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Spécificité de la présidence d’un club à l’estampille du BNI (Business Network International), elle est tournante à raison d’un changement de gouvernance tous…les six mois. Un cap qu’il faut suivre de manière très scrupuleuse pour les membres d’une structure – ils sont en moyenne une vingtaine par entité à y exercer leur sens du relationnel accompli – qui ne peuvent s’y soustraire. Cette fois-ci, c’est au tour de Francis MOREAU, figure connue de l’entrepreneuriat made in Yonne, de s’y coller. Un semestre à la tête du club d’Auxerre pour y imposer sa griffe et faire perdurer les valeurs de ce réseau de recommandations ultra connu…

 

AUXERRE ; C’est sous le regard appréciateur d’Emmanuelle REMY, l’une des fondatrices et pionnières de ce club historique des milieux d’affaires et du relationnel du landerneau auxerrois que Francis MOREAU, l’un des dirigeants de la franchise « PULVERY CLEAN », a accédé à la présidence de la structure associative, forte de sa décennie d’existence. Un anniversaire qui avait été célébré de très belle manière à l’été 2022 – on s’en souvient encore au vu de la représentativité - en la concession du groupe AMPLITUDE à Auxerre.

Profitant d’un maillage qui ne cesse de croître dans l’Yonne – BNI est présent sur les localités d’Avallon, Joigny, Sens et Auxerre -, ce réseau de business à vocation économique jouit d’une solide notoriété auprès des entrepreneurs et cadres supérieurs qui aiment s’y retrouver pour évoquer leur actualité et parfaire leurs connaissances des autres membres du groupe. L’objectif avoué étant de se recommander les uns aux autres avec l’assurance de faire progresser son chiffre d’affaires en bout de course. Joindre l’utile à l’agréable, en somme…

C’est la première fois que Francis MOREAU que l’on connaît bien dans le giron entrepreneurial du territoire se retrouve à pareille fête et accède ainsi aux responsabilités de ce club.

 

 

La tenue d’un évènementiel en mai pour accroître les effectifs…

 

Sous sa très courte mandature de six mois – un semestre inspiré peut-être de la présidence tournante de l’Union européenne pour ce réseau aux origines d’Outre-Atlantique -, l’entrepreneur de l’Yonne assurera donc la continuité ce qui a déjà été instauré au niveau de la stratégie mobilisatrice de l’association, à savoir le recrutement de nouveaux adhérents – l’idéal serait d’atteindre les 25 membres avant le terme de son exercice – et la poursuite de la dynamique en interne, placée sous le sceau de la convivialité et de la bonne humeur.

Même s’il se dit adepte de la discipline et d’une certaine rigueur – il en faut toujours pour prendre les bonnes décisions à ce stade – Francis MOREAU envisage également la tenue d’un nouvel évènementiel en mai au « Marais » à Appoigny pour élargir les bases de ce groupe de travail et de réflexion, l’un des acteurs clé de l’attractivité de notre territoire par ses actions.

Précisons que Séverine GEENEN, au poste de secrétaire – elle cumule aussi avec la trésorerie – et Laurent GRAFFE, vice-président, épauleront le nouveau leader du BNI Auxerre dans ses orientations stratégiques, à l’instar de la toujours omniprésente Emmanuelle REMY – elle est nommée cheffe de la sphère BNI – enthousiaste comme aux premiers jours ; c’est-à-dire il y a une décennie de cela. Comme quoi le BNI fait conserver sa jeunesse et ses envies à celles et ceux de ses membres qui persistent et signent dans leurs engagements, sans se soucier du temps qui passe…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Pourquoi le bio va mal ? Entre les producteurs, les revendeurs, la grande distribution, les consommateurs…quel est le problème majeur de la filière bio ? Dans notre tribune précédente, nous avons examiné les contraintes de l’agriculture bio. Aujourd’hui, regardons de plus près les autres causes de la chute de cette activité, à l’origine prometteuse en termes d’écologie, de santé et d’emploi.

