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Il a un peu les traits tirés, Damien LECLERC. Non pas à cause du « jet-lag » et du décalage horaire : Londres ne se situant qu’à trois quarts d’heure de la capitale hexagonale par les airs ! Mais, la journée de ce mardi 09 juillet fut gérée au pas de course pour le directeur général de la coopérative viticole centenaire. Un aller-retour chez nos voisins Anglais qui lui aura valu son lot d’émotions et son pesant de joie avec à la clé le titre pour la maison dont il a la destinée de « meilleur vinificateur de vin blanc » au monde ! Une distinction qu’il doit à la jeune et talentueuse œnologue, Estelle ROY…

 

CHABLIS : Un large sourire s’affiche sur le visage encore juvénile de la jeune femme. Arrivée au sein de la fameuse coopérative viticole icaunaise en juillet 2019, cette native du Territoire de Belfort savoure son premier titre de gloire, avec délectation. Fruit de son travail qualitatif et de son expertise qui elle, n’a rien de naissante. Un succès collectif, se plaît-elle à souligner, aux côtés du chef de cave de la maison, Cyril GROS.

Elle le reconnaît, elle a aussi beaucoup appris aux côtés de Vincent BARTEMENT, l’ancien œnologue de la maison de Chablis, parti aujourd’hui vers d’autres aventures, et qui avaient ramené dans l’escarcelle de « La Chablisienne » bon nombre de trophées prestigieux, dont le « White Winemaker of the Year », obtenu lors du très rigoureux processus d’évaluation, « IWC », déjà accueilli à Londres en 2022.

Décidément, les années paires sourient aux décideurs de la coopérative aux 250 adhérents ! Il suffit de contempler la grande vitrine attenante à un espace de présentation, dans le show-room, pour le constater. S’y dévoilent plusieurs trophées et carafes à l’estampille des plus grandes références internationales qui couronnent le travail d’orfèvre de ces amoureux de la dive bouteille. Côté conception et vinification, il est vrai ! 2016, 2014, 2018…les années s’égrènent et correspondent à autant de distinctions ramassées ! « La Chablisienne », une coopérative olympique au niveau des récompenses ?!

 

Une jeune femme de 34 ans épanouie et sereine…

 

Clin d’œil sympathique, le Relais de la Flamme sera accueilli quelques heures plus tard dans cette belle ville de Chablis, son cortège passant juste devant les édifices caractéristiques de la coopérative aux 60 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Pendant ce temps, Estelle ROY se raconte. Sereine, détendue après le stress occasionné par ce déplacement en territoire britannique si trépidant. A 34 ans, elle touche le Graal avec ce premier succès qui en appelle irrémédiablement d’autres de l’avis de Damien LECLERC. Epanouie, elle exprime sa fierté d’appartenir à la grande famille de « La Chablisienne ».

De son côté, le « boss » de la coopérative se satisfait des deux beaux exercices réalisés au cours de ces dernières années. De quoi mettre du baume au cœur quand les sinistres frappent dur dans les vignobles, comme ce fut le cas au printemps dernier avec la grêle.

 

 

Naturellement, la production 2024 en sera impactée. Mais, on n’y pense pas trop encore et on se contente d’engranger les bénéfices de cette magnifique animation, accueillie dans un stade de criquet londonien plein comme un œuf où devaient s’affronter une kyrielle de producteurs et de vignerons venus du monde entier.

L’international ? Une notion de commercialisation qui parle bien au dirigeant de « La Chablisienne ». L’enseigne est présente aujourd’hui dans plus de quatre-vingt-dix pays (92 pour être exact). Quasiment, sur les cinq continents et réalisant 62 % de ses ventes à l’exportation.

 

Une confrontation vineuse entre le Vieux monde et le Nouveau monde…

 

Lors de cette quarantième édition, organisée à Londres où le super jury aura dû trancher après des séances de dégustation et d’annotation très poussées, le participant de l’Yonne aura été confronté à des productions venant de pays majeurs positionnés sur le vin blanc, à l’instar de l’Afrique du Sud, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande ou de l’Argentine. Le Vieux monde confronté au Nouveau monde, en somme !

