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L'agence de notation FITCH a abaissé d'un cran la note de la France, la ramenant à « AA - ». Elle a invoqué les tensions sociales récentes qui pèseront sur la capacité à réduire le déficit et la dette, ainsi que des perspectives de croissance moins élevées anticipées par nos gouvernants. Conséquence : l’agence de notation a décidé de pénaliser l’Hexagone qui est considéré dans « une impasse politique », du fait de mouvements sociaux qui sont parfois violents…

 

TRIBUNE : Les agences de notations financières comme FITCH, STANDARD & POOR ou MOODY’S sont des sociétés privées qui apprécient le risque de solvabilité financière d’une entreprise, d’un état, d’une collectivité locale…Les notes sont indiquées par des lettres, de « AAA », pour les meilleures à « D » pour les plus risquées.

Le risque pénalise les émetteurs de titres d’emprunts : les intérêts sont plus élevés, et l’Etat français devra payer plus cher sa dette future vis-à-vis des investisseurs internationaux. Passer de « AA » à « AA - » n’est certes pas dramatique mais confirme une méfiance accrue des financiers.

Les agences de notations souvent contestées, mais incontournables, analysent pour chaque état : les budgets, les déficits, le niveau d’endettement, le PIB, le climat social, les prévisions financières et les stratégies qui en découlent.

Parmi les conséquences, à notre niveau, on peut déjà noter que nos voyants (déficit, endettement, …) sont dans le rouge ; notre capacité à réduire la dette et le déficit est remise en cause. Quant à nos prévisions de croissance, elles sont contestées : on peut également douter de l’arrêt de l’inflation dès septembre. L’agence FITCH met directement en cause le Président MACRON et semble pessimiste sur notre avenir : la situation de blocage actuelle pourrait aussi « créer des pressions en faveur d’une politique budgétaire plus expansionniste ou d’un renversement des réformes précédentes ».

 

Des tensions sociales qui apportent des mauvaises notes à l’appréciation financière…

 

 

Les financiers s’accordaient sur un point : si la France augmente l’âge de départ en retraite, la finance internationale saluera la démarche d’un bon point. Hélas, ce que n’a pas prévu notre « Mozart de la Finance », c’est que la rue et les tensions sociales apportent des fausses notes qui peuvent mettre à genoux la meilleure des partitions techniques…

Le passage à « AA - » augmentera logiquement de 0,5 % notre taux d’endettement. C’est peu, certes, mais vu les masses en jeu, le service de notre dette déjà énorme va faire déraper encore plus notre budget.

La bonne nouvelle, c’est que les notes, « AAA », « AAAA », « AAAAA », pour l’andouillette ne seront pas dégradées…

 

 

Le gouvernement rétorque : « continuons à adopter des réformes structurantes »…

 

En réponse à cette notation, Bruno LE MAIRE a regretté l’« appréciation pessimiste » de FITCH, estimant que l’agence de notation « sous-évaluait les conséquences des réformes », notamment celle des retraites. « Je crois que les faits infirment l’appréciation de l’agence FITCH. Nous sommes en mesure de faire passer des réformes structurantes pour le pays », devait-il préciser en citant la réforme de l’assurance chômage et celle des retraites. « Et nous continuerons à faire passer des réformes structurantes pour le pays »…

Adopter des « réformes structurantes », dans un contexte social agité et violent, avec un gouvernement en minorité au Parlement et un Président et des ministres qui ne peuvent se déplacer sans manifestations est fort de café pour le ministre de l’Economie qui fait rimer « casserolade » avec « guignolade » ! L’abaissement de la note de la France n’était pas vraiment une surprise pour les investisseurs. Jusque-là, le double « A » détenu par Paris était assorti par FITCH d’une « perspective négative », ce qui ouvrait la voie à une dégradation.

 

Un avenir plus qu’incertain pour la France…

 

Le risque devient prégnant : avec une incapacité à contenir les mouvements sociaux et à donner une impulsion à de futures réformes, la France s’expose de plus en plus à la dégradation de sa note. Les effets conjugués de l’inflation et d’une possible augmentation des taux de la BCE peuvent hélas nous faire passer du statut de « puissance économique » à celui de « pays sinistré ». Rappelons que si les taux des marchés augmentent, c’est l’ensemble des circuits du crédit qui est concerné : prêts aux entreprises, aux particuliers et aux collectivités locales et territoriales !

