AUXERRE : Profitant du spectacle « Un caillou dans la botte », de jeunes enfants de l’Yonne ont eu l’opportunité ce samedi 27 janvier de découvrir l’envers du décor du théâtre municipal d’Auxerre.
L’association « Lire et Faire Lire » proposait à ces têtes blondes une visite insolite, au travers des contes des lecteurs de la structure où de curieux aventuriers accèdent au monde du spectacle vivant et tous ses secrets.
A l’écoute de ces textes originaux, chaque espace, chaque recoin est devenu le temps de cette immersion étrange une surprise, une rencontre, une belle image ou un poème.
Ce fut une expérience très enrichissante pour ces jeunes enfants initiés à la pratique de la lecture et à la découverte onirique de textes merveilleux…
Dans le cadre du Festival Art Danse Improvisation, la scène du théâtre municipal d’Auxerre accueille « Podium », un spectacle particulièrement réjouissant et insolite en soirée de ce jeudi 25 janvier…
AUXERRE : C’est une véritable invitation à participer à une expérience unique de transe collective, un exercice du genre nouveau qui nous est proposé ce jeudi soir dans l’univers artistique du théâtre d’Auxerre.
En conviant la Compagnie ANDROPHYNE à s’exprimer dans l’environ culturel municipal de la capitale de l’Yonne, les organisateurs du festival Art Danse Improvisation invitent les spectateurs à une plongée dans l’histoire de cet art tel qu’il a été perçu à la fin des années soixante-dix.
« Podium » prend ses sources d’inspiration directement auprès de ces matches d’improvisation qui ont envahi la planète à cette époque. Ce concept tient plutôt du happening survolté sur fond de musique live.
Deux équipes de danseurs-compétiteurs se présentent à nous sur un ring. Rivales, elles s’affrontent lors de thèmes aussi farfelus qu’enthousiasmants tels que « Fame, avec un handicap », « Je nage bien mais je coule souvent », « Les premiers pas de Bambi » ou encore « Les derniers pas de NOUREEV ». On l’aura compris : les notions humoristiques du premier degré planent au-dessus de la mise en scène.
Pendant ce temps-là, un maître de cérémonie qui fait office de meneur de jeu essaie tant bien que mal d’ordonner les choses dans ce charivari aussi codifié que surprenant. Spectacle interactif, le public est lui aussi invité, non pas à rejoindre le devant de la scène mais à exprimer son ressenti à la fin de chaque reprise par un vote interposé.
Ce regard amusé sur la société du spectacle et l’univers chorégraphique se découvre avec intérêt. Pour patienter jusqu’à ce rendez-vous collectif original, la Compagnie ANDROPHYNE recommande de parcourir son site multimédia sur la toile. On y découvre des bandes annonces particulièrement réjouissantes qui caractérisent cet état d’esprit dans lequel seront plongés quelques heures plus tard les spectateurs de cette représentation pour le moins inattendue…
L’illustre Jean-Baptiste POQUELIN, plus connu sous le pseudonyme de MOLIERE, aurait sûrement apprécié l’interprétation incroyable donnée ce dimanche 14 janvier de ses « Fourberies de Scapin » par les trois acteurs talentueux de la Compagnie Avis de Pas Sage. La grande salle de cet univers cistercien accueillait le cycle initial de ces nouveaux rendez-vous qui ponctueront désormais au rythme d’un événement décliné par trimestre l’abbaye de REIGNY. « Les Quatre saisons » remplacent le fameux festival « Paroles et Musiques » qui s’est éteint avec le décès prématuré du président des Amis de REIGNY, Claude MARTIN, survenu le 06 mars 2017…
VERMENTON : Exit le traditionnel festival « Paroles et Musiques » proposé naguère au mois de juillet sur une période de trois jours, place dorénavant et ce, sur un rythme en concordance avec l’avènement des saisons, au nouvel épisode culturel décliné par Béatrice et Louis-Marie MAUVAIS !
Une compagnie théâtrale originaire du Lot…
Les propriétaires de l’Abbaye de REIGNY, grandiose monument historique situé au sud de Vermenton, aidés en cela par les membres indéfectibles des Amis de l’Abbaye, profitaient de cette journée dominicale du 14 janvier, pour convier les amoureux de belles lettres et de théâtre classique à rebondissements à découvrir une formule artistique aussi flamboyante que la précédente.
Choisir la veille de la date anniversaire de MOLIERE pour y jouer le spectacle « Un, deux, trois…Scapin », inspiré par les célèbres fourberies, ne relevait pas du hasard. Ni de la gageure. Adaptée par Julien PARAMELLE et mise en scène par Céline GRANCHAMP (formidable « Scapin »), l’œuvre fut interprétée brillamment par ces comédiens venus du Lot (Figeac), inféodés aux racines éthiques voulues par la Compagnie Avis de Pas Sage portée sur les fonts baptismaux en 2009. Pierre-André BALLANDE complètera ce trio d’acteurs épatants, à la gestuelle millimétrée et au ton juste, qui durant près de deux heures de représentation nous narrera les tribulations truculentes de personnages aux noms empruntés à la noblesse d’antan : Octave, Argante, Sylvestre, Géronte ou Léandre !
