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Affable, il est égal à lui-même, le « Traiteur intraitable » ! Accessible, humaniste, souriant, détendu, dispo. Pourtant, à 77 ans, il est à la tête d’une entreprise familiale qui n’a rien perdu de sa superbe, dans le domaine des plats préparés dont certains, tel le fameux taboulé, sont passés à la postérité médiatique et…publicitaire ! Grâce à ce génial « gimmick » où le Bourguignon natif de la Bresse a su redonner ses lettres de noblesse à la corporation des traiteurs. Normal alors que le CFA La Brosse prônant les valeurs et les vertus du travail bien fait, le choisisse comme parrain des nouvelles salles de cours inaugurées au sein de l’établissement…

 

VENOY : L’an dernier, à pareille époque, l’Isérois d’adoption avait effectué le déplacement depuis Saint-Quentin-Fallavier et ses trois mille mètres carrés d’unités de production jusque dans l’Yonne à l’invitation de la CPME (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises) lors de la conférence d’honneur accueillie pour les Trophées « Prestige & Patrimoine », concept évènementiel entre golf et économie, concocté par le spécialiste de la gestion patrimoniale, Gilles GENEST.

Cette fois-ci, Pierre MARTINET était de nouveau dans l’Yonne, du côté du CFA La Brosse, en qualité d’invité d’honneur, d’une cérémonie qui ne pouvait que lui faire chaud au cœur – il est de formation agricole d’origine -, l’inauguration de nouvelles salles de classe, au sein de l’établissement agricole. Un invité accueilli comme une rock star, toujours à la pointe du succès ! Logique, le personnage est devenu une figure de l’entrepreneuriat familial dans l’Hexagone depuis le succès rencontré par les produits commercialisés à son estampille. Ces jours-ci, les chaînes audiovisuelles hexagonales inondent de spots publicitaires bien ficelés les éléments marketing de la société, en rappelant à qui veut l’entendre le fameux slogan du « traiteur intraitable », le coup de génie de quelques publicistes heureux !

 

 

 

L’envie, le dénominateur du succès cher à Pierre MARTINET

 

Arborant un ensemble rouge des plus vivifiants à l’œil, Hélène DECULTOT-TREMBLAY, toute en élégance et hôte de ces lieux en sa qualité de directrice du CFA La Brosse, ne put s’empêcher d’accueillir son illustre invité comme il se devait, le plaçant immédiatement sur le piédestal de la réussite professionnelle.   

« Qu’importe d’où l’on vient, le dénominateur commun du succès, c’est l’envie. Cette phrase que l’on trouve dans votre livre, Pierre MARTINET, je souhaite qu’elle nous inspire toutes et tous au quotidien, en particulier nos apprentis. Elle nous inspirera avec certitude puisqu’elle se trouve affichée à l’intérieur de ce nouveau bâtiment. Que ce soit l’envie d’apprendre, l’envie de transmettre ou l’envie de développer chaque jour de nouveaux projets… ».

Une entrée en matière idéale pour la jeune femme avant de laisser la parole à l’homme d’affaires qui vient de décider de céder son entreprise, fin mai, au groupe « LDC », l’un des leaders européens sur le marché de la volaille et du traiteur. Une cession devant être effective d’ici la fin de l’année pour les 700 collaborateurs de l’entreprise iséroise.

 

La jeunesse, la priorité de la transmission du « traiteur intraitable »

 

Le fils d’agriculteur de Beaurepaire-en-Bresse qui a débuté sa carrière en 1968 est aujourd’hui à la tête d’une entreprise aux 230 millions d’euros de chiffre d’affaires. « J’ai su prendre le train en marche de la grande distribution et j’ai surtout osé, glissera savoureusement en guise de préambule, et devant une assistance tout ouïe, le « traiteur intraitable », sur la qualité des produits.  

Soumis au jeu de l’interview par quatre apprentis, devant poser des questions en direct, Pierre MARTINET retraça ses origines, se référant à sa vie dans l’exploitation familiale. Il expliqua ensuite ses rapports privilégiés avec les acteurs des milieux agricoles.

« Que retenez-vous de votre parcours en tant qu’apprenti ? ». Une jeune fille posa une seconde interrogation au professionnel de l’agro-alimentaire.

« L’apprentissage, c’était très dur, expliqua Pierre MARTINET, narrant ses péripéties de jeune charcutier – un métier qui n’a plus rien à voir avec ce qui se pratique de nos jours -, je commençais à 6 heures du matin et je finissais vers 21 heures. Ce n’était pas raisonnable mais c’était une autre époque… ».

