Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

C’est beaucoup plus qu’un simple symbole distinctif. Même si le trophée, au coloris vert et bleu, se présente de qualité optimale, côté esthétique. C’est aussi une marque de respect et de fraternité entre les peuples. Ceux d’Afrique et celui de France, où était célébrée cette cérémonie, placée sous la présidence du conseiller départemental de l’Yonne, Magloire SIOPATHIS. Edile d’une localité ivoirienne distante de 700 km d’Abidjan (Bin-Houyé), André Narcisse MEMAN a été distingué par la plus africaine des associations auxerroises, Lune d’Afrique, en faveur de la promotion du vivre ensemble…

 

AUXERRE : Dans le civil, il possède le titre d’inspecteur vérificateur principal, le maire de la commune de Côte d’Ivoire, André-Narcisse MEMAN. Bref, c’est un féru de chiffres mais aussi de lettres, qui a obtenu en octobre dernier dans son pays les félicitations officielles de la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique. Une institution de l’Etat.

Bref, cet inspecteur des impôts, maire de la commune de Bin-Houyé, localité aux 60 000 âmes située à la frontière avec le Libéria, aime la terre de l’Yonne et plus particulièrement sa capitale auxerroise.

Présent en Bourgogne septentrionale, il y a déjà quelques semaines pour y recevoir une distinction honorifique – le prix du bien vivre ensemble, tout un programme ! -  qui lui a été attribuée par la structure associative, accueillant des membres de la diaspora africaine mais aussi des Français, Lune d’Afrique – on connaît particulièrement bien les activités qui y sont déployées en faveur de l’égalité des droits aux femmes, la promotion du cacao et les manifestations gorgées d’exotisme et de chaleur sur fond d’actualités artistiques et culturelles -, l’élu de Côte d’Ivoire fera une nouvelle halte, vendredi dans la cité de Paul Bert, pour y rencontrer à la fois des représentants de la Commission économique de la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Relations internationales. Ainsi que son compatriote, le journaliste Dieusmonde TADE, qui y séjourne depuis plusieurs années, ce dernier préside à la destinée de l’antenne hexagonale de cette Lune d’Afrique qui ne cesse de briller.

 

 

Une étape au Congrès des maires de France avec une forte délégation

 

Mais, avant de profiter de la vision champêtre du nord de la Bourgogne, André-Narcisse MEMAN durant ce prochain séjour, l’élu ivoirien aura fait étape au 105ème Congrès de l’association des Maires de France et au Salon des Collectivités, à Paris, en compagnie d’une quarantaine de maires ivoiriens, conduits par le ministre Danho PAULIN et le président de l’UVICOCI (l’Union des Villes et Communes de la Côte d’Ivoire), un organisme ayant pour raison d’être de développer des liens de solidarité et d’entraide entre les agglomérations du pays, sans omettre le développement de relations vers l’international.

Lors de son précédent séjour, André-Narcisse MEMAN avait été accueilli par le conseiller départemental et communautaire de l’Auxerrois, Magloire SIOPATHIS, avec lequel il sera entretenu longuement sur les sujets de l’environnement, du développement économique, de l’éducation et de l’amitié qui doit exister entre les peuples. Un message fort et mobilisateur, relayé également par Dominique DORENT, qui représentait la présidente de la Maison de la Francophonie et des Relations internationales, Marité CATHERIN, déjà investie sur d’autres missions ce jour-là.

Il fut également question d’économie avec sa production phare, le cacao (la Côte d’Ivoire demeure le premier producteur au monde de cette fameuse fève de cacaoyer qui une fois transformée régale les gourmands du monde entier !), mais aussi le café, et l’hévéaculture qui donne naissance, comme chacun le sait, au caoutchouc. Dans les sous-sols, s’il n’y a pas de pétrole (tiens, tiens, c’est comme en France !), certaines zones contiennent de l’or.