Plus grave encore, la finance internationale conteste le dogme « macroniste » des baisses d’impôts. Pour tous les financiers, il n’y aura pas d’autre solution que les impôts, pour rembourser la dette. Le fameux « ça coûtera ce que ça coûtera » a fait grincer des dents dans le landernau de la haute finance. Notre président semble prompt à céder aux exigences de l’Europe et des marchés financiers, la hausse future des impôts est donc à redouter…

Du fait de cette réforme des retraites qui n’en finit pas de secouer les Français, et une opposition qui promet de tout remettre en question si elle arrive au pouvoir, la France fait face à un avenir incertain avec une pauvreté accrue et des relations internationales dégradées. On cherche en vain l’éclaircie qui permettrait enfin d’espérer…

A la fin du premier quinquennat du Président MACRON, nous étions au bord du précipice. Aujourd’hui, avec l’impulsion des locataires de l’Elysée et de Matignon, nous avons fait un grand pas en avant !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 

 


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Le compte est bon ou presque ! A l’arrondi près. Puisque le montant de la coquette somme inscrit sur le fac-similé du chèque grandeur nature remis par la préfecture de l’Yonne à l’agglomération de Monéteau s’élève à 190 404 euros. Un subside des plus sympathiques qui ressemble à s’y méprendre aux gains générés par l’Euro Millions ! Mais, ici, pas de jeux de hasard mais bel et bien la volonté de l’Etat de soutenir via le Fonds vert les initiatives d’une commune désireuse de réhabiliter son groupe scolaire…

 

MONETEAU: Eclatant le sourire radieux de l’édile de la commune périphérique de l’Auxerrois, le temps de la pose photo ! On peut le comprendre au vu de la somme qui est mentionnée sur le fac-similé d’un chèque remis en main propre à Arminda GUIBLAIN par le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, tout aussi rayonnant à l’idée de décerner le premier Fonds vert sur sa zone de prédilection.

Excusez du peu : mais recevoir de la part de l’Etat une subvention de plus de 190 000 euros ne peut que provoquer satisfaction et contentement auprès des élus locaux ! Surtout quand on sait que l’affectation de ladite enveloppe budgétaire sera fléchée vers les travaux de rénovation d’un établissement pédagogique du cru, à savoir le groupe scolaire Jean-Jacques ROUSSEAU.

Suite à un audit énergétique global réalisé sur l’ensemble des bâtiments de ce site scolaire, il a été révélé que les édifices ne pouvaient plus rester en l’état, car particulièrement énergivores. De ce fait, la municipalité a déposé un dossier de candidature auprès des services de l’Etat, espérant ainsi décrocher le pompon et obtenir ainsi quelque chose – une manne financière quasi providentielle - dans le cadre du Fonds vert.

Un dispositif initié par la première des ministres, Elisabeth BORNE, en avril dernier dont Christophe BECHU, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, surveille la moindre des applications.

 

Près de 6 000 dossiers déjà déposés à la fin mars…

 

Doté de deux milliards d’euros de crédits déconcentrés aux préfets – c’est-à-dire au plus près du terrain et de la proximité -, le Fonds vert n’a d’autre objectif que d’accélérer la transition écologique dans les territoires en finançant des projets portés par des collectivités territoriales ainsi que leurs partenaires publics et privés sur un certain nombre de domaines : la performance énergétique, l’adaptation au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie.

 

 

Au plan hexagonal, ce Fonds vert suscite une large adhésion des collectivités. Fin mars, ce sont près de 6 000 dossiers (5 948 exactement) qui avaient été déposés auprès des services préfectoraux pour un montant d’aide demandé de 2 160 M d’euros. Des dossiers se rapportant prioritairement à la rénovation de bâtiment, à la modernisation de l’éclairage public ou à la renaturation des villes.

 

Une somme destinée à la rénovation du groupe scolaire…

 

Localement, Pascal JAN avait confirmé en apposant sa griffe au bas du dossier de candidature de Monéteau le 05 mai dernier que tous les critères d’obtention étaient retenus. Il ne restait plus au haut fonctionnaire qu’à débloquer les fonds et à remettre de manière symbolique ce chèque de taille XXL à l’équipe municipale de la commune.

