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On connaissait le subtil concept des « Cafés de la Création ». Une formule didactique usitée depuis longtemps en Champagne-Bourgogne, en direction des porteuses et porteurs de projets qui étaient enclins à embrasser tôt ou tard la vêture de l’entrepreneuriat. Avec le printemps revenu, voici la nouvelle variante de cette démarche ô combien initiatique : les « Cafés de l’Installation et de la Transmission agri/viticole ». La suite logique…

 

DIJON (Côte d’Or) : De plus en plus pédagogue, le Crédit Agricole ? Surtout à destination des créateurs d’entreprises et des jeunes adultes qui oseraient prendre enfin leur destinée en main ? Oui, assurément ! Et ce n’est pas le nouveau dispositif d’aide à l’installation et à la transmission d’exploitations agricoles/viticoles qui démentirait le contraire !

L’établissement bancaire régional – celui qui couvre la zone de chalandise nous concernant, c’est-à-dire la Bourgogne et la Champagne – initie un nouveau projet qui se situe dans la même veine que les précédentes animations consacrées à la sensibilisation entrepreneuriale. Celui-ci deviendra opérationnel dès le 25 mai prochain. Une offre novatrice s’ajoutant au lancement de l’opération « En Route vers mon avenir ».

Cette fois-ci – il aurait été très curieux que le Crédit Agricole ne s’y intéresse point un jour ou l’autre, question de pure logique ! -, ce sont les filières issues de l’agriculture qui sont visées par le projet.

 

Une animation constructive et conviviale pour accompagner la relève agricole…

 

S’inspirant de l’antériorité expérimentale (et réussie) des « Cafés de la Création », la banque verte réunira sous l’égide du partage d’informations et de conseils utiles à mettre en application pléthore de spécialistes et experts du milieu agricole dans un bar auxerrois fin mai.

Les participants retrouveront face à eux les partenaires habituels du Crédit Agricole lors de rencontres conçues en « b to b », dès potron-minet, ce jour-là. Soit le 25 mai.

Durant une matinée constructive, chacun de ces acteurs institutionnels et économiques divulguera préconisations, renseignements, informations pour aider le plus possible à l’installation et à la transmission de ces exploitations devant changer de main – 50 % d’entre elles dans les cinq années à venir- ou devant se créer dans le paysage local. Ont répondu favorablement à l’invitation matinale la MSA (Mutualité Sociale Agricole), la SAFER, FIDAL, la Chambre départementale du Notariat, les Jeunes Agriculteurs, la Chambre consulaire dédiée, CER France, PAI et naturellement le Crédit Agricole qui évoluera dans son jardin.

Un rendez-vous gratuit pour ses participants qui nécessite juste en amont, avant le 23 mai, une inscription sur la référence suivante : https://server.matchmaking-studio.com/fr/CafeInstallationTransmissionAgri-AuxerreMai2023/

Rappelons qu’en 2022, près de 87 % des néophytes de l’agriculture ont été installés avec le soutien du Crédit Agricole, ce qui aura généré plus de 522 millions d’euros de financements à moyen terme.

 

En savoir plus

Cafés de l’Installation et de la Transmission agricole/viticole

Opération organisée par le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne

Le jeudi 25 mai 2023 à Auxerre

Bar « L’Essentiel » 11 Place Charles Lepère

Entre 08h30 et 12h00.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Chez les férus de la gastronomie, le saint des saints en termes de référence distinctive pour cataloguer un restaurant sortant de l’ordinaire se nomme l’étoile. Voire le « bib » - qui plus est gourmand ! -, soit un artifice faisant allusion au célèbre personnage, créé de toute pièce par le fabricant de pneumatiques du Puy-de-Dôme, le fameux « Bibendum » de MICHELIN ! On peut supposer qu’un jour, dans le domaine bien spécifique des solutions d’hébergement à réserver aux seniors, le « macaron », jaune de surcroît, de PAPYHAPPY possèdera le même destin de la reconnaissance qualitative universelle…

 

JOIGNY : Il est apposé un peu partout dans la salle, servant ainsi de décoration originale à l’évènement du jour. Visible aux yeux de tous. De celles et de ceux de ces invités dont certains en sont avec fierté les bénéficiaires. Venant parfois de très loin afin de mieux s’imprégner de ses valeurs et de les célébrer lors de joyeuses retrouvailles au caractère un brin officiel. On notera en effet la présence de l’édile de Joigny, Nicolas SORET, troisième vice-président de la Région en charge de l’Economie et des Finances et président de la CC territoriale. Mais, aussi de quelques ténors et figures de ce corporatisme inhérent à l’accueil de personnes âgées en milieu résidentiel en France. A l’instar de Yann REBOULEAUX, le patron de la structure PHILOGERIS.

