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C’est un peu comme avec Jésus-Christ ! Il y a eu un avant JC, il y a eu un après ! La planète Terre va donc suspendre son souffle ce lundi 20 janvier 2025 aux alentours de midi, heure française, c’est indéniable. L’évènement est de taille, attendu et espéré par les uns, craint et redouté par les autres. Mais, pour autant, le monde s’arrêtera-t-il de tourner ?

L’investiture du quarante-septième président des Etats-Unis d’Amérique va donc se concrétiser dans les règles de l’art et par des températures polaires à ne pas mettre un climato-sceptique dehors ! Dans une période trouble pour le globe qui est déjà en état de surchauffe en différence avec les moins douze degrés de la météo du jour, sur bon nombre de sujets. D’ailleurs, la cérémonie ne se déroulera pas comme habituellement à l’extérieur de la Coupole mais bel et bien au chaud, dans l’enceinte du bâtiment.

A 78 ans, l’homme le plus puissant de la planète (mais pas le plus riche puisque la fortune du fameux Elon MUSK est bien plus considérable encore), Donald TRUMP, va donc prêter serment et s’installer pour la deuxième fois, à quatre ans d’intervalle après une interruption inhérente à la victoire des Démocrates – une coupure temporelle chose plutôt exceptionnelle – dans le fauteuil présidentiel. Devenant ainsi le quarante-septième de ces chefs d’états à diriger le pays le plus fort et le plus puissant de la planète. Même si l’hégémonie de la Chine est en marche – comme celle très longue de Mao pour les spécialistes ! – et que la rivalité entre ces deux nations va être portée à son paroxysme avec la prise de commandement du milliardaire à la crinière blonde !

 

L’imminence des premières décisions

 

L’évènement retransmis dans le monde entier sera suivi par bon nombre d’observateurs. Nettement plus que le discours de politique générale de notre cher Premier ministre, François BAYROU, qui aura tenu bon gré mal gré la distance oratoire avec sa bonhommie usuelle durant près d’une heure et demie à la tribune de l’hémicycle du Palais Bourbon, malgré le comportement incivique des élus de La France Insoumise et leurs habituels quolibets insupportables.

L’évènement sera une chose. Avec ses fastes et ses traditions. Ses us et coutumes et ses serments. Une longue journée américaine que ne manqueront pas de relayer les médias européens (et en particulier hexagonaux) en boucle, il va sans dire. Mais, au-delà de ces tralalas protocolaires et des commentaires exhaustifs superflus, auxquels participeront parmi la délégation française à titre d’invités un certain Eric ZEMMOUR et sa compagne, ce qui nous intéresse au plus haut degré, ce seront les prises de décision immédiates édictées par le nouveau locataire de la Maison-Blanche, s’appuyant sur une nouvelle équipe gouvernementale, tout acquise à sa cause.

Sans omettre le rôle exact du joker royal dans le jeu du patron, le fameux Elon MUSK qui va se voir propulser comme ses fusées officiellement dans les arcanes de la vie politique internationale, chose qui ne devrait pas lui déplaire puisqu’il est déjà depuis longtemps aux manettes indirectes de bon nombre de choix stratégiques et opportuns. Tant en Ukraine et en Russie, dans la gestion du conflit que l’on connaît ; que dans la vie politique intérieure de quelques états européens souverains, à l’instar de l’Allemagne où le milliardaire patron de TESLA et de SPACE X ne cache pas ses préférences pour le parti d’extrême-droite AFD ou en Grande-Bretagne où il joue là aussi les francs-tireurs afin de déstabiliser le Premier ministre, Keir STARMER. Avec toujours en toile de fond, le côté business dont il ne se départit jamais…et un soupçon évident d’ingérence !

 

 

Les trois parts de la galette des rois !

 

Alors, on a hâte de vivre ce « Jour » nouveau. Cet « An 1 » comme le disait les Révolutionnaires tricolores il y a quelques siècles de cela ! Ce 21 janvier 2025 qui pour beaucoup d’adorateurs de Donald TRUMP est synonyme de résurrection pour la patrie américaine – un peu malmenée il est vrai ces derniers mois par la fin de règne du cacochyme Joe BIDEN ! – et pour le monde entier.