Sur les 700 salariés, plus de 40 apprentis vivent leur alternance au sein du groupe MARTINET. « C’est la volonté de donner leur place aux jeunes, 90 % sont embauchés à l’issue de cet apprentissage… Nous recrutons toujours des jeunes, en permanence… ».

Accordant sa confiance aux jeunes générations, l’ancien dirigeant du club de rugby de Bourgoin-Jallieu possède une belle image de la jeunesse, même « s’il y en a une minorité qui font c… ! ».

 

 

Le taboulé chez MARTINET ? 35 000 tonnes de produits annuels !

 

Quant à la recette du succès, elle est simple selon le célèbre traiteur. Il faut bosser, bosser, bosser et avoir la « gnaque », tout le temps ! « Mais, il faut avoir un petit peu la tête bien faite, aussi ! ».

La question suivante fut un tantinet plus philosophique. « Quel message voulez-vous transmettre aux générations du futur ? ».

« Il faut être créatif, tout le temps, rétorqua l’homme d’affaires, j’ai commencé à faire les marchés en vendant des poulets, et puis j’ai trouvé un tripier qui confectionnait des museaux. J’ai ajouté des légumes au museau et j’ai élaboré des recettes de traiteur. Il faut également être polyglotte avec l’anglais et l’espagnol, c’est le plus important aujourd’hui… ».

Ne parlant pas la langue de Shakespeare, Pierre MARTINET a pu néanmoins écouler ses produits aux Etats-Unis, au Brésil ou dans d’autres pays européens. Avec une certaine réussite.

Il raconta ensuite l’élaboration des recettes de ses fameux taboulés, ajoutant des raisins secs et en lui donnant une connotation orientale dans les années 90. Un marché qui pèse aujourd’hui 70 000 tonnes dont 35 000 échoient au seul groupe MARTINET ! C’est dire !

Du petit lait pour Hélène DECULTOT-TREMBLAY et Marc LABARDE, fidèle d’entre les fidèles de l’apprentissage en sa qualité de responsable du concours du Meilleur Apprenti de France dans l’Yonne !

Recevant quelques présents gentiment offerts par les apprentis agricoles, l’entrepreneur fut ensuite invité à couper le ruban de ces quatre nouvelles salles de classe, offrant ainsi ergonomie et optimisation de l’espace pour ces têtes bien pleines qui rêvent peut-être en secret de devenir elles aussi des « traiteurs intraitables » ! Qui sait !

 

Thierry BRET

 

 


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Manque cruel de logements sociaux, difficultés à recruter, hausse des coûts de construction, enjeux des nouvelles contraintes écologiques, absence de vision sur le long terme…autant de sujets abordés lors des « Assises du Bâtiment de l’Yonne ». Elles se sont déroulées en présence notamment des représentants des bailleurs sociaux du département…

 

AUXERRE : Pour le président de la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne, Cyril CHARETIÉ, la surprise semble de mise, après le scénario apocalyptique annoncé il y a encore quelques mois : « étrangement, ça tient ! ». Mais le secteur du bâtiment sur le territoire reste fragile, notamment en ce qui concerne la construction de maisons individuelles : « avec une chute des volumes de logements individuels de l’ordre de 30 % sur douze mois glissants et de 20 % de 2023 à mars 2024… ».

Si les plans de charge permettent le maintien d’une activité soutenue à trois ou quatre mois, peu de perspectives en vue compte tenu d’appels d’offre en baisse et de carnets de commande en diminution de 20 à 30 %, selon les activités. Notre département se distinguant par une dynamique affirmée des secteurs tertiaires et industriels en matière de construction, à l’inverse du marché porté par les collectivités, « complètement aphone, à l’exception faite de Sens et Auxerre et de leurs agglomérations respectives… ».  

 

La chasse aux mauvais payeurs : usant et démoralisant !

 

Le président de la FFB 89 se veut toutefois résolument optimiste, au regard des habitudes prises jusque-là par les communes et collectivités locales de lancer nombre de chantiers les deux années précédant les échéances électorales à venir, en l’occurrence, les municipales de 2026. Concernant l’emploi, les difficultés à recruter demeurent : « pas de compétence ou de savoir-faire sur le marché du travail. Le secteur de l’intérim étant pour sa part en chute dans la construction, pas faute de demandes, mais de profils à proposer, la formation subissant pour sa part quelques turbulences… ».

