Opérationnel depuis le 20 juin, le nouveau complexe hôtelier du chef-lieu de l’Yonne ne désemplit pas, enregistrant un taux d’occupation très favorable qui justifiait amplement son édification au cœur de la ville, côté rive droite. Débuté en mars 2017, le chantier de cet édifice de 59 chambres a pris un terme définitif le 07 septembre avec l’inauguration officielle du site par ses propriétaires, Jeanine et Alain GEHIN. Un évènement conçu en toute convivialité et en présence de nombreux représentants des sphères politiques, institutionnelles, associatives et économiques du territoire…
AUXERRE : Le « Tout Auxerre », mais aussi par extension départementale, le « tout Yonne », se pressait avec curiosité et sympathie à la phase inaugurale du dernier né de la gamme hôtelière venant grossir l’offre d’hébergement de la capitale de notre territoire. Cet évènement de belle ampleur dans le microcosme économique local revêtait de la plus haute importance pour le couple d’entrepreneurs, très heureux, d’avoir pu rassembler autant de convives aux alentours de midi, en bordure du Parc Roscoff.
Certes, le nouvel hôtel du groupe ACCOR, dont bon nombre de représentants nationaux garnissaient le parterre des visiteurs, fonctionne déjà à plein régime depuis la fin juin. Atteignant déjà des chiffres record au niveau du taux d’occupation au-delà de 80 % !
Mais, afin de positionner la nouvelle enseigne sur l’Auxerrois et de la présenter aux partenaires des milieux économiques et aux éventuels prescripteurs, une inauguration officielle s’imposait. Une idée qui devait faire tilt, et ce dès le début, dans l’esprit de Jeanine et Alain GEHIN. Ils avaient déjà parsemé de plusieurs rendez-vous leur stratégie de communication au fur et à mesure que le complexe s’érigeait dans l’espace auxerrois. Une sorte de teasing savamment orchestré permettant de suivre pas à pas la construction du bâtiment.
Un petit mot sympathique sur chacun des collaborateurs…
Œuvre de l’architecte du cru, Vincent CANET, l’IBIS BUDGET Auxerre Centre possède avec ses couleurs chatoyantes un aspect extérieur sympathique qui invite à en découvrir davantage. Une immersion parmi son univers fait d’esthétisme et d’ergonomie sera par ailleurs proposée aux invités au terme de la cérémonie protocolaire.
Faisant appel à des artisans du cru et recevant l’appui financier de deux établissements bancaires (LCL et Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté), le couple gestionnaire du futur hébergement icaunais bénéficiera aussi de précieux subsides en provenance de BPI Bourgogne. Des aides qui faciliteront le montage financier du projet.
Parmi les temps forts de cette animation relationnelle conviviale : la présentation de l’équipe, dirigée par Céline ANTOSIC, où chacune et chacun des collaborateurs de l’équipe GEHIN furent accueillis de manière amusante avec une petite expression qualificative sur un trait caractéristique de leur personnalité. Sourires garantis parmi l’assistance !
Les politiques saluent l’excellence de l’initiative…
Evoquant la convergence d’intérêt entre la politique publique menée en faveur du développement du tourisme sur l’Auxerrois et l’intérêt d’une entreprise privée, le président de la Communauté de communes et maire d’Auxerre, Guy FEREZ, salua l’initiative avec beaucoup d’empathie. Un projet qui s’inscrit tout naturellement dans le cadre de l’aménagement de ce quartier de la rive droite qui bénéficiera de la future valorisation du port de plaisance, situé à quelques encablures de là.
Présent dans l’Yonne, le Secrétaire d’Etat à l’Europe et aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE insista sur la place prédominante de la France à travers le monde en matière d’activités touristiques. Sans omettre le poids indéniable du groupe ACCOR dans le secteur de l’hôtellerie et de l’hébergement. « C’est l’une des marques « joyaux » de l’excellence française à l’international…, devait-il conclure.
Les épicuriens et amateurs de savoureuses recettes n’auront pas manqué de saluer la venue de l’illustre représentant de la gastronomie française de passage il y a quelques jours à Auxerre à l’occasion de la sélection départementale du concours des Meilleurs Apprentis de France, dans la catégorie cuisine. Le chef étoilé qui a su redorer le blason du célèbre établissement parisien pendant treize années avait endossé sa vêture de président d’un jury d’exception aux côtés de ses pairs. Ces derniers lui ont rendu un vibrant hommage au CIFA de l’Yonne…
AUXERRE : Pointure experte de la haute gastronomie tricolore à travers le monde et en France, Marc MARCHAND a posé quelques heures durant ses valises en terre icaunaise à l’occasion de la sélection départementale du concours des Meilleurs Apprentis de France, dans sa discipline de prédilection : la cuisine.