Dans l’absolu, cette somme permettra la réalisation de différents travaux au sein du groupe scolaire au patronyme du célèbre philosophe : l’isolation par l’extérieur des murs, le changement des baies vitrées d’entrées par des portes vitrées double vitrage, la mise en place d’une VMC simple flux, le remplacement des volets roulants et des visiophones, le redimensionnement et son remplacement de la chaudière gaz originelle par une pompe à chaleur air/eau.

 

Thierry BRET

 

 


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Députée depuis 2017 de la 17ème circonscription parisienne, qui regroupe le XVIIIème arrondissement et une partie du XIXème, Danièle OBONO appartient au groupe « La France Insoumise - Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale ». Membre de la Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République et depuis le 26 juillet 2022, elle est élue juge à la Cour de justice de la République. Docteur en sociologie des migrations, chercheur à l’UR LHUMAIN (Montpellier III) et à l’ERIFARDA (Université de Montréal), en qualité de spécialiste des migrations de populations, Mickael IDRAC est également coordinateur de groupe de travail à l’Institut Convergences Migrations et Co-responsable national de l’équipe « Migrations » de La France Insoumise. Ils répondent à nos questions…

 

INTERVIEW : Paris et Berlin semblent avoir un regard diamétralement opposé sur l’immigration, l’Allemagne ayant fait le choix d’assouplir les règles d’entrée sur son territoire pour notamment, combler les deux millions de poste vacants aujourd’hui sur le marché de l’emploi…

Danièle OBONO : Quand ici la plus-value proposée par l’extrême droite est de faire de l’immigration la cause de tous les maux, ce qui est un outil politique propre à la France. Le spectre politique en Allemagne, notamment la droite conservatrice, a un choix beaucoup plus pragmatique, dans l’intérêt même des classes dirigeantes. Cela ne signifie pas pour autant la disparition de toute forme de racisme ou de stigmatisation, mais un choix politique a été fait et pour le coup, partagé par beaucoup alors qu’en France, certains ont un intérêt particulier à entretenir tous les fantasmes autour de la question de l’immigration… »

Mickael IDRAC : C’est lié aussi à la structure de leur économie, reposant en partie sur leur volet industriel, leur permettant de faire de grandes vagues de régularisations pour remplir les usines. Le revers de la médaille est qu’il y a un côté « supermarché » dans ce que fait l’Allemagne, quand ils vont chercher directement en Grèce dans les camps, des médecins ou ingénieurs, pour en faire des ouvriers à la chaîne. C’est une autre vision des choses mais aussi un très gros déclassement social…

Pourrait-on envisager un jour en France un système similaire à celui du Canada, où les candidats à l’immigration reçoivent, pour calculer leur éligibilité à y travailler, des points en fonction de différents facteurs : âge, éducation, compétences linguistiques, aptitude à contribuer au développement économique du pays, etc. ?

DO : De par son histoire, le Canada s’est bâti sur l’immigration et a fait un choix très clair en ce sens, concernant l’accès au travail. Je pense qu’il y a là-bas des choses qui marchent, en termes d’intégration notamment et qui pourraient nous être utiles, mais nous ne considérons pas la question migratoire comme devant relever uniquement de la gestion des flux, mais aussi du social et de la santé. Les travailleurs ont des droits, quel que soit leur nationalité et ce n’est pas une question de points ni de quotas…

 

 

MI : Le Canada par rapport à sa situation géographique, avec l’océan sur deux côtés et une seule frontière terrestre avec les Etats-Unis, est le pays qui réinstalle le plus de réfugiés au monde, les sélectionnant notamment dans des pays tiers, mais sans beaucoup de demandeurs d’asile. Nous, c’est l’inverse et il nous faut des réponses différentes, la détresse n’étant pas la même. Et je rejoins Danièle en ce sens, nous devons mettre l’accent sur l’accès au droit, le droit de travailler, l’accès aux soins, etc.

Selon le président des Républicains, Eric CIOTTI, la seule solution à la question de l’immigration, serait « un recours au référendum ». Partagez-vous cette affirmation à LFI, alors que la gauche dans son ensemble, mise sur un Référendum d’Initiative Partagée pour contrer la réforme des retraites ?  