TRIBUNE : Le principal facteur de cette décrue est évidemment l'inflation. Un produit bio reste en moyenne 44 % plus cher que son équivalent conventionnel. A titre d’exemple, la tomate ronde est ainsi 70 % plus chère que la tomate classique. En période d'inflation, peu de foyers peuvent se permettre d'acheter 100 % bio. Ils vont donc réaliser des arbitrages. 2022 a enregistré une baisse de près de 7 % de l’activité et on s’attend à une chute encore plus importante pour 2023. Chez les experts, le « bio » est aussi victime d’une expérience client peu convaincante.

Si les grandes surfaces traditionnelles connaissent un recul de 5,3 % des achats « bio », les magasins spécialisés (BIOCOOP, La Vie Claire…) marquent le pas avec 16 % d’effondrement du chiffre d’affaires ! Aujourd’hui, 54 % des Français déclarent que les produits bios sont bien trop chers par rapport aux bénéfices qu’ils apportent.

 

 

Le bio se relèvera-t-il de la crise de l'inflation?

 

Des producteurs aux consommateurs, tous les voyants de la filière bio sont au rouge. Toute la filière est mise à mal. La crise du bio, c’est le plan « hors sec » et « Defcon 3 » réunis, au point que la filière en appelle désormais la grande distribution à l'aide, après l'avoir pourtant critiquée des années durant. Dans une lettre ouverte, les trois grandes organisations du secteur (SYNABIO, FOREBio et la FNAB) prient les supermarchés de ne pas se désengager du bio.

« Dans ce contexte, vous avez, en tant que leaders de la distribution alimentaire, un rôle clé à jouer pour maintenir une offre bio qui soit visible, attractive et diversifiée, écrivent-elles en chœur. Or, nous constatons que vos enseignes tendent en ce moment à réduire le marché bio ».

Ce qui est le cas. Pour faire de la place aux produits plus accessibles, les grandes surfaces alimentaires s'en prennent logiquement aux rayons bios moins attractifs. En septembre 2022, l’offre avait reculé de 7,3 % sur huit mois, selon IRI. Un recul plus important que la baisse du chiffre d'affaires, relèvent les fédérations. Les acteurs du bio constatent un démantèlement des équipes dédiées au bio, « une dégradation du niveau d’expertise sur les produits et les filières » et craignent « de voir le bio noyé dans des catégories aux contours mal définis, comme l’offre durable ».

 

La démocratisation du bio se fait par les grandes surfaces…

 

Les grandes surfaces seront-elles les fossoyeurs du bio ou sont-elles le bouc émissaire facile d'une crise qui fragilise toute une filière ? Certains groupes de distribution se veulent rassurants. « Il n'y a pas de désinvestissement massif sur le bio chez Système U », assure Dominique SCHELCHER, le PDG de l'enseigne aux médias. « On pense que la baisse est conjoncturelle », déclare-t-il. « La vraie difficulté est celle de ces producteurs qui se sont convertis au bio ces dernières années et dont les débouchés se restreignent. Le coupable, c'est l'inflation qui contraint les gens à arbitrer sur ces produits-là ».

Lancés en 2018 en grande pompe sur un positionnement bio accessible (prix 30 % plus bas), les « Marchés Bio » chez Leclerc visaient quarante magasins en 2019 et 200 en 2022. Quatre ans plus tard, le groupement en dénombre péniblement dix-sept : le concept devrait être abandonné. C’est un projet mal né selon le spécialiste Frank ROSENTHAL : « Quel intérêt pour un adhérent de mettre un « Marché Bio » dans sa galerie marchande quand il a déjà un rayon bio bien fourni ?, s'interroge-t-il. La démocratisation du bio se fait par les grandes surfaces, pas par les magasins spécialisés ".