Le nouveau président américain mettra-t-il tout à exécution au niveau de ses projets, une fois la cérémonie d’investiture expédiée ? La fin de la guerre entre la Russie et l’Ukraine en vingt-quatre heures chrono comme il s’est plu à le vanter à tout bout de champ ? Le retour de la paix au Moyen-Orient avec la fin du conflit opposant Israël au Hamas, sous fond de manipulation de l’Iran ? Comme par hasard (et surtout cadeau de bienvenu fait au nouveau président Républicain), un accord de cessez-le-feu a même été bricolé à la hâte entre les deux parties pour qu’il puisse entrer en vigueur dès ce dimanche ! Ah, la magie de la diplomatie efficiente !

Avant même qu’il ne foule le sol de la Maison-Blanche, lundi, Donald TRUMP a déjà signé l’ordre d’expulsion de milliers de migrants et de clandestins qui entrera en application le 21 janvier, précisément. Quelle impatience ! Et pour quel résultat !

Et puis, il y aura l’instauration des fameuses taxes douanières dont redoutent tant les viticulteurs de l’Hexagone et d’ailleurs, de 10 à 20 % en sus, quand ce ne sont 50 % de surtaxe pratiquées sur les produits made in Asie !

Plusieurs spécialistes de la géopolitique ont même analysé la situation en bon prospectivistes Elle est pour le moins très simple à comprendre, à l’échelle du nouveau responsable des Etats-Unis.

Si les USA vont continuer à régner en maître absolu aux quatre coins de la Terre en fonction de leurs intérêts économiques, des concessions pourraient être accordées aux autres grandes puissantes qui ambitionnent de dominer le monde. A savoir, la Chine et la Russie, en substance.

Les Amériques seront sous influence des Etats-Unis ; logique, c’est leur terrain de jeu de proximité. On peut se demander d’ores et déjà quel sera l’avenir du Canada et du Panama qui possède ledit canal déjà objet de convoitise, sans parler du Honduras et autres Cuba ? Puisque le « copain » - pas si sûr, d’ailleurs ! – Vladimir POUTINE veut étendre la « grande Russie » à l’ouest de l’Europe, laissons-lui la possibilité d’assouvir ses envies inexorables de conquête en se retirant de l’OTAN et en jetant son dévolu sur la cinquantaine de pays que compte le Vieux Continent. Dont certains sont déjà inféodés à la cause de Moscou !

Reste la domination de la Chine sur l’Asie avec le soutien de la Corée du Nord. Taïwan, bien sûr, mais aussi les Philippines ou la Thaïlande, voire la Corée du Sud pourraient être sous influence pékinoise demain, non ?!

Bref, le monde deviendrait une sorte de galette des rois géante dont chacune de ces trois parties possèderait la fève, avec la bénédiction de Donald « Make America Great Again » !  

Et l’Europe dans tout ça ? Que dalle ! Que nenni ! A la revoyure ! Le Vieux continent ne pèse pas tripette dans ce marché de dupe entre les super puissances nucléaires, diplomatiques et économiques, à l’autocratie renforcée et à la démocratie pour le moins très particulière du côté de l’Oncle Sam !

Donald TRUMP va-t-il nous prendre pour des Mickeys à partir du 21 janvier 2025 et nous réduire, nous autres européens, à peau de chagrin dans les prises de décision importantes ? Possible ! D’autant que dans l’Hexagone, le 21 janvier est aussi la date où certains des amis du président Républicain commémorent encore la décapitation de Louis XVI ! Sombre présage pour la République française ?!