Question d’habitude, il faudra aussi pour les profanes s’accommoder de ce petit signe, ce macaron au coloris jaune fleur des champs qui n’existe que depuis trois ans. Une chose est probable : il pourrait bien à l’avenir s’imposer comme la preuve indéniable d’un gage qualitatif d’exception pour tous les établissements d’hébergement accueillant des personnes âgées dans l’Hexagone – voire peut-être à l’échelle européenne tant les ambitions de son auteur, la start-up icaunaise PAPYHAPPY, sont grandes et louables !

 

Une manifestation de portée hexagonale au vu des origines de ses participants…

 

Bref, Joigny n’avait pas eu l’habitude encore de vivre à fond un évènementiel d’influence hexagonale jusqu’alors dans le domaine de la pure économie de proximité. De celle qui se nourrit et fait vivre en suscitant et les optimisant les besoins de la « Silver Economie », c’est-à-dire tout un pan d’activités destinés à celles et à ceux qui intègrent parfois de longue date la catégorie des seniors.

Alors, dévoiler la liste des récipiendaires, une centaine d’établissements répartis aux quatre coins du territoire tricolore, en leur remettant les précieux sésames – ces macarons jaunes qui pourraient presque être fluo pour se repérer de loin au beau milieu de la nuit - constituait un sacré rendez-vous qu’il ne fallait pas louper, en cette fin de matinée à l’hôtel d’entreprises local.

Pas étonnant que les représentants de BGE Nièvre Yonne – les gestionnaires de cet endroit qui accueille la fine fleur des start-up locales – étaient fidèles au rendez-vous !

 

 

 

C’était une première. Gageons qu’elle restera gravée longtemps dans les mémoires pour la cinquantaine de personnes ayant répondu par l’affirmative à l’invitation et que d’autres suivront ! Un choix voulu par Joachim TAVARES, l’ingénieux entrepreneur à l’imaginaire créatif débridé à l’origine de ce concept, PAPYHAPPY, qui a su trouver ses marques et sa voie depuis son lancement.

Excusez du peu ! Mais, cette remise de macarons aux vertus si distinctives quant à leur niveau de signification – la qualité d’hébergement optimale de ces établissements spécialisés - ne représentait nullement une énième cérémonie de l’entre soi pour conforter sa gloriole, le sens superfétatoire du business et se faire plaisir verre à la main !

Surtout quand on sait que plus d’un millier de ces maisons pour seniors s’étaient élancés sur la grille de départ afin d’y être notés par les résidents eux-mêmes et leurs familles au cours de l’exercice 2022 !

 

Une start-up qui veille au grain et encourage l’excellence…

 

Résultat des courses : seule une centaine de ces établissements devait atteindre le palier de notation maximale, compris entre 4 et 5, pour espérer recevoir la précieuse récompense. Dont ils peuvent abondamment assurer la communication à profusion !

En 2021, PAPYHAPPY se voyait décerner par le groupe APAVE un nouveau sésame référentiel : le label « H2S », saluant la qualité de services et de prestations proposés par la start-up de Joigny. L’ancien lauréat de REB (Réseau Entreprendre Bourgogne) change de registre, cette fois-ci. C’est à lui qui incombait de remettre ses propres macarons de l’excellence aux bons élèves de la discipline. Cela signifie que la start-up a pris du volume et de l’amplitude depuis sa création, qu’elle veille au grain quant à l’optimisation de la qualité autour d’elle et qu’elle est reconnue comme telle dans le monde, parfois désavoué et incompris de l’hébergement des seniors en France. Des macarons de l’excellence devant nous réconcilier avec les EHPAD et tout autre type de résidences accueillant les personnes âgées dans des conditions idéales ? On signe tout de suite !