 

 

Une crise sur fond de mise en sommeil…

 

« Faisons le dos rond, les lendemains chanteront ». C'est en substance le discours des pro-bios actuellement. La réalité est peut-être moins idyllique. C'est en tout cas ce que pensent certains observateurs du monde de la consommation. Comme Xavier TERLET, président de « Protéines XTC » qui juge dans une tribune publiée sur le site de « LSA », que le prix du bio était déjà un frein avant la crise actuelle.

« En 2020, le magazine « Linéaires » a analysé les prix moyens en bio et en conventionnel de plus de deux cents familles de produits alimentaires recensées par Nielsen. L’écart de prix est loin de se limiter à 30 % comme on l’évoque souvent mais s'élève à 75 % en moyenne », rappelle-t-il.

« Le mois dernier, j’ai moi-même constaté chez Carrefour un écart de 94 % entre le yaourt nature de Danone et son équivalent bio », poursuit l'expert. « Presque le double ! Une grande partie des consommateurs ne regarde même plus cette offre indécente, réservée aux plus aisés d’entre nous ».

 

Produit bio ou produit bon ?

 

Si le facteur prix est évidemment central dans la désaffection actuelle, il n'est peut-être pas le seul. C'est la relation bénéfice/prix qui pousse les consommateurs à estimer qu'un produit est trop cher et à arbitrer en sa défaveur. Et c'est là, le point nodal du problème avec le bio.

« Ce n'est pas parce qu'un produit est bio qu'il est bon, il peut y avoir des produits conventionnels qui ont plus de goût par exemple », constate Frank ROSENTHAL, spécialiste du marketing de la consommation. « Les experts du bio disent qu'il s'agit du vrai goût des produits, mais si le « vrai goût » c'est de ne pas avoir de goût, les consommateurs ne sont pas satisfaits ».

Payer plus cher (voire beaucoup plus cher) pour un produit qui n'apporte pas plus de plaisir qu'un produit conventionnel passe plus difficilement en période de contrainte sur le pouvoir d'achat. D'autant que la dimension commerciale est souvent négligée, surtout par les enseignes de bio. Offre limitée, mise en scène des produits réduite à la portion congrue, information et pédagogie inexistantes... les enseignes spécialisées peinent à attirer les clients, au-delà d'un cercle de consommateurs déjà convaincus par le bio.

 

 

Y-a-t-il des solutions dans la salle ?

 

Les producteurs de bio disparaissent peu à peu, tandis que les magasins spécialisés perdent des parts de marché. La grande distribution limite de plus en plus leur offre « bio »… Le plus grave, les consommateurs ne peuvent plus s’offrir des produits bios et y trouvent un intérêt moindre pour leur santé…

Certains demandent à l’Etat d’injecter quelques centaines de millions d’euros pour soutenir une filière moribonde. Et les « Verts » dans tout ça : ils ne trouvent pas de solutions pérennes pour affronter véritablement la crise du bio. Ils devraient y réfléchir sérieusement…

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Résolument « familiale ». Telle est l’approche novatrice, bienveillante mais légitime portée par l’établissement bancaire interrégional dans son plan d’action qui se décline en 2023. Une banque, toujours aussi verte à plus d’un titre, mais davantage axée sur l’ensemble des maillons de la cellule familiale, depuis le plus jeune âge jusqu’aux seniors. Une volonté intrinsèque pour ce « façonneur d’avenir » qui entend être l’un des grands acteurs économiques du territoire…

 

TROYES (Aube) : Il y en a pour tout le monde au Crédit Agricole ! C’est une évidence dans les faits, et cela devient même le credo de l’établissement bancaire de Champagne-Bourgogne.

Se positionner comme étant le « partenaire incontournable de la famille » se mue en une réalité palpable à l’analyse des principaux chiffres qui ont été communiqués par le groupe lors de sa conférence de presse annuelle. Un exercice oratoire, dédoublé physiquement – l’un à Dijon, l’autre qui l’aura précédé d’une journée à Troyes – et qui aura servi de prétexte à ses dirigeants de pouvoir expliquer avec moult détails les données statistiques de l’année écoulée.

