Les locaux de l’Office du tourisme de Villeneuve l’Archevêque accueilleront à partir du 01er juillet, et ce durant toute la période estivale, les œuvres picturales très personnelles de cette artiste icaunaise de talent, passionnée de Van Gogh et de Gauguin.
VILLENEUVE L’ARCHEVEQUE : Originaire de l’Ile de France (elle est native d’Antony), la résidente de La Celle Saint-Cyr, bourgade au charme bucolique située non loin de Joigny, Véronique FANTI a découvert dès sa prime enfance les grands maîtres de la peinture. Ce sont les ouvrages d’art que lui offraient son père, imprimeur de son état, et surtout féru d’œuvres picturales, qui ont sans doute forgé sa vocation.
Installée dans l’Yonne depuis 1991, Véronique se nourrit de rencontres exaltantes. Celle, vécue aux côtés de Michel HERGIBO, représente un signe de la providence.
« J’ai suivi ses cours d’histoire de l’art et ai fréquenté assidûment son atelier, confie-t-elle, ce qui me permettra de révéler mon style… ».
Maîtrisant à la perfection la peinture à l’huile mais aimant aussi comprendre les subtiles techniques des grands maîtres, des primitifs italiens à BALTHUS sans omettre REBEYROLLE et GIACOMETTI, l’artiste impose sa griffe. Elle qui traduit ses émotions à travers des paysages où l’onirisme se lit à cœur ouvert.
L’hiver, la saison source d’inspiration…
A la fois figuratives et abstraites, ces œuvres nous livrent des paysages où les pigments, le tissu et le papier apportent une dramatisation, voire une sérénité aux tableaux. Conférant ainsi une atmosphère spécifique d’un lieu qui sera immortalisé sur le support créatif choisi par l’auteure.
Ses sources d’inspiration oscillent entre les paysages d’hiver qu’elle affectionne, le vignoble avec les couleurs et les formes si caractéristiques à cette période de l’année, nimbés d’une lumière parfois tamisée.
Quant à la technique, Véronique FANTI travaille à partir d’une palette faite de poudre de couleurs, des pigments, qu’elle mélange ensuite entre elle avec un liant. L’artiste aime peindre plusieurs toiles d’un même sujet dans un format et une vue différente. Elle dit des arbres qui apparaissent sur ses toiles, que « ce sont les cassures de la tempête, et peut-être aussi les siennes… ».
A découvrir cet été du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 15h à 17h, le samedi de 10h à 12h3à et de 15h à 18h et le dimanche de 10h à 12h30 à l’Office du tourisme de Villeneuve l’Archevêque.
DIJON (Côte d’Or) : C’est le mercredi 27 juin que le Club des Ecrivains de Bourgogne aura le privilège de recevoir sous les ors du Grand Hôtel La Cloche de la capitale des Ducs la romancière et journaliste de la presse audiovisuelle, Colombe SCHNECK.
Ouverte au public, la conférence débat, présentée par notre confrère Bernard LECOMTE, lui-même écrivain (il a produit une littérature fournie et de belle facture sur la Russie et les arcanes du Vatican), et animée par le spécialiste littéraire, Yannick PETIT, permettra à l’invitée d’un soir de disserter autour des thèmes fondamentaux, étayés à travers les pages de son ultime roman, « Les guerres de mon père », édité chez Stock. Comme à l’accoutumée, la romancière se livrera ensuite à la séance de dédicaces…
La finale du concours scientifique, organisée par le Conseil départemental de l’Yonne, en partenariat avec l’Académie de l’Education nationale et l’association Canopée, a rendu son verdict. Chercheur post doctorant à Polytechnique, Daniel SUCHET parrainait cette manifestation très attendue dans les collèges du territoire icaunais…
AUXERRE : Daniel SUCHET est une sommité dans son domaine de prédilection. A Polytechnique, il travaille sur l’élaboration de procédés et de matériaux pour la conversion de l’énergie solaire en électricité. Un emploi du temps riche qui ne l’aura pas empêché de se rendre dans la capitale de l’Yonne, à l’invitation du Département qui procédait il y a quelques jours à la remise des prix du traditionnel concours à vocation scientifique, « Ramène ta science ».
Onze collèges étaient présents pour cette édition 2018. Des élèves et des enseignants très motivés à l’idée de concourir en début de saison et qui ne l’ont pas regretté. Le concours comportait trois catégories avec un tronc commun lié à l’électricité. Le collège Albert Camus (Auxerre) devait se distinguer dans le premier challenge ayant pour thème, « de l’électricité pour mettre votre collège en lumière ». La seconde récompense a été attribuée au collège Marie Noël de Joigny pour un projet conçu autour de la fabrication de cristaux. Les défis libres permirent aux équipes du collège Gaston Ramon de Villeneuve l’Archevêque de bonifier sa participation. Grâce à un projet réalisé autour d’une pile. Quant au prix spécial, il fut remis au collège Parc des Chaumes à Avallon pour un projet baptisé, « Terrarium ».