 

Thierry BRET

 

 


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Pas de comptabilité à priori dans ces sujets. Mais, ils sont – ou devraient être – tous au cœur des préoccupations des comptables d’entreprises, des cabinets d’expertise-comptable et de leurs clients chefs d’entreprises. Car, un dénominateur commun les unit : il s’agit d’enjeux cruciaux dont la mauvaise appréhension peut conduire à la catastrophe, comme nous allons le voir ci-après...

 

TRIBUNE : Commençons par la cyber-sécurité. Sujet tarte à la crème, certes, mais ô combien sensible, plus encore dans un contexte géopolitique déboussolé où les attaques numériques, venant entre autres de hackers pro-russes, font partie des armes non conventionnelles à l’efficacité redoutable.

Tous les secteurs de l’économie sont concernés, allant des grandes entreprises, ministères, hôpitaux, banques (celles-ci déjouent quotidiennement plusieurs milliers d’attaques !), aux services publics ou privés (ainsi dans un pays en avance dans le tout-numérique comme le Danemark, une attaque a paralysé récemment le trafic ferroviaire). Les menaces ne pèsent pas que sur les grands groupes ou les états. Qui ne connaît parmi ses proches une victime de virus informatique, de boîte mail piratée, ou de « ransomware » ?

 

Guichet unique : vers un désastre annoncé ?

 

Premier enseignement : la menace informatique est partout, en permanence, et bien souvent, on n’en a pas conscience.

Quand ce n’est pas par malveillance que le monde numérique dysfonctionne, ce peut être simplement par mauvaise conception ou mise en œuvre des outils. C’est ce qu’illustre la mésaventure récente du « Guichet unique » qui est censé devenir le portail Internet sécurisé par lequel toutes les formalités concernant les entreprises seront réalisées.

Il doit remplacer notamment « INFOGREFFE » ou certaines missions traditionnellement sont dévolues aux centres des formalités. Ce Guichet unique devait être mis en ligne au premier janvier 2023, mais face aux multiples bugs, le monde économique a unanimement réagi en demandant en urgence le maintien des anciennes procédures. Le journal « Option Finances » titrait même : « Guichet unique : chronique d’un désastre annoncé ».

Finalement, le gouvernement a décidé en février dernier de revenir pendant un certain temps encore aux anciennes procédures déclaratives. Cette histoire montre qu’il est nécessaire de réaliser des tests multiples avant de lancer un applicatif important.

 

 

 

Le temps, un facteur à ne pas négliger pour tout nouveau système…

 

 

Deuxième enseignement : la mise en place de nouveaux outils innovants doit être mûrement et longuement préparée avant mise en service, quitte à déborder sur le planning annoncé. C’est ce qu’a su faire de manière pertinente l’administration fiscale en 2017 quand elle a pris la décision de reporter l’entrée en vigueur du prélèvement à la source, autre grand chantier, estimant que le système n’était pas assez fiabilisé et que les utilisateurs n’étaient pas assez préparés.

Le temps est donc un facteur à ne pas négliger : toute innovation nécessite de la réflexion pour être mise au point et être acceptée par les utilisateurs. Attention toutefois à ne pas utiliser ce critère de manière tellement extensive qu’on en viendrait à différer indéfiniment la mise en œuvre. C’est ce qui arrive en partie au fameux RGPD (Règlement Général de Protection des Données).

Qui se souvient que ce règlement, qui a vocation à assurer le respect de la protection de la vie privée, est en vigueur depuis mai 2018 ?

A ce jour, force est de constater que de nombreuses entreprises, et pas toujours les plus petites, n’ont absolument rien mis en œuvre face à cette obligation. Or la CNIL contrôle de plus en plus d’entités, même de toutes petites (un médecin), et adresse des mises en demeure ou des amendes. Au-delà, c’est un manque de chance pour l’entreprise de faire face de manière adéquate à une attaque cyber ou une panne matérielle : que restaurer si on n’a rien sauvegardé ?

 

 

 

La facture électronique : un grand bouleversement similaire à la gestion informatisée…

 

 

Troisième enseignement : s’il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, il ne faut pas non plus faire l’autruche mais au contraire prendre les évolutions ou contraintes à bras le corps sans attendre.

Alors quid, dans tout cela, du dernier sujet à l’ordre du jour : la facture électronique ? Celle-ci se mettra en place progressivement entre 2024 (pour les grands groupes) et 2026 (pour tout le monde). C’est un bouleversement dans le fonctionnement de nos entreprises. Peut-être comparable à l’arrivée de l’informatique de gestion il y a trente ans.

