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Affable, il est égal à lui-même, le « Traiteur intraitable » ! Accessible, humaniste, souriant, détendu, dispo. Pourtant, à 77 ans, il est à la tête d’une entreprise familiale qui n’a rien perdu de sa superbe, dans le domaine des plats préparés dont certains, tel le fameux taboulé, sont passés à la postérité médiatique et…publicitaire ! Grâce à ce génial « gimmick » où le Bourguignon natif de la Bresse a su redonner ses lettres de noblesse à la corporation des traiteurs. Normal alors que le CFA La Brosse prônant les valeurs et les vertus du travail bien fait, le choisisse comme parrain des nouvelles salles de cours inaugurées au sein de l’établissement…

 

VENOY : L’an dernier, à pareille époque, l’Isérois d’adoption avait effectué le déplacement depuis Saint-Quentin-Fallavier et ses trois mille mètres carrés d’unités de production jusque dans l’Yonne à l’invitation de la CPME (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises) lors de la conférence d’honneur accueillie pour les Trophées « Prestige & Patrimoine », concept évènementiel entre golf et économie, concocté par le spécialiste de la gestion patrimoniale, Gilles GENEST.

Cette fois-ci, Pierre MARTINET était de nouveau dans l’Yonne, du côté du CFA La Brosse, en qualité d’invité d’honneur, d’une cérémonie qui ne pouvait que lui faire chaud au cœur – il est de formation agricole d’origine -, l’inauguration de nouvelles salles de classe, au sein de l’établissement agricole. Un invité accueilli comme une rock star, toujours à la pointe du succès ! Logique, le personnage est devenu une figure de l’entrepreneuriat familial dans l’Hexagone depuis le succès rencontré par les produits commercialisés à son estampille. Ces jours-ci, les chaînes audiovisuelles hexagonales inondent de spots publicitaires bien ficelés les éléments marketing de la société, en rappelant à qui veut l’entendre le fameux slogan du « traiteur intraitable », le coup de génie de quelques publicistes heureux !

 

 

 

L’envie, le dénominateur du succès cher à Pierre MARTINET

 

Arborant un ensemble rouge des plus vivifiants à l’œil, Hélène DECULTOT-TREMBLAY, toute en élégance et hôte de ces lieux en sa qualité de directrice du CFA La Brosse, ne put s’empêcher d’accueillir son illustre invité comme il se devait, le plaçant immédiatement sur le piédestal de la réussite professionnelle.   

« Qu’importe d’où l’on vient, le dénominateur commun du succès, c’est l’envie. Cette phrase que l’on trouve dans votre livre, Pierre MARTINET, je souhaite qu’elle nous inspire toutes et tous au quotidien, en particulier nos apprentis. Elle nous inspirera avec certitude puisqu’elle se trouve affichée à l’intérieur de ce nouveau bâtiment. Que ce soit l’envie d’apprendre, l’envie de transmettre ou l’envie de développer chaque jour de nouveaux projets… ».

Une entrée en matière idéale pour la jeune femme avant de laisser la parole à l’homme d’affaires qui vient de décider de céder son entreprise, fin mai, au groupe « LDC », l’un des leaders européens sur le marché de la volaille et du traiteur. Une cession devant être effective d’ici la fin de l’année pour les 700 collaborateurs de l’entreprise iséroise.

 

La jeunesse, la priorité de la transmission du « traiteur intraitable »

 

Le fils d’agriculteur de Beaurepaire-en-Bresse qui a débuté sa carrière en 1968 est aujourd’hui à la tête d’une entreprise aux 230 millions d’euros de chiffre d’affaires. « J’ai su prendre le train en marche de la grande distribution et j’ai surtout osé, glissera savoureusement en guise de préambule, et devant une assistance tout ouïe, le « traiteur intraitable », sur la qualité des produits.  

Soumis au jeu de l’interview par quatre apprentis, devant poser des questions en direct, Pierre MARTINET retraça ses origines, se référant à sa vie dans l’exploitation familiale. Il expliqua ensuite ses rapports privilégiés avec les acteurs des milieux agricoles.

