« Servir un monde de besoins ». Tel est le credo du président actuel du Lions Club Auxerre Phoenix. Un Pierre-Nicolas JOLIOT, satisfait de procéder vendredi soir à la remise d’un chèque de 4 500 euros au profit de l’association « Mission Sourire » qui exerce ses talents humanistes au sein du Centre hospitalier d’Auxerre envers les enfants atteints de pathologies lourdes. Collectée à l’issue de la 6ème édition de la « Soupe des Chefs », opération culinaire régalant les visiteurs de la Foire Saint-Martin grâce aux chefs qui y participent, cette obole généreuse permettra de proposer plusieurs actions ludiques auprès des petits malades.
AUXERRE: La manifestation est devenue depuis 2017 un incontournable dans le paysage associatif de l’Auxerrois. Un rendez-vous que les habitants de la capitale icaunaise ne manqueraient sous aucun prétexte à l’occasion de leur visite sur la traditionnelle et automnale Foire Saint-Martin. La « Soupe des Chefs » !
Côté chiffres, l’édition 2024 fut couronnée de succès. Plus de 600 bouteilles de ces excellents breuvages proposées à la vente à tarif modique sur les deux stands qu’occupaient les membres du club service auxerrois, et leurs amis et partenaires. L’un, installé comme habituellement sous le marché couvert de la place de l’Arquebuse. L’autre, sis sous les fenêtres de l’hôtel de ville, sur la grand-place ! Du deux en un, synonyme d’impeccables vitrines à la fois pour les toques icaunaises s’étant prêtées au jeu de la manifestation altruiste et pour le club service qui voit ainsi grâce aux contacts engendrés au fil de la journée dominicale retenue pour cette opération, le nombre de ses effectifs prospéré !
Une édition 2024 rondement menée…
Trois cents litres de soupe ont ainsi été préparés par huit chefs, bien conscients des enjeux de cette animation, faisant montre de générosité. Surtout auprès des enfants malades. Des chefs qui ont pour noms : Gaëtan MUGUET du restaurant « A la Maison », Nicolas LAFARGE des FESTINS, David HOUZE du restaurant « La Pause Gourmande », Cyril ESCRIHUELA du restaurant « Le Maison Fort », Yoann GRITZZOUK du restaurant « L’Ilojoh », Ludovic TOUSSAINT de l’hôtel-restaurant « Le MITAGANA » à Migennes, Mathias DIAS GONCALVES de l’hôtel-restaurant « Le Soleil d’Or » à Montigny-la-Resle, Nadège SAMPERS du restaurant « L’ALPINETTE » et même l’inamovible Jean-Claude VAURY de l’hôtel-restaurant « Le Moulin de la Coudre », qui n’a pu préparer une soupe mais a souhaité participer à la tombola. Des soupes qui auront été embouteillées en amont avec la complicité amicale des FESTINS et d’un Mathieu CHAPUIS, toujours raccord avec les actions du club service auxerrois.
On aura noté également la dégustation d’un plat spécifique de l’époque automnale qui fut proposé aux nombreux badauds découvrant la Foire Saint-Martin organisée par la FDSEA 89, la Fédération départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles de l’Yonne : la traditionnelle soupe à l’oignon ! Celle-ci fut préparée comme il se doit avec les croûtons offerts par la Maison ROY par la jeune chef de « L’Alpinette », Nadège SAMPERS, dans le cadre du partenariat concocté avec les représentants de l’association « Gourmand’Yonne », présidée par le chef du « Rive Gauche » de Joigny, Jérôme JOUBERT.
« Nous ne pouvons rester insensibles face à la maladie… »
Intervenant sur des thématiques importantes qui font le socle des préoccupations sociétales de nos concitoyens (l’environnement, le diabète, les problèmes de vision, la lutte contre la faim, la jeunesse ou la lutte contre les cancers pédiatriques), le Lions Club – il fédère à date près de deux millions de personnes dans le monde – se veut être un mouvement engagé, altruiste et solidaire.
A Auxerre Phoenix, « La Soupe des Chefs » est l’une de ses vitrines prioritaires dans la saison. Un choix que justifie amplement Pierre-Nicolas JOLIOT, son président qui cèdera sa fonction de responsable associatif lors d’une passation des pouvoirs en juillet prochain.