Ce qui n’a pas empêché nullement « La Chablisienne » de glaner par le passé quatre titres de « meilleur vinificateur de vin blanc au monde » ; le cinquième lui revenant de droit il y a quarante-huit heures grâce au travail efficient de la jeune œnologue, Estelle ROY.

« Un millésime, c’est une page blanche, affirme Damien LECLERC, il faut se remettre en question, tout le temps. C’est comme un chef étoilé… ».

Ce nouveau trophée, « La Chablisienne » le doit à son travail global sur la vinification et pas à un produit en particulier, même si dix-neuf de ses nectars ont récolté au passage des médailles distinctives lors de cette cérémonie. Une soirée inoubliable pour la coopérative qui a ajouté de nouvelles contrées à son catalogue export, cette année, avec Israël, la Malaisie ou encore, et c’est paradoxal car il est gros producteur de vin, l’Australie !

 

Thierry BRET

 


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Encore un sujet suscitant la polémique dans le sérail politique auxerrois ! Il est survenu après les déclarations dans « Le Monde » de l’ancien ministre des Sports, le champion olympique des Jeux de Montréal Guy DRUT, à propos de son soutien à la ligne d’Eric CIOTTI, faisant alliance avec le Rassemblement National. L’opposition municipale du cru s’est engouffrée dans la brèche, exigeant de débaptiser la nouvelle piste d’athlétisme, inaugurée en mai, au nom et en présence de l’illustre personnage sportif. Une requête refusée…  

 

Lundi   

Si la formule n’était pas galvaudée, on pourrait dire qu’une partie de la France a la gueule de bois ce matin… Mais depuis trois semaines, c’est comme si beaucoup n’avaient pas dessoulés ! En ce lendemain de premier tour des législatives qui a vu les idées d’extrême droite recueillir près de 34 % des suffrages, une petite pensée pour Divine KINLELA, cette aide-soignante d’origine congolaise, en France depuis une trentaine d’années, devant encaisser insultes et cris de singes de la part de ses « Thénardier » de voisins sympathisants du Rassemblement National, à Montargis. Une plongée dans le racisme quotidien, captée par les caméras « d’Envoyé spécial », qui aura au moins permis au parquet de la ville, de se saisir des faits avant de porter l’affaire devant les tribunaux. On ne peut que souhaiter à cette virago au visage flouté, adepte du « on fait ce qu’on veut, on est chez nous », de connaître un jour l’EHPAD ou l’hôpital et de se faire torcher le c… par une aide-soignante aux origines pas forcément gauloises ! 

 

 

Mardi

Le Rassemblement National est aux portes du pouvoir dans la deuxième circonscription de l’Yonne, avec une candidate à plus de 44 % et 7 000  voix d’avance sur le député sortant, André VILLIERS. A peine les résultats connus, son challenger du Nouveau Front Populaire et maire d’Asquins, Philippe VEYSSIERE, se retirait, pour éviter qu’une triangulaire ne ruine les espoirs de l’ancien président départemental. Ce dernier, déclarant dès lundi matin, souhaiter faire venir dans l’Yonne Edouard PHILIPPE, pour lui prêter main-forte avant le second tour. Pas très fair-play pour les électeurs du NFP de tous bords et en particulier ceux de LFI, susceptibles de lui apporter un soutien en votant pour lui dimanche prochain et très risqué, comptablement parlant, alors que le patron du parti « Horizons », à peine les premiers résultats connus dimanche soir, prônait la politique du « Ni Rassemblement National, ni La France Insoumise » !   

 

Mercredi

 

Ce n’est pas tous les jours qu’un avion « Awacs » reconnaissable à son radar accroché au fuselage, escorté de « Mirage 200 » et d’un « Rafale », survolent à basse altitude les cieux auxerrois ! De quoi affoler nombre d’habitants tout près à y voir une invasion ennemie ou la prise du pouvoir par l’armée, suite aux incertitudes électorales ! Au point d’obliger la préfecture à se fendre d’un communiqué pour rassurer la population en expliquant que ce n’était qu’un exercice, invitant pour autant, à ne pas surcharger les lignes téléphoniques de la police et la gendarmerie ! Là où il suffisait d’un peu de bon sens pour comprendre qu’il ne s’agissait que d’une répétition du défilé aérien du 14 juillet prochain…Mais bon sens n’a jamais rimé avec phantasmes !

