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Plus rien ou presque ne fonctionne convenablement dans l’Hexagone ! Voilà une litote qui revient en boucle dans la bouche des Françaises et des Français, qui, excédés par la multiplication des dysfonctionnements à répétition, la lenteur sempiternelle de l’administration et les dépenses abusives réalisées çà et là pour des causes perdues, les rendent de plus en plus perplexes sur le mode opératoire de notre pays, dans son quotidien. Or, il n’y a pas que nos compatriotes qui se posent des interrogations sur l’avenir de la Nation dans la pratique de ses moindres rouages.

Il y a quelques jours, au Sénat, le débat sur l’avenir de la décentralisation a soulevé les passions. Il aura surtout permis à l’un de nos parlementaires, Jean-Baptiste LEMOYNE, de pouvoir s’exprimer sur le sujet dans l’hémicycle du Palais du Luxembourg.

A la tribune de la Haute Assemblée, l'ancien ministre a dressé un bilan, sans détour, des lois décentralisations depuis celles de Pierre MAUROY, de Gaston DEFFERRE, de Jean-Pierre RAFFARIN jusqu'aux lois NOTRE et MAPTAM du quinquennat HOLLANDE.

 

Des transferts de charges mal compensés

 

Si le sénateur Jean- Baptiste LEMOYNE a salué « l’acte I de Gaston DEFFERRE car il a permis de libérer les énergies territoriales en mettant fin à la tutelle de l’Etat sur les collectivités », il a été très clair ensuite quant à « la soi-disant « stricte » compensation des charges résultant du transfert de compétences qui s’est révélée une matrice destructrice ».

En séance, le sénateur icaunais a même appelé la ministre des collectivités territoriales de la Décentralisation et ses collègues, à avoir « le courage de regarder ce qui a marché et ce qui n’a pas marché ! ». Avant de poursuivre : « Interrogez un maire, un président d’EPCI, un président de conseil départemental ou de conseil régional, tous vous diront que le système est aujourd’hui au bout du rouleau... ». 

Revenant sur les lois Libertés et Responsabilités locales, Jean-Baptiste LEMOYNE a fustigé « des transferts de charges mal compensés".

Une intervention dans l’hémicycle qui ne va d’ailleurs pas en rester là pour le sénateur de l’Yonne ! Invitant ses homologues à réfléchir sur « une révolution territoriale pour que les collectivités retrouvent du pouvoir normatif et du pouvoir fiscal ».

 

 

Un changement profond de paradigme

 

Rappelant que le Sénat était « la vigie de l’autonomie financière des collectivités », sur l'avenir de la décentralisation, Jean-Baptiste LEMOYNE souhaite en définitive « un changement profond de paradigme », l’incitant à tout repenser de la cave au grenier. Dans son propos, il s’appuiera également sur des exemples concrets, notamment ceux vécus dans son territoire de prédilection, l’Yonne.

« Force est de constater que ce texte adopté grâce au 49.3 est mal né et a mal vieilli, a souligné Jean-Baptiste LEMOYNE. Les départements, à qui on a alors attribué la gestion du RMI, sont aujourd’hui asphyxiés par son successeur le RSA. Dans l’Yonne, le RSA c’est 60 millions d’euros que l’Etat ne compense qu’à hauteur de 27 millions ! Je pourrais aussi vous parler en long et en large de l’ASE, des SDIS mais on y serait encore demain matin… ».

Une intervention teintée d’un zeste humoristique qui en aura fait peut-être sourire quelques-uns dans les travées ? Possible !

 

Le retour à davantage de liberté

 

L'ancien ministre du Commerce extérieur, de la Francophonie et du Tourisme a profondément regretté que « nos concitoyens ont trop souvent le sentiment que le contrôle de leur vie, de leur pays, leur échappe », avant de marteler qu'il fallait « redonner du pouvoir aux collectivités ».

« C’est redonner aux citoyens une prise sur le cours des choses. Au niveau local, à échelle humaine ». 