Lors de ce nouveau déplacement, et accompagné d’une petite délégation d’élus, André-Narcisse MEMAN fera l’objet d’un suivi médiatique avec la présence de journalistes de la RTI, la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne, qui filmera le moindre de ses faits et gestes officiels aux côtés de ses amis français. Bref, un peu de lumière et de vraie chaleur dans ces relations franco-africaines qui perdurent au nom de la fraternité…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Triste nouvelle que celle-là. Elle concerne la disparition d’un personnage incontournable de notre territoire qui aura su sublimer durant toute sa carrière professionnelle les arts de la table, le plaisir du palais et la découverte gastronomique, à l’aide de l’un de ses produits fétiches, déclinés dans ses multiples variantes gustatives, le saumon. A l’âge de 78 ans, Daniel RAYMOND nous a quittés. Lui, l’incarnation même de cette belle entreprise familiale, « LE BORVO » – c’est son fils Benjamin qui a repris les rênes de la structure il y a quelques années – dont on se sustente volontiers de ces délicieux produits qui donnent des airs de fête permanentes aux tables icaunaises…

 

CHEMILLY-SUR-YONNE : Sur la page Facebook de l’entreprise, ces quelques mots lapidaires qui apparaissent sur les écrans. « Nous tenons à vous informer que notre établissement sera exceptionnellement fermé ce vendredi 24 novembre 2023… ». Et sur la ligne du dessous, laconique, la phrase suivante, « il n’y aura pas d’expéditions possibles … ».

Il est vrai que dans le même laps de temps, en l’église de Seignelay qui sera pleine comme un œuf, se dérouleront en fin de matinée les obsèques de ce chef d’entreprise visionnaire et créatif que fut Daniel RAYMOND durant toutes ces années.

Un nom connu et reconnu, une réputation de perfectionniste, un véritable professionnel qui savait se mettre en quatre pour accueillir les clients et partager avec eux sa passion immodérée du…saumon puisqu’il en construisit même un musée dans son complexe de Chemilly.

Normal, il possédait en lui le sens du relationnel, l’ami Daniel. Des réminiscences sans doute de sa vie antérieure, lorsqu’il exerçait encore derrière les fourneaux du « Berkeley » à Paris en qualité de chef cuisinier, tout auréolé d’étoiles, au contact des adorateurs de ses mets !

 

 

Changement de cap au début des années 1980

 

Mais, en 1980, le garçon opte pour une toute autre carrière : la production du saumon fumé, issu d’un procédé artisanal familial. L’originalité est là. La qualité du produit, aussi. Si bien que l’enseigne qui porte le nom de « Borvo » se fait une notoriété qui dépassera allègrement les frontières de l’Yonne.

C’est simple : en l’espace de quelques années, de l’huile de coude, d’ingéniosité et d’un savoir-faire aguerri à toute épreuve, le BORVO deviendra l’une des références incontournables dans le monde de la gastronomie européenne, notamment dans son domaine de prédilection que sont les salmonidés et leurs multiples préparations culinaires.

Plats cuisinés, terrines, servis en produits à tartiner : le saumon revu et corrigé à la sauce experte de Daniel RAYMOND et de ses équipes – environ soixante-dix collaborateurs - y gagnera ses lettres de noblesse. Et pas uniquement au moment des fêtes de fin d’année !

Un succès tel que les grandes tables de la gastronomie hexagonale, voire d’ailleurs puisque la société exporte dans une vingtaine de pays dont certains en Asie, se fourniront avec une régularité constante auprès du site entrepreneurial de l’Yonne. Dans les cénacles de la vie institutionnelle et politique de la France, on se régale aussi de saumons à l’estampille « BORVO », y compris à la table présidentielle !  Parmi les autres grands références qui ont fait la renommée du produit travaillé dans l’Yonne : LENOTRE, l’hôtel CRILLON, DALLOYAU ou ROBUCHON ! Même le grand critique gastronomique, Gilles PUDLOWSKI en brossait un portrait élogieux dans ses écrits en 2011 ! Rien que ça…

Respect, donc, pour ce visionnaire de la gastronomie qui ne manquait pas d’imagination ni de créativité dans son quotidien. Respect pour l’entrepreneur qui a su créer une marque de fabrique aux accents internationaux dont seront fiers longtemps les Icaunais…

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Avant qu’ils ne plongent vendredi dans le quatrième acte de ce colloque annuel spécifique à la Puisaye-Forterre où réflexions et questionnements nourrissent les neurones des élus – il y sera abordé l’épuisement d’une ressource vitale à la vie humaine, c’est-à-dire l’eau -, les participants des « Entretiens de CHAMPIGNELLES » ne manqueront pas de se remémorer le chaleureux accueil de leurs homologues institutionnels allemands qui les ont réceptionné quatre jours durant à Hambourg et dans sa proche périphérie. Un voyage d’étude utile pour mieux comprendre les enjeux de la RSE, de la mobilité, de la maîtrise des énergies, et tant d’autres choses encore, vues de l’autre côté du Rhin…

 

HAMBOURG (Allemagne) : L’eau n’est pas une ressource inépuisable. C’est presque devenu une évidente litote, digne de La Palice qui mobilisera toute l’attention des élus de Puisaye-Forterre, vendredi 24 novembre, lors de l’acte IV de ces « Entretiens » 2023 de belle cuvée, devant se clôturer le soir-même.