DO : Il y a une réelle dimension populiste en cela, de la part de la droite et de l’extrême droite. Encore faut-il se mettre d’accord pour savoir de quoi on parle. Sur quoi faire un référendum ? Pour ou contre les étrangers en France ? Pour ou contre l’immigration ? Pour ou contre la régularisation des enfants ? Pour ou contre le sauvetage des gens en mer… ? Dans le pays des Droits de l’Homme, on voit tout de suite l’énormité de la chose… Je pense que c’est une instrumentalisation pour se donner un air démocratique mais qui en fait, est extrêmement pervers…

 

 

Le regard des Français sur l’immigration selon un sondage IFOP de novembre dernier va à l’encontre de vos positions, 70 % d’entre eux considérant notamment que la France compte déjà beaucoup d’étrangers et que l’accueil de nouveaux immigrés n’est pas souhaitable. Le porte-parole du Rassemblement National, Julien ODOUL, disant même que « les Français n’en peuvent plus ». Que répondez-vous à cela ?

DO : Ce qui est intéressant quand on travaille sur le sujet, c’est que ce n’est pas nouveau. Il y a un siècle, ils faisaient la même chose avec des stéréotypes du genre, « les Italiens sont tous des voleurs », « les Polonais sont tous des alcooliques »… Tout un cadre idéologique qui infuse et que l’on entretient au fil des années. La majorité des gens croient ce qu’on leur dit et c’est terrible. Il y a aussi clairement une dimension raciste dans tout cela car ce n’est pas de cette manière qu’ont été dépeints et à juste titre d’ailleurs car il n’y a aucune raison qu’ils le soient, les réfugiés Ukrainiens. Y compris dans la perception de la dangerosité avec des populations perçues comme moins dangereuses car plus ressemblantes à la nôtre, mais objectivement, sur quels critères, on ne sait pas…

MI : On explique aux gens qu’il ne faut pas seulement regarder les chiffres mais la structure du chiffre. L’extrême droite reste en guerre contre le fait qu’entre 2005 et 2022, les titres de séjour ont augmenté de 37 %, mais en fait, ce chiffre est composé à plus de 60 % d’étudiants, alors mettons les devant leurs responsabilité… ».

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 


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Le site est un vivre ensemble permanent. Bien mieux qu’une ponctuelle et brève fête des voisins qui ne revient qu’une fois l’an. Une ancienne commanderie templière sert désormais de point d’ancrage aux désirs de convivialité de la population, depuis le 06 mai. Et ce, jusqu’au 29 juillet prochain. Un plaisir qui se partage en famille et avec des amis entre victuailles appétissantes du terroir, des nectars du cru des plus sympathiques, une omniprésence artistique qui s’affiche aux quatre coins du bâtiment, y compris à l’extérieur. Quant à l’atmosphère ambiante, elle est limite exotique et entraîne l’imaginaire du côté de Marrakech ou à Montmartre, selon les goûts et l’inspiration…

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Le clavier du piano se dévoile au premier regard dès que l’on pénètre dans cet antre culturel nimbé d’une certaine pénombre très agréable à l’œil. Parmi le « fatras » volontaire d’objets hétéroclites qui ornementent la grande salle faisant office de lieu d’accueil. De plantes vertes en tableaux picturaux, de céramiques aux œuvres d’art, de prises de vues vigneronnes accrochées à leurs cimaises – il faut prendre le temps d’admirer les jolis clichés de la talentueuse Flavie CULOT, codirigeante de la société VINO UP qui nous a d’ordinaire plutôt habitué à parler de vin à défaut de focale et de photographies ! -, des poufs aux tapis orientaux respirant bon le cuir de l’Atlas du royaume chérifien : on se croirait presque dans la caverne d’Ali Baba, la veille d’une porte ouverte jute avant les soldes !

 

Un plaisir hédoniste juste le temps d’un été ?

 

Que nenni, « ma brave dame » ! Bienvenue dans le nouvel établissement à vocation commerciale de la localité viticole de l’Auxerrois ! Un bar, de surcroît ! Rien d’étonnant à cela surtout si l’on désire découvrir dans les règles de l’art de la dégustation œnologique des crus de ce terroir si prisé des Icaunais. Un bar, oui mais éphémère ! Avec une date de péremption à la clé ne devant pas excéder le 29 juillet, en principe. Etrange et pour le moins curieux paradoxe, par ailleurs, que le choix avéré de cette date butoir alors que la haute saison touristique battra son plein dans ce joli village de Saint-Bris qui porte bien son nom avec sa référence vigneronne gouleyante.