Une immersion réussie dans le monde de Molière…
Tous trois issus de la même école d’art dramatique de Paris (celle de Jean PERIMONY) plongeront le public près de quatre-vingts personnes, acte après acte, dans ce monde cynique où se côtoient le pouvoir et l’argent sans que les élans amoureux n’aient d’emprise sur les hommes, une prodigieuse source d’inspiration pour MOLIERE et ses écrits acerbes et ironiques.
Comptant déjà plus d’une quarantaine de représentations, ce spectacle a reçu la visite de deux mille collégiens du Lot, de l’Aveyron et des deux Savoie avant qu’il ne soit visible dans l’Yonne. Y compris par ceux du collège local le lundi.
Les spectateurs de ce premier rendez-vous culturel qui lance la saison 2018 à l’Abbaye de REIGNY auront salué avec beaucoup de chaleur et moult applaudissements les prouesses scéniques de ces trois comédiens qui ont choisi de mettre en exergue la parole, le sens et l’efficacité de l’un des plus célèbres dramaturges français qui devait si bien cerner l’âme humaine et ses aspérités grâce à sa plume incomparable…
Décembre 2016, le cinéaste auxerrois proposait une approche personnelle de l’agro-écologie, avec un court-métrage « Paysans de demain » produit par l’EPLEFPA des Terres de l’Yonne, et le concours de la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Bourgogne Franche-Comté. D’autres partenaires se mobilisaient autour de ce projet ambitieux et novateur à l’instar de la Région et de la Chambre régionale d’agriculture. Ce film de 7’45’’ fut réalisé en présence de lycéens et d’étudiants mais aussi du corps enseignant enthousiaste par la contribution apportée à ce documentaire. « La Bio pour tous », nouvel opus conçu à l’automne dernier, renforce cet engagement que le créateur autodidacte mène depuis plusieurs années en faveur de la cause agricole et de son évolution naturelle vers le biologique…
AUXERRE : Présenté en avant-première devant des élus de l’Yonne, à l’automne 2017, « La Bio pour tous » n’est pas un court-métrage anodin. Relatant les exemples concrets de deux établissements du secteur de l’agro-alimentaire local, la fromagerie de Souilly, VARLET et le moulin BOISNARD, ce reportage d’une dizaine de minutes conçu sans l’once d’une quelconque aide financière tourne en boucle par le canal des réseaux sociaux vers un public de profanes et d’adeptes qui en assure depuis la promotion.
L’agriculture biologique, créatrice d’emplois et vertueuse au niveau sanitaire, est expliquée à travers les débouchés professionnels de ces deux structures qui aujourd’hui se sont taillées une solide réputation parmi un public de connaisseurs, voire de fidèles.
Autoproduit par l’un des pionniers et fervents défenseurs de cette diversification légitime, Jean-Michel DELAGNEAU, l’oncle de Pascal, ancien conseiller général et ancien maire de Gurgy, ce document illustre les enjeux économiques inhérents à la stratégie environnementale de l’univers agricole. D’une manière positive, traduite par les témoignages des responsables de ces unités professionnelles qui ont fait le choix de s’orienter vers cette démarche qualitative et protectrice de Dame Nature.
L’Yonne : un territoire fortement ancré dans les valeurs du bio
Affichant une croissance de 15 % en 2017, la pratique de l’agriculture biologique est encouragée par les instances représentatives de la filière agricole, à commencer par la Chambre consulaire et les différents organes institutionnels de ce milieu corporatiste. Son développement ne date pas d’hier. Les précurseurs ont débuté leurs expériences au sortir des années soixante, dès 1974 avec la création d’un premier groupement d’agrobiologistes qui devait fédérer une dizaine d’éleveurs de l’Yonne et de l’Aube.
C’est en 2015 que le réalisateur Pascal DELAGNEAU s’invite avec ses arguments cinématographiques dans le bal promotionnel de l’agrobiologie. L’ancien correspondant de France 3 Bourgogne, puis journaliste reporter d’images et pigiste pour France 2, réalise pour le compte de la Chambre d’agriculture de l’Yonne, « L’agrobiologie sur sol vivant ». Une première commande qui en appellera d’autres sur ce sujet éclectique et passionnant que le cinéaste affectionne.
Suivront deux autres réalisations à quelques mois d’intervalle, « Pour l’eau cultivons autrement » destinées à la Chambre régionale d’agriculture de Bourgogne et « Bois/Bocage », un document qui illustrera une campagne informative mise en place par la Chambre départementale d’agriculture de la Nièvre.
L’auteur de « La Bio pour tous » aimerait tourner un autre épisode en mettant en exergue de nouveaux producteurs bio, issus de ce territoire en prenant pour exemples les réalisations vécues dans le milieu viticole. L’ouverture à un modèle économique qui engloberait une participation financière des internautes sous la forme de crowndfunding n’est d’ailleurs pas exclue de son raisonnement afin de trouver les subsides nécessaires, finançant l’ouvrage.