Un ultime round, non pas d’observation mais fait de débats, d’échanges et de discussions où viendront s’exprimer des esthètes en la matière sur ce sujet ô combien crucial de notre société contemporaine et, par extension, de l’économie. Car, sans cette précieuse ressource aquatique, qui est à l’origine de la vie, point de productions agricoles et d’alimentation. Le président de la Chambre départementale d’agriculture de  l’Yonne, Arnaud DELESTRE, en sera précisément un des judicieux témoins…

Mais, avant qu’ils ne nagent dans les eaux troubles du réchauffement climatique et de ses pernicieux effets sur la pluviométrie et la régression des nappes phréatiques, cause de sécheresses durables et multiples aux quatre coins du globe, très inquiétantes pour la survie des espèces se mouvant sur Terre, les élus de Puisaye-Forterre tireront les enseignements de ce déplacement, début novembre, en territoire germanique, du côté de Hambourg, voire même au-delà à quelques encablures de la frontière danoise.

 

 

Entretenir les indéfectibles liens d’amitié avec nos voisins européens

 

Certains des observateurs chafouins ou d’éternels réfractaires à toute idée positive que nos élus puissent s’inspirer de ce qui se fait ailleurs sur le sol européen (voire plus loin) se poseront toujours cette récurrente question basique : mais à quoi peuvent donc bien servir ces voyages d’étude où sont emmenés des élus locaux hors de leurs lieux de prédilection ?!

Ne serait-il pas judicieux qu’ils se contentent uniquement d’assurer les affaires courantes dans leur localité – ce dont pourquoi ils ont été élus ! – et s’assurer à titre d’exemple que les poubelles soient bien remises à leur place sur les trottoirs, une fois qu’elles ont été collectées dès potron-minet et de manière hebdomadaire par les services de ramassage ad hoc, et encore quand elles le sont !

La réponse est non, bien évidemment ! A l’heure des grands bouleversements et des enjeux qui perturbent nos collectivités dans leurs approches des problèmes sociétaux, se rapportant à tous les Français (environnement, gestion de l’eau, réduction des énergies fossiles, simplification administrative, développement économique, essor des circuits courts, emploi…), il est parfois de bon ton de regarder un peu plus loin que ses bésicles et de s’immerger, non pas en terre inconnue, mais bel et  bien chez nos voisins européens pour mieux comprendre et appréhender comment ils font à leur niveau !

Qui plus est, au-delà de l’amitié et de la fraternité à ne jamais galvauder entre peuples, socle de cette Union européenne tant décriée parfois mais qui nous préserve encore de la réalité effroyable de la guerre, comme celles qui frappent à nos portes.

 

 

 

Un condensé d’explications autour d’une économie efficiente

 

Alors oui, les élus de Puisaye-Forterre qui sont partis nombreux – une quarantaine de personnes - s’aérer l’esprit quelques jours durant dans le pays de Goethe et de Beethoven auraient eu tort de ne pas s’y rendre !

D’une part, l’amitié franco-allemande n’est pas un vain mot même si les Français méconnaissent largement la langue aux accents gutturaux d’Outre-Rhin – il y a belle lurette que l’allemand n’est plus choisi par les potaches en première langue au collège ! – du fait de la qualité de l’accueil et des réceptions officielles (un critère de référence très germanique !) ; mais en outre, ils y ont appris beaucoup de choses sur ce pays qui soit dit en passant demeure le fer de lance de la vie économique de ce Vieux continent, qui est parfois en totale déshérence sur le plan international.

De quoi faire tourner dans leurs tombes respectives les dépouilles de Charles de GAULLE et de Konrad ADENAUER, les pères de la modernité européenne !

