Directrice de recherche au CNRS, spécialiste de la Révolution française et de Jules Ferry, l’ancienne pensionnaire de l’Ecole normale supérieure où elle rencontrera son futur époux, Jacques, sera l’invitée exceptionnelle du Théâtre d’Auxerre le mercredi 27 juin à 18h30. Une soirée où l’intellect prendra toute sa dimension et fera flamboyer ses lettres de noblesse lors d’un entretien proposé par Héloïse LHERETE, rédactrice en chef de Sciences Humaines et grâce au soutien indéfectible du Cercle Condorcet auxerrois…
AUXERRE : Reportée une première fois, la conférence permettant à cette personnalité du monde littéraire et pédagogique de pouvoir s’exprimer en présence du public se déroulera bel et bien le 27 juin prochain à Auxerre.
Une date à biffer d’ores et déjà sur les agendas tant le parcours de cette grande dame de l’art scriptural et de l’histoire s’inscrit dans la qualité.
Mona OZOUF appartient, en effet, à cette lignée d’historiens-écrivains qui fait l’aura de l’école historique française depuis Jules Michelet. Historienne de la Révolution, de la République et de l’école, elle a fait de chacun de ses ouvrages une « composition » où la profondeur historique, la réflexion philosophique et le style littéraire s’entremêlent pour susciter une passionnante réflexion sur ce que signifient aujourd'hui des mots clés tels que République, communautarisme, universalisme, identité, attaches et liens, liberté individuelle.
Cette conversation à deux voix suivra la trame de son itinéraire : la mort de son père - militant de l’idée bretonne, alors qu’elle n’a que quatre ans -, son écartèlement entre la culture républicaine délivrée par l’école et le credo bretonnisant entonné à la maison, son entrée à l’École Normale Supérieure - où elle rencontre les amis d’une vie : les historiens Jacques OZOUF, son futur époux depuis disparu, Denis RICHET, Maurice AGHULON, Emmanuel LE ROY LADURIE et surtout François FURET, avec qui elle ne cessera d’écrire et de travailler.
Son engagement féministe, son métier d’historienne, ses choix thématiques, ses projets d’écriture aujourd’hui constitueront le fil d’Ariane de cet entretien à ne manquer sous aucun prétexte…
Le Théâtre rural d’Etais la SAUVIN entame sa nouvelle saison estivale/automnale dès ce week-end du 08 mai avec un programme de premier choix : une fabuleuse histoire d’amour inspirée de l’univers créatif et onirique du poète toulousain. Entre rimes, rythmes et chansons aux accents jazzy, le public n’aura pas assez de deux séances de cet environnement musical classieux pour s’aventurer parmi les titres majeurs de l’interprète de « Toulouse » et de « Cécile »…
ETAIS LA SAUVIN : Quand la contrebasse se raconte…c'est surtout un prétexte pour chanter Claude NOUGARO...La relation mouvementée des deux personnages de cette fabuleuse histoire a servi de fil conducteur à une quinzaine de titres, écrits par le poète toulousain. Ils ont été retravaillés et personnalisés par le groupe.
Durant une heure et trente minutes de spectacle, la formation composée de Gérard BOURGUIGNON, texte et contrebasse, Emma, chant, Richard GILI, guitare et chant, Claude MEKERRI, batterie vous emmènera tour à tour, dans une boîte de jazz, sous le balcon de Marie-Christine, en revisitant les standards éternels de cet homme au grand cœur de méridional qu’il était : « Je suis sous », « Dans une fermette du Poitou », « Le coq et la pendule » ou encore le long des falaises catalanes...
Fils d’un chanteur d’opéra, le jeune artiste en devenir développe très tôt un intérêt pour la musique. Il écoute Bessie SMITH, Louis ARMSTRONG et Glenn MILLER. En 1949 à Paris, il se lie d’amitié avec Georges BRASSENS.
Après avoir écrit des textes pour Edith PIAF, il commence à chanter ses propres compositions en 1957. En collaboration avec le compositeur Michel LEGRAND, Claude NOUGARO édite ses premiers disques et rencontre le succès au début des années 1960. Avec son autre partenaire Maurice VANDER, il introduit des rythmiques jazzy dans sa musique : « Toulouse », « Le Jazz et la Java », « Tu verras », « Armstrong »…
En 1987, l’album « Nougayork » fait de lui une star, même auprès des plus jeunes générations. Il va de succès en succès. Avant son décès, survenu le 04 mars 2004. Il nous laisse une œuvre artistique considérable, toujours au goût du jour…
EMMA & Co se produira, ce samedi 05 mai à 20h30, et le lendemain, dès 16 heures. Réservation sur le site : http://www.lacloserie-spectacles.fr/ par courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et par téléphone : 03.86.47.28.16.
ROZES (Gers) : La sculpteuse Anne KIRKPATRICK achève consciencieusement son minutieux travail sur l’un des deux petits enfants du groupe statuaire Saint-Jean Baptiste de la Salle dans son atelier de Rozes (32).
Experte pour concevoir des bustes, des bas-reliefs, des statues religieuses mais aussi des médailles de baptême (l’une de ses spécialités), l’artiste peaufine cet ensemble unique, alliant force et spiritualité, qui sera inauguré le 16 mai prochain dans les locaux du groupe scolaire Saint-Joseph la Salle à Auxerre.
A l’occasion du bicentenaire de l’établissement, Gabriel ANDREI, directeur de l’école privée la plus importante de Bourgogne, a pris attache avec l’artiste en lui passant commande de cette œuvre magistrale qui trouvera désormais sa place dans le complexe pédagogique.