Instruits des cas concrets que nous avons évoqués, nous retiendrons que la facture électronique est intégralement basée sur Internet dont on a dit qu’il s’agissait d’un univers pavé de menaces et dangers. A la différence du lancement du « Guichet unique », sa mise en œuvre doit être entourée d’un maximum de sécurités.

Les entreprises (les plus petites du moins) ont encore le temps de s’y préparer. Au lieu de faire l’autruche, anticipons et ne sous-estimons pas le chantier ! Comme on l’a fait pour le RGPD. Mais, au contraire préparons-nous dès maintenant par la mise en place d’outils et de procédures informatiques adéquats que nous aurons le temps de tester.

Alors collectivement comme individuellement, nous pourrons dire avoir retenu les leçons de l’histoire pour passer avec succès cette étape majeure dans la transition vers l’économie numérique !

Epilogue : un danger peut toujours en cacher un autre. Quelques jours après son lancement officiel, le « Guichet unique » (celui-ci ne fonctionnait pas correctement) subissait une attaque informatique paralysant tout le système. Quand, cela ne veut pas, ça ne veut pas !

 

Marc DEMONTEIX

Chambre professionnelle des Experts-comptables et Commissaires aux Comptes de l’Yonne

Une chronique réalisée en partenariat avec l’Ordre départemental des experts-comptables de l’Yonne.

 

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Le nucléaire, c'est définitivement de l'histoire ancienne en Allemagne. Les trois derniers réacteurs, encore en activité, viennent d’être mis à l’arrêt. C’est donc la fin d'une ère avec la fermeture des centrales nucléaires, malgré le contexte de guerre en Ukraine et le délicat problème de la dépendance aux produits fossiles de la Russie. Une révolution de palais de l’autre côté du Rhin ? Sans aucun doute…

 

TRIBUNE : Le gouvernement allemand leur avait accordé un sursis de quelques semaines, par rapport à l’arrêt initialement fixé au 31 décembre 2022. Mais, sans remettre en cause la décision de tourner la page, la première économie européenne ouvre ainsi un nouveau chapitre de son histoire énergétique, mise au défi de se sevrer des énergies fossiles, tout en gérant la crise gazière déclenchée par la guerre en Ukraine.

« Les risques liés à l’énergie nucléaire sont définitivement non-maîtrisables », a asséné la ministre de l’Environnement Steffi LEMKE. Ils inquiètent ainsi de larges pans de la population et ont cimenté le mouvement écologiste. Greenpeace avait organisé au pied de la porte de Brandebourg à Berlin, un adieu à l’atome, symbolisé par une dépouille de dinosaure vaincu par le mouvement antinucléaire. « Enfin, l’énergie nucléaire appartient à l’histoire ! », proclame cette ONG.

L’invasion de l’Ukraine aurait pu tout remettre en question. Privée du gaz russe dont Moscou a interrompu l’essentiel des flux, l’Allemagne s’est retrouvée exposée aux scénarios économiques les plus noirs (noir charbon ?). L’hiver s’est finalement passé sans pénuries ; la Russie a été remplacée par d’autres fournisseurs de gaz mais le consensus autour de la sortie du nucléaire s’est effrité. Dans un récent sondage pour la chaîne de télévision publique ARD, 59 % des personnes interrogées estiment qu’abandonner le nucléaire dans ce contexte n’est pas une bonne idée. L’Allemagne doit « élargir l’offre d’énergie et non la restreindre davantage », a déploré le président des chambres de Commerce, Peter ADRIAN, dans le quotidien « Rheinische Post ».

« C’est une erreur stratégique, dans un environnement géopolitique toujours tendu », a affirmé Bijan DJIR-SARAI, le secrétaire général du parti libéral FDP, pourtant membre de la coalition gouvernementale aux côtés des sociaux-démocrates et des écologistes.

Un avenir énergétique dans le flou artistique absolu…

Le choc énergétique lié à la guerre en Ukraine, qui a fait temporairement exploser les prix de l’électricité et forcer le pays à relancer quatorze centrales à charbon polluantes pour garantir son approvisionnement, a redonné des arguments à celles et ceux qui jugent depuis longtemps que la décision allemande de se passer de l’atome est une erreur. En Allemagne, le plus gros émetteur de Co2 de l’Union européenne, le charbon représente encore un tiers de la production électrique, avec une hausse de 8 % l’an dernier pour faire face à l’absence de gaz russe.