 

 

Le retrait des aides de l’Etat sur les contrats de professionnalisation, conjugué aux difficultés qu’ont les entreprises à se projeter, appelant à la prudence. Autre problème récurrent : celui de la trésorerie, que l’on pourrait qualifier, si le sujet portait à sourire, de « chasse au mauvais payeur », tant il est prégnant chez nombre de petites entreprises ou artisans : « chercher son argent devient quelque chose de plus en plus prenant, usant, démoralisant et cette énergie, ce temps que nous mettons à nous battre et nous démener pour nos trésoreries n’est pas de nature à donner de la sérénité, du temps pour l’amélioration, la recherche et l’innovation… »

 

 

Pas assez de logements neufs construits à l’année…

 

A l’image des chiffres nationaux, la pénurie de logements sociaux dans l’Yonne est flagrante et les bailleurs sociaux présents ont tour à tour tiré la sonnette d’alarme. Présent sur le territoire auxerrois depuis 1930, avec un parc de 6 200 logements essentiellement collectifs répartis sur une trentaine de communes de l’agglomération, l’OAH a investi pas moins de 125 millions d’euros ces dix dernières années en matière de construction, consacrant dans le même temps, 67 millions à l’entretien de l’existant. Pour autant, la vacance commerciale est extrêmement faible, comme l’a souligné son directeur, Éric CAMPOY : « on connait une tension sur le logement dans l’Auxerrois comme on n’a jamais vu, de l’ordre de 1,3 % de vacance locative, comme en région parisienne. Et ce chiffre ne représente que le temps de libérer le logement et y faire les travaux nécessaires ! ».

 

 

Avec un taux de rotation ne dépassant pas 8 %, là où on atteignait 11 % avant COVID, soit 500 logements qui se libèrent, pour 2 600 familles dans l’attente ! Même tonalité dans le discours de l’adjoint au maire de Sens, en charge de la politique du logement et de l’habitat, Jean-Pierre CROST : « malgré les bonnes volontés de nos bailleurs et de nos parcs privés, l’on compte 2,4 millions de demandeurs de logements sociaux. Et encore, ce sont des chiffres de 2022 ! La situation nationale est assez critique et rejoint toutes les tensions du parc qu’il peut y avoir sur l’Auxerrois, le Sénonais et dans tout le département… ».

Si en la matière, tout le monde s’accorde à dire que la construction de 500 000 logements à l’année est indispensable, dont un peu moins de la moitié de logements sociaux, la réalité est tout autre : « aujourd’hui, à peine entre 80 et 100 000 nouveaux logements construits par an… ».

 

La valse à mille temps des ministres du Logement !

 

« Construire plus, mieux et moins cher », c’est en substance, l’objectif de la loi ELAN votée en 2018. A ce détail près que l’innovation est souvent « source de surcoût », rappelle Simon SPADA, directeur général adjoint d’HABELLIS (groupe Action Logement), d’autant qu’à l’instar de la plupart des bailleurs sociaux, les prêts contractés étant indexés sur le livret A, l’addition est salée : « il y a quelques années, on traitait à 0,5 %, aujourd’hui, à 3,5 % ! Avec une charge de remboursement annuelle en taux d’intérêt passée de 6 à 7 millions d’euros il y a deux ans, à 21 millions d’euros ! ».

Premier bailleur social du département, avec 8 610 logements répartis sur tout le territoire dont un quart en logements individuels, DOMANYS est résolument prêt à s’engager dans l’habitat de demain, mais encore faut-il lui en donner les instruments rappelle sa vice-présidente, Sonia PATOURET, également vice-présidente du Conseil départemental : « décarbonation, enjeux environnementaux, ce sont des objectifs que l’on va devoir atteindre, qu’on le veuille ou non !...Nous avons besoin d’avoir en face de nous une fédération, des artisans, des entreprises, qui répondent et ont envie de se lancer dans l’utilisation de nouveaux matériaux, peut-être un peu plus compliqués à mettre en œuvre, qui ont envie aussi de former leurs salariés. Nous n’avons pas le choix, il va falloir s’y soumettre, et nous et vous… ».

Pas toujours facile pour autant de répondre aux appels d’offres alerte Jean-Pierre CROST : « cela demande peut-être trop de rédactionnel en amont et les TPE n’ayant pas de temps à consacrer à cette partie-là, loupent les appels d’offres en question alors qu’ils ont souvent les compétences et le savoir-faire pour y répondre… ».