 

Thierry BRET

 

 


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La bibliothèque de La Madeleine et la médiathèque Olympe-de-Gouges participent à la 9ème édition des « Nuits de la lecture », une manifestation organisée par le Centre National du Livre, sur proposition du ministère de la Culture. Le thème sélectionné cette année s’intitule, « Les Patrimoines ». Un programme qui joue la carte de l’éclectisme…

 

JOIGNY: Deux dates sont à biffer sur votre agenda : le vendredi 24 janvier et le jour suivant, le samedi 25 ! Les bibliothécaires des établissements de Joigny proposeront un programme varié, pour tous les publics, autour du patrimoine (littéraire, artistique, musical, ludique…) ainsi qu’une sélection de documents mettant en avant la richesse du patrimoine jovinien (auteurs locaux, documents sur l’histoire et l’architecture…) lors de la très attendue neuvième édition des « Nuits de la lecture », accueillie dans la ville du Centre-Yonne.

Le programme des animations sera le suivant : dès vendredi 24 janvier, à la bibliothèque de La Madeleine, une soirée jeux sera organisée de 18 h à 20 h, pour tous publics (les enfants de moins de 14 ans devront être accompagnés d’un adulte). Une sélection de jeux de société sur le thème du patrimoine, jeux narratifs et visites patrimoniales avec un casque de réalité virtuelle, découverte d’applications numériques sur le thème de la lecture et du patrimoine permettront de passer un agréable moment.

Le lendemain, à la médiathèque Olympe-de-Gouges, dès 10 heures, ce sera la suite du programme avec « L’Art en Jeux » (tous publics). Il faudra trouver les sept erreurs dans les quatre œuvres affichées ; il y aura aussi une fresque artistique à réaliser à la manière de Paul KLEE à l’aide des post-it de couleur. Il faudra alors laisser sa créativité et son inspiration s’exprimer.

A partir de 18 heures, « Joigny en puzzle » (tous publics). Il faudra rassembler le plus vite possible les pièces des puzzles cachées dans toute la médiathèque et reconstituer une peinture de Joigny. A 19 heures, place à « Laissez-vous conter… » (tous publics). Avec une déambulation dans toute la médiathèque, où les bibliothécaires raconteront leurs histoires.

A 19h30 : un blind-test « spécial BO de dessins animés et de films » (tous publics) sera proposé. Une animation où il sera judicieux de venir tester ses connaissances musicales et cinématographiques en toute simplicité et convivialité. Ensuite, un pot sera offert. L’entrée sera libre et gratuite pour chacune des animations.

Plus d'informations auprès des bibliothécaires et sur le site internet des médiathèques : https://www.mediatheques-joigny.fr/

 

Communiqué de la Ville de Joigny

 


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Nos amis agriculteurs multiplient les actions revendicatives, barrages routiers, déversement de fumier devant les préfectures… Personne ne semble s’émouvoir de la situation désastreuse de l’agriculture française. Emmanuel MACRON, pas plus que les ministres, n’ont mis en place des actions pérennes aux fins d’une quelconque amélioration de la situation ! Des effets d’annonce pléthoriques, des engagements non tenus… Pourquoi la classe politique se désintéresse-t-elle de la crise agricole et de la détresse des agriculteurs ? 

 

TRIBUNE: Quelques chiffres nous laissent songeur : campons l’horreur du contexte. 30 % des agriculteurs vivent en dessous du seuil de pauvreté et on enregistre dans le secteur un suicide tous les deux jours ! Ajoutons à cela, 1 288 défaillances d’entreprises agricoles en 2023. Dans les années 60, on comptait en France 2,5 millions d’exploitants agricoles ; ils ne sont plus qu’1,3 million en 1980 et en 2021, 500 000 exploitants pour 389 000 exploitations. Ils représentent 1,5 % des actifs !

Ces dix dernières années, la profession d’agriculteur a perdu près de 20 % de ses effectifs, et d’ici 2030 plus de la moitié d’entre eux devraient partir à la retraite. Ne parlons pas des exploitations qui disparaitront à cause du suicide d’exploitants au bout du rouleau et par faillite ! 