Ainsi, le sénateur de l'Yonne a plaidé en faveur de plus de liberté : « redonnons la main et la parole au terrain, aux collectivités pour décider elles-mêmes de leur organisation et des compétences qu’elles souhaitent assumer ! Voilà la subsidiarité ! Du bas vers le haut. Et non du haut vers le bas. En commençant par la cellule de base qu’est la commune, premier lieu de solidarités concrètes… ».

In fine, pour Jean-Baptiste LEMOYNE, « le temps n’est donc plus aux ajustements à la marge ni aux rustines, il est à une forme de révolution territoriale ! Pour que les collectivités retrouvent du pouvoir normatif et du pouvoir fiscal… ».

Bref du pouvoir de faire, plutôt que d’être empêchés de faire ! A appliquer dès à présent, non ?!

 

Thierry BRET

 

 


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Il a pris sa décision. Longuement mûrie, visiblement. Acteur connu et reconnu de la vie publique auxerroise depuis une quinzaine d’années et très investi dans la sphère de l’emploi – il a été conseiller municipal entre 2014 et 2019 en charge de l’insertion des jeunes -, Mourad YOUBI a finalement choisi de rejoindre la liste « Auxerre avec Vous », portée par l’écologiste Florence LOURY. Une décision dans la pure logique des choses, en vérité. Déjà en 2020, il s’était rapproché de la liste « Auxerre Ecologie », conduite par le binôme Denis ROYCOURT et la double candidate aux élections législatives…

 

AUXERRE : « Florence LOURY ? C’est une femme de conviction et d’action ! déclare de but en blanc un Mourad YOUBI très enthousiaste à l’idée de rallier la cause (et le programme) porté par l’égérie de l’écologie auxerroise. Séduit par la porte-parole de la préservation de l’environnement et de la biodiversité locale, le nouvel atout de la liste « Auxerre avec Vous » salue l’abnégation de la candidate face à l’adversité, sa capacité de travail et son humanité.

« Pour moi, elle insuffle au sein de l’équipe de campagne une manière sincère et moderne de faire de la politique en étant à l’écoute des gens, avec ce sens du collectif et du bien commun… ».

Très impliqué dans les problématiques sociétales liées à l’emploi, la formation et l’insertion, Mourad YOUBI avait déjà tenté l’expérience des municipales lors de la précédente échéance, en étant tête de liste d’un programme que d’aucun considérait à l’époque comme ambitieux.

 

 

Dans la nouvelle configuration stratégique qui se présente à lui, Mourad YOUBI entend apporter sa pierre à l’édifice « écologiste et social » en s’appuyant sur son expérience technique et relationnelle, sans omettre une énergie à revendre. « Comme un citoyen engagé, incarné dans le réel forgé au contact des habitants, des entreprises, des associations et des institutions…tel que le définit les responsables de la liste verte.

Il est vrai que l’ancien salarié du groupe FULMEN à fait du chemin. Cadre de la fonction publique d’Etat, Mourad YOUBI a toujours mis son expérience au service de la construction de passerelles entre le monde du travail, de l’éducation et les quartiers populaires.

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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C’est le fruit d’une année de recherches acharnées tant au niveau littéraire que philosophique, voire mythologique, sur la transformation de l’homme en animal. Une explication fournie par l’artiste aux origines scandinaves, Catherine RYMARSKI, qui justifie pleinement l’appellation de ce nouveau travail, présenté à la galerie MOUV’ART à Auxerre et à admirer jusqu’au 16 novembre inclus. Des « Métamorphoses » qui n’ont rien à voir avec OVIDE mais qui n’en méritent pas moins le détour…

 

AUXERRE : L’incarnation animale, l’un des fondamentaux de la mythologie des pays du Grand Nord ? Absolument ! Fidèle à ses origines suédoises, l’artiste icaunaise Catherine RYMARSKI dévoile ses « Métamorphoses », une série de gravures de la plus belle conception, jusqu’à la fin de la semaine dans l’une des galeries les plus dynamiques de la capitale de l’Yonne, « MOUV’ART » qui l’accueille en son antre pour une nouvelle exposition.