En choisissant cet axe marketing très marqué qui se décline à toutes les sauces – « être la banque de la famille » -, le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne souhaite surtout être apparenté à un « amortisseur de la crise » au plan sociétal. Des crises successives que traverse et encaisse le pays depuis bientôt trois ans qu’elles soient sanitaires, économiques, énergétiques et inflationnistes.

Comment pourrait-il en être autrement à bien y regarder ? D’autant que quatre habitants sur dix établis dans cette double région sont clients, voire sociétaires de la fameuse maison !

 

 

Une belle formule, en vérité : « façonneur d’avenir »…

 

Dans les faits, les porte-voix de la « Banque verte », à commencer par le président Jean-Yves REMILLET, et le directeur général, Emmanuel VEY, veulent accentuer leur mobilisation et celle de leurs équipes sur leurs territoires de prédilection, afin de financer l’économie locale avec une écoute attentive et optimiser en parallèle le développement durable des quatre départements que sont l’Aube, la Côte d’Or, la Haute-Marne et l’Yonne.

L’objectif est simple sur ce terrain de jeu : se présenter comme un « façonneur d’avenir ». La belle formule, en vérité…

Agir sur le présent pour mieux modeler le futur de sa clientèle : voilà une ambition louable, presque à la limite de la philosophie, pour une banque qui a contribué au bien-être, en les finançant, de quelques 22 744 projets de vie issus de ces familles au cours de la seule année 2022 !

Soit dans les faits, 1,3 milliard d’euros de crédits qui auront été réalisés, notamment, dans le domaine de l’habitat, celui-ci demeurant l’une des priorités majeures des Français.

 

 

Un leader sur sa zone de chalandise pour les assurances…

 

Cette politique verte – de la pure logique lorsque l’on défend depuis des lustres les intérêts et que l’on finance les projets des professionnels des filières agricoles et viticoles du territoire mais pas que – s’est déclinée également par le biais d’offres de prêts travaux verts et à l’Eco prêt à taux zéro. Dans le concret, 1 641 foyers ont bénéficié l’an passé de ces dispositifs financiers, permettant de les encourager dans ce parcours de rénovation énergétique nécessaire de leur logement. Un franc succès par ailleurs !

Mais, les besoins de la famille supposent aussi de se munir de protections assurantielles garanties et fiables. Sur ce chapitre-là, le Crédit Agricole a aussi mis le braquet supérieur l’année dernière, confortant sa pôle-position de leader régional avec la souscription de 443 124 contrats d’assurance. Précision qui permet d’apprécier la vivacité de ce secteur d’activité : 13 450 nouveaux clients en auront fait la première demande en 2022. Pas mal !

L’assurance est le reflet flamboyant de ce cocon protecteur que souhaite développer l’établissement auprès des cellules familiales qu’il travaille via son réseau d’agences de proximité.

A date, 44,3 % des clients de Champagne-Bourgogne sont assurés par la caisse régionale. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : après un sinistre, 93 % de ladite clientèle s’estiment amplement satisfaites de la réactivité et de la pertinence d’intervention du Crédit Agricole.

Ce qui aujourd’hui fait de cette banque mutualiste la première de la catégorie des banquiers assureurs sur sa zone de chalandise. Parce que les familles le valent bien selon la formule publicitaire empruntée à un poids lourd de la cosmétique !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Au XIXe siècle, lors de l'invention du chemin de fer, une locomotive à vapeur tirait des wagons. Cela constituait un train. Cela perdura longtemps : les locos devinrent diesel ou électriques mais le train demeurait. Désormais, ce binôme mythique de l'histoire du chemin de fer est en train de disparaître. Adieu les locos ! Adieu les wagons suspendus et confortables sur nos lignes de chemin de fer…

 

BILLET : C'est l'heure désormais des rames automotrices dans lesquelles l'embarquement des passagers est facilité. On pense aux fauteuils roulants et aux poussettes, accessibles au niveau du quai. Le hic ? Le confort y a disparu et nos navetteurs Icaunais vont vite regretter les vaillantes voitures « Corail ».