Un court-métrage diffusé dans « Ushuaia », un second concourant au festival du film d’art de l’UNESCO…
Auparavant, Pascal DELAGNEAU qui réussit à allier la fiction au documentaire et la tradition à la modernité, avait tourné dans le Cotentin au début du printemps un clip musical esthétique façonné avec le charme poétique des années 1930. L’histoire se déroulant au Nouveau Monde et mettant en scène Oscar Nitu NDOMBASI, chanteur de variétés jazz et membre du groupe OSWANDO JAZZ QUARTET, sur fond de crise sociale.
« Je voulais la liberté », appellation de cet opus remarqué, correspondait à la suite d’une première immersion réalisée à l’été 2014 en Normandie (« Le Grand navire »), conçue par le réalisateur Mike CHEVREUIL, avec la même équipe de comédiens dont la jeune actrice Fanny PHILIPPE.
Le réalisateur Icaunais avait alors su relever le défi de ce concept ambitieux joué en plusieurs actes en imposant sa griffe personnelle.
Il est vrai que l’un de ses documentaires antérieurs (1991), « Une trace au Soleil levant », concocté avec le concours d’un surfer jurassien qui exerçait sa discipline sportive au Japon, eut les honneurs de l’émission culte de la télévision française, « Ushuaia » produite par l’actuel ministre de l’Environnement Nicolas HULOT. Il fut primé à maintes reprises dans des festivals internationaux.
L’année suivante, « Icône 1 », film d’art et d’essai, dévoilait le travail de l’artiste peintre sculpteur Jean-Marie DURET et son combat acharné en faveur de la sauvegarde des livres. L’œuvre devait être retenue parmi la sélection officielle du 17ème festival du film d’art de l’UNESCO.
S’installant au début des années 2010 sur l’île de Beauté, Pascal DELAGNEAU multiplie reportages et prises de vues avec des sujets propres à l’actualité politique, des portraits, mais aussi des illustrations de la vie quotidienne et profonde des insulaires avec lesquels il noue de solides liens d’amitié.
La musique, l’art et la nature intègrent progressivement ses sources d’inspiration sans pour autant qu’il ne s’intéresse encore à des thèmes à connotation économique. De retour dans l’Yonne, le réalisateur est aujourd’hui en quête de nouvelles collaborations, synonymes de créativité et de qualité.
La nouvelle année débutera au théâtre d’Auxerre avec la représentation assurée par les Compagnies « FLYING FISH » et « A&O Cirque » le dimanche 14 janvier en matinée. Précisément à 11 heures, un horaire peu commun pour jouer un spectacle. Celui-ci prendra d’ailleurs ses marques dès la semaine suivante sur le site culturel avec plusieurs sessions destinées aux scolaires…
AUXERRE : Du 14 au 18 janvier, les Compagnies « FLYING FISH » et « A&O » poseront leurs valises dans la capitale de l’Yonne afin d’y présenter leur dernière création, « Love Box ». Ces séances, une petite dizaine au total, se répartiront entre les accès à la culture orientée plus spécifiquement vers le public scolaire et le tout public.
Quant à la thématique du spectacle, elle narre les tribulations de deux êtres qui s’aiment à la folie. Malgré certaines contradictions.
Il est clown, elle est équilibriste et acrobate. Est-ce une raison pour se mettre en boîte ? Oui et plutôt cent fois qu'une !
Partenaires dans la vie comme dans le travail, Joël COLAS et Miriam de SELA ont créé « Love Box » pour nous faire partager le sel de la vie à deux. Ce qui les rassemble ? Le langage du cirque, de la pantomime et de l'objet.
Quant au reste, il diverge : elle aime les courbes, lui préfère les angles. Elle est à son aise sur quelques centimètres carrés quand lui se trouve à l'étroit. Elle aime l'espace libre alors qu'il cherche désespérément à combler les vides.
Dix-huit briques de bois manipulées avec agilité dressent entre eux des murs ou des passages, des îlots et des emboîtements. De tableau en saynète, on voit l'un se mettre à la hauteur de l'autre, épouser son corps ou sa volonté, faire semblant pour lui faire plaisir, quêter son attention...
Au fond, il existe mille et une manières d'habiter un espace si petit soit-il et autant de façons de s'aimer, pourvu que les esprits soient aussi agiles que les corps.
Cette comédie si fine et attachante est aussi un condensé de malice et d'ironie, un petit bijou muet comme le cinématographe d'antan, mais coloré et ô combien parlant ! Bref, une quête ordinaire de l’amour imaginée avec beaucoup de fantaisie autour de deux personnages qui rêvent de filer la parfaite harmonie…
Une programmation à noter sur les agendas : le dimanche 14 janvier à 11 h, le lundi 15 janvier à 10 h et 14 h / séances scolaires, le mardi 16 janvier à 10 h et 14 h / séances scolaires, le mercredi 17 janvier à 10 h / séance scolaire et 18 h 30, le jeudi 18 janvier à 10 h et 14 h / séances scolaires, studio / à partir de 5 ans.