« La relance de l’énergie fossile pour compenser la sortie du nucléaire ne va pas dans le sens de l’action climatique portée au niveau européen, a tancé le ministère français de la Transition énergétique. La France, avec 56 réacteurs, reste le pays le plus nucléarisé par habitant. Au niveau européen, les divergences sont vives entre Paris et Berlin sur le rôle de l’atome. L’Allemagne préfère se concentrer sur son objectif de couvrir 80 % de ses besoins en électricité grâce aux énergies renouvelables dès 2030, tout en fermant ses centrales à charbon en 2038, au plus tard. Mais là, l’incertitude règne. Où et comment l’énergie renouvelable va-t-elle être produite ?

 

 

 

Energie : un accord franco-allemand a été trouvé…

 

« Notre sujet, c'est que l'Allemagne soit capable de nous livrer de l'électricité quand nous l'appelons et que nous soyons capables de lui livrer du gaz quand elle nous appelle... » dixit Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre française de la Transition énergétique. C’est un accord de dupes. On ne voit pas comment l’Allemagne, après la fermeture de toutes ses centrales nucléaires, pourra dépanner la France, si hélas, nous devions être en pénurie d’électricité. Pour cela, l’Allemagne devra accroître sa production de charbon ! La France exporte de l’électricité en Allemagne, en Suisse et en Italie. Compte tenu des mises en sommeil (pour cause de nombreux travaux) de ses réacteurs nucléaires, l’Hexagone, en 2022, a importé de l’électricité d’Allemagne, de Grande-Bretagne et d’Espagne.

Malgré toutes ces interactions énergétiques entre les pays, le prix de l’électricité varie tous les jours et fait l’objet de « contrats à terme », donc de spéculations. Des fausses nouvelles ont circulé sur les réseaux sociaux, hélas, parfois relayé par certains médias, arguant que la France revendrait de l’électricité à 49 euros pour la racheter à 1 000 euros (le MWH : l’énergie maximale qu’une installation peut produire en une seconde). Faux et archi faux : même si les consommateurs d’électricité ont pu constater une augmentation substantielle de leur facture ! On importe et on exporte. Il est évident que ces aller-retour font le jeu de la spéculation et participent à l’inflation.

 

 

Cela bouge aussi en Pologne côté charbon !

 

Plus du tiers de nos amis Polonais se chauffent au charbon, et face à la fin des importations de charbon consécutives à la guerre en Ukraine, des mines illégales et clandestines fleurissent à travers le pays. Le gouvernement fait semblant de s’en offusquer, afin de préserver la paix sociale. Mais, le nucléaire a encore de beaux jours devant lui.

La France sort tout de même son épingle du jeu grâce au nucléaire et en dépit des écologistes qui seraient prêts à imposer la fin du nucléaire au profit… de quoi au fait, d’ailleurs ? Le nucléaire est rentable : plus le pétrole sera élevé, plus les centrales nucléaires seront rentables. L’effondrement du prix du baril (et la chute du cours du dollar) provoquerait la faillite de tous les pays occidentaux. Soyons rassurés, dans ces conditions, personne ne souhaite la chute du prix de l’or noir ! Dans ce contexte de pénurie possible : quid de notre électroménager, de nos voitures électriques… de tout ce qui marche à l’électricité ?

Aujourd’hui, les classes les plus défavorisées se restreignent sur la nourriture. Toute la population est appelée à diminuer fortement sa consommation d’énergie et d’eau. Les Terriens appauvrissent les ressources naturelles ; seule la France se bat encore pour savoir si la retraite doit être portée à 64 ans…

Une expérience de mon passé de banquier, enfin, me laisse aujourd’hui songeur : après le décès d’une gentille mamie, les héritiers sont fébriles devant l’ouverture du coffre à la banque. Ils salivent, se bousculent, les comptes bancaires étaient vides mais le coffre faisait partie des plus grands de l’établissement. Roulement de tambour : la porte s’ouvre devant eux : le coffre contenait deux boîtes de petits pois, cinq kilos de sucre et pas moins de trente bougies d’éclairage ! Une femme qui avait sans doute connue les restrictions de la Seconde Guerre mondiale, et donc prévoyante. Je pose la question : qui n’a pas dans ses placards des bougies, un stock de moutarde, et de nombreux paquets de pâtes et de riz ? La prévoyance fait partie de la sagesse…