« Que retenez-vous de votre parcours en tant qu’apprenti ? ». Une jeune fille posa une seconde interrogation au professionnel de l’agro-alimentaire.

« L’apprentissage, c’était très dur, expliqua Pierre MARTINET, narrant ses péripéties de jeune charcutier – un métier qui n’a plus rien à voir avec ce qui se pratique de nos jours -, je commençais à 6 heures du matin et je finissais vers 21 heures. Ce n’était pas raisonnable mais c’était une autre époque… ».

Sur les 700 salariés, plus de 40 apprentis vivent leur alternance au sein du groupe MARTINET. « C’est la volonté de donner leur place aux jeunes, 90 % sont embauchés à l’issue de cet apprentissage… Nous recrutons toujours des jeunes, en permanence… ».

Accordant sa confiance aux jeunes générations, l’ancien dirigeant du club de rugby de Bourgoin-Jallieu possède une belle image de la jeunesse, même « s’il y en a une minorité qui font c… ! ».

 

 

Le taboulé chez MARTINET ? 35 000 tonnes de produits annuels !

 

Quant à la recette du succès, elle est simple selon le célèbre traiteur. Il faut bosser, bosser, bosser et avoir la « gnaque », tout le temps ! « Mais, il faut avoir un petit peu la tête bien faite, aussi ! ».

La question suivante fut un tantinet plus philosophique. « Quel message voulez-vous transmettre aux générations du futur ? ».

« Il faut être créatif, tout le temps, rétorqua l’homme d’affaires, j’ai commencé à faire les marchés en vendant des poulets, et puis j’ai trouvé un tripier qui confectionnait des museaux. J’ai ajouté des légumes au museau et j’ai élaboré des recettes de traiteur. Il faut également être polyglotte avec l’anglais et l’espagnol, c’est le plus important aujourd’hui… ».

Ne parlant pas la langue de Shakespeare, Pierre MARTINET a pu néanmoins écouler ses produits aux Etats-Unis, au Brésil ou dans d’autres pays européens. Avec une certaine réussite.

Il raconta ensuite l’élaboration des recettes de ses fameux taboulés, ajoutant des raisins secs et en lui donnant une connotation orientale dans les années 90. Un marché qui pèse aujourd’hui 70 000 tonnes dont 35 000 échoient au seul groupe MARTINET ! C’est dire !

Du petit lait pour Hélène DECULTOT-TREMBLAY et Marc LABARDE, fidèle d’entre les fidèles de l’apprentissage en sa qualité de responsable du concours du Meilleur Apprenti de France dans l’Yonne !

Recevant quelques présents gentiment offerts par les apprentis agricoles, l’entrepreneur fut ensuite invité à couper le ruban de ces quatre nouvelles salles de classe, offrant ainsi ergonomie et optimisation de l’espace pour ces têtes bien pleines qui rêvent peut-être en secret de devenir elles aussi des « traiteurs intraitables » ! Qui sait !

 

Thierry BRET

 

 


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Tiens, changement de registre, aujourd’hui, dans les lignes de cet éditorial ! Et si on parlait enfin de la vie et de l’espérance afin d’oublier la triste réalité de notre ordinaire, ponctué de querelles intestines dans les partis politiques – tous sans exception à l’approche imminente de ces inattendues et capitales législatives -, de conflits en tout genre qui ne cessent de faire trembler les fondements de la planète et de ces agressions inciviques à répétition polluant au gré des jours qui passent, nos libertés. Sans omettre le pouvoir d’achat en berne, l’inflation toujours aussi galopante et le chômage qui frappe de plein fouet, jeunes et surtout seniors, condamnés à vivre dorénavant à l’ère de la précarité…

Le choix de ce thème, nous le devons donc à ce petit ruban vert, presque pomme acidulé, que bon nombre d’animateurs et de journalistes des chaînes de télévision ont porté ce week-end face caméra au revers d’une veste ou d’un chemisier.

Un ruban vert que bon nombre de citoyens ne connaissent même pas ou si peu alors que le sujet mérite amplement que l’on s’y intéresse de plus près.