Président du jury officiel de cette session où s’affrontaient huit jeunes candidats, l’ancien chef étoilé du « MEURICE », l’un des palaces parisiens reconnus dans la sphère internationale du luxe et des arts de vivre, s’est livré avec professionnalisme et extrême courtoisie au jeu de la dégustation et de la vigilance dans le respect des règles de l’art d’Escoffier.
Premier commis au célèbre « Georges V », Marc MARCHAND a effectué ensuite une éblouissante carrière parmi le sérail de la gastronomie nationale et internationale. Exerçant avec passion et humilité ce métier qui procure tant de sensations gustatives aux plus fins gourmets !
Un chef qui a exercé aux quatre coins du monde…
Habitué des concours et des palmarès, lui-même champion de France de cuisine artistique, lauréat du fameux « Prosper Montagné », ce club gastronomique hors pair qui vante les subtilités exquises du goût et de la qualité, Marc MARCHAND a également travaillé avec le regretté Joël ROBUCHON, récemment disparu.
Membre de l’Académie culinaire de France, le chef étoilé a pris un réel plaisir à participer à ce jury auxerrois de très belle facture. Lui qui a exercé la maîtrise de son savoir-faire aux quatre coins de la planète : à Tokyo, à Pékin, à Los Angeles ou à Punta del Este, en Uruguay.
Ses pairs régionaux, dont Daniel AUBLANC, président de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne et Jean-Marie LAMOUREUX, le vice-président de l’association et formateur au CIFA, tous deux auréolés de nombreuses distinctions culinaires nationales, devaient lui rendre un vibrant hommage au terme de la cérémonie de remise des prix.
Par l’intermédiaire de son antenne régionale, l’INSEE a publié les dernières tendances concernant l’activité hôtelière de notre territoire. Des chiffres qui traduisent une légère érosion de ce secteur économique au second trimestre malgré la forte présence de la clientèle étrangère…
DIJON (Côte d’Or) : Par comparaison avec la même période observée en 2017, la fréquentation hôtelière en Bourgogne Franche-Comté a connu un tassement entre les mois d’avril et de juin de cette année.
Manque à l’appel : la clientèle française. Celle-ci a rétrogradé de manière significative sur l’ensemble des huit départements de Bourgogne Franche-Comté. Même la forte progression de la clientèle internationale n’aura pas suffi pour compenser cette baisse importante. Pourtant, les Allemands, les Belges et surtout les Chinois continuent de visiter en masse notre région : leurs nuitées ont connu une forte expansion.
Ce sont les ressortissants Allemands qui auront été les plus nombreux en termes de nuitées hôtelières au cours de ces douze derniers mois en Bourgogne Franche-Comté, avec 97 200 nuitées soit une évolution de + 7 % par rapport à l’exercice antérieur. Ils sont talonnés par les Chinois (+ 13,2 %) et les Belges (+ 4 %). Notons la bonne fréquentation des Britanniques et des Néerlandais. Et le retour providentiel des Américains (+ 21,3 % de nuitées), ces derniers ayant longtemps boudé le sol français par crainte d’hypothétiques attentats.
Etat des lieux par départements…
Si la Bourgogne Franche-Comté totalise près de deux millions de nuitées sur cette période avec un taux d’occupation de 58,6 % (+ 0,2 % de hausse par rapport à la période similaire en 2017), le département de Côte d’Or conserve toujours une très nette avance vis-à-vis des autres territoires qui forment notre contrée. Les atouts de la capitale des Ducs de Bourgogne pèsent lourdement dans la balance in fine, avec un total de 697 900 nuitées pour un taux d’occupation de 63,6 %.
La Saône et Loire se situe en seconde position sur l’échiquier purement bourguignon (398 100 nuitées pour un taux d’occupation de 59,1 %). Viennent ensuite l’Yonne (214 000 nuitées pour un taux d’occupation de 58,1 % - assez prêt de la Saône et Loire) et la Nièvre, qui n’a enregistré que 123 300 nuitées pour un taux d’occupation de 52,9 %.
A noter que ces quatre départements connaissent une petite poussée haussière de leur taux d’occupation par rapport à la même période de 2017.