« Si l’année dernière, nous avons soutenu une association à dimension nationale à savoir l’association « Enfants Cancers Santé », explique-t-il, nous avons décidé pour cette 6ème édition de privilégier à nouveau une association locale. Lors de nos échanges, le choix s’est porté assez naturellement vers l’association « Mission Sourire » … ».
Depuis 2018, la structure auxerroise réunit des membres du personnel hospitalier et s’est donné la mission non pas impossible mais difficile de redonner le sourire à des enfants tant hospitalisés que suivis régulièrement pour différentes pathologies.
« Comme chacun le sait, la maladie est, tant pour le malade que pour ses proches, une épreuve en soi. Et si nous ne pouvons rester insensibles à cela. Nous ne pouvons nier être davantage révoltés lorsqu’elle s’en prend aux plus jeunes d’entre nous… ».
Des mots qui firent mouche auprès de Catherine POTIER, présidente de l’entité bénéficiaire de ce chèque de 4 500 euros, une enveloppe devant être convertie en la réalisation d’une fresque au sein du service pédiatrie mais aussi l’organisation d’une sortie ludique au parc NIGLOLAND ainsi que la préparation de cadeaux pour le Noël des enfants hospitalisés.
Thierry BRET
Premier accélérateur des entreprises de notre territoire. Voilà comment se définit aujourd’hui la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne. Il est vrai que ses domaines d’intervention sont multiples et plutôt éclectiques. Services aux entreprises implantées dans ses conciergeries, accompagnement des créateurs, hébergement et domiciliation, formation professionnelle continue, location de salles, formations diplômantes de niveau Bac à Bac + 5, supports techniques… : s’il fallait comparer ses diverses actions à un animal, ce serait donc une pieuvre, munie de nombreuses tentacules ! D’où le nom de code retenu par ses dirigeants avec le concept « OCTOPUS » !
AUXERRE : Il en plaisante avec large sourire, le président national des Chambres de Commerce et d’Industrie. La parole volubile, l’ancien président de la CCI Occitanie et Toulouse Haute-Garonne, n’hésite pas à comparer avec élégance et humour le nouveau concept infrastructurel auxerrois qu’il vient d’inaugurer à l’instant de projet « dynamique pour l’attractivité de l’Yonne, une attractivité à la James BOND ! ». Normal, ce cinéphile à la poignée de main franche et ne quittant pas ses lunettes de soleil – une habitude méridionale peut-être ! – fait allusion avec une légère pointe d’accent dans ses propos, servant de conclusion à la cérémonie protocolaire, au fameux personnage sorti de l’imaginaire du romancier britannique Ian FLEMING et incarné à l’écran par pléthore de stars internationales, de Sean CONNERY à Roger MOORE, à Daniel GRAIG, dernier acteur en date !
La réhabilitation de deux bâtiments pour débuter
« OCTOPUS » : tel est le nom de code mystérieux de ce projet « tentaculaire » que les dirigeants de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne aiment à évoquer depuis plusieurs mois dans leurs conversations !
Seize mois de travaux plus tard, après la pose de la première pierre survenue par une journée automnale dantesque vécue sous des conditions météo exécrables – le préfet Pascal JAN s’en souvient encore alors que ce mardi il en enlève sa veste du fait de la chaleur ! -, la réalisation est enfin palpable et aboutie !
Une réhabilitation de la très vétuste zone des ateliers de la pépinière d’entreprises auxerroise (les bâtiments « B 02 » et « B 04 Bis » - ils ont été coulés et rénovés comme au jeu de la bataille navale mais après de conséquents travaux ! -), qui a été le prétexte à cette cérémonie inaugurale suivie par la fine fleur des acteurs institutionnels et économiques de notre département, sans omettre les financeurs et les nombreux partenaires ayant encouragé le projet. Un projet que défendit naguère le regretté président de la CCI Yonne, Alain PEREZ, disparu il y a peu et dont l’ombre aura plané longuement au-dessus de cette pépinière relookée et gorgée de soleil, le jour « J ». Et encore, ce n’est que la première étape d’un plus vaste projet qui en comportera d’autres !