 

 

Jeudi

On a enfin la bande son de la photo prise à la foire de Sens, lors de la visite matinale de Jordan BARDELLA : « Dany ! Pourrais-tu la mettre en veilleuse jusqu’à ce que je décroche ce CDD à Matignon… ! ». Il ne suffit pas de ripoliner les couleurs d’un parti pour le faire devenir fréquentable et derrière le costume et la cravate, le vernis se craquelle… Les propos de Daniel GRENON tenus dans les locaux de l’Yonne Républicaine, lundi dernier, lors d’un débat l’opposant à la candidate NFP, Florence LOURY, authentifiés par l’enregistrement réalisé alors, font aujourd’hui polémique, bien au-delà des frontières départementales. Il y avait longtemps que depuis Emile LOUIS, l’Yonne n’avait ainsi été mise en « lumière », aussi sombre soit-elle ! « Il y a des gens qui sont maghrébins, qui sont rentrés au pouvoir. Alors je sens que ces gens-là n’ont pas leur place dans les hauts lieux. Après, le maghrébin binational, il a sa place en France. Mais pas dans les hauts lieux…». Des propos ouvertement racistes suscitant la désapprobation de la classe politique toute entière, jusqu’à Jordan BARDELLA « himself », évoquant des « brebis galeuses » au sein de son parti. Je dédie au député de la première circonscription, en lice pour sa réélection, ces quelques mots d’Albert CAMUS : « Je sais bien quelle profondeur de traditions me sépare d’un Africain ou d’un Musulman. Mais je sais bien aussi ce qui m’unit à eux et qu’il y ait quelque chose en chacun d’eux que je ne puisse mépriser sans me mépriser moi-même… »…

 

Vendredi

 

Le 15 mai dernier, il était à Auxerre pour l‘inauguration de la nouvelle piste d’athlétisme du Stade Auxerrois, baptisée de son nom, « Guy DRUT ». On sait désormais que l’ancien champion médaillé d’or aux Jeux Olympiques de Montréal en 1976, en pince aussi pour une flamme qui n’a rien d’olympique, après un entretien au journal « Le Monde » où il a exprimé publiquement son soutien aux dissidents LR emmenées par Eric CIOTTI, partis rejoindre le Rassemblement National. Un rapprochement dénoncé par la conseillère auxerroise d’opposition Sophie FEVRE, qui a demandé en conseil municipal de débaptiser la piste inaugurée au printemps dernier. Hors de propos lui a répondu l’adjoint aux Sports Hicham El MEHDI, considérant qu’une telle distinction honorait le champion de 1976 et non l’homme politique et ancien ministre des Sports. Des arguments ne pouvant que résonner agréablement aux oreilles des thuriféraires de PETAIN, impatients de voir un jour une avenue ou un boulevard à son nom, en mémoire du « Vainqueur de Verdun » !

 

 

Samedi

Et dire que son séjour express de quelques heures sur le « Caillou » était motivé par la volonté de rétablir l’ordre en Nouvelle-Calédonie… Plutôt raté pour Emmanuel MACRON, à en juger par le transfert en métropole de sept militants indépendantistes, placés en détention provisoire pour soupçon d’orchestration des émeutes ayant émaillé l’archipel en juin dernier ! A croire que les geôles de Nouméa ne connaissent pas les lois de la république ! Un « bannissement » à 18 000 km de leurs familles, qui n’est pas sans rappeler celui de Toussaint LOUVERTURE, « père » de l’indépendance haïtienne en 1801, enfermé deux ans plus tard sans autre forme de procès au Château de Joux, dans le Jura, sur ordre de Napoléon, où malade et affaibli, il trouva la mort le 07 avril 1803. Pas certain que les tensions sur l’île s’apaisent après une telle mesure…

 

 