Grâce à une multiplicité de technique – en priorité celles utilisées dans l’art de la gravure – l’artiste présente des œuvres qui l’auront mobilisé au fil de ces douze derniers mois. Suspendus aux cimaises de la galerie, le visiteur appréciera la vision originale de ces animaux mythologiques comme le bouc ou l’ours, empruntés à la mythologie nordique – on y ajoutera aussi le saumon ! -, mais également des animaux totems, des espèces à mi-chemin entre l’homme et l’animal, soit la parfaite illustration de la variante des thérianthropes. Mais, la part belle est faite aussi aux animaux fantasmagoriques qui peuplent les contes et légendes, ainsi que tout simplement la vie animalière du quotidien. Une forte imprégnation originelle de l’artiste qui aime s’inspirer de ces références qui lui sont chères.

 

 

Catherine RYMARSKI a été tentée également par l’apport de nouvelles techniques de gravure. Une concrétisation que l’on doit à l’usage du carborundum mais aussi avec le concours de plaques de lino, taillée à la gouge, ou de dessins réalisés à l’aide de l’acide sur cuivre. Le résultat de ces travaux est surprenant, avec un ancrage dans la matière. Des techniques de gravure différentes au service du sujet traité. Une fois n’est pas coutume, l’artiste auxerroise s’est entourée de la présence d’une jeune femme autiste, Suzanne LAROCHE, une invitée qui souhaite devenir artiste et qui collabore avec Catherine RYMARSKI depuis deux ans. Deux toiles illustrent cette collaboration. Ce jour, l’exposition accueillera un « finissage » avec la présence de comédiennes, Agnès de MARCO et Clotilde VUILLEMIN, qui proposeront des saynètes au thème appropriée pour clore cette dizaine de jours de présentation.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015 et au lendemain de la libération de l’écrivain franco-algérien Boualem SANSAL, l’édition 2025 des Entretiens d’Auxerre s’ouvre dans une charge émotionnelle rare. Dédié à l’auteur emprisonné en Algérie, le rendez-vous explore cette année le rôle de l’art sous toutes ses formes, entre puissance de résistance, nécessité démocratique et moteur intime de reconstruction.

 

AUXERRE: Il y a des dates qui marquent les époques et donnent un relief particulier aux événements. À Auxerre, le 13 novembre 2025 résonne immanquablement avec celui de 2015. Dix ans plus tôt, alors que les Entretiens débutaient, la France s’effondrait sous le choc des attaques du Bataclan et des terrasses de café. Les organisateurs avaient maintenu le rendez-vous, transformant la scène du théâtre en un lieu de sidération collective et de premières analyses à chaud. Cette année, la coïncidence est tout aussi saisissante : l’édition débute au lendemain de la libération de Boualem SANSAL, à qui les Entretiens 2025 étaient consacrés. L’écrivain, détenu en Algérie depuis un an et condamné à cinq ans de prison, a enfin retrouvé la liberté. Une victoire dont plusieurs intervenants ont rappelé combien la mobilisation artistique avait contribué à cet heureux dénouement.

« C'est son art de l'écriture qui a soulevé des montagnes pour activer des réseaux et divers canaux afin d'aboutir à sa libération. Cela démontre toute la puissance de l'art. L'art, source d'expression par excellence peut faire peur… » témoigne la conseillère départementale Isabelle JOAQUINA. Avant de rappeler la longue histoire artistique du territoire, entamée il y a 28 000 ans avec les peintures pariétales des grottes d’Arcy ou la collection inestimable laissée par le couple ZERVOS à Vézelay, autour de Picasso, Miro ou Kandinsky.

 

 

 

L’art qui ne sert à rien et à tout à la fois !

 

Pour cette 24ème édition, le Conseil scientifique présidé par Valentine ZUBER a choisi un thème inattendu pour ces rencontres, davantage habituées aux sciences humaines et sociales, avec une question simple, presque scolaire : « À quoi sert l’art ? ». Cette interrogation trouve un écho particulier dans le témoignage d’Aristide BARRAUD, jeune rugbyman rescapé du « Petit Cambodge ». Sauvagement blessé en tentant de protéger sa sœur, il ne reviendra jamais sur le terrain. Après des mois de convalescence et de vide, il se réinvente : écrivain, photographe, cinéaste, artiste de street art.