En conséquence, nos paysans ne représentent rien comme poids électoral. De là à penser que les dirigeants politiques ne sont intéressés que par leur pouvoir et n’agissent que par démagogie en gratifiant les électeurs les plus nombreux, il n’y a qu’un pas. En tout cas, les mauvaises langues le disent et les complotistes le pensent… Un cercle vicieux se dessine : les hommes politiques se désengagent du monde rural – les médias en parlent assez peu – les citoyens se désintéressent complètement des appels de détresse des agriculteurs…

 

Les contraintes démentielles imposées à notre agriculture

 

Il y avait, voici une vingtaine d’années, un Code Rural fort de 750 pages ; aujourd’hui, il en compte 3 500 ! Ajoutons que sur dix nouvelles normes, neuf viennent de l’Europe. Partant du principe que nul n’est censé ignorer la loi, nos travailleurs de la terre sont exposés et n’ont pas les moyens de se payer des avocats et autres juristes, pour affronter sereinement un tel dédale de lois en tout genre. Les normes européennes concernent des domaines variés : traitement des cultures, gestion de l’eau, protection animale, droit du travail, urbanisme, PAC, … cerise sur le gâteau, il existe désormais le « Green Deal », un aspect contraignant, pour ne pas dire terrifiant : l’objectif de réduction de 55 % dès d’ici à 2030 et celui de neutralité climatique d’ici 2050 ! Un agriculteur passe entre 9 heures et 15 heures par semaine à remplir des formulaires… En vingt ans, la France est passée du 2ème rang au 5ème du rang des exportateurs mondiaux de produits agricoles.

Un petit exemple pour illustrer la problématique imposée par des technocrates qui proclament aimer la campagne, comme tout bon touriste. Le paysan, lui il aime la terre ! La France s’est fixée pour objectif de planter 50 000 km de haies, d’ici 2030. Une belle initiative, mais ces plantations sont soumises jusqu’à 14 règlementations différentes… La France, surnommée le pays aux 400 000 normes, jouent à l’intégrisme « vert », généralise les normes européennes et les durcit. Qu’il s’agisse de l’alimentation animale, des nombreuses cultures, des délais de construction… et en plus, chaque ministère y va de son lot de nouvelles règlementations. Le travail agricole oscille du comique grotesque et démesuré poussé jusqu’à l’absurdité (ubuesque), à un pouvoir bureaucratique omniprésent, gangrénant tous les modes d’existence sociale (kafkaïen).

 

Les syndicats agricoles pressent le Premier ministre de faire des annonces

 

François BAYROU a reçu les syndicats agricoles la veille de son discours de politique générale, le mardi 14 janvier, devant l'Assemblée nationale. Des discussions qui ont manqué de concret, selon les syndicats. La colère des agriculteurs qui s’exprime depuis un an ne se calme pas en raison de l’instabilité politique. Du côté de la Coordination Rurale, le Premier ministre ne doit pas attendre de ce grand rendez-vous du monde agricole que représente le Salon de l’agriculture. Sa présidente, Véronique LE FLOC’H souhaite des annonces rapides et pourquoi pas dès le discours de politique générale du premier Ministre.

« Nous espérons entendre les revendications, ou celles du moins qui ne coûtent rien à l'État. Le salon viendra très vite, c'est sûr, mais il n'y aura pas besoin d'appels à ce que les agriculteurs montent sur Paris, précise-t-elle, puisqu'ils pourront constater par eux-mêmes l'avancée ou la non-avancée des annonces du Premier ministre."

À la Confédération Paysanne, le Salon est une échéance importante, mais pas autant que les élections pour les chambres d'agriculture, car la porte-parole, Laurence MARANDOLA n'a pas obtenu grand-chose du chef du gouvernement.  Et d’enchaîner : « il y a urgence pour enfin avoir des prix qui nous permettent de couvrir nos coûts de production et notre rémunération. Zéro réponse là-dessus… ».

Près d'un an après le début des grands blocages des autoroutes et à un mois des élections dans les chambres d'agriculture, la Coordination Rurale veut entamer un nouveau bras de fer : « la seule chose qui fera bouger l'Etat, c'est qu'on bloque Paris, si on les touche, là ils vont réagir ! ».

 

Mais où est donc passé le principe de subsidiarité ?