A Hambourg comme à Rendsburg, localité plus septentrionale au grand port ouvrant l’Allemagne vers le monde, les élus de l’Yonne se sont nourris de conférences riches et démonstratives sur la gestion des collectivités, les atouts économiques et le rayonnement d’un pays où l’industrialisation se montre toujours aussi efficiente à l’export (peut-on en dire autant par chez nous ?), le savoir-faire, le poids de l’Europe et de sa kyrielle de fonds spécifiques faisant office de salvateurs coups de pouce – c’est bizarre mais vu d’Allemagne ils savent vraiment comment les obtenir et les utiliser à bon escient ! -, la culture et ses beautés architecturales, la pratique du sport (des sports devrait-ton dire) avec ses dérivatifs réussis en matière de complexes structurels luxueux où petits et grands peuvent s’épanouir en famille, l’environnement et ses innovations permettant de réduire les effets nocifs des énergies fossiles, etc.

 

 

 

La ville hanséatique et sa belle région campagnarde ont procuré à ce petit groupe, emmené par un Jacques GILET toujours aussi scrupuleux du timing, des bouffées d’oxygène intellectuelles agréables, qui ne sentaient pas trop le hareng fumé – il est servi à toutes les sauces y compris dans le traditionnel hamburger maison ! – afin de bien assimiler ce qu’est le modèle allemand dont on nous parle tant à longueur de journée dans les médias économiques.

De retour dans leurs pénates, les élus de Puisaye-Forterre se sont certes replongés dans leur quotidien – l’eau dont ils évoqueront le manque demain en est une des illustrations – en gardant en mémoire un excellent souvenir de cette déambulation au rythme soutenu à près de mille kilomètres de chez eux, qui n’avait rien de touristique en soi mais qui aura renforcé leur désir de devenir encore plus européen à l’avenir. Heureux hasard, ça tombe bien : n’y a-t-il pas des échéances électorales en juin 2024 concernant l’Europe ?

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Devenus au fil des ans un rendez-vous incontournable de l’automne pour celles et ceux qui s’interrogent sur les enjeux de la planète et les mutations de notre société, les « Entretiens d’Auxerre » se sont lancés un défi majeur pour leur 21ème édition. Avec un thème inspiré du titre d’un célèbre ouvrage d’Edgar MORIN : « Où va le monde ? ». Deux jours de réflexions et de partages avec un plateau prestigieux, faisant la part belle aux écrivains, historiens, sociologues et pour la première fois, à… des généraux ! Echo douloureux des conflits internationaux qui émaillent notre actualité quotidienne.

 

AUXERRE : « Comment va le monde, Môssieu ? Il tourne, Môssieu ! ». Bien que restée célèbre, près de soixante ans après sa création, cette comédie de François BILLETDOUX, au titre quelque peu fataliste, n’a sans doute pas inspiré les membres du Cercle Condorcet d’Auxerre à la manœuvre pour ces « Entretiens 2023 ». Ils étaient plus enclins à s’interroger sur les failles d’un monde mis à mal par ses occupants au fil des siècles et sur les réponses à trouver pour éviter qu’il ne court à sa perte.

La Terre ne tourne pas rond. Mais, personne n’a encore fait mieux pour y trouver refuge le temps de son existence. La réparer, la soigner et la protéger n’est plus un choix pour l’espèce humaine, mais bien un impératif absolu. Si le thème des « Entretiens » est choisi un an à l’avance, il s’accommode particulièrement bien cette année de l’actualité automnale, comme l’a rappelé dans son intervention inaugurale, le président du Cercle Condorcet d’Auxerre, Sylvain JOLITON : « cette année, nous avons malheureusement trouvé un questionnement en résonnance avec l’actualité, troublante, inquiétante et particulièrement triste. Nos intervenantes et intervenants vont se charger de nous éclairer. Et, personnellement, je formule le vœu qu’il nous donne aussi des raisons d’espérer… ».

 

 

Agir dans l’urgence et l’émotion dans un monde qui s’accélère

 

Et les raisons d’espérer existent ! A commencer par la féminisation de plus en plus prégnante de l’espace public, comme en atteste la présence sur scène, vendredi matin, à l’ouverture du colloque, d’un trio exclusivement féminin, pour représenter les collectivités locales. Un trio, qui n’a pas manqué de rappeler l’impérieuse nécessité d’une telle manifestation annuelle. Des « Entretiens » qualifiés « d’esprit des lumières à Auxerre », pour l’adjointe au maire en charge de la Culture, Céline BÄHR. Un « forum de réflexion qui fait résonner l’Yonne », pour la conseillère départementale Isabelle JOAQUINA. Celle-ci souligne toute l’importance « à prendre le temps d’échanger, de débattre, de réfléchir, alors que le monde s’accélère et que nous devons agir de plus en plus dans l’urgence et l’émotion… ».