Dimanche

Après la gueule de bois, le coup de massue ! Faute de voir le RN prendre les rênes de Matignon pour les uns, faute de voir le NFP virer en tête au soir du second tour pour les autres, avec la crainte d’un Jean-Luc MELENCHON Premier ministre ! Ambiance morose ce dimanche soir à la préfecture, face aux lendemains incertains qui s’annoncent, façon IVe République. Une soirée où l’on aura surtout noté l’absence du député réélu, Daniel GRENON. Une première semble-t-il dans l’histoire des soirées électorales !  La « tombeuse » du « Roi André », Sophie-Laurence ROY ne faisant qu’une brève apparition en début de soirée. Peut-être avait-elle des gougères au four ! Au national, Jordan BARDELLA a déjà révisé sa playlist pour une prochaine soirée karaoké, en puisant dans le répertoire aznavourien : « je m’voyais déjà en haut de l’affiche… ». Emmanuel MACRON pour sa part, puisant dans celui de Gilbert BECAUD : « Et maintenant, que vais-je faire… ? »  

 

Dominique BERNERD

 


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Parmi une certaine frange de la population de l’Hexagone, cela semble être encore de l’hébreu. Peut-être même de l’araméen, pour les plus réfractaires des potentiels utilisateurs qui n’y entravent que couic au fonctionnement d’un ordinateur, d’un clavier ou d’une souris.

Pourtant, que l’on vive à la campagne comme à la ville, que l’on soit jeune comme plus âgé, instruit ou peu diplômé, le numérique a progressivement fait son lit dans notre existence. Sans passer, aujourd’hui, serait plus qu’illusoire tant les bienfaits de l’informatique se sont avérés probants dans bien des domaines du quotidien.

Nonobstant, chez certains de nos compatriotes (les seniors), la maîtrise du numérique est encore inconcevable. Une vraie problématique en soi, dans la vie de tous les jours quand on sait que bon nombre d’opérations administratives et financières utilisent abondamment ce canal de communication afin d’y véhiculer des informations élémentaires, mais aussi indispensables.

Ne pas connaître les rudiments de fonctionnement d’un ordinateur, les principes de base de son utilisation s’appelle « l’illectronisme ». Comme il y a l’illettrisme, cette particularité concerne à notre époque près de 15 % des Français. C’est à la fois très peu en pourcentage mais encore beaucoup trop en nombre d’individus qui se privent ainsi d’une ressource informative prédominante dans la société actuelle.

 

Rendre le numérique accessible à tous !

 

Pour y faire face, il existe des initiatives. Toutes les plus méritoires les unes que les autres afin de faire tomber les préjugés autour de cette technologie, et en favoriser ainsi ses usages. L’une d’entre elles a pour instigateur la MAIF !

Le sixième assureur automobile de France et le premier assureur du secteur associatif s’est engouffré dans cette mission quasi régalienne de première nécessité : rendre le numérique accessible au plus grand nombre.    

Sur le papier, cela pourrait surprendre, après tout. Mais, à y regarder de plus près, et chiffres à l’appui, on s’aperçoit très vite à qui l’on a à faire avec ce réseau assurantiel, couvrant l’ensemble des besoins de plus de 4 millions de sociétaires en France. Si cet acteur entrepreneurial intervient dans les domaines des assurances de biens, de prévoyance, de la santé, de l’assistance, de l’épargne ou du crédit, on ne supposait nullement que la MAIF pouvait endosser l’habit de pédagogue hors pair et de conseil dans le secteur du numérique !

Ici, dans le cas présent, ce poids lourd de l’économie nationale – le chiffre d’affaires annuel du groupe assurantiel s’élevait à près de 4,5 milliards d’euros en 2022 – n’a pas hésité à s’investir pleinement sur le sujet en décidant, selon les références de sa propre charte déontologique, de porter une attention toute particulière à l’autre afin de le placer au cœur de ses engagements. En terme clair, il suffit d’initier le plus grand nombre de Français à la chose numérique, via un concept plutôt bien construit dans les faits, le « Numérique Ethique Tour » !

 

 

 

Des sollicitations qui émanent des collectivités rurales

 

Ingénieux, le dispositif novateur se veut itinérant et possède cette faculté adaptative de pouvoir se rendre partout où l’on fait appel à lui. La demande émanant le plus souvent des collectivités locales, principalement rurales qui sont confrontées chaque jour aux manques de moyens administratifs afin de répondre aux besoins réels de la population. Les sortir de leur isolement est aussi une réponse appropriée à leurs besoins.

Ainsi, et de manière gratuite, ce « Numérique Ethique Tour » se pose ici ou là, au gré des sollicitations des élus de France pour que les publics puissent se cultiver sur les connaissances basiques et fondamentales de la technologie, ayant fait le plus de progrès au cours de ces vingt dernières années.