Un ruban vert. Couleur de l’espérance, de toute évidence en termes de symbolique chromatique. Un coloris que toutes les associations assurant la promotion du don d’organes ont adopté en guise de référentiel au niveau de leur communication.

Sans doute, un grand nombre de nos concitoyens ne le savent pas mais le 22 juin – date où se rédigent précisément ces lignes – correspond à la Journée nationale du don d’organes. La vie et l’espoir en somme pour des milliers de malades, atteints de graves pathologies rénales ou autres troubles physiques, attendant patiemment en croisant les doigts qu’un donneur fera enfin le geste salvateur…

 

Des nuances un peu floues au niveau du législateur…

 

Un ruban vert. En guise d’aide-mémoire ? Pour toucher les consciences ? Pour lever les doutes et les « a priori » ? Sans doute. En 2023, ils sont encore près de 40 % de nos compatriotes à refuser catégoriquement la simple idée de se voir prélever d’un organe, ne serait-ce que pour apporter secours à autrui !

Un chiffre très révélateur malgré un texte de loi qui dit tout l’inverse, par ailleurs ! Que dit le législateur à ce propos : c’est en 1976 avec la loi Caillavet que l’Etat prend position sur ce sujet de société.

Le texte reçut le complément de lois concernant la bioéthique. Mais, comme le précisent les responsables de l’association France ADOT, « ces textes légaux ont toujours permis de respecter la volonté des personnes s’opposant aux prélèvements via le registre des refus officiels ».

Un registre qui est par ailleurs consulté par l’Agence de Biomédecine en France dès le constat de mort encéphalique de la personne, observée par les équipes médicales.

La difficulté, aujourd’hui, pour les associations qui militent en faveur du don d’organes en France est justement de sensibiliser très largement l’opinion publique. D’autant que le dernier texte de loi voté par les parlementaires sur cette thématique n’a pas vraiment donné satisfaction, laissant la place libre à l’interprétation suivante : « on est tous donneurs et que, si on en parle pas dans son proche entourage familial, les organes seront prélevées de manière systématique ».

 

 

Même les collectivités s’en mêlent

 

Or, le taux d’opposition à ces prélèvements a progressé de manière exponentielle dans l’Hexagone alors que le texte législatif avait pour vocation d’atténuer les doutes ! Un paradoxe de plus, qui inquiète la structure France ADOT.

Ses bénévoles – on ne peut que saluer leur pugnacité et leur sens de la communication afin d’informer le plus grand nombre – ne cessent de multiplier depuis les actions à travers le pays, à l’instar de cette Journée nationale pour développer une véritable culture du don en France.

Le ruban vert. Petit à petit, sa signification concerne aussi les collectivités. Notamment les édiles de municipalités qui n’hésitent pas à s’engager dans l’opération en assurant des plantations « d’arbres de vie », en hommage aux donneurs d’organes et à leurs proches qui en ont aussi accepté l’idée. Ce qui au plan psychologique n’est pas aussi évident que cela en a l’air.

Ne soyez donc pas surpris, si chemin faisant en parcourant l’Hexagone de part et d’autre, vous voyez aux entrées de ces agglomérations impliquées des signalétiques spéciales aux couleurs de ces « villes ambassadrices du don d’organes ».

 

« Savoir pour ses proches, ça change tout ! »

 

En 2023, plus de 21 800 personnes étaient en attente d’une greffe, indispensable à leur survie. 5 634 ont pu être réalisées. Les reins, en priorité pour 3 525 patients, mais aussi le foie avec 1 343 transplantations et le cœur, dans le cas de 384 interventions.  Toutefois, il y a un sérieux bémol à ce tableau : beaucoup sont encore dans l’attente. Ils étaient encore plus de 11 400 personnes au 01er janvier 2024 à espérer obtenir un organe sain d’un potentiel donneur afin d’avoir la vie sauve….