Adjoint au maire d’Auxerre, en charge de la politique du logement et de l’habitat, également président de l’OAH, Vincent VALLÉ en appelle pour sa part à un véritable « plan Marshall » en la matière, mais comment miser sur une politique au long terme, quand on ne cesse de changer le « pilote dans l’avion » : « à chaque congrès annuel des HLM, je fais un selfie avec le ministre en question. J’en suis déjà à quatre ! Comment voulez-vous mettre en place une politique fondamentale, régalienne, approfondie et solide avec des financements fixes sur le long terme en changeant aussi souvent de ministre ! ».

Plus que quelques semaines à attendre avant d’accrocher une cinquième photo à son « tableau de chasse » !

 

Propos entendus… :

Christophe BEAUSSERON Président de la SIMAD
« Le logement, on le voit bien dans la campagne en cours, n’est pas un sujet souvent évoqué, pourtant, si l’on parle de pouvoir d’achat, c’est un enjeu très fort. Nous faisons partie malheureusement, de ces bailleurs qui ont acheté le gaz fin 2022 avec une multiplication par dix du prix du mégawatt. Comment expliquer à nos locataires que la facture n’a jamais été aussi élevée tout en ayant jamais si peu consommé de gaz ?... ». 

Simon SPADA Directeur général adjoint d’HABELLIS
« Notre président a décidé un jour de baisser les APL, sauf que pour ne pas pénaliser les locataires, il a décidé avec la « Réduction Loyer Solidarité », que ce serait au bailleur de baisser d’autant le montant de son loyer. C’est transparent pour le locataire mais cela a fait beaucoup de mal à nombre d’organismes sociaux, empiétant d’autant notre pouvoir financier… ».

 

 

Vincent VALLÉ Président de l’Office Auxerrois de l’Habitat
« On parle de moins en moins d’aménagement du territoire, c’était un terme du temps du Général de Gaulle, mais je pense qu’il faut le reprendre. Et la bonne échelle pour le faire, c’est la Communauté d’agglomération, du fait d’une proximité avec les habitants, avec les entreprises, on se connaît, on se parle, on habite le même territoire, on a plaisir à y vivre, plaisir à le développer… ».

Sonia PATOURET Vice-présidente de DOMANYS
« Evidemment que l’on veut travailler avec le local. Maintenant, il faut que lorsqu’on lance des appels d’offres, avec les contraintes qui nous sont imposées, l’on ait des réponses en face, solides, avec des gens qui ont envie d’y aller… ».

Jean-Pierre CROST Adjoint à la ville de Sens, aux politiques du logement et de l’habitat
« Il est plus intéressant d’avoir les compétences et le savoir-faire pour poser un mètre de parpaings que savoir écrire comment on fait pour le poser…! ».

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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C’était le 05 juin 2023. A l’époque, elle n’était pas encore entrée au gouvernement, profitant quelques jours plus tard au sortir de l’été d’un remaniement ministériel. La présidente de l’ANRU avait alors visité, accompagnée du maire Crescent MARAULT, plusieurs quartiers d’Auxerre avant d’apposer sa griffe sur des documents officiels, dans les salons de l’hôtel de ville. Cette fois-ci, c’est sous l’étiquette de la majorité présidentielle (et avec le statut de ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités) que Catherine VAUTRIN est revenue en terre icaunaise, apportant son indéfectible soutien au candidat de la première circonscription, Victor ALBRECHT…

 

CHAMPS-SUR-YONNE : Catherine VAUTRIN dans l’Yonne ? Cela devient presque une habitude pour la représentante du gouvernement ! Il y a un an, quasi jour pour jour, Madame la ministre avait déjà effectué une visite plus que de courtoisie dans notre territoire. A un détail près, à l’époque elle officiait encore en qualité de présidente de l’ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine) et non comme porte-voix gouvernemental de l’Elysée ! C’était à Auxerre mais elle rendit la pareille à Sens, également.

Pour ce nouveau déplacement, un cocktail éclectique lui fut proposé par un Victor ALBRECHT plus déterminé que jamais à relever le challenge, celui d’incarner la « voix de la modération » afin de s’installer dans un fauteuil au Palais Bourbon. Si les suffrages obtenus aux soirs du 30 juin et du 07 juillet lui permettent, évidemment, de réaliser ses désirs…

Au programme, la Maison Colette et la Maison de Santé à Saint-Sauveur-en-Puisaye ainsi que la rencontre fructueuse avec des entrepreneurs composèrent le menu de la ministre de ce jour en terre de l’Yonne, avant cette réunion publique de début de soirée. Un rendez-vous suivi seulement par une quarantaine de personnes…trop peu malgré la présence d’un membre du gouvernement.