 

L’histoire nous montre encore une fois que nos gouvernants ne dirigent le pays qu’avec l’accord de Bruxelles et de Washington ; que notre souveraineté nationale se dilue dans les normes et diktats d’Ursula Von Der LEYEN. Leur faiblesse pousse les extrémistes à vouloir quitter l’Europe ! Ce n’est pas un « FranceXit » qu’il faut proposer mais un « BruxellesXit » !

Une Europe reconstruite avec les tenants de la volonté et des particularismes des pays qui la compose. Je pose deux questions à nos spécialistes de la technocratie : Nicolas SARKOZY a ratifié mais pas signé le traité de Lisbonne, est-on endroit de ne plus l’appliquer ?

Que fait-on du principe de subsidiarité : le principe selon lequel une action n'est menée au niveau de l’UE que si cela s'avère plus efficace que l’action isolée d’un pays de l’UE au niveau national, régional ou local. Pourquoi ne le fait-on pour ainsi dire jamais jouer ? Nous invitons Gérard LARCHER à se pencher sur ces aspects, bien assis sur l’un de ses nouveaux fauteuils à 40 000 euros, soit le prix de 27 vaches laitières ou 175 tonnes de blés…

Un paysan commente ainsi une photo produite sur les réseaux sociaux. Il y a en arrière-plan un troupeau de vaches et en gros plan, une vingtaine d’œufs d’autruche : « pour les citadins ne sachant pas comment naissent les veaux, voici un nid de vaches. N'hésitez pas à demander à un agriculteur comment en trouver un quand vous serez en vacances chez nous ! ».

C’est signé Adri Jura Shoot (un paysan intervenant sur les réseaux sociaux). Encore un disciple de la chasse au dahu !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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Le délabrement. Pour ne pas dire plus. Qu’en sera-t-il exactement d’ici une dizaine, voire une vingtaine d’années ? L’édifice se sera-t-il totalement effondré sur lui-même ? Drôle de fin, plutôt pitoyable, pour un bâtiment religieux, laissé à l’abandon et aux courants d’air depuis des années ! A l’heure où le patrimoine est pourtant mis en exergue par bon nombre d’émissions télévisuelles – pour mémoire celles animées par Stéphane BERN – et que de célèbres fondations agissent à sa préservation. Une structure associative locale, « Sens Patrimoine », a pourtant décidé de relever la tête en prenant une initiative : une requête auprès du Tribunal administratif de Dijon, pour que les choses évoluent. Enfin ?

 

SENS : C’est une page d’histoire de la capitale des Sénons « qu’on assassine » ! La sous-préfecture de l’Yonne septentrionale qui s’enorgueillit de posséder des trésors architecturaux de toute beauté, attirant bon nombre de touristes – c’est vrai ! – est au centre d’une affaire discrète dont les tenants et aboutissants vont pourtant être jugés d’ici une quinzaine de jours par le Tribunal administratif de Dijon, après le dépôt il y a peu d’une requête déposée par la structure associative « Sens Patrimoine ».

Une affaire se rapportant à l’un des édifices religieux de la ville, classé monument historique une première fois en 1862, puis à nouveau le 24 octobre 1990. Une référence patrimoniale, chère à Prosper MERIMEE, l’auteur de « Colomba » qui doit aujourd’hui faire des pirouettes dans sa tombe au vu de l’énormité de la chose !

Pourquoi ? Parce que ce haut lieu chargé d’histoire, une chapelle honorant Saint-Jean l’Evangéliste, érigée au cœur d’une ancienne abbaye, datant de l’an 500 n’est plus que l’ombre d’elle-même, périclitant d’année en année dans un état lamentable, au point de se fissurer de toute part et au risque tôt ou tard de s’écrouler avec perte et fracas, du fait des effets de la corrosion imputable aux aléas climatiques si l’on n’y prête pas attention ! Ce qui est le cas, depuis belle lurette…