Grâce aux progrès des solutions thérapeutiques, moins de patients en liste d’attente sont décédés dans cet intervalle par rapport à 2022 : 823 décès contre plus d’un millier l’année précédente. On ne peut que s’en réjouir…

Mais qui sont les donneurs ? Des gens, comme vous et moi, bien sûr ! Quant à l’âge moyen des donneurs décédés, il s’élève à 57,8 ans, un chiffre stable depuis une décennie. L’an passé, 647 donneurs étaient âgés de plus de 65 ans ; notons aussi que les dons pédiatriques se développent avec 48 dons avec des personnes âgées parfois de moins de cinq ans…

Reste la présence sur soi de la fameuse « Carte d’ambassadeur du don d’organes ». Signe non anodin de l’engagement de son possesseur à cette cause, elle permet surtout aux proches de ne pas choisir à votre place. Tout ceci sous le sceau de l’expression, du recueil de consentement et du respect de la volonté. L’un des codes éthiques de France ADOT et des différents organismes qui promeuvent le don d’organes vers le plus grand nombre. En résumé, « savoir pour ses proches, ça change tout » ! Et cela peut aussi changer des vies, qu’on se le dise dans le cercle familial….

 

Thierry BRET

 


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Elle est dure, voire très difficile à avaler, à la limite de l’indigestion la « salade politique très épicée » vendue par le Président des Républicains Eric CIOTTI à l’ensemble de ses ouailles ! Un coup d’éclat mémorable et inattendu qui auront fait certainement se tourner dans leurs tombes respectives les chantres de la droite républicaine, Charles de GAULLE et Jacques CHIRAC ! Quoi qu’il en soit, rien ne sera plus jamais comme avant, au sein de la formation gaulliste, qui aura bien du mal à s’en remettre à terme. Il suffit d’analyser les premiers sondages d’avant législatives…

 

Lundi  

Cherchez l’Europe ! Depuis le double tsunami, déclenché par une extrême droite au plus haut de sa forme dans le pays et la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par Emmanuel MACRON, peu d’échos dans les médias des résultats dans les autres pays de l’Union. Comme si le psychodrame franco-français faisait de l’Hexagone le nombril de l’Europe ! Si les conservateurs du Parti Populaire Européen, alliés au groupe « Renew », restent la principale force au Parlement, on ne peut passer sous silence la montée inexorable de la droite extrême et radicale, dans la plupart des états membres de l’Union : Allemagne, Italie, Espagne, Pologne, Pays-Bas, Autriche, Belgique….Un peu partout, à l’exception notable des pays scandinaves, les partis d’extrême droite doublent la mise ou font leur entrée sur les bancs de l’organe parlementaire. Pas de quoi fouetter un chat, semble-t-il, face au « matou » de l’Elysée !

 

Mardi

C’est une bibliothèque à nulle autre pareille… Où l’on peut « emprunter » le temps d’une conversation, la vie d’une personne inconnue. Le concept est né à Copenhague, au Danemark, et permet à tout un chacun, de présenter son vécu, ses drames ou ses joies… Une bibliothèque « humaine » où chaque témoignage permet de faire reculer les peurs ou les préjugés vis-à-vis de « l’autre ». De celui que l’on n’aurait jamais rencontré en dehors d’un autre contexte ; de celui qui véhicule tant d’idées préconçues, le plus souvent, par méconnaissance ou ignorance. Une conjugaison au singulier qui redonne un peu d’humanité à chacun et suffit parfois à faire reculer les peurs et les phantasmes, propres à tout vote extrême…

 

Mercredi

Les portes de Matignon s’entrouvrent désormais un peu plus pour le parti à la flamme tricolore. Nommé Premier ministre, Jordan BARDELLA aura tout loisir jusqu’aux prochaines présidentielles de prouver que le RN est bien le seul parti capable de diriger et redresser le pays…, ou pas ! Mis au pied du mur, pas certain que toutes les promesses électorales puissent être tenues, face aux exigences économiques et sociétales, avec le risque pour lui en trois ans, de se discréditer auprès de son électorat et savonner la route de l’Elysée pour Marine LE PEN… De son vivant, l’ancien président François MITTERRAND, au style « florentin », se voyait souvent comparer à Machiavel, adepte de ruses et coups tordus. L’Histoire dira si Emmanuel MACRON s’inscrivait dans sa lignée…, ou pas !