Un concept qui est un véritable modèle à dupliquer
Choisi à titre de symbole pour résumer les huit activités principales que la chambre consulaire décline, ce nom « OCTOPUS » - la pieuvre en anglais qui fut immortalisée dans le fameux album « Abbey Road » datant de 1969 des BEATLES avec la chanson de leur batteur Ringo STARR (« Octopus Garden ») – traduit grâce à ses tentacules présentée telle une corolle d’une fleur les axes de travail et de réflexion apportés par la vénérable institution à son public de prédilection : les entrepreneurs. On ne sait pas qui eut cette géniale trouvaille quant au nom de baptême du futur concept mais on peut dire qu’en matière de marketing, c’est plutôt finement joué !
Un concept « octopussien » qui est un véritable modèle, selon les dires de Nicolas SORET, vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté, en charge de l’économie, de l’emploi et des finances.
Outre les deux bâtiments totalement transformés par le cabinet d’architectes parisien « K Architectures » au niveau de leurs configurations et avec le concours après appel d’offres des entreprises icaunaises ayant travaillé sur ce chantier, le site ne ressemble plus du tout à ce que l’on a connu autrefois : d’autant que le réaménagement des accès avec l’acquisition d’un terrain à l’entrée offre de nouvelles perspectives notamment pour le décorum et le stationnement.
Une pépinière qui était jadis une caserne militaire !
D’une dimension de 1 800 mètres carrés, le bâtiment à l’agréable épure architecturale accueille le campus de la CCI Yonne, le centre de formation qui était précédemment hébergé près de l’ancien siège social près du Parc Roscoff ainsi que deux structures locataires, l’IFOCOP, organisme de formation bien connu et le CNFPT, le Centre national de la Fonction Publique Territoriale de l’Yonne.
On doit également au cabinet d’architectes auxerrois, MC2 Architectes (le couple Marie-Claire GILET-CHEVILLOTTE et Mathieu CHEVILOTTE) la rénovation du bâtiment « B 04 Bis » où là encore les neuf lots furent attribués à des entreprises de l’Yonne. Conséquence : treize bureaux supplémentaires mis en location permettent d’accueillir autant de nouveaux porteurs de projet dans des espaces de 14 à 21 mètres carrés. Au total, ces travaux de réaménagement auront nécessité plus de 5,8 millions d’euros pour le bâtiment principal ; 650 000 euros pour les nouveaux bureaux.
Par la suite, le plus important de ces six hôtels d’entreprises que possède la CCI 89 sur notre territoire devait connaître d’autres aménagements à vocation développement durable dans le cadre de ce projet « Octopus ». A date, une soixantaine d’entreprises représentant plus de deux cents emplois animent cet espace grâce à leurs activités diverses et variées. Plus rien à voir avec ce qui fut jadis un site à vocation militaire ! Les espions à la James BOND peuvent donc faire valoir leurs droits à la retraite, c’est sûr, et laisser la place aux seuls acteurs de la vie économique locale !
Thierry BRET
Il ne se passe pas une journée, une heure, sans que les écrans cathodiques et les outils digitaux ne déversent aux heures de grande écoute ou en continu leurs flux d’images répugnantes et horrifiques qui ne peuvent que soulever le cœur et faire phosphorer, peut-être, nos consciences. Que l’on soit chrétien, protestant, orthodoxe, juif, musulman, bouddhiste, animiste ou… bien simplement athée !
Mais, qui, in fine, se soucie véritablement du sort des malheureux Gazaouis, confrontés depuis des mois à une guerre atroce dont ils sont les victimes collatérales car ils ne sont pas nécessairement des soutiens du Hamas, ayant procuré des milliers de morts parmi les enfants, les femmes et les hommes de la société civile palestinienne, devant faire face désormais au pire fléau qui ne peut s’abattre sur l’Humanité : la famine !