 

 

 

La folle course d’une planète qui ne s’arrêtera pas de tourner…

 

Même satisfecit pour la représentante du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, Isabelle POIFOL-FERREIRA : « vous n’avez pas d’égal. On trouve ici l’excellence de la pensée, mise à la portée de tous, dans un souci de partage et d’échanges… ».

S’interrogeant sur la thématique retenue : « je ne peux m’empêcher de penser comment en est-on arrivés là ? Pourquoi le désordre, la violence, le chaos, alors que la prospérité, la liberté, la règle de droit m’avaient été données comme promesse à la fin de la guerre froide, il y a maintenant plus de 35 ans… ? ».

Bientôt dix heures, la présidente du Conseil scientifique des Entretiens d’Auxerre en déclare l’ouverture officielle. Pas moins de onze plateaux et une quarantaine d’intervenants, se succédant tout au long de ces deux jours pour, comme l’écrit dans son éditorial Valentine ZUBER, « imaginer ensemble ce que pourrait être le monde de demain ».

Un monde qui ne s’arrêtera pas de tourner pour autant, nous entraînant dans sa course folle, mais avec l’impression, à l’issue de ces deux journées, d’en sortir plus intelligent et mieux armés pour envisager le futur.

 

 

Un invité imprévu qui a su rythmer ces « Entretiens 2023 »

 

Il se définit lui-même comme un « poète vivant ». D’origine allemande et algérienne, Mehdi KRÜGER est un trait d’union entre les hommes et les continents, au carrefour du Nord et du Sud. Surfant entre le slam, le rap et la « peau-ésie », il puise sa force dans le verbe et l’art oratoire. Il a émaillé de ses interventions ces entretiens auxerrois, en un florilège de « ponctuations poétiques » sur le principe de l’instantanéité, « si tôt dit, si tôt écrit, si tout entendu, si tôt lu ». Comme une parenthèse salvatrice, mais nécessaire, face à la fureur du monde, « en vers et contre tout »

 

Dominique BERNERD

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le conflit qui oppose Israël au Hamas focalise aujourd’hui l’attention internationale et fait de la bande de Gaza, le centre du monde. Cette opposition, pour ne pas dire guerre, remonte à très loin dans la mémoire collective. Essayons de comprendre l’origine du mal, les lieux et les langages qui sont utilisés par les journalistes et les spécialistes dans cet article proposé sous forme de triptyque...Une immersion dans l’histoire, riche en évènement géopolitiques…

 

TRIBUNE : On parle de Palestine, un ancien pays et une contrée riche d’histoires. Originaires d’Egypte, les Cananéens occuperont la Palestine et l’actuel Liban au IIIème millénaire avant notre ère. Ils furent les fondateurs de cités telles que Tyr, Sidon, Byblos… A l’origine, la Palestine s’appelle « le pays de Canaan ». Jérusalem, quant à elle, aurait été fondée en 1010 avant J.C. Trois populations de langue sémitique se disputent le pays : les Cananéens, connus plus tard par les Grecs sous le nom de Phéniciens, puis les Philistins, en souvenir desquels les Romains ont forgé le nom de Palestine. Enfin, les Hébreux qui se réclament d’Abraham.

Abraham est présenté comme originaire de la ville d’Hur en Chaldée. Il s’établira d’abord à Haran (la Syrie actuelle). Enfin, il installera sa famille et son peuple dans le pays de Canaan, à Hébron. Abraham aura de nombreux enfants (Zimran, Medan, Modian, Isbak et Jokshan), ajoutons surtout les deux fils, les plus importants de l’histoire de l’humanité : les deux protagonistes d’un imbroglio théologique surréaliste et de plus en plus sanglant. Ils se nomment Issac et Ismaël. Deux piliers dans l’histoire des Juifs et des Musulmans. Pour les Juifs, Isaac est l’unique fils, légitimé par l’Alliance entre Dieu et le peuple hébreu. Ismaël est né d’Abraham et d’Agar la servante de Sara, mère d’Isaac. Ici commence le problème : Agar se présente comme une servante alors que Sara est une épouse légitime !