D’ordinaire, lorsqu’ils entreprennent le pèlerinage pour gagner Saint-Jacques de Compostelle, les marcheurs empruntent une voie classique, en partance de Vézelay ou du Puy-en-Velay. Spécialiste de coaching et de ludocoaching, une approche de la connaissance de soi par le prisme de jeux cérébraux, Phileas FIQUEMONT a choisi de vivre une expérience en solitaire sur un chemin inhabituel du pèlerinage, cet été, de Paris à Vézelay. Un cheminement initiatique long d’une dizaine de jours où il a pratiqué le jeûne et la méditation. Première partie d’un voyage sous la forme d’une interview (1/3)…
AUXERRE : Vous avez pris les observateurs qui vous ont suivi à rebrousse-poil, en effectuant un autre trajet que celui habituellement emprunté reliant Paris à Vézelay. Pourquoi ?
Les chemins de Compostelle sont très nombreux, en France et en Europe. Si les départs de Vézelay et du Puy-en-Velay sont très courus, le vrai chemin comme on le dit dans le monde des pèlerins est celui qui part de chez soi. C’est-à-dire qu’on embrasse les siens sur le pas de la porte et on part rejoindre une voie balisée.
Et si l’on habite à Strasbourg, on aura déjà marché 15 jours avant de passer à Vézelay. Un chemin part de Bruxelles, d’autres serpentent en Pologne, en Allemagne… Nous devons davantage parler des chemins de Compostelle plutôt que du chemin.
Pour ma part, mon projet de « faire Saint-Jacques » date de plusieurs années et cette année 2018 m’était apparue comme année butoir pour une raison qui parlera à beaucoup : je fêterai mes 50 ans en 2019. Je voulais ce chemin avant mes 50 ans. Je le désirais tellement que c’en était devenu une obsession. Seulement partir pour Saint-Jacques depuis chez moi ça représente 1 700 km, soit 70 jours environ. Quand on est encore en activité, il n’est pas des plus facile de s’absenter autant.
Et puis, lors d’une conférence, j’ai rencontré un homme qui porte une association de pèlerins et qui s’est attaché à démocratiser la partie Paris-Vézelay. Je l’ai gardé en tête et à la première occasion, je me suis réservé deux semaines pour « faire mon petit Compostelle ».
C’était un moyen pour moi de me tester sur une plus petite distance tout en me joignant à l’esprit du pèlerinage.
Etes-vous parti de Notre-Dame de Paris ?
Je suis effectivement parti de la Cathédrale Notre-Dame, surtout du point zéro, sur son parvis, d’où sont calculées toutes les mesures de distances depuis Paris. Aussi, il me semblait important dans ce contexte de pèlerinage de respecter l’esprit religieux de millions de pèlerins qui ont précédé mes pas depuis plusieurs siècles. En leur mémoire, j’ai brulé un cierge avant de m’ébranler.
Une première anecdote a émaillé votre chemin initiatique vers cette quête de l’âme et de l’esprit : une paire de chaussures quelque peu récalcitrantes au départ de Paris… Expliquez-vous.
C’est vrai. J’ai eu la très mauvaise idée de partir avec des chaussures ultra faites à mes pieds et ultra confortables mais aussi trop usées pour assurer la distance.
Ma deuxième mauvaise idée a été de m’acheter des chaussures neuves avant de quitter Paris. Tous les marcheurs vont hurler en lisant ces mots mais oui, j’ai démarré avec des chaussures neuves (et les vielles dans le sac en secours). Huit kilomètres plus loin, je remettais mes vieux godillots. Et puis, en jonglant avec les deux paires, je m’y suis fait.
Dans tout projet, existe une genèse. Quelle est la vôtre pour justifier ce long périple en solitaire concocté durant une dizaine de jours ?
C’est justement pour me préparer à un vrai long périple que je me suis lancé dans ce « petit Compostelle ». Le vrai long périple dure entre 70 et 90 jours. Il traverse la France du nord au sud et l’Espagne d’est en ouest. Il passe par des plaines, des montagnes, des grandes villes et des hameaux.
Ces dix jours n’étaient qu’une prise de contact avec mon moi profond. Un auto-test de capacité, un entraînement.
La vraie genèse est en processus puisque mon projet reste entier. Je pense m’offrir des plages de temps pour marcher sur le chemin dans les années à venir sans toutefois faire le parcours en entier, les Dieux Chronos et Economicos se disputant mon emploi du temps !