 

 

« La candidature de Céline BAHR, c’est celle de la division »…

 

Au cours du petit point presse, improvisé à la hâte juste avant que les orateurs ne prennent la parole, le candidat de la majorité présidentielle rappela qu’il avait le soutien du Président de la République et du Premier ministre, ainsi que des membres du gouvernement dont Catherine VAUTRIN à l’écoute attentive, à ses côtés. Se présentant comme un candidat utile à son territoire, le membre de Renaissance balaya d’un revers de la main les affaires d’appareil et les alliances non faites dès le lancement de la campagne.

« Je suis le seul à pouvoir battre sur ma circonscription les représentants des deux blocs, ajouta-t-il, la donne est différente cette année par rapport à 2022. On veut de la clarté durant cette période trouble, des gens qui maintiennent le cap et agissent comme des capitaines face aux difficultés qui sont devant nous… ».

Toutefois, l’orateur ne manqua pas de s’interroger sur les choix de Céline BAHR, la prétendante issue des Républicains, en l’égratignant quelque peu. « En cas de second tour entre ma candidature et celle d’un représentant du Rassemblement National, elle ne choisirait pas. Il faut arrêter les carabistouilles : Céline BAHR, c’est une candidature de division pour donner des voix et le pouvoir au RN ! ».

 

 

Les programmes de LFI et du RN : un oignon qui s’amoindrit en l’épluchant !

 

Se revendiquant de l’héritage de Jean-Pierre SOISSON et mettant en exergue les qualités esthétiques de notre département, Victor ALBRECHT se présenta comme le seul à pouvoir déjouer des sondages nationaux qui placent l’Yonne dans une configuration bleu marine. A l’instar de bon nombre de contrées de l’Hexagone.

« Le 30 juin, nous aurons un candidat modéré, issu du bloc centriste, qui soit au second tour et gagne le 07 juillet… ». En l’occurrence, lui !

Son de cloche, similaire, de la part de la ministre. « On a des deux côtés des gens qui veulent diviser. LFI, c’est la voix du bazar : je l’ai vu dans l’hémicycle avec les drapeaux palestiniens et les outrances à répétition. Le RN, c’est un parti qui nous conduirait vers le marasme économique le plus flou. Voire la ruine. C’est comme un oignon, tous les jours on l’épluche et il s’amoindrit… ».

Puis, évoquant le candidat de l’Yonne, Catherine VAUTRIN brossa un portrait des plus flatteurs du postulant à l’hémicycle. « On a quelqu’un qui possède toutes les qualités requises, et qui peut rassembler pour faire triompher la majorité présidentielle... ».

Un rempart que légitime aussi le suppléant du candidat, Paulo DA SILVA MOREIRA, un habitué des joutes électorales. Un tandem qui aura expliqué dans les grandes lignes son programme à travers des propositions concrètes mettant en exergue le patrimoine local comme les grès de Puisaye (projet d’inscription à l’UNESCO en référence patrimoniale mondiale), le renforcement des forces de l’ordre dans les zones rurales ou encore la promotion du tourisme hors les murs de l’Yonne vers Paris et l’Ile-de-France autour des valeurs sûres que sont Vézelay, le site de construction médiévale de Guédelon ou le château de Saint-Fargeau, cher au regretté Jean d’ORMESSON. Suffisant pour rallier les suffrages ? Réponse le 30 juin aux alentours de 20 heures !

 

Thierry BRET

 

 


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Il y a eu, dans le même après-midi, Villeneuve l’Archevêque. Puis, ce fut Egriselles-le-Bocage. Enfin, ultime localité à être visitée durant ce petit périple dans l’Yonne septentrionale, la commune de Sergines. Là, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté Marie-Guite DUFAY et son vice-président en charge des Finances, du Développement économique et de l’Emploi, Nicolas SORET, devaient être accueillis par l’édile local, André PITOU, dans cet étrange salon d’honneur, évoquant davantage un prétoire qu’une mairie ! Mais, il n’était nullement question de « gros sous » mais bel et bien de campagne électorale pour le candidat socialiste, étiqueté « NPF », sur la troisième circonscription !

 

SERGINES : Elle n’a pas hésité à avaler les kilomètres, depuis Dijon traversant la Bourgogne du sud au nord, ou presque, pour venir encourager l’un de ses fidèles représentants, au sein du Conseil régional. Trois ans déjà que le binôme qui fait face aux représentants de la presse, lors de cette conférence du même nom, œuvre ensemble à la destinée de la Bourgogne Franche-Comté.