 

 

 

Jeudi

Honteux ! Abject ! Traître ! Déshonneur !... Les noms d’oiseaux à l’adresse d’Éric CIOTTI sont légion depuis ces dernières 48 heures. Pour la plupart, émanant de ses anciens amis politiques, qui considèrent comme forfaiture la décision du Président de LR de pactiser avec le Rassemblement National en donnant l’impression « d’aller à la soupe » pour conserver à tout prix son mandat de député. Mais à bien y regarder, est-ce vraiment là une surprise, tant le tropisme de l’intéressé ces derniers mois envers la droite extrême relevait d’un secret de polichinelle ! Avec pour éléments de langage notamment en matière d’immigration, des mots comme « préférence nationale » ou « grand remplacement », difficile de distinguer son discours identitaire de celui d’un Jordan BARDELLA ! Pour autant, quelle image pitoyable donne-t-il de cette droite républicaine, « héritière du gaullisme », en s’accrochant ainsi à son poste de Président, transformant le siège du parti en « Fort Alamo » ! N’est pas John WAYNE qui veut ! Éric CIOTTI relève plus pour l’heure, d’un rôle de bidasse dans la « Septième compagnie » ! Quelle salade ! Niçoise, bien sûr…

 

 

Vendredi

Le racisme n’a toujours pas disparu des stades et certains pseudos supporters de clubs comme Lyon ou le PSG en font même leur carte de visite ! Comment imaginer que le public auxerrois ait pu un jour connaître pareille contagion… ? L’émouvant témoignage de Basile BOLI dans le documentaire « Des cris dans le stade », diffusé sur France 5, nous l’a tristement rappelé. Accueilli lors d’un match à Auxerre en 1990, après son transfert à l’OM par des cris de singe émanant des mêmes personnes qui l’encensaient quelques saisons auparavant lorsqu’il portait les couleurs de l’AJA. Des souvenirs douloureux que l’ancien défenseur central a toujours du mal à verbaliser plus de trente ans après, accentués par le fait raconte-t-il dans son témoignage, qu’il ne bénéficia alors d’aucun soutien de Guy ROUX, son ancien entraîneur et « père spirituel ». Dans l’hypothèse où demain, des joueurs comme OWUSU, SINAYOKO ou CAMARA, après avoir quitté l’AJA, revenaient jouer dans l’enceinte mythique de l’Abbé-Deschamps sous les couleurs d’un autre club, comment être certain de ne plus jamais y entendre de pareils cris simiesques… ?

 

Samedi   

Dans la série « Ils osent tout, c’est même à ça qu’on les r’connaît », comme disait le regretté Michel AUDIARD, un retour inattendu dans cette campagne des législatives, celui de l’ancien ministre du budget sous l’ère HOLLANDE, Jérôme CAHUZAC. Candidat sans étiquette dans la troisième circonscription du Lot-et-Garonne après avoir, est-il nécessaire de le rappeler, été condamné en 2016 à trois ans de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité pour fraude fiscale et blanchiment ! Prêt sans doute à aller à la rencontre des électeurs, « les yeux dans les yeux »…

 

 

Dimanche

Il faut parfois savoir prendre de la hauteur sur l’actualité pour souffler un peu et lui redonner quelques notes colorées, comme de se balader au soleil couchant au pied des éoliennes, sur les hauteurs de Montallery, hameau de Venoy… Avec un ciel se partageant entre bleu Républicain, rose PS, bleu Marine et violet LFI, pas certain que l’objectif initial soit atteint !  

 

Dominique BERNERD

 


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Ce n’est plus un électrochoc, c’est un véritable coup de folie ! Un coup de bluff, comme sait parfois le faire le monde politique de manière très hasardeuse et irréfléchie, de poker peut-être, qui devrait virer néanmoins au cauchemar pour la majorité présidentielle au soir du 07 juillet.