Les reportages au fil de l’eau des équipes journalistiques de la planète entière sur place sont choquants. Voire si troublants si l’on s’en réfère à l’Histoire. Ils rappellent d’étranges souvenirs. De curieuses impressions de déjà-vu. Nauséabonds et ignobles pour la condition humaine, parqués dans les camps de la mort…
Des souvenirs honteux dont ceux de ces femmes et de ces hommes, de ces enfants, aussi, aux regards apeurés et creusés par la faim tenace qui dévore l’estomac que l’on pensait sortir d’un autre temps, d’une autre époque, d’un autre monde. Que l’on pensait ne plus jamais voir dans ce premier quart d’un vingt-et-unième siècle devant être celui de la prospérité, de la technologie, des progrès de la science et de la médecine, de la liberté de pensée…Un monde moderne, qui vacille de plus en plus au fil des jours et aux quatre coins de la planète…Tout cela en s’accélérant comme à la vitesse d’une année-lumière. Pauvre de nous !
Pendant ce temps-là, le monde s’en fout !
Du haut de leur tour d’ivoire, posée sur le sol méridional de Manhattan à New York, les technocrates des services administratifs des Nations Unies (ONU) se contentent de tirer la sonnette d’alarme et réaliser des statistiques – elles ont au moins le mérite d’exister et de faire réagir dans les chaumières -, via des rapports les plus alarmistes les uns que les autres, publiés depuis plusieurs semaines sur le naufrage de la bande de Gaza.
Un naufrage ? Que dis-je, un véritable abysse humanitaire qui va conduire plus de 500 000 personnes civiles (soit un Gazaoui sur cinq) vers une mort certaine si rien n’évolue ni ne change sur le registre politique et interventionniste dans le bon sens du terme, pour sauver enfin cette population.
Un Gazaoui sur cinq est ainsi condamné à mourir de faim en cette année 2025 où l’on célèbre le retour de Tom CRUISE et de Robert de NIRO sur les marches du Festival de Cannes, où Donald TRUMP vient de se voir offrir un somptueux aéroplane ayant coûté 450 millions de dollars au Qatar tout en engrangeant de juteux contrats, où les préoccupations des Français demeurent encore et toujours sur le départ de l’âge de la retraite à prendre à 62 ans ou à 64 ans et de préparer du mieux possible les ponts et les vacances, où d’ergoter sur les chances de victoire de LOUANE disputant le concours de l’Eurovision et de savoir si celles-ci sont enfin fondées pour faire oublier notre fiasco perpétuel observé depuis 1977 et le fameux titre, « L’Oiseau et l’Enfant » d’une légendaire Marie MYRIAM, passée depuis dans la case des oubliettes !
Une diplomatie de l’insulte et de la gâchette
Un peuple est en train de crever, voire d’être exterminé à la vue de tous puisque les mots « génocide » et celui « d’épuration ethnique » ont été prononcés officiellement par les plus hautes instances universelles dont les Nations Unies – une grande majorité d’Israéliens fait aussi le même constat désormais malgré les actes odieux commis le 07 octobre 2023 inexcusables en terre d’Israël, y compris auprès des militaires qui ne comprennent plus le positionnement jusqu’au-boutiste de leur gouvernement – et personne n’agirait en conséquence ?!
Eh oui, nous sommes bien au XXIème siècle sur cette planète Terre, totalement chamboulée au niveau des comportements et des mentalités, et les homélies pacifiques du nouveau souverain pontife, Léon XIV, depuis le Saint-Siège du Vatican n’y changeront rien, malheureusement, malgré leurs bienveillances.
Pas plus, d’ailleurs, que les atermoiements d’un président de la République hexagonale qui a pourtant tancé les agissements supra-belliqueux de la gouvernance israélienne du moment, et qui s’est fait traiter de suppôt du terrorisme en retour ! Circulez, il n’y a plus rien à voir du côté de la diplomatie qui se pratique dorénavant à coup d’invectives et de noms d’oiseaux ! Quand ce ne sont pas les armes qui prennent le relais avec cynisme et ironie comme dans certaines régions de l’Europe de l’Est…
L’Histoire est un éternel recommencement…
Aujourd’hui, il faut le savoir : Gaza crie famine, des dizaines de milliers d’enfants vont peut-être mourir de faim dans les jours et les semaines à venir, dans une parfaite indifférence mondiale, alors que les aides alimentaires existent et sont irrémédiablement bloquées à la frontière égyptienne de la bande palestinienne dévastée et quasi rasée de la surface du globe. Mais, comme le suggère si bien Donald TRUMP dont son plan de paix a été aussi confronté à l’échec ici au Proche-Orient, « on peut réaliser de belles choses et faire un bon travail si je m’en occupe ! ».