Précisons que cette chapelle est située dans l’enceinte de l’ancien Hôtel-Dieu de la ville alors que les spécialistes attestent de sa grande valeur historique et architecturale, un lieu ayant servi à accueillir les malades pendant des siècles…

 

 

Un recours contre le Centre hospitalier de Sens propriétaire des lieux

 

Il y a quelques jours, deux des responsables de l’association de protection patrimoniale, « Sens Patrimoine », Mkrtitch MARTIROSSYAN, son président, et Ilyess ZIDANI, vice-président, ont déposé une requête auprès du Tribunal administratif de Dijon, pour faire reconnaître la responsabilité du Centre hospitalier de Sens dans la négligence et l’abandon de ladite chapelle, livrée désormais à son triste sort : celui de l’oubli et de la désolation éternelle.

Une requête faisant office également d’injonction envers l’établissement sanitaire qui est le propriétaire légal de la chapelle et à ce titre, responsable de son entretien et de sa garde. En terme clair, « Sens Patrimoine » exige que le Centre hospitalier prenne les mesures nécessaires à la sauvegarde et à la conversation du site patrimonial, notamment des travaux d’urgence afin de prévenir l’effondrement imminent de cette chapelle en piteux état. Tout cela dans le respect de l’article L 621-9 du Code du Patrimoine.

 

 

 

La réalisation de travaux d’urgence pour stabiliser l’édifice

 

Ce n’est pas la première fois que la chapelle Saint-Jean, et plus généralement, l’ancien Hôtel-Dieu de Sens, sont au cœur de l’actualité. Déjà dans les années 2000, plusieurs rapports rédigés par les services de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) de Bourgogne Franche-Comté alertaient sur l'état critique de cet édifice. Il en ressortira que rien ne fut entrepris pour modifier l’inexorable dégradation du site.

Aujourd’hui, lorsque l’on se promène sur les lieux, on observe que les vitraux sont brisés, les fissures extérieures et intérieures s’élargissent sous les effets de la météo, que la présence de la végétation ayant poussé sur les murs apporte certes un peu de couleur verdâtre à l’ensemble mais traduit tout bonnement une dégradation très avancée ! Ne parlons pas des horribles bâches artisanales de plastique, posées çà et là, inefficaces et inadéquates, moches de surcroît…

Que veut précisément l’association « Sens Patrimoine » sur ce dossier ? Réponse de son président, joint au téléphone : « La responsabilité du Centre hospitalier de Sens dans la dégradation de la chapelle Saint-Jean doit être reconnue en raison de son inaction fautive, déclare M. MARTIROSSYAN, il est donc demandé au tribunal de Côte d’Or d’ordonner à l’établissement sanitaire de prendre toutes les mesures nécessaires à la conservation et à la sauvegarde de la chapelle. En réalisant les travaux d’urgence afin de stabiliser l’édifice et surtout d’élaborer un programme de restauration complet dans un délai imparti… ».

Toutefois, quand on connaît la situation le plus souvent déficitaire des centres hospitaliers en France, on ne sait pas encore quelle suite pourrait être donnée si le tribunal administratif de Dijon venait à trancher en faveur de la requête de l’association. En tout cas, le verdict devrait être rendu sous une quinzaine de jours, dans le meilleur des cas ! A suivre…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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« Son humanité et son sens du devoir laissent un vide immense…une empreinte indélébile dans la mémoire de notre territoire… ». Face à un public, nombreux et attentif à la moindre parole, debout dans une salle du « Skénet’eau » reconfigurée pour la circonstance, la conseillère départementale et édile de Monéteau Arminda GUIBLAIN a rendu un vibrant hommage au président du Conseil départemental de l’Yonne, décédé le 31 décembre dernier, Patrick GENDRAUD. Un préambule ô combien nécessaire devant ouvrir la cérémonie des vœux 2025.

 

MONETEAU : D’entrée de jeu, elle place la barre des ambitions de la commune à un certain degré de hauteur, l’oratrice du soir ! Malgré un contexte national et sociétal qui n’est guère propice à l’émancipation des collectivités territoriales. « Les contraintes budgétaires se multiplient, certes, mais nous devons continuer à avancer avec pragmatisme, détermination et créativité, déclare une Arminda GUIBLAIN plutôt à l’aise dans l’exercice et peu intimidée par une telle assistance dans la salle.