Ce deux centième anniversaire de la venue des Frères des Ecoles Chrétiennes à Auxerre fera aussi l’objet d’une publication, un fascicule retraçant les dates essentielles de cet établissement fréquenté aujourd’hui par plus de mille huit cents élèves ; depuis les classes maternelles jusqu’aux sections de BTS.
La veille, la fête de Saint-Jean Baptiste de la Salle sera prétexte à une grande fête autour de multiples activités sportives et culturelles.
Quant à la messe, présidée par Monseigneur Hervé GIRAUD, archevêque de Sens et Auxerre, elle sera célébrée à la cathédrale Saint-Etienne le matin du 16 mai. Juste avant le déroulement de la cérémonie protocolaire inaugurale de ce groupe de personnages magnifiés en statuaire, conçu par l’artiste Anne KIRKPATRICK.
Ponctuant une trilogie entamée en 2008, avant un second chapitre interprété en 2012, l’acteur de la Compagnie « UN PAS DE COTE » livre un numéro d’équilibriste en solo époustouflant durant deux heures de spectacle dans une forme théâtrale originale, puisant sa mise en scène à la fois légère et documentaire dans le théâtre d’intervention. « Le Maniement des larmes » se découvre avec passion ce jeudi 03 mai à Auxerre dès 20h30…
AUXERRE : Entre langue de bois servie aux médias, louvoiements en commission parlementaire et véritable panique au téléphone, Nicolas LAMBERT endosse le temps d’une soirée théâtrale réussie la vêture d’une galerie de personnages majeurs de la vie politique nationale.
Bien que seul acteur présent sur la scène, le comédien interprète l’ensemble des protagonistes (une vingtaine) de cette sombre histoire aux relents nébuleux de ces troubles affaires où se mêlent les services secrets, les agents du renseignement, les journalistes et les politiciens.
Parmi cette galerie hétéroclite de personnages, le spectateur suivra attentivement les pérégrinations d’Edouard BALLADUR, de Nicolas SARKOZY, de Brice HORTEFEUX, mais aussi de personnages beaucoup plus diserts sur leurs agissements : Ziad TAKIEDDINE.
Mêlant pêle-mêle, conférences de presse, interviews à la radio et auditions à l’Assemblée nationale, Nicolas LAMBERT nous emmène dans les coursives peu recommandables de ce bateau en plein roulis que représentent les arcanes de la politique nationale, voire internationale.
Une saga agrémentée d’écoutes téléphoniques qui courent sur une vingtaine d’années…
La démocratie colorisée de Nicolas LAMBERT se décline en trois temps : bleu pour les affaires liées au pétrole (Elf, la pompe Afrique), blanc pour le nucléaire (Avenir radieux, une fission à la française) et rouge avec ce troisième et ultime volet, consacré au commerce des armes.
A voir absolument pour cerner les ambiguïtés de la politique nationale en matière d’armement…
La rencontre inattendue entre ces deux artistes du paysage culturel bourguignon se traduira par une scénographie originale et jubilatoire lors du prochain récital proposé ce samedi 05 mai par la vedette internationale Christelle LOURY, salle des Maréchaux à partir de 17 heures. La pastelliste et peintre de l’Yonne dévoilera quatre réalisations picturales illustrant le rendu créatif de son travail sur la femme et sa liberté, à travers des portraits inédits de dames universelles de la chanson française. Quant à l’interprète de PIAF et de BARBARA, elle donnera son ultime concert dans l’Yonne avant d’entamer un tour de chant en Pologne et de se rendre en Avignon au festival off…
AVALLON : L’une chante, l’autre peint. La symbiose de cette juxtaposition de savoir-faire et d’élégance se vivra néanmoins sur scène, sous sa forme initiale, à Avallon ce samedi 05 mai. Un rendez-vous pour le moins insolite mais qui répond au même dénominateur commun : mettre en exergue en la concrétisant de manière publique une thématique chère à ces deux artistes régionales, la femme et sa liberté d’expression.
Geneviève ROUSSEL et Christelle LOURY ont eu l’opportunité de pouvoir échanger au cours de l’année 2017 avec une réelle convergence d’intérêt sur la façon de pouvoir exprimer leur talent en parfaite synergie. L’osmose s’effectuera par le biais d’un projet, où chanson et peinture feront un excellent ménage.
Toujours accompagnée de son fidèle pianiste et orchestrateur François MAGNIER, l’ambassadrice de l’Yonne qui a prêté son image à la création de la Marianne de notre territoire, fera miroiter ses multiples facettes vocales et son immense générosité en interprétant les morceaux inoubliables de la belle chanson française, celle qui a pour référence Jacques Brel, Léo Ferré, Jean Ferrat, Yves Montand, Charles Aznavour mais aussi un répertoire inféodé à la gent féminine, François Hardy, Cora Vaucaire, Juliette Gréco ou Lucienne Boyer. Deux artistes majeures y trouveront une place particulière : Edith Piaf et Barbara auxquelles Christelle LOURY rendra un vibrant et singulier hommage.
Ce troisième passage en terre avalonnaise servira de prélude à une série de concerts devant emmener l’artiste aux quatre coins de l’hexagone (Aube, Pyrénées, Vaucluse, Ile de France…) mais aussi en Pologne.
Programmée au Festival off d’Avignon, l’ambassadrice de l’Yonne donnera un spectacle dans le plus ancien théâtre de la cité des papes, « La Condition des Soies ».
De son côté, l’exégète en art pictural exposera quatre de ces portraits de femmes, dont deux nouveautés, faisant référence aux grandes voix éternelles de la chanson française : Barbara, Piaf et Gréco. La quatrième toile représente une prometteuse Christelle LOURY, encore toute auréolée de la magnificence créative du peintre icaunais…