Un coup de tonnerre retentissant qui a éclaté aux alentours de vingt-et-une heures dimanche 09 juin, à l’annonce de la défaite inexorable de la formation du Président de la République et de ses composantes inféodées, aux européennes.

Un sérieux revers qui fait office de naufrage collectif pour le gouvernement, une claque magistrale de plus de 15 points face aux vainqueurs du jour, un Rassemblement National plus puissant que jamais et très loin de ses scores piteux d’il y a cinquante ans tout juste, lorsque sous le vocable du Front National, Jean-Marie LE PEN, peinait à dépasser les 0,75 % aux présidentielles du mois de mai. Soit un total de 190 921 voix dans l’indifférence quasi générale…Un autre monde.

Et comme un malheur ne vient jamais seul pour les supporters du locataire de l’Elysée, à la surprise générale et ce jusque dans ses propres rangs totalement décontenancés, Emmanuel MACRON, « monarque » en déshérence de pouvoir et de  reconnaissance, devait annoncer dans les minutes qui suivirent ce traumatisme fatal pour les aficionados de la « Macronie » : la dissolution de l’Assemblée Nationale.

 

Un coup de poker qui s’apparente à un suicide politique…

 

Consternation visible sur les plateaux de télé – il suffisait de regarder le visage blême et décomposé de l’éditorialiste Nathalie SAINT-CRICQ -, désillusion chez les partisans du chef de l’Etat, stupéfaction chez ses adversaires…un vrai moment d’histoire cathodique et d’histoire tout court, à vivre en direct.

Un psychodrame qui n’était alors que le prologue d’une semaine de « ouf », à marquer d’une croix blanche dans la vie institutionnelle et politique de notre pays. Et cette tambouille politicienne que l’on nous a vendue sous le sceau des alliances de façade jusqu’à l’indigestion…  

 

 

Le coup de folie du Président de la République (coup d’orgueil mal placé ?), à l’instar d’un adolescent capricieux et boudeur qui n’accepte pas de perdre ni de partager ses jouets, pourrait, on vient de le comprendre au fil de cette semaine, correspondre à un suicide collectif en règle si le sursaut démocratique ne se faisait pas pour la majorité présidentielle.

Sursaut démocratique ? La belle affaire !

D’autant que plusieurs sondages publiés depuis quelques jours attestent que 57 % des Français souhaitent le départ sine die d’un Président de la République imprévisible dans ses prises de décision et de plus en plus  impopulaire. La réforme des retraites n’a toujours pas été digérée par une grande majorité de nos compatriotes s’il fallait déjà trouver une première explication tangible à ce désastre prévisible depuis longtemps…D’autres griefs existent, évidemment.

 

Mais, finalement, pourquoi la dissolution ?

 

Aujourd’hui, on est en droit de s’interroger sur cette annonce dominicale si spectaculaire du 09 juin. Une question que les partisans et militants de la majorité présidentielle (Renaissance, Horizons, MoDem, Parti radical…) se posent eux aussi à longueur de journée. Ils en font des cauchemars depuis !

Mais, quelle mouche a donc piqué le président de la République hexagonale avec cette dissolution « coup de poing » qui ne s’imposait pas nécessairement au soir de ces élections européennes à dissocier pourtant de la vie publique de l’Hexagone ?

Certes, il y a un moment que le landerneau politique se trémoussait à la moindre information concernant ce changement de paradigme ou pas pour le gouvernement. Certes, LFI et le RN exigeaient qu’en cas de défaite du camp présidentiel, le brassage des cartes au Palais Bourbon devenait obligatoire et souhaitable. Faisant ainsi le jeu des oppositions !

 

Une France ingouvernable à partir du 08 juillet ?

 

Et comme si cela ne suffisait pas, devant tant de stratégie de bas étage, les Françaises et les Français ont pu s’apercevoir toute la semaine durant de la « bonne santé », de la probité et de la moralité intellectuelle de leur sphère politique. A gauche comme à droite. A l’extrême gauche comme à l’extrême droite ! Dont acte.