« C’est un honneur et un vrai moment de bonheur pour moi que Marie-Guite DUFAY soit à mes côtés pour constater tout le travail qui a été entrepris dans cette partie septentrionale de notre territoire, lâche en substance un Nicolas SORET, à la verve facile.

Détendu et serein, le garçon plaisante avec son voisin de droite, le maire de Sergines André PITOU – on l’a connu jadis en responsabilité au sein de La Prévention Routière -, un élu ravi de l’aubaine de recevoir les journalistes dans sa localité. Et dans cette salle municipale, on ne peut plus bizarre sur le plan architectural où l’on s’attendrait presque à entendre la cour délibérer à l’issue d’un procès aux assises !

De délibérations, il n’y en eu point lors de cet exercice oratoire qui permit à l’édile de Joigny et président de la Communauté de communes du Jovinien, d’expliciter les motivations de sa candidature, sous le sceau du Nouveau Front Populaire (NPF) dans cette troisième circonscription aux aspérités redoutables à bien des égards.

Il en faudrait bien davantage au militant du Parti Socialiste pour être découragé ! Ce n’est pas le style de la maison ! Un candidat sans langue de bois, donc, qui affirmera d’entrée de jeu son attachement viscéral à ce territoire et à la ruralité.

 

Tourner définitivement la page de l’ère MACRON…

 

Déjà en 2012, lors d’une précédente campagne pour tenter d’accéder au statut de parlementaire au Palais Bourbon – Nicolas SORET échoua face à la regrettée Marie-Louise FORT arborant alors les couleurs de l’UMP -, le porte-voix du socialisme avait choisi une localité rurale pour se positionner officiellement dans cette course aux suffrages populaires.

On le sent bien dans ses propos : douze ans après, rien n’a changé en Nicolas SORET, fidèle d’entre les fidèles, à sa terre de l’Yonne et à ses racines.

Devant la gravité de la situation – « c’est un moment historique » -, Nicolas SORET a ressenti depuis plusieurs mois la volonté du terrain d’en finir de manière abrupte avec l’ère MACRON et de tourner la page.

« Le modèle du débauchage tant à gauche qu’à droite est arrivé à son terme : il est à bout de souffle, souligne-t-il sous l’écoute très attentive de Marie-Guite DUFAY, les gens sont favorables à l’alternance qui est le principe même de la démocratie… ».

 

 

Oui, pour l’alternance, mais avec qui ?

« D’un côté, il y a un parti qui propose un programme nationaliste qui ne permettra pas aux personnes de vivre plus dignement ou mieux, soit un programme de gauche que j’incarne avec le Nouveau Front Populaire qui favorisera dans les quinze premiers jours une véritable rupture sociale afin de vivre mieux avec la hausse du SMIC, l’abolition des décrets sur la loi retraite et l’assurance chômage… ».

 

« On prétend que j’organise le chaos parce que je suis d’extrême gauche ! »…

 

Nicolas SORET marque une pause dans ses explicatifs. Avant de reprendre sur le volet de l’ancrage territorial dont il est le défenseur.

« Moi, j’ose affirmer que cette circonscription, je l’a connais bien ! Plusieurs mandats locaux l’attestent et j’ai exercé dans tous les niveaux, gagnant la confiance des habitants, du monde économique et des élus… ».

Alors, Nicolas SORET sera-t-il l’homme du consensus auprès de toutes les instances représentatives de ce territoire pour faire progresser ses idées ?

« Oui, évidemment, rétorque-t-il, je serai celui-là ! Tout comme, je reste socialiste et je n’ai pas céder aux sirènes de la Macronie ni à d’autres. Si demain, je suis élu à la députation, je siègerai parmi le groupe socialiste à l’Assemblée nationale. En étant engagé dans un accord programmatique favorable aux mesures du Nouveau Front Populaire, n’en déplaise à Julien ODOUL (RN) qui parle de moi sur une vidéo récente en me qualifiant de « candidat de la gauche et de l’extrême gauche qui veut désarmer les forces de l’ordre, interdire les médias et organiser le chaos dans nos rues », je me demande s’il parle vraiment de moi. Où s’il fait allusion aux autres candidats de Lutte Ouvrière ou du NPA qui se présentent également sur la circonscription ! ». Bing, la petite flèche cinglante est décochée !