Les représentants des établissements vainqueurs se rendront début juillet à Paris pour une découverte exceptionnelle des laboratoires de l'Ecole Normale Supérieure et de la galerie des minéraux du Muséum d'Histoire Naturel. Une belle opportunité d’approfondir son savoir…
Les liens de l’amitié sont indéfectibles bien au-delà du temps qui passe et de l’espace géographique où l’on vit. Ceux qui unissent l’icône du Septième art au chef doublement étoilé de « La Côte Saint-Jacques » illustrent ces attaches solides, construites pas à pas et de manière immuable dans notre existence. Une affaire d’hommes, en somme. A l’instar des personnages de tempérament et éternels incarnés par l’acteur fétiche d’Henri VERNEUIL ou de Georges LAUTNER qui a voulu témoigner par sa présence à Joigny son profond respect pour la valeur sûre de cette gastronomie française poussée à son paroxysme au fond de l’assiette. Qui d’autre, en effet, aurait pu remettre une telle distinction, cette séculaire et prestigieuse Légion d’Honneur, au professionnel des arts de vivre et de la table qui procure tant de plaisir aux épicuriens de cette planète ?
JOIGNY : Entre « Le Samouraï » et le subtil créateur de « la poularde de Bresse à la vapeur de Champagne », le tissage de ces liens d’amitié ne date pas d’hier. Au fil des années, entre ces deux personnages charismatiques, ces moments de partage se sont même transformés en liens quasi familiaux. Tant avec les parents de Jean-Michel, Jacqueline et Michel, figures emblématiques de cet univers cosy et référence de l’art de vivre en Bourgogne depuis bientôt sept décennies qu’avec le chef, encore tout auréolé de la Légion d’Honneur, à la tête de cette incontournable vitrine culinaire à l’échelle mondiale dont « La Côte Saint-Jacques » est aujourd’hui le vaisseau amiral.
Aficionados de ces succulences gastronomiques qui émerveillent le palais, Alain DELON fréquente l’établissement de Joigny depuis fort longtemps. Il y possède ses habitudes, tout en exprimant ses préférences culinaires et ses coups de cœur gustatifs.
Une remise de décoration entre deux habitués des distinctions honorifiques…
Lui-même Officier de la célèbre distinction imaginée par Napoléon Bonaparte le 19 mai 1802 ainsi que Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres, le comédien sait ce que peut procurer pour un nouvel impétrant la remise de la médaille et le fameux ruban rouge.
Fait chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur en juillet 2016, Jean-Michel LORAIN a eu parmi ses titres de gloire l’immense mérite d’être l’un des plus jeunes chefs de l’Hexagone à décrocher les trois étoiles au Michelin en 1986, à l’âge de 27 ans. Une récompense inoubliable pour le protégé de Freddy GIRARDET, avec qu’il a appris à faire ses gammes dans le métier. Cela se passait en Suisse, à « L’Hôtel de Ville » à Crissier.
Fier de cette reconnaissance nationale et heureux de la partager aux côtés de ses proches et de ses amis (plus de cent-cinquante convives assistaient à cette cérémonie émouvante), Jean-Michel LORAIN n’a pas fini de nous surprendre par la qualité inouïe de sa cuisine et son appétence aux relations humaines épanouies…
Fort du succès rencontré la saison dernière, le Syndicat des Jeunes Agriculteurs de l’Yonne réitère une opération sympathique. Le deuxième concours de photographie, ouvert à tous les amateurs de la discipline, s’inspirera d’un thème très intéressant afin de mieux appréhender l’univers de ce corporatisme : « de la production à la transformation ». Avis aux aficionados de la prise de vue…
AUXERRE : La mise en valeur des milieux agricoles passe aussi par des initiatives populaires, ouvertes à tous. Après une première tentative qui devait se solder par une jolie mobilisation au printemps 2017, le Syndicat des Jeunes Agriculteurs de l’Yonne renouvelle ce concours photographique qui a avait révélé de véritables talents artistiques.
Doté de nombreux lots dont un week-end de villégiature offert pour deux personnes, ce concours aura pour thème, de la production à la transformation. Une source d’inspiration plutôt éclectique devant inspirer les férus du petit boîtier noir à exprimer leur vision artistique et réaliste du monde agricole.
Pour participer, c’est simple. Il suffit d’adresser ses clichés (deux au maximum par participant) au syndicat des Jeunes Agriculteurs par mail à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou en message privé via le compte Facebook du syndicat @JeunesAgriculteurs89.
Des mentions obligatoires doivent figurer à cet envoi : le prénom et le nom de la personne participante ainsi qu’un contact téléphonique, et l’identification de la localité où ont été pris les visuels.
Soumises à l’avis des internautes mais aussi à un jury de spécialistes, les photos doivent impérativement être envoyées avant la date du lundi 16 juillet 2018 minuit. Passé ce délai, il sera trop tard pour espérer gagner les lots mis en jeu…