Entre les « petits arrangements » tactiques et stratégiques entre copains/copines pour préserver les sièges des sortants, les querelles intestines qui éclatent au grand jour entre des amis de trente ans (on connaît la recette, on l’a déjà vécue du temps de l’opposition récurrente entre Jacques CHIRAC et Edouard BALLADUR) et qui nous jurent mordicus qu’une seule chose les intéresse, c’est l’avenir et le bonheur des Français !, les ralliements en tout genre à la façon du Mercato avec les ennemis d’autrefois, les règlements de compte à la « OK Corral » tous azimuts, on se retrouve dans une situation ubuesque, aujourd’hui, entre « tambouilles » de très mauvais goût servies à toutes les sauces pour conquérir les rênes du pouvoir, la « bordélisation » de la société, et l’ingouvernabilité garantie d’une nation – la septième puissance mondiale tout de même – qui est devenue en un laps de temps record, la risée de bon nombre d’observateurs internationaux, quand ce n’est pas la presse étrangère ni des investisseurs.

Même Vladimir POUTINE, dans sa tour d’ivoire du Kremlin, surveille en renard des surfaces les évènements qui surviennent dans notre pays – à se demander s’il n’y est pas étranger, côté ingérence ! - et se frotte les mains des malheurs d’un Emmanuel MACRON qui aura été corrigé comme un garnement impétueux le 06 juin au soir !

Bref, nos concitoyens ne savent plus à quels saints se vouer dans cette France de l’inconnue et de l’incertitude, quel que soit d’ailleurs les résultats du second tour de ces inattendues législatives de juillet prochain qui se profilent devant eux.

C’est sûr : en France à l’été 2024, il va y avoir du sport et pas que du côté du Tour de France et des Jeux Olympiques de Paris ! L’été sera chaud…entre « tambouilles » et « bordélisation ».

 

Thierry BRET

 


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Chère à son président, le toujours très dynamique Denis HACQ, l’association « Ukraine Solidarité 89 » peut se frotter les mains après l’excellente opération de collecte de produits alimentaires et produits d’hygiène, organisée sur le département de l’Yonne au fil de ces dernières semaines. Ce sont 550 cartons de produits et matériels divers dont une tonne de croquettes pour nos amis les chiens qui viennent d’être acheminés par la route en direction du pays agressé depuis février 2022 par la Russie. Qui a dit que la générosité n’était plus d’actualité dans l’Hexagone ?!

 

Lundi  

A 154 ans passés, il se porte comme un charme ! Né en 1870, le Concours Général Agricole a été institué pour valoriser chaque année le meilleur de la filière agroalimentaire nationale. Cette année encore, comme de tradition, l’Yonne aura brillé Porte de Versailles, lors du Salon de l’agriculture, remportant 60 médailles pour 57 candidats et 264 échantillons présentés. Une vitrine sans pareil pour mettre en lumière les vins de l’Yonne, bien sûr, mais aussi les fromages, les miels et l’excellence de l’élevage départemental, des ovins aux bœufs charolais en passant par la filière équine. C’est dans le cadre d’un week-end gastronomique marqué par « Fleurs de Vigne » et le Concours régional des fromages fermiers que les lauréats se sont vus remettre leur prix dans les jardins du lycée Saint-Germain à Auxerre.

 

 

Mardi   

Elevé depuis longtemps déjà au rang d’icône du monde footballistique, le grand « gourou » de l’AJA semble avoir encore pris du galon depuis la remontée en Ligue 1 du club à la croix de Malte. Les selfies avec Guy Roux se sont multipliés depuis quelques jours, pour le plus grand plaisir semble-t-il, de l’intéressé… Rentré de Chine trois jours auparavant et tout juste remis du décalage horaire, l’entraîneur mythique de l’AJA s’est livré à quelques confidences sur son séjour, notamment sur les vins dégustés lors des repas : « on a bu des bordeaux, car il faut savoir que James ZHOU est aussi propriétaire d’un domaine dans le Bordelais… ». Encore un petit effort Monsieur l’actionnaire, pour devenir un vrai Auxerrois ! A quand des saint-Bris, des chitry ou des irancy, servis sur les tables de vos réceptions dans l’Empire céleste ?