Préserver ce qui fait la force de la commune tout en préservant les attentes des habitants demeure la feuille de route de l’équipe municipale et de sa cheffe de file en 2025. « Un équilibre subtil, ajoute-t-elle, et nous y travaillons avec passion… ».

En lever de rideau et durant près d’une vingtaine de minutes, Arminda GUIBLAIN et les principaux élus de sa majorité dont Daniel CRENE en charge des finances se seront mis en scène via un script à l’occasion de l’enregistrement d’un moyen métrage, réalisé pour les besoins de cette cérémonie de vœux, et ayant le mérite de présenter concrètement sur le terrain et à divers endroits l’ensemble des chantiers et des réalisations effectués lors de l’exercice écoulé. Une excellente manière de visualiser les projets évoqués au fil de l’année.

Madame le maire prit soin ensuite de dérouler son intervention autour des cinq axes majeurs, véritable fil d’Ariane de l’action municipale menée en faveur des citoyens de la localité.

 

Une offre de commerce de proximité prévue pour 2025

 

Le premier axe fut le pôle de services de la Commanderie. « C’est un projet d’envergure et en bonne voie, le qualifia l’oratrice. Il occupe une place centrale du fait de son ambition. Il vise à transformer cet espace abandonné depuis 2016 en un lieu dynamique et utile à tous. Il accueillera notamment un commerce de proximité de 300 mètres carrés mais aussi des salles de réception, des espaces pour les associations, une station de lavage, une station-service. De quoi renforcer l’offre de services pour les habitants… ».

Les travaux ont, par ailleurs, débuté lundi de cette semaine. Accessible, moderne, en parfaite adéquation avec les règlements environnementaux en vigueur, le site sera complété, dans un deuxième temps, d’un pôle enfance, prévu au foyer communal actuel.   

« Beaucoup d’entre vous attendent avec impatience l’ouverture d’un commerce de proximité, souligne Arminda GUIBLAIN, soyez rassurés ! Ce projet avance à grands pas ! ».

Elle ne manquera pas de saluer la présence de Jérôme CHAUFOURNAIS, gérant du Centre Edouard LECLERC, et de ses équipes : « ils travaillent activement pour permettre l’inauguration de ce site commercial d’ici la fin de l’année 2025 ! ».

Cerise sur le gâteau : un service de drive devant faciliter la commande et la réception des achats sera opérationnel ! Mais, pourquoi un tel délai ? La réponse ne tarda pas à venir dans la bouche de l’élue.

« Dès 2022, nous eûmes les premiers échanges avec l’équipe LECLERC, résuma-t-elle, puis en décembre 2023, nous procédâmes à la signature de l’acte de vente… ». Mais, c’était sans compter sur la présence d’amiante constatée dans l’ancien bâtiment qui sera ainsi entièrement réhabilité. En sus, la sécurité et la durabilité de la structure sont à l’étude en vue de la renforcer afin d’accueillir des panneaux photovoltaïques, tout en garantissant une isolation optimale.

« Nous voulions avant toute chose une démarche responsable et collaborative sur ce dossier, insiste Arminda GUIBLAIN, la priorité étant la protection de l’environnement… ».

Des panneaux photovoltaïques qui in fine faciliteront une autoconsommation permettant de réduire les charges. Côté financier, la commune est en contact étroit avec la Région, la préfecture, le Département et l’Agglo de l’Auxerrois afin d’obtenir des subventions. Toujours aussi précieuses dans l’édification d’un tel projet !

 

 

 

Poursuivre les investissements en maîtrisant les dépenses

 

Deuxième axe, alors abordé par l’interlocutrice : la préservation des services publics tout en respectant les contraintes budgétaires.