Mais, peut-être que cela évoluera en termes de timing, surtout si le succès est au rendez-vous. Et cela semble être déjà le cas.

L’inauguration officielle du nouvel endroit festif et branché de l’Auxerrois, le 06 mai, l’atteste après le succès observé au niveau de l’affluence. L’initiative prise par deux des habitants de la commune – encouragée à 100 % par le maire Olivier FELIX qui a mis à disposition un bâtiment communal non occupé – de vouloir créer cet espace propice à la détente, au farniente et à l’amusement – présence de musiciens, d’artistes de rue – est probante. Un zeste d’hédonisme qui ne durerait donc que le temps du chant des cigales ? Pas possible, voyons !

 

 

Une contribution collective avec l’implication des villageois…

 

L’établissement, baptisé « L’Eph » - oui, c’est peut-être un tantinet trop simpliste pour en définir sa raison sociale ! -, est promis à de belles et longues soirées estivales devant s’étendre hors les murs jusque dans la rue, au beau milieu de la petite place centrale du village où se concentrent toutes les échoppes stratégiques de la bourgade. Il y a un petit côté Montmartre qui sied bien à l’ensemble, la cohorte de Japonais affublés de leur Nikon en moins !

Le concept se veut collectif. Tout le monde – les villageois – ont contribué à son ouverture en y apportant sa pierre angulaire à l’édifice. Objet décoratif après objet fonctionnel. Ici, des coussins. Là, de vieux meubles qui créent une atmosphère surannée à l’ensemble. Dans un recoin, des transats. Des verres, des lampes, des bibelots, de la verdure naturelle et végétalisée. Il y a aussi des bouquins rangés dans une bibliothèque. On peut se sustenter d’un fromage de chèvre en provenance de la production de Claire GENET – de succulentes réalisations fromagères qui sont souvent primées dans les concours nationaux comme le Salon de l’Agriculture -, découvrir un blanc local – les domaines ne manquent pas -, avaler une pâtisserie en laissant filer le temps. Tranquille et en parfaite sérénité avec sa conscience. Le Graal a porté de main…

 

 

Au nom de la cohésion sociale et de l’attractivité de nos campagnes…

 

La « fée Mélusine » qui a permis cela d’un seul coup de baguette magique avec une bonne dose de volonté à revendre et de conviction profonde se nomme…Anne-Charlotte LAUGIER. Tiens, tiens, l’écrivaine à l’imaginaire si fécond et totalement débridé – la saga dithyrambique de la pétulante « Pétasse » servie à toutes les sauces humoristiques et cocasses de l’existence le prouve – a donc fait une sacrée entorse à son emploi du temps pourtant très serré.

Outre des séances de dédicaces qui la promènent aux quatre coins de l’Hexagone et ce jusque sur la Côte d’Azur – le dernier volet de la trilogie de son caricatural personnage est aussi décapant et irrésistible que les deux précédents opus – elle a eu le temps, en compagnie de l’une de ses connaissances locales, Driss – il est également commerçant à Saint-Bris – de phosphorer sur le concept de ce bar éphémère novateur, décidément ne ressemblant à rien d’autre d’existant dans l’Yonne.

 

 

 

Logique que les médias nationaux et régionaux (France Info, Ouest-France, France 3…) entrent depuis l’ouverture dudit établissement dans cette brèche béante de l’information sensationnelle pour en humer la substantifique moelle nourricière !

Réimplanter un bar avec une telle déontologie et la participation de tous, même de courte durée en zone rurale, ferait presque figure d’évènement hexagonal devant subjuguer les Gaulois réfractaires à la morosité, par Toutatis !

Un concept peu ordinaire qui pourrait d’ailleurs faire des émules dans bien des endroits de nos campagnes, qu’ils soient touristiques ou pas !

Et si le projet initial du bar éphémère se muait en un développement durable de son existence au nom du retour en grâce de la cohésion sociale et de joyeuses retrouvailles au fin fond de la ruralité ?