Une plongée immersive et didactique au cœur des principes de base du numérique, ses outils et ses innombrables utilisations.

Mais, ce n’est pas tout dans cette démarche que l’on se doit de découvrir par ses multiples portes d’accès. Si le fondement repose sur l’acculturation à la pratique la plus aboutie de l’usage de l’informatique, la MAIF et son ingénierie se sont mis dans l’idée, avec ce concept, de faire de la prévention sur les risques encourus par ce monde enclin à bon nombre de dérives et de dérapages. Plus ou moins contrôlés !

 

 

La surexposition aux écrans : attention danger !

 

Cible privilégiée de la démarche : la jeunesse ! Et plus spécifiquement, les scolaires, très exposés aux malveillances de la pratique informatique.

Des ateliers participatifs, assurés par des spécialistes de la question, offrent un espace pédagogique intéressant pour casser les codes existants autour de l’informatique, en prodiguant les bons conseils se rapportant à l’éthique et aux dangers pour les jeunes utilisateurs.

Le programme éducatif de la structure assurantielle mériterait, s’il n’existait pas encore, d’être inventé. Non seulement, il est une vitrine non exhaustive de la découverte de l’ensemble des services et des dispositifs innovants, donnant l’accès aux connaissances mais en outre, il encourage les solidarités, aide à agir en faveur de l’environnement et surtout à savoir en les évitant quels sont les nombreux pièges dans lesquels l’internaute ne doit pas tomber !

Et quand on parle de pièges et de risques pour ces jeunes populations, vient à l’esprit, immanquablement, la problématique du cyber harcèlement. Un fléau dans la société moderne, totalement inféodée à l’utilisation de ces appareils ; une hantise pour les cellules familiales qui ne savent pas comment les contrecarrer.

Face aux dangers de la surexposition aux écrans, ce programme qui a fait étape la semaine dernière trois jours durant pour la première fois en Bourgogne Franche-Comté – cocorico, cela se déroulait à Toucy, dans l’Yonne, à l’initiative de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre -, interpelle par son interactivité avec son public et les messages forts qui y sont distillés.

Utile et plus que nécessaire quand on sait que les enfants de deux ans sont 84 % à regarder la télévision au moins une fois par semaine et que la moyenne passée devant les écrans pour ceux âgés de trois à dix-sept ans s’élève à trois heures par jour en France, tout écran confondu !

Vite, il y a donc urgence à reprendre les choses en main et alerter les familles sur ce phénomène d’exposition croissante qui gagne les petits (mais aussi les plus grands et les adultes) ainsi que ses dangers d’accoutumance aux écrans dans notre monde.

 

Thierry BRET

 


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La dette totale de l’Union Européenne, fin 2023, représentait près de 14 000 milliards d’euros (83 % du PIB). Les ratios les plus élevés de la dette publique par rapport au PIB à la fin du troisième trimestre 2023 ont été enregistrés en Grèce (165,5 %), en Italie (140,6 %), en France (111,9 %). 83 % de la dette de l’UE est représentée par des tires de créances (bons du trésor émis par l’UE). La France fait partie des derniers de la classe et fait l’objet d’une enquête de la Commission européenne. Elle donne un avertissement à la France pour sa mauvaise gestion budgétaire.

 

TRIBUNE : Si, depuis plus de deux siècles, les économies des états reposent peu ou prou sur la dette, aujourd’hui elle atteint des niveaux record, laissant ainsi quelques pays au bord de la faillite ! Si la France, dans le contexte explosif des élections législatives anticipées est aujourd’hui au bord du précipice (dixit l’UE), certains partis politiques n’hésiteront pas à nous accompagner dans un grand pas en avant….

 

La dette ou la vision américaine…

 

Le contexte américain de la fin du XVIIIème siècle est édifiant à plus d’un titre. Les États-Unis naissent endettés. En 1783, le pays est plongé dans une grave crise de gouvernance intimement liée au remboursement de ses dettes. Adoptée en 1781, la première Constitution de la République américaine, les Articles de la Confédération, donnent naissance à un état central très faible.  Pour persuader les électeurs des états d’approuver ce nouveau texte qui vient renforcer les pouvoirs de l’échelon fédéral, ses défenseurs doivent contrecarrer les arguments des anti-fédéralistes qui refusent cette centralisation au nom de la souveraineté des états.