Allez-y, « Mr Président », vous avez carte blanche et toute la latitude inimaginable pour agir à bon escient et faire que cette catastrophe humanitaire de très grande ampleur, digne des fléaux humanitaires du siècle dernier époque de la Seconde Guerre mondiale dont les Juifs furent pourtant les principales et malheureuses victimes, ne se reproduise pas…L’Histoire n’est-elle pas un éternel recommencement, en somme ?
Thierry BRET
Incontestablement, elles savent manier la truelle, les personnalités ayant procédé ce jeudi aux alentours de midi à la pose de la première pierre du futur bâtiment EDF qui sera érigé au cours de ces prochains mois dans le quartier d’affaires, Valmy, au nord de la capitale régionale ! Tout en sourire et avec une certaine dextérité – l’habitude sans doute des rendez-vous inauguraux ! -, l’édile de Dijon, Nathalie KOENDERS et la directrice de l’Action régionale EDF Bourgogne Franche-Comté, Carmen MUNOZ-DORMOY ont joué de l’instrument de maçonnerie afin de préparer convenablement la pose du parpaing initial, clé de voûte symbolique du futur siège social du spécialiste énergétique…
DIJON (Côte d’Or) : Emménagement probable, en 2027 ! D’ici là, il faudra donc s’armer de patience avant de pouvoir occuper les bureaux du futur bâtiment à l’estampille EDF qui accueillera plus de trois cents personnes dans le quartier d’affaires du Dijon septentrional, celui de Valmy. La première pierre, tout un symbole, a été posée ce jeudi en fin de matinée, par les personnalités, associées à cet évènement inaugural, à savoir Carmen MUNOZ-DORMOY, directrice de l’Action régionale EDF Bourgogne Franche-Comté, Nathalie CABLE, déléguée immobilier EDF Région Nord-Est, Philippe ERNANDES, directeur de la stratégie immobilière du groupe EDF et Marc GUILLOT, responsable constructeur de la société EDENSY. Une cinquième personnalité, en l’occurrence, l’édile de Dijon Nathalie KOENDERS leur aura prêté main forte lors de cet exercice qui aura suscité moult applaudissements à l’issue, sous le crépitement des flashes photographiques.
Rassembler le maximum de collaborateurs d’EDF sous le même toit
Une journée extraordinaire vécue sous un beau soleil, au fond, comme l’a qualifia la directrice de l’action régionale de l’énergéticien régional, avec sa petite pointe d’accent ibérique, qui ajoutait de la chaleur à ce rendez-vous. Première à prendre la parole, Carmen MUNOZ-DORMOY montra sa satisfaction à accueillir l’ensemble des invités sur ce lieu, théâtre du futur chantier de construction de ce qui sera d’ici deux ans le nouveau bâtiment référence d’EDF BFC.
« Cet édifice va nous permettre de rassembler toutes nos équipes ou presque sur un lieu unique, devait-elle préciser, Dijon est une localisation extrêmement importante pour EDF, du fait de son siège régional – une entreprise qui emploie plus de 7 000 collaborateurs – et de son rayonnement sur les autres territoires… ».
Seront accueillis dans cette future réalisation les métiers du commerce, via les différentes directions régionales. Le CRC (centre relation clientèle) sera également accueilli dans ces locaux.
L’édifice, dans sa configuration future, sera emblématique de l’approche actuelle de la stratégie d’EDF dans sa lutte contre la présence du carbone. « Il sera zéro émission directe, ajouta Mme MUNOZ-DORMOY, car il va être tout électrique au niveau de sa ressource énergétique. Et je le rappelle, la bonne place des énergies fossiles est sous nos pieds… ».
Un credo que ne cesse de marteler la responsable d’EDF BFC à chacune de ses apparitions publiques !