 

Jean-Paul ALLOU

 

 

 


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Combien étaient-ils à garnir les travées du Palais des Congrès ? A assister à l’assemblée générale annuelle de l’établissement mutualiste régional, jeudi soir ? Cinq cents personnes ? Six cents ? Davantage, encore ? Un raout où convergèrent les sociétaires des huit départements plus un (ceux de l’Ain du moins en partie), une cérémonie aux enjeux ô combien stratégiques, vu le contexte économique et sociétal actuels. Comme savent seules les organiser les entreprises à la mécanique organisationnelle bien huilée. La Banque Populaire BFC a déroulé sa manifestation, entre convivialité, remises de prix et analyses de ses résultats…Ainsi soit-il !

 

BEAUNE (Côte d’Or) : Un décorum exceptionnel, digne des grands shows à l’américaine avec écrans géants – une triple vision des intervenants lors de leur prise de parole, excusez du peu ! -, une tribune et un plateau conférence visible du plus grand nombre ; une sonorisation à la qualité auditive parfaite, des jeux de lumière faisant ressortir toute la palette chromatique proposée par la régie en charge de l’animation dont ce bleu si intense, la couleur fétiche de l’établissement, qui en a fait sa signature coutumière depuis des lustres, le plus souvent usité en balayant le public pendant la soirée.

Bien sûr, la salle était abondamment garnie : à croire qu’il n’y avait pas d’autres évènementiels à se mettre sous la dent du côté de Beaune ce jeudi soir et que les Ateliers Cinématographiques de Claude LELOUCH, situés à quelques encablures de là, avaient fait une salvatrice relâche dans leur programmation pour cinéphiles avertis pour faire place nette à l’évènement économique de la journée !

Pour peu, on s’attendait presque à voir surgir de la pénombre environnante en lever de rideau de l’auguste animation la silhouette gracile d’un CALOGERO, basse en bandoulière, ou d’un Patrick BRUEL au meilleur de sa forme !

 

Une banque qui a su passer à travers les gouttes des vagues dépressionnaires…

 

Bienvenue dans l’antre de l’assemblée générale de l’un des établissements bancaires qui aura confirmé cette année encore son statut de financeur de tout premier plan de l’économie de Bourgogne et de Franche-Comté – sans omettre le une frange de ce Pays de l’Ain ! – et qui n’aura de cesse durant le long déroulé de la soirée d’afficher ses belles performances financières obtenues en 2022, commentaires et analyses à l’appui.

Une année riche et intense qui aura accentué la prégnance de la banque mutualiste sur sa zone territoriale de prédilection, comme elle l’avait déjà consolidée, les années antérieures…

Et pourtant, c’est à croire que la Banque Populaire qui accumule les succès sait pertinemment comment passer à travers les gouttes des orages. Ils furent nombreux à se succéder en vagues de dépressions infernales au cours de ces derniers mois : crises à multiples rebondissements, conjoncture internationale des plus tendues, conditions climatiques déplorables et perturbatrices pour certaines catégories socio-professionnelles, contexte social impacté par une inflation en totale voie expansionniste et galopante…

Un environnement macro-économique des plus sulfureux, voire anxiogène pour nos compatriotes, sans compter le relèvement historique des taux d’intérêt qui impacte le moindre interstice de l’économie de marché.

 

Une logique de temps long applicable à la stratégie…

 

Situation paradoxale inhérente au facteur chance ou véritable miracle lié à une saine gestion, à un équilibre parfait et à un respect de la feuille de route décisionnelle qui se sera appuyé sur l’engagement de toutes les équipes de ce grand navire amiral qu’est le siège social du groupe et de son immense flottille composée de toutes ses agences commerciales ? Malgré la présence régulière de la mer des Sargasses et son immobilisme lorsque l’économie fonctionnera au strict ralenti, du fait des atermoiements imputables de COVID-19 ou par vent de force 9 avec le retour des crises les plus alarmistes de l’inflation, la Banque Populaire BFC a su essuyer les grains en utilisant sa force de frappe : son expertise et ses expériences au service de d’une clientèle multiple. Un établissement qui a su mettre aussi à profit la prégnance de la technologie, le rajeunissement de ses ressources humaines et la modernité de son approche commerciale pertinente pour maintenir le cap, malgré ce climat délétère et pernicieux.