Alexander HAMILTON, James MADISON et John JAY collaborent à la publication d’une série d’articles, les célèbres « Cahiers Fédéralistes », dans lesquels ils répondent aux attaques des anti-fédéralistes pour rassurer les électeurs de l’État de New York. Parmi les nombreux arguments qu’ils développent en faveur de la nouvelle Constitution, ils insistent notamment sur le besoin d’accorder à l’État fédéral le pouvoir de prélever ses propres impôts pour assainir les finances publiques. L’administration du Président Georges WASHINGTON se retrouve rapidement divisée entre les partisans du secrétaire au trésor, Alexander HAMILTON, et ceux du secrétaire d’État, Thomas JEFFERSON. Les premiers gardent le nom de Fédéralistes car ils souhaitent renforcer davantage le pouvoir de l’échelon fédéral. Pour ce faire, le secrétaire au Trésor propose que l’État fédéral « assume » les dettes des États fédérés. Cette restructuration (assumption) des dettes aurait pour conséquence de fédéraliser largement les instruments de crédit qui permettent de financer les premières. Conjuguée à la création d’une Banque nationale (First Bank of the United States) sur le modèle anglais de la Banque d’Angleterre (Bank of England), la fédéralisation de la dette publique doit aussi permettre de mieux contrôler les états à qui la Constitution avait déjà retiré le pouvoir d’émettre des titres de crédit.

 

L’UE : un parallèle saisissant avec l’Amérique du XVIIIème siècle

 

Aujourd’hui, certains états membres de l’UE rejettent toute idée de fédéralisme pour l’Europe, au profit d’un nationalisme qui se veut plus proche des intérêts du pays qu’il représente. La préférence nationale contre la préférence européenne. Notons immédiatement que ni le Traité de Rome, ni même les traités suivants, n’impliquent un quelconque fédéralisme, si ce n’est de donner une préférence communautaire. On s’aperçoit qu’il en n’est rien. Jamais, les pays d’Europe n’ont cherché à privilégier les entreprises communautaires, préférant la Chine ou les Etats-Unis !

L’Europe a aujourd’hui la primauté sur toute décision individuelle. Notre Président se présente comme le défenseur d’une Europe fédérale et le pourfendeur des nationalismes. Dans les faits, la France ne peut plus faire grand-chose sans l’assentiment de la Commission Européenne et sans l’Oncle Sam pour toute la stratégie militaire. La dette publique est au cœur des préoccupations de presque tous les pays de la Communauté Européenne (CE). Un pays seul ne peut pas la gérer. La Commission européenne, associée à la BCE (Banque Centrale Européenne), permet aux états de gérer leurs dettes en les plaçant sur les marchés financiers.

 

 

Le locataire de l’Elysée : une idée derrière la tête !

 

La Commission européenne envisage des procédures pour déficit public excessif contre sept pays de l’UE : la France, l’Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et Malte. Une idée défendue par notre Président et Bruno LE MAIRE : la création d’un Fonds Souverain Européen. Un fonds souverain est un fonds d’investissement détenu par un État, ici l’Europe. Le concept critique présente aujourd'hui plus que jamais, un potentiel de bouleversement et de transformation économique, stratégique et financier à l'échelle mondiale. Les fonds souverains sont de plus en plus assimilés à la logique capitaliste du développement économique, du pouvoir financier et de la souveraineté s'inscrivant dans une nouvelle géopolitique. Les fonds souverains ont progressivement remplacé la géopolitique par la géoéconomie, la géostratégie et la géofinance, car la puissance de la souveraineté de l’État, ou de l’Europe, est toute entière guidée, parallèlement ou en complément de son volet diplomatique, stratégique et militaire.