« Nous sommes pleinement conscients du contexte national dans lequel nous évoluons, précisa Arminda GUIBLAIN, les charges de fonctionnement augmentent alors que nos recettes stagnent, voire diminuent. Mais, malgré cela, nous nous sommes engagés à préserver la qualité des services publics que les habitants utilisent au quotidien… ».

Et de citer quelques exemples de services utilisés par la population : la crèche, le pôle culturel, du pôle enfance, des services administratifs et techniques, de la communication…

« En parallèle, nous continuons à investir pour l’avenir de notre commune tout en adaptant une gestion budgétaire rigoureuse, un équilibre essentiel pour garantir la qualité des services publics et réaliser des projets structurants qui améliorent la qualité de vie des habitants… ».

L’élue de l’Yonne évoqua ensuite l’enveloppe annuelle de 450 000 euros destinée aux travaux de la voirie. « Il nous faut sécuriser les infrastructures et les rendre fonctionnelles… ». Tout en évitant le gaspillage de l’argent public.

 

 

La gestion des déchets dans la commune, sujet sensible...

 

Le troisième axe concernait l’entretien de la commune, un vrai défi au quotidien mais qui s’apparente à une priorité.

« Nous souhaitons des espaces publics propres et agréables, renchérit Arminda GUIBLAIN, et surtout accueillants. Mais, l’interdiction des produits phytosanitaires modifient nos méthodes d’entretien… ».

Conséquences, de l’aveu même de l’élu, « nos trottoirs ne sont plus aussi nets qu’auparavant ! ».

« Nous mettons en place une gestion différenciée des espaces publics, poursuivit l’intervenante, cette méthode adapte le niveau d’entretien en fonction des zones tout en tenant compte des exigences écologiques et esthétiques… ».

Un cadre de vie qui s’en trouve nécessairement amélioré.

Dans le prolongement de l’item précédent, Arminda GUIBLAIN ne pouvait occulter la gestion des déchets de ses prérogatives importantes.

« C’est une question cruciale pour notre commune ! ». Opposée à la décision prise par l’Agglo en septembre 2023, l’élue accepta la décision du vote, au nom de la démocratie, tout en demeurant très vigilante sur l’application de ces changements de collecte à venir

« Le 03 octobre 2024, le conseil communautaire de l’Auxerrois a proposé une expérimentation sur sept communes volontaires, prévoyant un passage intégral au point d’apport volontaire pour notre commune dès 2025. J’ai bien évidemment voté contre cette proposition car elle prévoyait un déploiement prématuré pour notre localité… ».

Toutefois, en décembre 2024, lors d’un autre conseil communautaire, une nouvelle expérimentation a été proposée sur une observation plus longue, utilisant une méthode plus réaliste. Le déploiement étant différé après 2026 après que les résultats des expérimentations sur les sept communes volontaires soient connus.

« J’ai soutenu cette méthode. Elle offre une alternative réfléchie au déploiement massif voté en septembre 2023… ».

Quant à la création d’un centre de valorisation des déchets in situ, elle a été validée. « Ce projet répondra efficacement aux projets de développement de notre territoire, tout en offrant une solution d’avenir pour la gestion des déchets… ».

 

Des efforts à fournir avec l’aide de subventions

 

Enfin, le cinquième axe fut abordé : celui des travaux et de la nécessaire transition énergétique. D’importants investissements ont déjà été réalisés en 2024 sur la commune située au nord d’Auxerre. Notamment dans les écoles Jean-Jacques Rousseau et de la Commanderie pour un montant de 500 000 euros. Des chantiers qui auront été financés à hauteur de 60 % grâce aux subventions de l’Etat et du Conseil départemental.

« Ces efforts seront poursuivis, ajouta l’édile, mais il est parfois difficile de tout faire ! ».

La réfection de la toiture du château Paul Bert ou de l’église intègre les autres priorités à gérer urgemment. « Il nous faut faire des choix réfléchis tout en maîtrisant nos contraintes budgétaires… ». Un leitmotiv qui reviendra en boucle dans les propos de l’élue, devant saluer la mobilisation de son équipe ainsi que les agents municipaux. Entre bienveillance et continuité dans l’action.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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