Evoquant la sécurité, précisément, le maire de Joigny rappelle son attachement à celle-ci, garante de nos libertés.

« Chacun sait aussi mon attachement au pluralisme de la presse, ajoute-t-il un brin ironique à l’endroit de son adversaire, enfin je ne pense pas avoir organisé un jour le chaos dans cette contrée ! Je ne correspond pas à l’image que l’on veut prêter de moi ».

 

 

Un candidat à qui l’on peut accorder sa confiance…

 

Quant à la présidente de la Région, elle se remémorera les premiers contacts avec le candidat socialiste. « Nicolas n’est pas un homme de communication mais de conviction et de passion pour défendre les dossiers sur le territoire. Nous avons eu par le passé des débats affirmés où l’on s’est opposé et cette opposition a nourri mon affection pour Nicolas SORET. Je savais que je tenais-là un vice-président pour mon second mandat d’élue régionale. C’est ainsi qu’a commencé notre compagnonnage. Je suis très fière de le voir partir dans cette campagne mais s’il y a quelqu’un qui peut rassurer et à qui on peut accorder sa confiance, c’est bien Nicolas SORET ! Un homme qui a des convictions chevillées au corps et qui ne change pas… ».

Analysant le poids du RN dans cette campagne, Marie-Guite DUFAY estime que c’est l’abandon du gouvernement, notamment sur les questions rurales, qui a accentué le trait avec cette dernière poussée bleu marine observée aux européennes.

« Il n’y a pas le rural qui est loin de l’urbain à la Région, nous les traitons à égalité, insista-t-elle, ce n’est pas une question de financement car nous accompagnons les projets, petits et grands, dans les communes. Grâce à la solidarité territoriale… ».

Des valeurs qui sont chères au tandem du Parti socialiste. Un Nicolas SORET qui a donc osé franchir ce pas sous l’insistance d’une présidente régionale qui n’a pourtant pas intérêt à le voir partir sous d’autres cieux.

Oui mais, « c’est un jeune homme qui peut affronter l’enjeu »…Et celui-ci est de taille, pour faire rempart à la déferlante bleu marine…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Il y a de la jubilation dans son regard. Logique, la dirigeante de la société de conseil et de formation en achats, « supply chain » - la chaîne d’approvisionnement selon la traduction littérale du terme – et amélioration continue nous propose le tour du propriétaire, quelques jours seulement après son emménagement dans ses nouveaux locaux de la rue d’Egleny à Auxerre. Un choix stratégique qui lui permettra, une fois la devanture relookée, de bénéficier de bureaux ergonomiques et fonctionnels pour accroître ses activités dans l’Yonne.

 

AUXERRE : La crémaillère n’est pas encore programmée pour demain ! Au vu des futurs aménagements qui seront nécessaires à apporter pour optimiser les nouveaux bureaux, il faudra que la dirigeante de la société de conseil et de formation Anne CHARPENTIER se montre encore un peu patiente avant d’inaugurer son espace de travail, bénéficiant d’une perspective agréable sur une cour intérieure.

Pourtant, elle a déjà de quoi se réjouir et de pouvoir disposer d’un endroit stratégique, situé en plein cœur de ville de la capitale auxerroise.

Une vitrine qui sera à brève échéance, une fois les travaux de réhabilitation réalisés, l’épicentre de ses activités professionnelles, portées par son enseigne, « ACHA Consulting ».

 

L’art et la manière de réorganiser les services industriels !

 

Créée en 2012 – plus d’une décennie déjà pour cette experte en gestion des entreprises diplômée de l’IAE de Dijon (Institut d’Administration des Entreprises) -, la structure entrepreneuriale a su se tailler une solide réputation dans l’univers du conseil et de la formation de la fonction « achats » (d’où peut-être l’appellation de la boîte qui joue allègrement sur l’ambiguïté sémantique entre la spécialité professionnelle exercée et les propres initiales du patronyme de la dirigeante !), la « supply chain » et l’amélioration des connaissances via la formation continue.

Son credo est simple. Elle le définit en quelques points pour rappeler qui elle est exactement dans l’univers professionnel. « J’ai créé cette entreprise en 2012 dans le but d’aider les sociétés à améliorer leur performance en achats et dans l’optimisation de leur chaîne logistique… ».

Presque un jeu d’enfant pour cette spécialiste qui possède un quart de siècle d’expériences dans les secteurs de l’aéronautique, l’automobile et la métallurgie où elle fut, elle-même, acheteuse, responsable des achats, directrice de la même fonction et responsable de la « supply chain ».