 

A l’origine du conflit…

 

On peut présumer que les deux demi-frères ont dû jouer ensemble quelques temps, mais Agar sera chassé dans le désert avec son fils Ismaël. Ils survivront. Ismaël est né avant Isaac et c’est important pour la suite du conflit. Ismaël est considéré comme l'ancêtre des Arabes ainsi que de la lignée menant au prophète de l'islam, Mahomet. Pour les Musulmans, Ismaël est légitimé pour hériter du pays de Canaan par le droit d’ainesse ! Non, répondent les Juifs, la terre est à Isaac et ses descendants, car c’est la promesse de Dieu. Aujourd’hui, ces deux peuples se font la guerre, Coran en main pour les uns et pour les autres, la Thora pour unique référence. Plus conflictuel encore : Jérusalem ! A la tradition du sacrifice d’Isaac (Dieu demande à Abraham d’immoler son fils), les Musulmans répondent par une histoire identique. Dans ce cas, le fils s’appelle Ismaël ! Les Musulmans veulent que le rocher où aurait eu lieu le sacrifice soit un rocher situé au sein même de la ville de Jérusalem. Le « Dôme du Rocher » est reconnaissable par sa coupole d’or. Jérusalem constitue un enjeu de taille : le sacrifice d’Abraham pour les Musulmans, et le Temple du Roi David pour les Juifs. Les Chrétiens quitteront Jérusalem en 1187, sous le regard du Sultan Saladin. Les Chrétiens ne revendiquent plus rien et se cantonnent à des pèlerinages à Jérusalem : les lieux de la crucifixion de Jésus-Christ, de son tombeau, du chemin de croix,…   

 

 

 

Quelques termes pour mieux comprendre

 

Si le peuple de Dieu rassemble les « Elus hébreux », le terme de « Juif » désigne les habitants de Judée. Aujourd’hui, quand on parle de juifs, on parle de ceux qui pratiquent la religion juive. Les Sémites représentent les descendants supposés de Noé, et les Israélites les descendants du prophète Isaïe. Les Israélites sont aussi « les enfants d’Israël ». Israël est devenu l’Etat que l’on connaît aujourd’hui.

L’Etat d’Israël actuellement, c’est 22 000 km2 pour un peu plus de 9 millions d’habitants. A mettre au regard des 2 millions de personnes qui vivent dans la Bande de Gaza et des 3  millions de Cisjordanie. L’Etat d’Israël est né en 1948 et le sionisme historique est un mouvement politique né dans la seconde moitié du XIXème siècle en Europe de l'Est et dont la visée fut, depuis le premier congrès sioniste de Bâle (1897), la constitution d'une patrie pour les Juifs.

La Cisjordanie englobe les villes de Jérusalem-Est, Jéricho, Naplouse, Hébron, Jénine et Tulkarem. Cette région de 5 000 km2 comprend également des colonies et villes israéliennes, construites après 1967. Ces dernières sont considérées comme des colonies illégales au regard du droit international. Depuis cette époque, Israël développe l’implantation de colonies juives sur l’étendue de la Cisjordanie, qui va être appelée par la puissance occupante, « Judée-Samarie », dès décembre 1967. La Bande de Gaza, bordée par la mer et frontalière de l’Egypte, constitue avec la Cisjordanie, l’Etat Palestinien.

Si le Hamas est la première force armée face à l'Etat hébreu, d'autres organisations comme le Jihad islamique et le Hezbollah prennent part à cette guerre. Le Hamas  ou « Mouvement de résistance islamique », est la principale force derrière les attaques contre Israël. L'organisation est née en 1987 dans le sillage de la première « Intifada », le mouvement de révolte contre l'occupation israélienne à Gaza et en Cisjordanie. Le Hamas a été fondé par des membres du mouvement islamiste des Frères musulmans. Le Jihad islamique palestinien est également un mouvement islamiste et nationaliste, classé en 1997 comme organisation terroriste par le département d'Etat américain. L'organisation ne reconnaît pas Israël et s'oppose de manière violente à l'occupation des territoires palestiniens.

Quant au Hezbollah, « parti de Dieu » en arabe, c’est une organisation chiite, appuyée notamment par l'Iran, soutient indéfectible depuis longtemps des mouvements de résistance palestinienne et voit l'Etat hébreu comme son ennemi. Dans son manifeste de 1985, le mouvement a appelé à la destruction de l'Etat d'Israël, tout en prêtant allégeance au guide suprême iranien. L'organisation chiite est aussi un acteur politique au Liban. En face de ces groupes terroristes, nous trouvons l’armée israélienne,  « Tsva ha-Haganah le-Israël », couramment désignée «Tsahal », forte de ces 169 000 militaires actifs et de ces 465 000 réservistes.

Fin de la première partie

 

Paul GUILLON

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil