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Une véritable antiquité ! Digne de figurer parmi la poussière des rayonnages d’une alcôve commerciale oubliée. Ou d’être remisée dans les tréfonds d’un musée rappelant la grande époque de l’éclosion des appareils ménagers ! C’est sûr : la machine à coudre de marque « JUKI MO 2500 » en piteux état n’est plus de la première jeunesse. Si on la compare à la nouvelle création de la marque « BROTHER » qui propose des activités de broderie, ultra moderniste, avec l’aide d’un logiciel au top. AMIDON 89 en mode haute couture ?   

 

AUXERRE : La pièce de collection, une machine à coudre un peu rouillée et décatie, n’a pas été placée là, dès l’entrée de la pièce qui mène à l’atelier couture, par hasard. Est-ce un clin d’œil malicieux aux techniques d’autrefois qui apparaissaient si sommaires ? Sans doute ! Ou le moyen de comparer astucieusement avec le nouveau « jouet » que la structure associative, spécialiste de l’insertion par le travail, vient de se doter avec l’aide de ses fidèles partenaires ?

Pourquoi pas !

En tout cas, Guy PARIS, président, et Sophie GOIRAND, directrice, de l’entité AMIDON 89, n’étaient pas peu fiers de leur nouveau « bijou » de sophistication technologique ayant la primeur de la presse, vendredi en milieu de matinée. Ce n’est pas tous les jours qu’un matériel fort utile pour la cellule couture – là en l’occurrence il s’agit par extension de l’activité broderie – d’un tel tenant trônait dans l’une des pièces du local situé en sous-sol.

Un appareillage unique, à l’heure actuelle, dans la stratégie d’utilisation de la structure, compte tenu du coût qui, excusez du peu, s’élève à 7 000 euros, entre l’acquisition de la machine et de son indispensable logiciel, métronome immuable de la programmation numérique.

 

 

Des amis qui veulent du bien financièrement…

 

Comme le chantait si bien le batteur des BEATLES, Ringo STARR, en 1967 – un groupe que les jeunes gens de vingt ans se doivent de connaître ! -, « Avec un petit peu d’aide de mes amis » (« With the little help from my friends ») tout s’avère possible en ce bas monde !

Ici, dans le cas présent, les amis se nomment GRDF (sa représentante Leslie ARNOULT était fidèle au poste comme à son habitude !) et l’ADPS (Association de Prévoyance Santé) avec sa responsable Andrée DEBERT, ne se sont pas fait prier pour subvenir financièrement aux besoins de cette AMIDON 89 qui permet à des femmes et à des hommes de renouer avec l’emploi.

Chacun des deux partenaires versant leurs oboles (3 000 euros pour l’opérateur gazier, 2 000 euros pour la structure de prévoyance sur la santé) pour soutenir cet achat. Le reliquat revenant aux propres deniers de l’association présidée par un Guy PARIS au meilleur de sa forme, surtout sur le verbatim, en rappelant – clin d’œil jubilatoire à l’actualité politique – que chez AMIDON 89, « il y avait toujours dix solutions (dissolution) pour faire progresser la structure ! ». Pas, mal côté jeu de mot !

Précisons que l’association icaunaise a reçu aussi le précieux coup de pouce de PRO PULSION, localisé à Appoigny et initié il y a quelques années par Cécile LOISON, dirigeante de la société de services à la personne, « Confiez-Nous », soit une manne bénéfique de 700 euros, servant à financer les accessoires de la « Brother » aux usages professionnels.

 

 

 

Etoffer la gamme de ses produits et de ses prestations

 

Typhaine MICHOT proposa ensuite une démonstration de ce « monstre » de la broderie 2.0 ! Plaçant les bobines de fil de différentes couleurs à l’endroit précis où elles devaient être accueillies avec une certaine méticulosité et pianotant ensuite sur le clavier de l’ordinateur recevant le logiciel ad hoc afin d’en programmer la commande. Simple comme de tirer un fil, non ?

Plusieurs tests de réalisations visuelles ont été effectués pour le compte de quelques sociétés du cru, dont les hôtels Campanile et Première Classe, mais également ANS, Anti Nuisibles Services, une entreprise de services pilotée dans l’Yonne par Dominique HUET.

Notons au passage la série de tabliers du plus bel effet et aux nuances rouge tirant sur le carmin pour le compte de SOLARGIL, à venir et qui satisfait Guy PARIS. Quant à Sophie GOIRAND, elle devait préciser qu’entre la couture et la broderie, AMIDON 89 étoffait sa gamme de produits (et de prestations) en apposant ses broderies sur des polos, t-shirts, doudounes, draps, habits pour les nourrissons et les enfants, sans omettre des choses spécifiques idéales avec les fêtes et autres cadeaux de fin d’année.

Bref, la « multinationale » AMIDON 89 est sur la bonne voie de la prospérité économique !

 

Thierry BRET

 

 


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Chère à son président, le toujours très dynamique Denis HACQ, l’association « Ukraine Solidarité 89 » peut se frotter les mains après l’excellente opération de collecte de produits alimentaires et produits d’hygiène, organisée sur le département de l’Yonne au fil de ces dernières semaines. Ce sont 550 cartons de produits et matériels divers dont une tonne de croquettes pour nos amis les chiens qui viennent d’être acheminés par la route en direction du pays agressé depuis février 2022 par la Russie. Qui a dit que la générosité n’était plus d’actualité dans l’Hexagone ?!

 

Lundi  

A 154 ans passés, il se porte comme un charme ! Né en 1870, le Concours Général Agricole a été institué pour valoriser chaque année le meilleur de la filière agroalimentaire nationale. Cette année encore, comme de tradition, l’Yonne aura brillé Porte de Versailles, lors du Salon de l’agriculture, remportant 60 médailles pour 57 candidats et 264 échantillons présentés. Une vitrine sans pareil pour mettre en lumière les vins de l’Yonne, bien sûr, mais aussi les fromages, les miels et l’excellence de l’élevage départemental, des ovins aux bœufs charolais en passant par la filière équine. C’est dans le cadre d’un week-end gastronomique marqué par « Fleurs de Vigne » et le Concours régional des fromages fermiers que les lauréats se sont vus remettre leur prix dans les jardins du lycée Saint-Germain à Auxerre.

 

 

Mardi   

Elevé depuis longtemps déjà au rang d’icône du monde footballistique, le grand « gourou » de l’AJA semble avoir encore pris du galon depuis la remontée en Ligue 1 du club à la croix de Malte. Les selfies avec Guy Roux se sont multipliés depuis quelques jours, pour le plus grand plaisir semble-t-il, de l’intéressé… Rentré de Chine trois jours auparavant et tout juste remis du décalage horaire, l’entraîneur mythique de l’AJA s’est livré à quelques confidences sur son séjour, notamment sur les vins dégustés lors des repas : « on a bu des bordeaux, car il faut savoir que James ZHOU est aussi propriétaire d’un domaine dans le Bordelais… ». Encore un petit effort Monsieur l’actionnaire, pour devenir un vrai Auxerrois ! A quand des saint-Bris, des chitry ou des irancy, servis sur les tables de vos réceptions dans l’Empire céleste ?

 

 

Mercredi

Plus de 25 heures de vol à l’aller, autant au retour, pour un séjour éclair sur place d’à peine 17 heures et une visite qui, in fine, n’aura convaincu personne, avec une situation qui s’enlise et des indépendantistes déterminés à poursuivre leur mobilisation, même si un calme précaire semble revenu… Pas certain qu’Emmanuel MACRON ait eu beaucoup à gagner en décidant dans l’urgence un voyage façon « Sam le pompier » pour aller éteindre l’incendie dans ce territoire du bout du monde qu’est la Nouvelle-Calédonie. Un président en première ligne qui comme à son habitude, fait abstraction du rôle traditionnel dévolu au Premier Ministre sous la Vème République, de lui servir de « fusible » en cas de mécontentement sur la politique menée. Avec le risque de conserver longtemps un « caillou » dans sa chaussure !

 

 

Jeudi

Depuis que la flamme olympique a débarqué à Marseille, pas un jour sans que les porteurs ne se relaient au fil des départements traversés pour une chaîne humaine prévue l’accompagner jusqu’à Paris. Le plus souvent, des figures emblématiques régionales, venues d’horizons divers, que l’on suppose sélectionnées pour leur valeur morale et leur intégrité. D’où la surprise de découvrir dans le Var, aux côtés de la légende du ski français qu’est Marielle GOITSCHEL ou du comédien Charles BERLING, la présence de l’ancien coureur cycliste Richard VIRENQUE, certes, « chouchou » du public à ses heures de gloire, mais dont le nom est rattaché pour toujours à l’un des scandales de dopage les plus retentissants du Tour de France : l’affaire FESTINA ! Il y a mieux pour illustrer les valeurs olympiques ! Mais ce choix pour le moins incongru est sans doute le fait d’une sélection « à l’insu de son plein gré », comme aurait dit sa célèbre marionnette des « Guignols de l’info » !  

 

 

Vendredi

Depuis le début de l’année, l’association « Ukraine Solidarité 89 » avait lancé une nouvelle vague de collectes de produits alimentaires et produits d’hygiène, lors d’opérations menées dans plusieurs grandes surfaces du territoire, d’Auxerre à Toucy, en passant par Champs-sur-Yonne et Saint-Georges-sur-Baulche. Une opération couronnée de succès puisque pas moins de 550 cartons ont ainsi pu être préparés, rejoignant l’impressionnant matériel médical collecté auprès de multiples cabinets infirmiers, pharmacies et maisons de retraite du département. L’association a même eu la surprise de se voir offrir par un sponsor une dizaine de matelas spéciaux pour lits médicalisés ainsi qu’une tonne de croquettes pour chiens ! Ce sont ainsi 70 m3 de marchandises qui ont été chargées à bord d’une semi-remorque, destination l’Ukraine, via l’Allemagne et la Pologne. Un transport organisé et financé par le Fond Ukrainien pour les Volontaires Internationaux (FUVI), avec l’assistance des membres de l’association icaunaise présidée par Denis HACQ. Une « goutte d’eau » diront les grincheux, mais qu’importe ! Comme le dit si bien le proverbe : « bien faire et laisser dire »

 

 

Samedi   

Comme chaque année, les élèves de l’Ecole des Beaux-Arts à Auxerre, enfants et adultes confondus, ont présenté lors d’un vernissage les différents travaux réalisés au cours de la saison, qui avaient pour thème, année olympique oblige, « L’art s’enflamme ». Mais pas d’Abbaye Saint-Germain disponible cette année pour accrocher et présenter les œuvres réalisées, faute de place et nombre d’artistes en herbe s’en sont émus. Certes, ils ne jouent pas dans la même cour que la prestigieuse exposition « Botanique des imaginaires » organisée en partenariat avec le Centre Pompidou, qui ouvrira ses portes le 15 juin prochain, mais gare à ne pas mépriser l’art amateur et populaire ! L’art n’est ni mineur, ni majeur, mais se regarde avant tout avec les yeux et avec le cœur. Souvenons-nous de ces mots du grand Claude MONET : « Tout le monde parle de mon art et fait semblant de comprendre, comme s’il était nécessaire de comprendre, alors qu’il est tout simplement nécessaire d’aimer… ».

 

 

Dimanche  

Le torchon brûle entre la France et l’Azerbaïdjan, accusée d’instrumentaliser, via les réseaux sociaux, les revendications des Kanaks en Nouvelle-Calédonie. Bakou avait déjà été suspecté en novembre dernier, de mener une campagne de désinformation sur la capacité de la France à accueillir les Jeux olympiques cet été. On dit même que l’ancienne république soviétique est à l’origine de « fake news » sur les réseaux sociaux au sujet des violences policières et des punaises de lit qui firent la une de l’actualité il y a quelques mois… On est bien loin de la « diplomatie du caviar » qui prévalait il y a encore une dizaine d’années, lorsque François HOLLANDE était reçu avec tous les honneurs par le sulfureux Ilham ALIYEV et que les délégations azéries se multipliaient dans tout l’Hexagone, à l’image de celle qui fut invitée d’honneur de « Fleurs de Vigne » 2012 et donna la veille, aubade dans les jardins de la Maison Jules Roy, à Vézelay…  

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Ils les collectionnent, les récompenses ! Deux distinctions obtenues dans la même journée. Pas mal, pas mal ! Bravo à Laurence et Laurent. Le couple à la ville comme dans la boutique artisanale, d’ailleurs. Celle qui régale depuis Chevannes les amateurs de succulentes pâtisseries, de croissants pur beurre, de pains au chocolat (et non pas ces chocolatines dont on nous abreuve parfois les oreilles à tort dans la sémantique !) ou de variantes de pains concoctés à toutes les céréales ! Le couple BISSON vaut de l’or olympique. Les Grands Prix « Stars et Métiers » ont juste confirmé ce que l’on savait déjà !

 

HAUTERIVE : Un bonheur n’arrive jamais seul. Laurent BISSON le sait très bien et ce depuis longtemps. Depuis qu’il a croisé la route de celle qui l’accompagne encore et encore dans toutes ses pérégrinations professionnelles et ce dès l’âge de…deux ans ! L’amour de sa vie, prénommée Laurence ! Depuis que l’un de ses trois enfants, le passionné Léo, s’est décidé à ajouter un troisième « L » à la raison sociale de l’entreprise artisanale, L & L BISSON. Un vrai jeu des sept familles, condensé en trois patronymes et désormais en trois lettres « LLL » !

Des lettres synonymes de qualité, de professionnalisme, de savoir-faire, de nouveautés, de saveurs exquises au palais lorsque l’on goûte leurs produits...

Alors, retrouver la famille BISSON au top du top de la distribution des récompenses artisanales annuelles, dans le cadre des 15ème Grands Prix Stars et Métiers, élaborés par la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté, la SOCAMA et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, n’aura vraiment surpris…personne !  

Il y a des noms d’artisans qui sont devenus de véritables références de leur filière professionnelle dans le landerneau. Le couple formé par Laurence et Laurent BISSON est de ceux-là !

 

Déjà une distinction obtenue l’après-midi, le « Quali’Vie »

 

D’ailleurs, ce nouvel accessit leur va comme un gant…de velours. Obtenir le premier prix de l’apprentissage – une nouvelle catégorie créée par la Banque Populaire et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat cette année – est déjà très révélateur pour une structure entrepreneuriale qui aura au bas mot accueilli des dizaines et des dizaines de futurs boulangers et pâtissiers en ses murs. Une cinquantaine, au total.

L’apprentissage, l’une des raisons d’être de ces esthètes du travail bien fait, effectué dans le respect des règles de l’art et qui ne comptent plus depuis belle lurette les heures qui s’égrènent à la pendule. C’est cela, la vocation et l’amour du métier !

 

 

Avant de rejoindre le manoir de Hauterive au nord de Seignelay, Laurence et Laurent BISSON étaient à…Dijon, quelques heures auparavant où ils recevaient les trophées « Quali’Vie ». Une première édition qui se résumera en…seconde place sur le podium pour le couple de l’Yonne, coiffé sur le fil (et sans jeu de mot, bien sûr) par un salon de coiffure d’Is-sur-Tille (Côte d’Or) à l’évocateur nom de « Blond Vénitien », cela ne s’invente pas !

Ce prix était décerné par la CPRIA Bourgogne Franche-Comté (Commission Paritaire Régionale Interprofessionnelle de l’Artisanat), Harmonie Mutuelle – Groupe VYV, la DREETS Bourgogne-Franche-Comté (Direction régionale de l'Emploi, du Travail et des Solidarités) et l’ARACT Bourgogne-Franche-Comté (Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail).

Origine de la distinction : la mise en place d’une démarche en faveur de la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) au sein de l’entreprise. De quoi satisfaire pleinement collaborateurs et apprentis !

 

 

Il a reçu, il aime donner !

 

Commentaires de Laurent BISSON, toujours empreint d’humilité : « on a eu la chance d’obtenir ce deuxième prix régional grâce à ce trophée mis en place, entre autres, par l’U2P, c’est une belle moisson de distinctions. On est des couteaux suisses pour être parmi les meilleurs de notre filière grâce au travail… ».

Une nouvelle ligne à ajouter parmi les nombreuses récompenses qui ont déjà auréolé ce couple, très apprécié dans la commune. A savoir le prestigieux Grand Prix de Meilleur Maître d’Apprentissage de France ou encore la notoriété acquise grâce à la finale du Meilleur Boulanger de France, l’émission phare de « M6 », édition 2024.

Président de la Confrérie des Boulangers et des Boulangers Pâtissiers de l’Yonne, vice-président du CIFA de l’Yonne, Laurent BISSON n’en demeure pas moins un artisan humble et toujours à l’écoute des jeunes, ayant débuté lui-même sa carrière à l’âge de 14 ans. Passionné par son travail, il a même passé son brevet professionnel en cours du soir : une prouesse quand on connaît les plannings démentiels des spécialistes de la boulange !

Modestement, il précise : « j’ai reçu, donc, j’aime donner ! ». Altruiste, il prend un réel plaisir à transmettre son savoir-faire aux jeunes générations. D’ailleurs, la cinquantaine d’apprentis passés entre ses mains dont deux MAF (Meilleurs apprentis de France et cinq finalistes nationaux) ont tous réussi depuis, rejoignant une boulangerie-pâtisserie ou devenant leurs propres patrons. Pas un échec au compteur, c’est donc ça le don de soi ! Chapeau bas…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Le collectif « Sauvegarde Environnementale de Venoy et du Sinotte » (SEVES) ne désarme pas et souhaite multiplier les actions d’information auprès des habitants pour les alerter sur les conséquences que pourrait avoir à leurs yeux la création d’une zone d’activité industrielle de grande envergure sur les plateaux bordant l’autoroute A6. En cause notamment : l’artificialisation de 54 hectares de terres agricoles, les risques de pollution potentiels pour le ru de Sinotte, affluent de l’Yonne, ainsi que des conséquences considérées comme « irréversibles » pour la biodiversité…

 

VENOY: Ils étaient une trentaine ce samedi, en la salle des fêtes de Montallery, hameau de Venoy, à avoir répondu à l’invitation du collectif « SEVES », pour une réunion d’information destinée à faire un point d’étape sur le projet en cours et réfléchir aux actions à mener. Pour cette opposante historique, le constat est amer : « on est face à une urbanisation croissante sur la commune de Venoy, qui dépasse de loin les intérêts propres des habitants et ne prend pas en considération leur bien-être… ». Déplorant un « manque de concertation en amont » et des présentations du projet jugées « floues et enjolivées ». Consciente au demeurant de la nécessité à voir le nombre d’opposants se multiplier : « seul le nombre fera la force contre les politiques, il faut ouvrir les yeux des habitants, en parler autour de vous… ».    

 

Des parcelles acquises à un prix treize fois supérieur à l’estimation des Domaines…

 

Pour l’élue communautaire d’opposition Florence LOURY, membre d’Auxerre Ecologie Solidarités, ce ne sont pas tant les activités prévues qui sont contestées, « elles sont peut-être nécessaires… », que la zone d’implantation prévue : « commençons par réfléchir à recenser les friches industrielles que l’on a sur la Communauté de l’Auxerrois pour y implanter de nouvelles entreprises plutôt que d’aller accaparer des terres agricoles… ».

Un message qu’elle ne cesse de rappeler à longueur de conseils, au président de l’Agglomération auxerroise, Crescent MARAULT. En ligne de mire également, le prix de rachat par l’Agglo, des parcelles concernées, « à un prix treize fois supérieur à celui estimé par les Domaines ». Pour mémoire, le 30 juin 2022, le conseil avait acté une acquisition de 16 ha de terres pour 649 744 euros, soit environ 40 K€ de l’hectare, là où l’administration proposait une estimation à 3 K€/ha. Un recours au Tribunal administratif de Dijon a été posé en ce sens par Auxerre Ecologie Solidarités, pour faire annuler la délibération initiale.

 

 

Des espèces protégées en danger…

 

Quid de l’étude environnementale menée en amont par les porteurs du projet ? Une étude « incomplète et présentant des carences » selon le collectif d’opposants qui dénonce des conclusions hâtives alors même qu’aucune observation terrain n’aurait été effectuée en mars, avril et mai. Un non-sens pour le naturaliste et scientifique Christian QUATRE, spécialiste des milieux aquatiques : « on ne peut pas et c’est pourtant ce qui a été fait, se limiter aux seuls hectares prévus être urbanisés, il faut regarder ce qui se passe autour, où se trouvent aussi des espèces protégées. Ils disent ne pas en avoir trouvé, encore faut-il aller les chercher ! ».

Un inventaire a été réalisé par ses soins à partir de juin 2023, totalisant une centaine d’espèces à rajouter aux 532 déjà référencées sur le territoire par le Muséum d’Histoire Naturelle, « dont 91 espèces protégées sur la commune et 35 taxons menacés de disparition pure et simple… ».

 

De potentiels risques de pollution sur la zone…

 

Des interrogations demeurent également, selon l’agronome et naturaliste Guy HERVÊ, référent de la LPO (Ligue de la Protection des Oiseaux) de l’Yonne, en ce qui concerne les risques de pollution que pourrait faire peser toute activité industrielle dans le secteur : « les surfaces agricoles concernées se trouvent sur un plateau calcaire fissuré, avec le risque qu’un ruisseau comme le ru de Sinotte dont la tête de bassin n’excède pas 0,5 m3 par seconde, et les sept sources l’approvisionnant soient touchés… ».

Rappelant que la loi ZAN de juillet 2023, pour le « Zéro Artificialisation Nette », avait été votée pour aménager en priorité les espaces déjà artificialisés ou en réhabilitant des friches laissées en déshérence : « il existe aujourd’hui des zones dans l’agglomération qui sont loin d’être pleines et utilisées… ». 

 

 

 

La parole est à l’élu Christophe BONNEFOND…

 

Contacté, le maire de Venoy et premier vice-président à la Communauté d’agglomération Christophe BONNEFOND s’insurge en faux contre les arguments avancés par le collectif d’opposants. L’installation potentielle de bases logistiques ?

«Il a clairement été dit que l’objectif était d’implanter de l’industrie ayant vocation à recycler des produits issus de nos déchets, sous forme d’économie circulaire et rien d’autre ! La chance avec cette zone étant de faire passer zéro camion devant les maisons. Que peut-on faire de mieux ? ».

Le risque d’un trafic accru de camions sur la route passant par Montallery ?

« Cela n’a jamais été évoqué. Quand vous allez à l’hôtel IBIS, est-ce qu’il vous viendrait à l’idée de passer par Montallery ? Cette route est communale alors que l’on a à disposition une route départementale structurante et raccordée à la zone. Pourquoi irait-on dépenser de l’argent pour faire autre chose ? ».

Même démenti en ce qui concerne les espèces protégées du secteur : « pour ce qui est de l’étude sur la faune et la flore, nous avons fait exactement ce que nous a demandé l’autorité environnementale… Une zone loin d’être spécifique qui, j’ai des photos pour le prouver, servait de zone de stockage des gravats et de base de vie lors de la construction de l’autoroute, dans les années 70… ».

La loi ZAN et les perspectives de repli sur Aux’R Parc ? « A Appoigny, c’est plein, tout est vendu ! Nous ne faisons qu’appliquer les règles de la loi ZAN qui nous demande de travailler en priorité les zones déjà prévues dans les PLU, ce qui est le cas de celle-ci avec ses 90 ha, plutôt que d’aller vers des zones classées N (pour Naturelle) ou A (pour Agricole). La zone concernée par le projet était déjà classée en U depuis vingt ans et c’est tout le sujet… ».

Pour ce qui est des 20 ha cultivés en bio par le lycée La Brosse, l’élu en charge de l’urbanisme, des aménagements et des travaux se veut formel : « aujourd’hui, nous travaillons avec la SAFER et avons des réserves foncières, il est bien clair que chaque hectare utilisé sera compensé à un moment donné. Mais, on ne pourra compenser le lycée, conformément aux règles de la SAFER, que lorsque certains terrains concernés, faute d’un accord avec leur propriétaire, auront été expropriés… ».

 

 

Le PLU est en cours d’évolution via deux procédures

 

Deux procédures d’évolution du PLU sont en cours sur la commune de Venoy. Elles feront ultérieurement l’objet d’une enquête publique et un document en ce sens a été distribué dans toutes les boîtes aux lettres de la commune. Une permanence d’information à l’attention des habitants était également prévue en mairie, le samedi 01er juin, la concertation du public sur ces deux procédures restant ouverte jusqu’au 14 juin prochain pour consulter l’ensemble des dossiers et faire remonter les remarques éventuelles.

Pas certain que les opposants s’en satisfassent. Ils sont bien décidés à mener le combat jusqu’au bout, pour retarder le premier coup de pelleteuse, voire, de ne jamais en entendre l’écho…  

 

Dominique BERNERD

 

 


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Nom de code de cet acronyme (CEJ) : « Contrat Engagement Jeunes ». Concept apparu sur les fonts baptismaux depuis 2022, cet outil est une mesure positive qui permet de proposer des parcours sur mesure à la jeune génération en quête d’emploi en lien avec les entreprises locales. Il y a peu plusieurs acteurs institutionnels de l’Yonne se réunissaient pour en tirer à partir de témoignages les enseignements et célébrer ainsi un dispositif qui semble bien fonctionner…

 

SENS : Courage, conviction, optimisme, aussi. Les jeunes gens ont su trouver les mots justes pour faire part de leur ressenti après avoir vécu l’expérience. Celle du « CEJ ». Ce fameux « Contrat Engagement Jeunes » dont ils ont dû s’accommoder depuis sa création, survenue il y a deux ans, une vraie passerelle vers l’emploi. Même si les projets et les chemins de vie sont différents, tous ont été unanimes dans leurs explicatifs : chacun, grâce aux conseils avisés d’accompagnateurs à l’écoute et attentifs, a pu trouver des réponses appropriées à la résolution de leur équation, grâce à ces parcours sur mesure, adaptés aux besoins de ces jeunes désireux de s’insérer dès que possible dans l’emploi.

A l’initiative de ce rendez-vous, les différents acteurs institutionnels de l’emploi du Centre Yonne et de la partie septentrionale de notre territoire. Soit les Missions Locales, celles du Jovinien, du Migennois, mais aussi les antennes de France Travail Joigny et Sens. Ou encore le PEIPS de Sens : le Pôle Economique et Insertion Professionnelle du Sénonais.

 

Des témoignages probants sur la pertinence du système

 

Tous se sont donc retrouvés. Pourquoi ? Pour évoquer le succès de ce dispositif, ce « CEJ » qui a été créé il y a déjà deux ans, en laissant libre la parole auprès des jeunes gens mais aussi des entreprises et des conseillers de ce fameux instrument de travail. On notait aussi la présence des services de l’Etat ainsi que Clarisse QUENTIN, quatrième vice-présidente du Conseil départemental de l’Yonne, adjointe au maire de Sens et présidente du PEIPS.

Alors qu’ont pu dire les Justine (elles étaient deux d’ailleurs !), Calista, Jeanne, Ingrid ou Ondeline en partageant leurs parcours en toute sincérité et courage. Car, il en faut du courage pour s’exprimer devant des professionnels et des élus !

Pour chacune d’entre elles, la motivation, la persévérance, l’intensité des actions et démarches, leur conviction et l’appui de leurs conseillers ont été déterminant pour la réussite de leur projet.

On comptabilise d’ailleurs plusieurs CDI, 1 CDD, une formation en alternance pour la rentrée et une orientation vers les métiers d’infirmier : tous les jeunes ont trouvé une solution entre 4 et 12 mois d’accompagnement dans ce dispositif. Quant à l’accompagnement des conseillers, il a été un appui important via la présence, la remobilisation lors des découragements face aux refus de candidature par exemple, ou l’aide pour traverser les périodes de doute, forcément toujours présents…

La mobilisation des différentes offres de services proposées par le PEIPS, la Mission Locale ou France Travail, adaptées aux besoins du jeune ont également été décisif, grâce à des actions spécifiques autour de la reprise de confiance en soi, les simulations d’entretien, les périodes de mises en situation en milieu professionnel, voire des « escape game »…

 

Des embauches à la clé et des potentialités…

 

Puis, ce fut le tour des entreprises. Elles ont également apporté leurs commentaires via le retour d’entrepreneurs. Ainsi, M. DOUMBIA, de « IBS Sécurité » sur le Jovinien, souligna la nécessité d’ouvrir ses portes, de donner la chance aux premières expériences professionnelles, et de prendre le temps nécessaire pour accompagner une jeune recrue. Il était avec Justine, embauchée depuis deux mois. Il a valorisé sa progression vers l’autonomie.

Son de cloche similaire de la part de Mme BITROU. Elle représentait l’entreprise CERP de Sens. « Je me suis rendue disponible pour les simulations d’entretien d’embauche, mais également pour les immersions en milieu professionnel, explique-t-elle, oui, c’était un investissement de temps ; mais aussi une opportunité de faire découvrir un métier, une entreprise. C’est un plaisir et c’est valorisant ».

Enfin, M. BOUTANTIN, représentant la société VILLEBENOIT de Sens, ne pouvait cacher sa satisfaction : « je suis ravi, j’ai embauché trois jeunes, et j’ai indiqué bien vouloir en embaucher deux à trois autres de plus… ».

Un dirigeant qui ouvre ses portes également pour les périodes de mise en situation en milieu professionnel. Il recherche des savoirs être, mettant en exergue la ponctualité, la politesse et la formation en entreprise.

 

 

Un travail de symbiose entre tous les acteurs de l’emploi

 

Enfin, il fut question également parmi cette abondance d’informations de recueillir le ressenti des conseillers Christophe, Foucya, Christophe, Amélie, Sophie, Frédérique et les jeunes présents ce jour. A l’image de leur parcours commun et de l’accompagnement, similaire à un partenariat, les binômes ont œuvré ensemble vers la réussite des projets et embauches. Et cela ne s’arrête pas là. En effet, une fois en poste, le conseiller maintient les contacts avec le jeune, afin de favoriser son intégration, notamment.

Rappelons que le réseau des Missions Locales, ceux du PEIPS et de France Travail, agissent ensemble pour l’accès à l’emploi des demandeurs d’emplois et jeunes inscrits ou non à France Travail. Ils sont également unis pour accompagner les entreprises vers la satisfaction de leurs offres. Quant à l’élue Clarisse QUENTIN, elle souligna la qualité de ces échanges riches ; M. MINIER, de la DDETS de l’Yonne salua l’humanisation de cette démarche, dans l’axe de la loi pour le plein emploi, en améliorant les accompagnements au bénéfice de tous…

 

Thierry BRET

 

 


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