Ses compétences l’ont amené à exercer lors de nombreux projets de réorganisation de services industriels tant en France qu’à l’international (Asie et Afrique du Nord) pour le compte de nombreuses entreprises. Aujourd’hui, entre préconisations de conseils et formations spécialisées qu’elle sait décliner aux dirigeants d’entreprises, Anne CHARPENTIER veut imposer sa griffe dans ce milieu professionnel qui doit gagner en compétences, en économie et en réactivité. Ses mots clés sont habileté, adaptabilité, performance, accompagnement, harmonie. On pourrait y ajouter écoute, confiance et qualité, aussi !

 

La fonction « achats » décortiquée au centuple avec des formations dédiées

 

S’appuyant également sur un réseau de formateurs de qualité, Anne CHARPENTIER dispose elle-même des référents de qualification requis pour toucher le plus grand nombre de clients et de prospects. A l’instar de la certification QUALIOPI !

Près de 5 000 personnes (4 800 avec exactitude) ont déjà été accompagnées par ses soins depuis que la structure est opérationnelle. Soit 6 300 heures de formation dédiées ! Des personnes issues de PME et de PMI, mais pas que !

Le sur-mesure est aussi l’une de ses vertus applicatives en matière de formation. Le panel proposé est large et concerne tous les variantes clés de la fonction achats, éminemment stratégique dans l’entreprise. De la négociation au marketing, de la conception de tableaux de bord aux aspects juridiques, de l’achat de prestations intellectuelles à celui de la sous-traitance, etc. La liste des possibilités est longue !

La configuration de son nouveau local va donc lui permettre d’accueillir grâce à une salle destinée à cet effet des « apprenants » dans ses murs. Egalement des stagiaires qu’elle forme aussi aux techniques et subtilités intellectuelles du métier.

 

Vers des achats responsables en entreprises

 

Adhérente du Conseil National des Achats (CNA), l’entité « ACHA Consulting » se positionne également tant sur les marchés privés que publics ; un atout afin de développer la diversification de ses activités de conseil et de formation. Son désir le plus abouti serait de créer précisément une antenne régionale, en Bourgogne Franche-Comté. Car, ce Conseil National des Achats, à date, ne possède toujours de vitrine régionale officielle. « J’espère y arriver en 2025, confie optimiste la cheffe d’entreprise auxerroise. Gageons qu’elle y arrive : elle en a la volonté !

Suivant l’évolution des tendances qui n’ont rien de modales, Anne CHARPENTIER se dit favorable à la sensibilisation aux « achats responsables » dans les entreprises. Une charte a vu le jour d’ailleurs au 01er janvier 2024.

« Il y a déjà trois mille signataires dans l’Hexagone, souligne-t-elle, nous sommes là aussi pour aider et accompagner les entreprises dans ce cycle vertueux des bonnes pratiques, avec des engagements à respecter… ».

Pour se faire, l’entrepreneuse – elle se forme régulièrement afin de rester novatrice et à la pointe des évolutions – a suivi une démarche pédagogique autour de la RSE

 (« Définir une stratégie gagnante grâce à la RSE ») en avril dernier. Un cursus complété par une autre formation relative à la « maîtrise des outils de facilitation et d’intelligence collective ». L’idéal pour être en phase avec la démarche CEC (Convention des Entreprises pour le Climat) et la signature de la charte des achats responsables, signée neuf mois auparavant.

Quand on sait l’importance de la fonction achats (elle reste curieusement assez méconnue aux yeux du grand public qui raisonne davantage sur les ventes) aujourd’hui, on ne peut que saluer une telle initiative et sa prise de conscience. L’un des moyens vertueux étant le développement et l’encouragement au « made in France » et aux ressources locales dont pourraient avoir besoin en amont les entreprises.

« Chez ACHA Consulting, nous sommes convaincus que la qualité et le succès sont essentiels pour une entreprise prospère. C’est pourquoi nous nous efforçons de fournir un service exceptionnel à nos clients, en utilisant les meilleures pratiques de l’industrie et en restant à jour sur les dernières tendances et innovations. Nous sommes également conscients de notre responsabilité sociétale, et nous nous engageons à agir de manière responsable et durable dans toutes nos activités… ».

Des propos tenus dans la droite ligne de la nouvelle stratégie voulue par Anne CHARPENTIER : celle de rendre plus visible son activité vers le plus grand nombre !

 

Thierry BRET

 


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