La recherche, l'obtention et le maintien par tous les moyens, d’une position privilégiée sur les marchés financiers stratégiques ainsi que dans les zones d’investissement et les couloirs économiques, peuvent justifier l’Europe fédérale.  Le budget de l’Etat est grevé par le remboursement des dettes passées, liées aux déficits budgétaires. On obère d’autant les stratégies de développement (I.A., centrales nucléaires…) et de réindustrialisation. Un Fonds Souverain Européen répond à cet objectif. Le pas est franchi, peu d’autres solutions financières, pour investir… 

Une pluie de monnaie, la fédéralisation des fonds pour investir, ouvre une brèche dans la fédéralisation des dettes. Le financier dicte sa loi, et comme aux Etats-Unis de la fin du XVIIIème siècle, la dette aura raison de nos autonomies nationales. Le débat est lancé, Emmanuel MACRO avait-il raison ou tort de vouloir un fédéralisme pour l’Europe ? Une justification plus manichéenne du « ça coûtera ce que ça coûtera » ?  L’avenir le dira, mais la France, comme beaucoup d’autres pays endettés en Europe, a tout intérêt à globaliser les dettes financières…

« Il y a deux façons de conquérir et d'asservir un pays ». L'une est par l'épée. L'autre est par la dette. John ADAMS.

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Les correcteurs de l’Education nationale ne s’ennuient jamais. Surtout, quand ils font passer les oraux du bac. Les réponses de nos chers étudiants dépassent parfois l’entendement et la réalité se situe bien au-delà de la fiction. S’amuser un peu, rire et sourire, sûrement. Mais, il n’est pas question de se moquer : nos aînés n’ont pas nécessairement fait mieux !

Non, c’est plutôt une réflexion à mener sur la pédagogie et le mode d’enseignement qu’il serait nécessaire de réaliser. Peut-être que celles et ceux qui ont confondu Simone VEIL (l’ancienne ministre) avec Simone WEIL (la philosophe, anarchiste et spécialiste de la condition ouvrière), proposée cette année dans un sujet du bac philo, devront-ils atterrir aux oraux de rattrapage !

C’est au XIIIe siècle qu’apparaît pour la première fois le bac qui se divise alors en « filières ». Élèves latinistes, vous les avez probablement entendus lors de vos cours dans le secondaire. C’est ce que l’on appelait « Trivium » (arts de la parole) : la grammaire, la rhétorique, la dialectique ou « Quadrivium » (arts du nombre), avec l’arithmétique, la géométrie, la musique et l’astronomie.

En 1809 se déroule la première édition du « bachot » (ancienne appellation du bac), uniquement composé d’épreuves orales avec cinq disciplines : droit, lettres, médecine, sciences, théologie. Trente-et-un candidats obtiennent le diplôme. En 1924, les femmes peuvent enfin passer l’examen. C’est un grand tournant dans la société française !

Notons tout de même qu’une exception s’est produite à notre insu : Julie-Victoire DAUBIE, jeune femme de 37 ans, a eu la possibilité de passer son baccalauréat en 1861, appuyée par l’impératrice Eugénie.

Intéressons-nous un instant à l’étymologie de « baccalauréat ». Il est intéressant de revenir sur le mot en lui-même. Il provient du latin « bacca laurea », qui signifie « couronne de laurier ». Cette fameuse couronne de laurier est le couvre-chef des héros de l’Antiquité.

 

Quelques perles de nos chers candidats

 

Nous avons donc, face à face, un examinateur et un candidat. Règlementairement, il faut qu’il y ait dans la salle au moins un autre étudiant. Un témoin en cas de problème. Que la séance commence : « quelle est la capitale de l’Argentine ? ». L’étudiante semble sécher et l’examinatrice veut l’aider : « ça commence par Buen… » et réponse spontanée de la jeune fille : « Buenos Dias » ! Bravo, mademoiselle et « Buenos Noches »…

Parlez-moi du réchauffement climatique. Réponse : « c’est quand les pôles fondent et que la « capote » glacière disparaît ». Le prof veut rattraper l’élève : « vous voulez dire « la calotte» ? Non, non répond l’effrontée, de toute façon l’un ne va pas sans l’autre ! » CQFD…

Comme ce croustillant fait historique : « qui était le chef de la Résistance française en 1940 ? ». Une réponse à méditer : Louis De GAULLE ! Vous voulez dire Charles de GAULLE ? réplique un prof qui croit tout savoir. Non, non Louis comme tous les rois !

Avouons qu’au second degré, la réponse a de la saveur. Restons-en à 1940. Et le début de la Seconde Guerre mondiale. L’étudiant inspiré : « ça commence par les Etats-Unis qui déclarent la guerre à l’Amérique ! Ensuite, les Français se font prendre par derrière par les Allemands ! Mais, tout se termine en 1918 par la signature du traité de Versailles ! ».