En 1975, l'apparition des wagons Corail révolutionna le transport des voyageurs à la SNCF. La plupart des voitures y ont un couloir central. Les sièges y sont  de couleur orange, « LA » couleur de ces années si florissantes.

Sur le plan de la sécurité, les contrôleurs ferment via une commande hydraulique les portes au moment du départ. Les rames sont sonorisées, ce qui permet de diffuser des annonces. Tout cela est novateur.

 

L’époque mythique des locomotives est révolue…

 

Accessibles au 160 km/h, les temps de trajet se réduisent : Paris-Marseille passe de 7h45 à 7h. Ces voitures au siège épais sont fort bien suspendues et l'on y voyage fort confortablement, en pouvant ranger une valise  à l'entrée du wagon.

Rien de cela dans les plus modernistes rames « Bombardier » - l'intérieur montre des signes précoces de vieillissement - ou celles de « MOBIGO », siglée par la Région : « Emmène-moi où je veux (sauf grève, panne et autre retard !).

Le confort y a disparu, un peu comme les nappes au restaurant ! C'est une époque révolue ! Dans les rames « MOBIGO » : peu de toilettes et aucun logement dédié aux valises. Question secousse : c’est à l’identique des manèges de la foire ! Effet garanti !

Quant aux rames « Bombardier », il faut faire attention au chauffage surpuissant mais mal réglé, si d'aventure en hiver, on y est assis proche de la brûlante cloison !
Aussi, c'est bien plus qu'une époque du transport ferroviaire qui disparaît avec la fin des wagons et des mythiques locomotives : les « 2D2 », les « CC 7 100 » (championne du monde de vitesse en 1955 à 331 km/h) et surpuissantes « CC 6 500 », star du rail des années 70 !

Au revoir confortables wagons « Corail » : les voyageurs vous regretteront longtemps. Et bonne retraite...à l’âge de 48 ans !

Quai numéro 2, le train rapide « n° 5 049 » va partir. Attention au départ. La SNCF vous souhaite un agréable voyage !

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Forcément, ça tousse un peu dans le quartier de l’avenue des Clairions. Les rares riverains rencontrés par inadvertance par une matinée un peu glaciale voient plutôt cela d’un « mauvais œil ». Même si, sur l’ancien site d’EDF à Auxerre, le nouveau lieu de villégiature des gens du voyage respire la tranquillité et la parfaite discrétion. On dirait même qu’il n’y a pas âme qui vive alentour ! Depuis plusieurs jours, caravanes et fourgonnettes se sont installées à cet endroit. Pour combien de temps, s’interroge-t-on inquiet, dans le proche voisinage…

 

AUXERRE : Une caravane à la couleur immaculée. Une autre, un peu plus loin, près du grand bâtiment, style Pailleron, désormais à l’abandon qui accueillait jadis les bureaux d’EDF. A ses côtés, deux fourgonnettes. Blanches, elles aussi. Quelques voitures stationnent, çà  et là attendant leurs conducteurs. Depuis une dizaine de jours, le parking et le parvis de l’ancien siège départemental de l’opérateur connaît une certaine effervescence avec cette présence pour le moins inattendue. Certes, mais tout cela se vit dans une relative discrétion. On est bien loin du flux de véhicules professionnels au coloris bleu qui circulaient autrefois en ces murs, siège de la délégation départementale d’EDF !

Toutefois, les riverains dont certains ont leurs habitations qui surplombent et jouxtent les grilles de l’ancien édifice de l’entreprise sont encore sous le coup de la surprise. Elle est de taille, il est vrai : ils ne s’attendaient pas à voir débarquer les gens du voyage en ce lieu à l’abandon.