Et puis, un jour viendra où une fenêtre temporelle s’ouvrira et m’offrira tout le loisir de parcourir les chemins à ma guise.
Quels ont été les préparatifs auxquels vous vous êtes soumis pour arriver dans les meilleures conditions physiques sur ce rendez-vous, mais aussi logistiques ?
Je marche quasi quotidiennement. Tous les matins, une heure de marche représentant 6 kilomètres et dès que j’ai un peu plus de temps, je double ou triple le parcours. Ce n’est pas tant de l’entraînement physique mais plutôt un entraînement du goût de la marche.
Je maîtrise la marche à peu près comme tout le monde depuis mon premier anniversaire et je n’en ai découvert les vertus que depuis que je marche. Je m’explique : aller jusqu’à la boulangerie à pieds n’est pas marcher, c’est se déplacer à pieds. Tout comme le déplacement dans les couloirs du métro n’est pas marcher.
J’ai réappris à marcher sur la base de ma capacité à mettre un pied devant l’autre et de recommencer en additionnant les pas sur des dizaines de kilomètres. Concernant la logistique, j’ai ressorti mon sac à dos de voyage qui s’est révélé inapproprié parce que trop grand. Plus on a de place et plus on est tenté de charger. Or, le poids est l’ennemi du marcheur. Conclusion : j’ai vendu mon sac, je ne serai pas tenté de le réutiliser la prochaine fois.
Un budget est-il nécessaire avant de tenter cette aventure pittoresque ?
Un budget est indispensable et dépend entre autres du niveau de confort que l’on souhaite pour ses nuits. Depuis les nuits en bivouac qui ne coûtent que le matériel le rendant possible jusqu’à des hôtels ou des chambres d’hôtes, on peut s’offrir le chemin qui nous ressemble.
Quoi qu’il en soit, le chemin lui-même se chargera de nous ramener vers nos valeurs profondes. La simplicité et la modestie semblent les meilleures alliées du marcheur au long court. L’autre budget qui ne m’a pas concerné et que l’on va développera dans la seconde partie de l’interview est l’alimentation. A chacun ses exigences.
Qu’est-ce qui pousse l’entrepreneur que vous êtes dans votre état civil à procéder à un break dans votre existence afin de répondre à cet appel du cœur ?
Je suis entrepreneur récidiviste depuis plus de 25 ans et je n’ai pas encore trouvé le Graal. J’innove sans discontinuer depuis toutes ces années sans toutefois rencontrer mon public parce que toujours en avance ou décalé vis-à-vis du marché. Aujourd’hui j’ai une telle expérience d’entrepreneur que je suis en mesure d’accompagner des porteurs de projet grâce à mon regard extérieur.
Concernant mes propres projets, j’ai besoin de prendre de la distance pour mieux revenir dans la course. La marche booste ma créativité et apaise mes ardeurs. Partir pour plusieurs jours me permet de revisiter, de peaufiner ou même d’abandonner mes idées au fil des pas…
Face à la recrudescence des demandes de renseignement, le Guide des producteurs locaux de PUISAYE-FORTERRE, édité à l’origine à 500 exemplaires début juin, a nécessité une réédition rapide durant la période estivale. Mieux, l’opus initial s’est même enrichi de nouvelles références de contacts professionnels : 55 structures identifiées au lieu des 45 indications qui composaient le précédent document.
TOUCY : La première version de ce fascicule réalisé par la Communauté de communes en partenariat avec la Chambre d’agriculture de l’Yonne et le Groupement des agrobiologistes du département, n’aura donc pas suffi pour étancher la soif de savoir des touristes et des consommateurs du cru.
Rapidement épuisée, l’édition originelle, parue à la fin du printemps, a nécessité une refonte quasi complète du support afin de satisfaire les innombrables demandes d’un public avide de découverte et de connaissance des producteurs locaux qui vantent les bienfaits gustatifs et nutritionnels de leurs produits.
Cette fois-ci, il devrait y en avoir pour tout le monde ! Le guide a été tiré à 5 000 exemplaires. Sa version papier orne les rayonnages de différents lieux d’accueil de l’Office du tourisme de PUISAYE-FORTERRE où il est distribué gratuitement.
Mais, on peut également se le procurer par le biais du téléchargement sur la page Facebook de la Communauté de communes, facebook.com/ccpuisayeforterre et en cliquant sur le lien suivant : https://www.fichier-pdf.fr/2018/08/30/guide-des-producteurs-de-puisaye-forterre-version-septembre-2018/.