Un vrai lieu de travail au service du territoire
Puis, Philippe ERNANDES prit la suite au niveau des interventions. Le directeur de la stratégie immobilière du groupe énergéticien insista sur la qualité de décarbonation du projet. D’une part, trois implantations actuelles réparties à Dijon seront désormais regroupées sur un même et unique endroit à l’issue de ce chantier. Une réelle plus-value pour les collaborateurs devant travailler ensemble dans une cohésion optimale. D’autre part, cet immeuble confortera les choix décisionnels du groupe EDF de se doter de sites environnementaux exemplaires au niveau de la consommation d’énergies et de dimensionner les surfaces des bureaux aux réels besoins des équipes. Un argument qui a pris tout son sens en l’espace de quelques années à la suite du développement du télétravail et de limiter les espaces vides.
Autre particularisme ayant retenu l’intérêt : la pose de panneaux photovoltaïques sur les parkings placés tout autour du bâtiment, créant ainsi un espace « d’ombrières » plutôt ergonomique. Grâce à cela, le nouveau bâti bénéficiera d’une production électrique assurée en autoconsommation.
Quant au taux de réemploi de mobilier devant « habiller » les intérieurs de ce bâtiment, il sera supérieur à 40 %. « Cela va nous éviter d’avoir à produire du mobilier inutilement, souligne Philippe ERNANDES, nous allons également équiper à hauteur de 50 % des emplacements spécifiques pour recevoir des bornes de recharge destinées aux véhicules électriques… ».
Selon les besoins à venir, une extension des espaces est déjà prévue pour la direction immobilière du groupe. Question d’anticipation maîtrisée ! Les salariés du groupe EDF ne seront pas pris au dépourvu pour appliquer la mobilité douce dans leur déplacement professionnel entre le bureau et le domicile, la station de tramway se situant à quelques pas de ce nouveau site.
Enfin, en guise de conclusion et souhaitant paraphraser RABELAIS, Philippe ERNANDES parla de cette pierre posée ce jour comme étant une « pierre vive » car « elle sera un vrai lieu de travail au service du territoire ».
Une vision contemporaine et le souci de l’innovation
Nathalie CABLE qui pilote les équipes en région devant travailler à l’édification de ce projet, gagna à son tour le pupitre. « Ce projet sera une réussite technique mais aussi économique, environnementale et humaine, devait-elle ajouter. Nous allons travailler à l’aménagement de ce bâtiment une fois construit à échéance 2027, avec nos équipes de collaborateurs professionnels de l’immobilier, agissant en interne… ».
Le chantier, quant à lui, sera assuré par le groupe dijonnais de promotion immobilière EDENSY, dont Marc GUILLOT était l’un des représentants lors de cette manifestation. « C’est un projet qui incarne une vision contemporaine et le souci d’innovation de notre groupe, tant dans le développement durable que dans la conception architecturale, affirma l’orateur face au public, tout en étant respectueux de l’environnement. Et valoriser l’utilisation des énergies renouvelables… ».
S’appuyant sur la présence de la maquette du futur édifice, protégé par un plexiglass, Marc GUILLOT détailla la configuration de ce site de quatre étages qui optimisera la lumière naturelle tout en créant des espaces de vie ouverts. La végétation sera présente sur les balcons ainsi que sur les parkings, avec la plantation d’arbres.
« Nous ferons tout avec ce bâtiment pour limiter son empreinte carbone, insista le responsable du pôle construction de son entreprise, le chauffage sera produit par des pompes à chaleur à haute performance. Des leds basse consommation éclaireront les pièces avec détecteurs de présence. Ce sera un véritable modèle de bureau durable, alliant esthétique, confort et efficacité énergétique… ».
Pas moins de vingt entreprises locales et 140 emplois seront ainsi mobilisés à la réalisation de ce chantier d’importance dans ce secteur nord de Dijon. Un bâtiment qualifié de sur-mesure par le représentant d’EDENSY, fier de ce nouveau projet alliant construction et écologie.
La première vice-présidente de Dijon Métropole et édile de Dijon Nathalie KOENDERS devait conclure cette cérémonie au protocole respecté. « A travers la pose de cette première pierre, c’est aussi l’ouverture d’un nouveau chapitre de l’ancrage d’EDF en Bourgogne Franche-Comté, fleuron de l’industrie hexagonale et partenaire des collectivités, avec qui nous partageons les valeurs… ».