Personne, c’est sûr, ne s’en plaindrait ; encore moins les empêcheurs de tourner en rond qui ne savent plus apprécier les justes valeurs cardinales de la convivialité…

 

Thierry BRET

 

 


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Exigeant. Voire qualifié par certains des observateurs de « défavorable ». Tel aura été le contexte économique ayant bercé les activités des milieux bancaires en 2022 dans l’Hexagone. Un contexte où nul n’a pu se soustraire, y compris au plan régional, où l’envolée inexorable de l’inflation a laissé de sérieuses traces dans les comportements consuméristes tous secteurs confondus. Président du Conseil d’Orientation et de Surveillance (COS) de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, Eric FOUGERE, a fait part de ses ressentis en préambule de la présentation annuelle des résultats de l’établissement mutualiste…

 

DIJON (Côte d’Or) : Il aime se confronter à cette typologie d’exercice, le président du COS de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Un rendez-vous collectif où il prend un malin plaisir à discuter avec la presse afin de donner son point de vue, sans arrière-pensée, sur une actualité économique et sociétale qui, à dire vrai, au-delà de sa richesse ne manque pas ni de piquant. Ni d’imprévus !

Tout en laissant libre cours à l’échange constructif, en appui de moult questions posées par les représentants de la presse régionale. Dont ses acteurs n’hésitent pas à multiplier les kilomètres depuis la Franche-Comté voisine ou la Bourgogne septentrionale afin de ne pas perdre une miette, même minuscule, de cette rencontre annuelle, où se décortique avec minutie comme un savoureux homard agrémenté de sa mayonnaise faite maison, le moindre élément informatif !

Bon, c’est sûr ! Les journalistes qui côtoient le personnage depuis sa prise de fonction officielle, datant du 30 avril 2019, savent pertinemment que le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de Bourgogne Franche-Comté n’est jamais avare en la matière, côté arguments et explications de texte. Alors quand il commence à poser les jalons initiaux de ce que sera cette antépénultième conférence de presse à laquelle il participe aux côtés du président du Directoire Jérôme BALLET, on sait de quoi il en retourne !

 

Un exercice de style savamment maîtrisé pour évoquer les résultats…

 

Membre du Conseil d’Orientation et de Surveillance du groupe BPCE – organe décisionnel commun à la Caisse d’Epargne, la Banque Populaire et NATIXIS -, Eric FOUGERE est un habitué aguerri de ces rendez-vous oratoires servant à faire toute la lumière sur la stratégie de l’entreprise. Elles sont cordiales, polies, courtoises, pédagogiques, lissées. Mais, ici, on fait fi de la polémique et de l’attaque frontale envers des représentants entrepreneuriaux de la dynamique régionale dont notre territoire ne pourrait évidemment se passer. Qu’il s’agisse des particuliers, des entreprises et des collectivités.

Parfois, l’humour n’est jamais très éloigné des propos entendus. Surtout quand on sollicite le binôme de cette grande maison très prisée des épargnants qui autrefois faisait référence à l’un des animaux qui s’épanouit dans nos sous-bois – le fameux écureuil – réputé économe en « noisettes » !

A la sempiternelle question, pourquoi les Français pensent que les banquiers ne prêtent jamais d’argent quand on en a besoin, le tandem de répondre que les offres de prêts sont bel et bien là, pléthoriques, sur les différents marchés mais qu’a contrario, les demandes ne sont plus aussi soutenues qu’auparavant…la crise de confiance et la crise économique sont passées par là.

Un item taillé sur mesure pour le directeur financier du groupe viticole LATOUR implanté à Beaune – l’un des plus grands domaines de Bourgogne avec ses cinquante hectares -, qui est également membre du Directoire de la fameuse maison.

Somme toute, quoi de plus logique pour Eric FOUGERE d’aborder cette conférence de presse devant dévoiler les bilans et perspectives de l’établissement financier aux termes de l’exercice 2022 en évoquant le niveau d’inflation actuel qui bouleverse bon nombre de paramètres.

 

Des ambitions volontaristes de conquête en 2023 à l’identique de 2022…

 

« On ne connaissait pas, depuis si longtemps, la présence d’un niveau aussi élevé d’inflation, devait-il souligner, C'est un contexte sociétal où on a eu aussi des tensions sur les matières premières, les approvisionnements, la facture énergétique. Une problématique de poids qui n’aura pas manqué d’impacter une banque comme la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté, qui dispose d'un réseau de 182 agences. Mais, ce contexte inflationniste a aussi touché les clients... ».