« L’art lui a servi à survivre et à vivre », résume Jean-Vincent HOLEINDRE, président des Entretiens, avant de conclure son propos par ces mots : « vive la culture, vive la vie et vive l’art qui ne sert à rien et à tout, à la fois ! ».

Les différentes tables rondes qui se tiendront vendredi et samedi au théâtre auxerrois ne manqueront pas de plancher sur ce qui peut apparaître comme un oxymore, mais, rappelle Valentine ZUBER : « on va essayer de comprendre ce tout, de comprendre ce rien et pourquoi c'est indispensable à notre vie, à notre vie ensemble… ».   

 

 

Une nécessité politique et démocratique

 

Dans une France où les budgets culturels s’amenuisent, l’utilité de l’art devient un enjeu très concret. Les représentantes des différentes collectivités, ville, département et région ont souligné à tour de rôle combien la culture devenait trop souvent « variable d’ajustement ». Adjointe à la culture à Auxerre, Céline BAHR se souvient : « Je suis devenue élue en plein confinement, quand l’art était jugé non essentiel. Pourtant, jamais nous n’en avons eu autant besoin ».

Pour la conseillère régionale Isabelle POIFOL-FERREIRA, l’art est une force de cohésion autant qu’un secteur économique majeur. « Il y a plus d’emplois dans la culture que dans l’industrie automobile. Qui songerait à supprimer cette dernière ? ».

 

 

Derrière la formule, une conviction : soutenir la création, c’est soutenir la démocratie. Les crises, les attentats et les replis identitaires réhabilitent brutalement cette évidence : « notre devoir à nous, les politiques, mais à vous aussi, les citoyens, c'est de faire en sorte que l'art reste vivant, qu'il soit accessible à tous, qu'il continue à questionner, à déranger, à inspirer, à émouvoir. Car l'art n'est pas un luxe, pour des temps prospères, il est aussi une force de résistance dans les temps difficiles… ».

Parce qu’il rassemble, répare, interroge, l’art demeure un contre-pouvoir : « Quand un dessinateur est empêché de travailler quelque part dans le monde, c’est le journaliste qui est menacé le lendemain, et le citoyen le surlendemain », avertit Céline BAHR.

 

« L’art sert à nous rendre plus humain »

 

Face aux drames passés et aux incertitudes présentes, l’édition 2025 réaffirme que l’art dépasse la question utilitaire. Source d’émotions, moteur cognitif, pont social, outil politique, il est tout cela à la fois. Mais surtout, comme le résume l’élue régionale : « L’art sert juste à nous rendre plus humains... ». Comme l’affirmait Valentine ZUBER dans son propos introductif, « l’objectif de ces trois journées est clair : non seulement réfléchir à l’art, mais aussi le vivre, au fil de performances, d’expositions, de danse ou de cinéma. Une manière d’éprouver physiquement l’idée que l’art « va dans tous les sens », qu’il est à la fois inutile et indispensable… ».

Nul doute que dix ans jour pour jour après l’une des nuits les plus sombres de notre histoire contemporaine, l’art renoue à l’issue de ces Entretiens avec sa fonction première : nous tenir debout, ensemble !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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On le savait déjà : l’AJA est un bien commun. Populaire bien au-delà de son territoire de prédilection, possédant des aficionados loin de nos frontières, le club de football nord-bourguignon, évoluant parmi l’élite hexagonale, commémore cette saison son cent-vingtième anniversaire. Un prétexte légitime à une longue célébration culturelle s’écoulant sur plusieurs mois qui se décline aussi au théâtre d’Auxerre, jusqu’au 17 décembre, avec l’installation d’une exposition collective, proposée par les élèves de l’école des Beaux-Arts. Nom de code : « Constellations » ! Une manière de faire briller les yeux de poussières d’étoiles artistiques !