Jamais, les résultats obtenus en 2022 à force d’implication, de volonté et de sueur de la part du millier de collaborateurs engagés dans la même direction n’auront été aussi flamboyants, battant des records dont ne peuvent que se satisfaire des sociétaires admiratifs.

La recette de ces bons résultats, même si elle n’est pas miraculeuse en soi et ne doit rien à une prière accordée à la grâce de Bernadette SOUBIROUS, sainte patronne de la ville de Nevers, ne repose en fait que sur une humble stratégie, mise en exergue à la perfection : tout ce qu’entreprend en guise d’engagement et d’investissement la structure bancaire régionale repose sur une logique de temps long…A méditer pour toutes celles et ceux qui confondent encore lors de leurs prises de décision vitesse et précipitation !

 

 

Un produit net bancaire qui dépasse la barre des 400 millions d’euros…

 

Il est clair que la continuité, dans sa perfection, du schéma stratégique « S’engager ensemble pour nos clients et notre territoire » - une véritable table des « Dix Commandements », gravés dans le marbre ! – a permis de consolider, cette année encore, le développement de cet acteur majeur de la vie économique régionale qui aura au bas mot financé plus de 4,3 milliards d’euros de projets !

D’ailleurs, à ce jeu-là, ce ne sont pas les 690 000 clients référencés par l’établissement qui s’en plaindront, visiblement !

Quant au nouveau plan tactique, baptisé « Immensément Bleu » - en référence et on y revient à ce fameux coloris cher à la structure ! -, il prévoit en 2024 de travailler avec 720 000 clients ; ce qui de l’avis de Jean-Paul JULIA, « grand ordonnateur » de la soirée, en sa qualité de directeur général, demeure parfaitement d’actualité.

Quant aux chiffres clés résumant cette année 2022, considérée comme historique, ils révèlent la santé insolente de cette structure qui pèse de tout son poids dans le paysage régional.

Les encours de crédits clientèles sont de l’ordre de 18,1 milliards d’euros (soit une hausse de 10 %) – qui a dit que les banques ne prêtaient plus aux consommateurs ?! -, permettant ainsi à la BP BFC d’établir à 419 millions d’euros son produit net bancaire - l’équivalent du chiffre d’affaires – avec là aussi + 6 % de mieux en comparaison avec l’exercice antérieur. Anecdote à noter dans ses neurones : c’est la première fois que le PNB dépasse le montant des 400 millions d’euros dans l’histoire de la vénérable institution…

Avec ses données encourageantes, le résultat net de la banque régionale atteint 95,5 millions d’euros (+ 11 %) ; le coût du risque ressort sur l’exercice à 54 millions d’euros, soit moins 13 %. Enfin, le ratio de solvabilité se situe à 19,05 % - sachant que le minimum requis est de 10,5 % - ce qui traduit dans les faits la bonne santé de l’établissement régional.

 

 

Valoriser les initiatives de celles et ceux qui façonnent la région…

 

Intervenant à la tribune, le président du Conseil d’administration, le Sénonais Michel GRASS, ne manqua pas de commenter ces résultats : « ils sont la démonstration que notre modèle mutualiste représente une force singulière pour comprendre, anticiper et affronter les difficultés… ». Puis de conclure : « c’est parce que la Banque Populaire BFC appartient à ses clients sociétaires que nous mettons toute notre énergie à leur service et au profit du développement de notre territoire et à la qualité de vie au travail de nos collaborateurs… ».

Des propos qu’étayera le directeur général du groupe, Jean-Paul JULIA, « ces résultats démontrent la capacité de nos clients à se développer, à se réinventer parfois, à rebondir aussi et à réussir si souvent ! Notre envie de porter leur réussite reste notre boussole ; nos différents Prix en témoignent : les Prix Initiatives Associations, les Prix de la Dynamique Agricole ou encore les Prix Stars et Métiers. Nous avons franchi une nouvelle étape en 2022 avec le lancement du livre « 9 Talents », pour valoriser les parcours de celles et ceux qui façonnent notre région, qui font son rayonnement et sa fierté ».

De quoi convaincre les sociétaires qui découvrirent d’autres pans de la dense actualité de la banque régionale dont nous vous ferons écho grâce à un autre rendez-vous rédactionnel ces prochains jours…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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