Pourtant, la Caisse d’Epargne BFC tel le roseau de la célèbre fable a su plier avec efficience pour faire le dos rond au plus fort de la crise (on pense immédiatement à celle de la COVID) en attendant la sortie de cette période trouble, sans avoir à subir les aléas de la cassure définitive. Bien au contraire !

« D’un point de vue financier, nous sommes solides, renchérit le président du COS, nous avons conforté notre capacité à prêter et celle à pouvoir financer des projets. D’ailleurs, n’avons-nous pas réalisé notre plus gros volume de prêts immobiliers en Bourgogne-Franche-Comté, soit un peu plus d'1,7 milliard d’euros ! ».

Alors, frileuses les banques régionales en matière de crédits immobiliers ? Que nenni !

« C'est vrai qu'il y a les paroles, ajoute Eric FOUGERE, mais il y a aussi les actes ! Nous, même si on a réalisé notre plus grosse année de crédits immobiliers en 2022, nous conservons toutes nos ambitions pour faire de même en 2023 ! ».

Des propos qui confirment que la Caisse d’Epargne BFC a donc rendu une brillante copie à l’issue de l’année écoulée.

« C’est un exercice solide, insiste Eric FOUGERE, il traduit nos ambitions vis-à-vis de l’économie régionale et montre notre volonté d’être la banque de référence en faveur de l’attractivité de notre territoire ».

Une posture qu’endosse volontiers l’établissement dans son rôle d’acteur complet de vecteur dynamique du territoire. « On l’a montré en 2022, on va continuer à le montrer en 2023 dans ce contexte plus que défavorable ! ».

 

Le kafkaïen équilibre entre les ressources et les crédits à distribuer…

 

Quant à la hausse rapide des taux d’intérêts, Eric FOUGERE, en bon analyste financier qu’il est, veille au grain.

« Je ne parle pas d’une hausse importante des taux d'intérêt, parce que je fais la distinction entre la valeur absolue du taux d'intérêt et la rapidité avec laquelle on est arrivé à ce niveau-là. Ce qui est plus difficile à gérer en termes de transition, c'est le fait de passer de 0,5 à 3 % en un an. C'est ça, la difficulté pour nous…parce qu’il faut bien savoir que c'est avec les dépôts qu'on fait des crédits. Des crédits à taux fixe, principalement des crédits immobiliers. Or, dans une activité comme la nôtre, ces crédits à taux fixe sur l'immobilier sont bas. C’est ce qu'on a connu ces dernières années et sur de longues périodes, avec un financement qui provient de ressources que représentent les dépôts de nos clients effectués sur des livrets. Mais, du fait de l’inflation, ces mêmes livrets voient leur taux de rémunération monter rapidement. C’est donc ce décalage-là, entre une ressource qui coûte cher et des crédits qui ont été fait à des taux pas chers, où se créé une perturbation dans la rentabilité des banques… ».

Une situation durable ou très provisoire dans le temps ? Le président du COS estime que ce contexte si particulier ne durera pas.

« Cela ne doit pas nous faire dévier de notre cap, affirme-t-il. Mais, cette perturbation va tout de même nous accompagner au cours de ces prochains mois… ».

Il en faut tout de même plus pour que la stratégie du groupe bancaire soit mise à mal. Les responsables de la Caisse d’Epargne ont décidé en toute connaissance de cause de maintenir le cap en 2023, sans en dévier la trajectoire du moindre degré malgré cet afflux de vents contraires, considérant que la situation actuelle correspond à un épiphénomène violent.

Or, devenir la banque de référence de l’économie régionale reste un credo à appliquer au quotidien pour les collaborateurs du groupe. Un leitmotiv qui pourrait presque s’inscrire en lettres d’or sur le fronton des 182 agences d’un établissement qui annonce ne vouloir fermer aucune de ses vitrines commerciales et qui déroule un vaste programme de rénovation de 5 millions d’euros annuels concernant certaines d’entre elles au cours de ces prochaines semaines. Pas de doute : la Caisse d’Epargne ne connaît pas la crise et le fait savoir autant dans ses paroles que dans ses actes !

 

Thierry BRET

 

 

 


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