Quelques-uns sont indifférents. D’autres vitupèrent car ils craignent avant toute chose les nuisances occasionnées par cet emménagement intempestif : « c’est impensable de voir tous ces véhicules et caravanes investir la cour de ce site ! Que fait la Communauté de l’Auxerrois pour y remédier ? ».

Sont-ils au « courant » de la situation, sans mauvais jeu de mot lié à l’endroit choisi par les occupants du site d’EDF ?!

 

 

Les aires de moyen passage sont payantes donc inintéressantes !

 

Interrogé par téléphone, le vice-président communautaire ayant la charge de ce toujours très délicat dossier, Dominique CHAMBENOIT, l’est parfaitement, en effet. Sa réponse est on ne peut plus évidente dans le fond : « On ne peut pas les expulser tant qu’on n’a pas le terrain approprié, cette fameuse aire de grand passage que je réclame à la collectivité depuis la prise de mon mandat ! ».

La gestion des gens du voyage ressemble aux feuilles d’impôts que l’on découvre avec agacement chaque année dans sa boîte aux lettres. Immuable et sans solution pour y échapper !

« Bien sûr, ajoute le maire de Chevannes qui connaît le dossier sur le bout des doigts car confronté très régulièrement à cette problématique récurrente, il existe bien des aires de moyen passage sur l’Auxerrois avec moins d’emplacements à pourvoir mais qui ont un coût. Mais, les gens du voyage ne les fréquentent guère parce que les prestations de service proposées y sont payantes… ».

 

 

C’est donc la crise économique même dans cette caste non sédentaire et itinérante de la société hexagonale – celle-ci se compose de tziganes, de gitans, de roms, de roumains, de yougos, de manouches, de forains etc. – qui ne désire pas s’acquitter de la facture d’eau (3,50 euros du mètre cube et des 0,14 centimes d’euros du kW/h) de la facture d’électricité obligatoires, proposées sur les sites d’accueil dédiés.

Sachant aussi que pour avoir accès à ces aires de moyen passage comme il en a fleuri un peu partout dans les grandes agglomérations de l’Yonne, les possesseurs de véhicules (automobiles, fourgonnettes, caravanes…) doivent présenter naturellement une police d’assurance afin d’être dans le respect de la réglementation sur site. Or, dans la plupart des cas, certaines carences existeraient aussi à ce niveau-là !

 

 

Une solution à l’étude trouvée d’ici l’été sur l’Auxerrois : c’est possible !

 

Ainsi, à titre d’exemple, l’aire de moyen passage de la Route de Toucy pourrait accueillir des nouveaux venus. A l’heure actuelle sur la vingtaine d’emplacements disponibles, quatorze restent désespérément vides, faute de tout occupant !

Toutefois, Dominique CHAMBENOIT se veut optimiste. La situation devrait se décanter au cours de ce semestre – il ne reste pourtant plus que trois mois – pour que la Communauté de l’Auxerrois règle les choses, en choisissant un site de 4 hectares qui soit adapté à l’accueil de ces rassemblements en nombre, provoqués par cette population le plus souvent en mouvement.

Des pistes très sérieuses sont à l’étude et devraient aboutir, selon l’élu, avant le terme de la période estivale.

Selon les statistiques de 2021, 570 caravanes dont sont propriétaires les gens du voyage ont donc transité par l’Auxerrois. Deux espaces de moyen passage sont en cours d’aménagement du côté de Toucy et de Sens, pour apporter de réelles solutions.

2023 pourrait donc être la bonne année, avec l’ouverture de cette aire de grand passage sur l’Auxerrois, tant attendue par les riverains et espérée par les gens du voyage eux-mêmes qui galèrent aussi pour pouvoir se poser. Ce serait la meilleure des solutions pour que ces « problèmes de cohabitation issus du voisinage » deviennent obsolètes à l’avenir…

 

Thierry BRET

 


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