 

AUXERRE : Des ballons aux multiples formes et couleurs. Des trophées, aussi. Ils s’ajoutent aux dessins représentants des sportifs en pleine action. Tiens, tiens, ne serait-ce pas des footballeurs par hasard ?! C’est un véritable patchwork artistique qui s’étale sur les murs et les cimaises du grand hall du théâtre auxerrois, où entre deux représentations scéniques et avant l’ouverture des « Entretiens d’Auxerre » consacrés une fois n’est pas coutume au devenir de l’art, les spectateurs et autres fidèles de cet antre de la culture et de l’intellectualisme icaunais auront tout le loisir de jeter un œil, voire les deux, sur les œuvres peintes qui s’affichent sur les surfaces murales.

Une découverte qui mérite de prendre son temps. Il n’est pas commun de célébrer le cent-vingtième anniversaire d’un club de football – oui, oui, c’est bien de l’AJ Auxerre dont on parle ! – ici même, par le biais d’une exposition de belle facture, que l’on doit à la sagacité et au travail méticuleux des élèves de l’école des Beaux-Arts locale.

Directeur de la communication du club sportif, Thierry HUBAC est on ne peut plus admiratif devant les réalisations qui se contemplent sans modération : « du plus petit au plus grand, tout le monde à sa manière a pu écrire une petite ligne de l’histoire de l’AJA, avec cette approche artistique… ».

Ce n’est d’ailleurs par la première fois que ces deux mondes que l’on dit parfois opposé, celui du sport et de l’art, se rapproche en étroite osmose. Un artiste anglo-américain a réalisé une affiche vintage très réussie à l’occasion de ces commémorations appréciées des Auxerrois. Une collaboration avec la structure associative « Lézard des Arts » a été également tentée avec succès quant au rendu des œuvres réalisées. Il y a eu des compositions florales posées çà et là dans Auxerre. Tout cela à titre d’exemples concrets.

« On a essayé de partager ce bien commun qu’est le club de football en rassemblant la population autour d’un concept qui crée de l’émotion et du plaisir… ».

 

 

La piste aux étoiles, entre art et football

 

Un concept, cette méga exposition baptisée « Constellations » qui devrait trouver après coup une seconde vie, sans doute dans l’enceinte de l’Abbé Deschamps, selon Thierry HUBAC. Mais, pour l’heure, le public auxerrois aura tout le loisir de pouvoir l’admirer jusqu’au 17 décembre inclus, et ce de manière gratuite. Y compris de nombreux enfants. Ceux qui ont réalisé ces dessins et ces esquisses où l’imaginaire a repris tous ses droits.

« Constellations, c’est bien plus qu’une exposition, ajoute Pierre KECHKEGUIAN, directeur du théâtre auxerrois, c’est un projet qui reflète un engagement commun, avec des élèves qui ont été guidés par leurs enseignants. Qu’ils en soient remerciés ! ».

Un travail artistique qui invite le public (et les amateurs du ballon rond) à voir le monde différemment. Directeur de l’école des Beaux-Arts d’Auxerre, Aurélien DOMERGUE prit ensuite la parole lors de cette séquence inaugurale, devant un parterre d’élus et de personnalités. « Je suis impressionné, lâcha le responsable des Beaux-Arts, ce projet a été un vrai challenge pour l’école. C’est un travail de six semaines consécutives, ce qui est très court pour réaliser un tel travail. Certains élèves n’avaient jamais fait de sérigraphie. Ou de monotypes, des tirages de gravure uniques… ».

 

 

 

Revenant sur le thème de l’exposition, Aurélien DOMERGUE parla alors des étoiles. Ces stars du ballon rond, mais aussi ces artistes en herbe qui le deviendront peut-être un jour, formant à leur ces « Constellations ». Deux univers, fédérant celui du football et des Beaux-Arts.

Puis, ce fut le tour de Baptiste MALHERBE de s’exprimer : « c’est une célébration de tout le territoire, l’AJA est un emblème pour l’Yonne et on a voulu que toute la population soit impliquée. Le sport est une sorte d’art avec cette intelligence collective, source d’inspiration… ».

Une exposition à déguster jusqu’à la mi-décembre…

 

Thierry BRET

 

 

 


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