Un siège social avec ses 300 personnes qui viendra grossir dès qu’il sera en fonction en 2027 le nombre d’emplois répertoriés sur le quartier d’affaires de Valmy (à ce jour plus de 4 500 postes opérationnels !) ce qui engendre quelques contraintes, notamment au niveau du stationnement et de la fluidité de la circulation. Mais, ceci est une autre histoire !
Thierry BRET
Le lieu se veut très emblématique. Il est champêtre, évidemment, pour coller le plus possible à l’esprit de la structure devant l’investir lors de cette journée dominicale du 18 mai 2025 ! Mais, c’est aussi l’un des hauts lieux du tourisme de l’Yonne, si ce n’est de Bourgogne ! Guédelon ! Nul besoin de le présenter ! C’est ici que le soixante-dixième anniversaire de la fédération des « Gîtes de France » de l’Yonne se déroulera, ce dimanche, avec plus de 70 personnes adhérentes de la structure attendues !
GUEDELON : A l’évocation d’un mariage, on parlerait volontiers de noces de platine ! Soixante-dix années de vie commune ! Dans le cadre de la célébration d’un anniversaire, permettant de saluer la longévité d’une structure associative, il n’existe pas de terme caractéristique particulier. Mais, nul ne peut ignorer que 70 ans d’âge pour une fédération, c’est loin d’être anodin. Surtout pour les membres qui en assurent toujours sous le sceau du bénévolat la pérennité !
C’est donc ce dimanche 18 mai, au cours de la journée que l’on espère belle et ensoleillée au vu du cadre choisi que se dérouleront les festivités inhérentes à cet anniversaire, se rapportant aux « Gîtes de France » et à son antenne départementale de l’Yonne.
70 ans, au compteur ! Une heureuse opportunité de commémorer l’évènement par la plus belle des manières qu’il soit : l’organisation d’un pique-nique. Il sera accueilli dans l’enceinte de GUEDELON, site du fameux chantier de construction expérimental d’un château-fort d’inspiration moyenâgeuse débuté en 1997 !
Dès 10h30, les convives auront la possibilité de profiter librement du site, avant de se regrouper à l’espace pique-nique dédié aux alentours de douze heures, pour y prendre l’apéritif offert par l’association, avant d’écouter le discours de la présidente des Gîtes de France 89, Hélène RAVOT, juste avant de s’immerger dans ce concept médiéval des temps modernes, lors d’une causerie assurée par un représentant de l’endroit, l’un des plus visités de Bourgogne.
On notera la présence de plusieurs propriétaires possédant l’estampille de la célèbre référence en provenance de départements limitrophes à l’Yonne, soit de la Nièvre, du Loiret mais aussi de Côte d’Or.
Le principe de ce rendez-vous anniversaire est très simple : chaque participant apporte son déjeuner ou récupère un panier repas sur place.
Aider également la filière agricole par effet gigogne
On doit la création de « Gîtes de France » dans les années 1950 à l’initiative d’un homme de cœur, le sénateur Emile AUBERT. Fortement marqué par l’identité de sa région et porteur des valeurs humanistes de l’après-guerre, il a l’idée de créer un gîte rural à La Javie, une localité des Alpes-de-Haute-Provence. L’idée est simple, offrir de la convivialité dans l’hospitalité touristique.
Aujourd’hui, ce réseau accueille 42 000 propriétaires qui ouvrent les portes de leurs demeures et proposent plus de 55 000 hébergements (gîtes, chambres d’hôtes, gîtes de groupe, gîtes d’enfants, gîtes d’étapes, campings et chalets) dans toute la France.
Au niveau économique et sociétal, son importance est reconnue : cela offre une excellente opportunité aux agriculteurs de lutter contre l’exode rural, de développer leur filière et d’augmenter leurs revenus. A peine ouvert, le succès est au rendez-vous. L’expérience donnera naissance à un nouveau concept de tourisme social : des vacances à coûts modérés et accessibles à tous. Au fil des années, le concept a su évoluer et s’étoffer, ouvrant la voie à un tourisme plus culturel, axé sur les traditions et la préservation du patrimoine. Quant aux valeurs du réseau, elles sont restées les mêmes : accompagner les vacanciers en proposant des hébergements authentiques et conviviaux dans l’Hexagone.
Cela méritait bien un petit cocorico pour les 70 ans de la structure ! C’est fait !
Thierry BRET