Hors du temps mais propos rigoureusement authentiques.

 

 

Un florilège d’âneries à faire sourire !

 

Quel est l’impact d’Internet dans l’économie ? « Ben oui, c’est les sites de rencontre qui provoquent des divorces. Après, il faut déménager, acheter de nouveaux équipements ». C’est bon pour l’économie. On sent du vécu familial… Quel est la taille de Hong-Kong ? « Environ 10 mètres, il était très grand ». Logique : quand nos gamins jouent à King-Kong…bien sûr !

Quant aux littéraires qui deviennent cinéphiles : « parlez-moi d’Arthur RIMBAUD ». Réponse sur le ton de la certitude : « Rambo, il a fait plein de choses. D’abord Rambo 1, puis Rambo 2, 3 et 4 avec Julie Benz… Il n’y aura pas d’entracte ! Léonard de VINCI était, quant à lui, un grand écrivain, selon un amateur de littérature, il a écrit « Da Vinci Code »…

Comment est formé un sonnet ? Et l’étudiant spécialiste de répondre : « un quatrain et deux tiercés ! ». Le prof désabusé de rétorquer : « tiercé gagnant bien sûr et dans l’ordre ! ». Et c’est dans l’ordre, pas de désordre… Parlez de l’âge de pierre. C’est environ 35 ans. Le prof d’insister : l’âge de bronze ? 50, 55 ans…

Parlez-moi d’Albert CAMUS et particulièrement de la difficulté à exprimer ses sentiments. Oui, les hommes ont du mal à exprimer leurs sentiments. Les chiens, c’est facile, ils remuent la queue et on sait qu’ils sont contents ! Pour les hommes, c’est pareil ! Heureusement, le prof était une femme car elle avait du mal à cacher sa joie…

L’économie « circulaire » correspondrait au secteur des roues de vélo, de moto et d’auto ; tandis que le libre-échange, pour un adepte de l’économie libérale : « c’est quand tout le monde couche avec tout le monde »…La palme revient à ce spécialiste des sciences : « quelle est la composition de l’air ? ».  70 % d’azote, 50 % d’oxygène, 40 % d’hydrogène et 30 % de gaz rares, comme le xénon… Quand on aime, on ne compte pas !

 

 

Une « Foire aux cancres » parfois faite de bon sens !

 

 

Pas question de moqueries, juste de se détendre et sourire un peu dans un monde de plus en plus complexe. Jean-Charles, dans son célèbre livre « La Foire aux Cancres », a montré que nos aïeux, des années 50 et 60 n’étaient pas moins hilarants.

Nos jeunes, c’est notre avenir et les défis de demain, pour aborder le marché de l’emploi. Notre jeunesse est pleine d’enthousiasme ! Comment adapter notre enseignement à la révolution technologique ? Donner des cours, hors de ce qu’ils peuvent trouver dans les livres. Enseigner des contenus que nos étudiants ne trouveront pas sur Internet, c’est un défi compliqué, mais c’est aussi son charme.

Un enseignement proche de l’humain, du contact direct, d’une interaction émotionnelle, loin de l’Intelligence Artificielle, qui va venir encore compliquer la manière d’enseigner. Un étudiant venait de recevoir la copie corrigée de son partiel : zéro. Il me croise et me dit : « je suis nul, Monsieur ». Ai-je dit cela ?

« Non, votre copie est nulle mais personne n’a le droit de vous dire que vous êtes nul ! ». Il est important de l’affirmer, de redonner du tonus à cet étudiant, et ça, aucune Intelligence Artificielle ne pourra lui offrir la dignité nécessaire à sa vie d’homme.

Je laisserai la parole à cet autre étudiant, qui me donna l’illusion, un court instant, de me sentir utile. Avant de corriger sa copie (copie blanche) de son partiel de gestion financière, je pus lire ce que l’étudiant avait écrit en marge : « je n’ai rien compris à la gestion financière, mais avec vous j’ai compris comment ne pas se laisser abattre et relever la tête »…Plutôt encourageant pour l’avenir, non ?

 

Jean Paul ALLOU   

 


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