 

 

Mercredi

Plus de 25 heures de vol à l’aller, autant au retour, pour un séjour éclair sur place d’à peine 17 heures et une visite qui, in fine, n’aura convaincu personne, avec une situation qui s’enlise et des indépendantistes déterminés à poursuivre leur mobilisation, même si un calme précaire semble revenu… Pas certain qu’Emmanuel MACRON ait eu beaucoup à gagner en décidant dans l’urgence un voyage façon « Sam le pompier » pour aller éteindre l’incendie dans ce territoire du bout du monde qu’est la Nouvelle-Calédonie. Un président en première ligne qui comme à son habitude, fait abstraction du rôle traditionnel dévolu au Premier Ministre sous la Vème République, de lui servir de « fusible » en cas de mécontentement sur la politique menée. Avec le risque de conserver longtemps un « caillou » dans sa chaussure !

 

 

Jeudi

Depuis que la flamme olympique a débarqué à Marseille, pas un jour sans que les porteurs ne se relaient au fil des départements traversés pour une chaîne humaine prévue l’accompagner jusqu’à Paris. Le plus souvent, des figures emblématiques régionales, venues d’horizons divers, que l’on suppose sélectionnées pour leur valeur morale et leur intégrité. D’où la surprise de découvrir dans le Var, aux côtés de la légende du ski français qu’est Marielle GOITSCHEL ou du comédien Charles BERLING, la présence de l’ancien coureur cycliste Richard VIRENQUE, certes, « chouchou » du public à ses heures de gloire, mais dont le nom est rattaché pour toujours à l’un des scandales de dopage les plus retentissants du Tour de France : l’affaire FESTINA ! Il y a mieux pour illustrer les valeurs olympiques ! Mais ce choix pour le moins incongru est sans doute le fait d’une sélection « à l’insu de son plein gré », comme aurait dit sa célèbre marionnette des « Guignols de l’info » !  

 

 

Vendredi

Depuis le début de l’année, l’association « Ukraine Solidarité 89 » avait lancé une nouvelle vague de collectes de produits alimentaires et produits d’hygiène, lors d’opérations menées dans plusieurs grandes surfaces du territoire, d’Auxerre à Toucy, en passant par Champs-sur-Yonne et Saint-Georges-sur-Baulche. Une opération couronnée de succès puisque pas moins de 550 cartons ont ainsi pu être préparés, rejoignant l’impressionnant matériel médical collecté auprès de multiples cabinets infirmiers, pharmacies et maisons de retraite du département. L’association a même eu la surprise de se voir offrir par un sponsor une dizaine de matelas spéciaux pour lits médicalisés ainsi qu’une tonne de croquettes pour chiens ! Ce sont ainsi 70 m3 de marchandises qui ont été chargées à bord d’une semi-remorque, destination l’Ukraine, via l’Allemagne et la Pologne. Un transport organisé et financé par le Fond Ukrainien pour les Volontaires Internationaux (FUVI), avec l’assistance des membres de l’association icaunaise présidée par Denis HACQ. Une « goutte d’eau » diront les grincheux, mais qu’importe ! Comme le dit si bien le proverbe : « bien faire et laisser dire »

 

 

Samedi   

Comme chaque année, les élèves de l’Ecole des Beaux-Arts à Auxerre, enfants et adultes confondus, ont présenté lors d’un vernissage les différents travaux réalisés au cours de la saison, qui avaient pour thème, année olympique oblige, « L’art s’enflamme ». Mais pas d’Abbaye Saint-Germain disponible cette année pour accrocher et présenter les œuvres réalisées, faute de place et nombre d’artistes en herbe s’en sont émus. Certes, ils ne jouent pas dans la même cour que la prestigieuse exposition « Botanique des imaginaires » organisée en partenariat avec le Centre Pompidou, qui ouvrira ses portes le 15 juin prochain, mais gare à ne pas mépriser l’art amateur et populaire ! L’art n’est ni mineur, ni majeur, mais se regarde avant tout avec les yeux et avec le cœur. Souvenons-nous de ces mots du grand Claude MONET : « Tout le monde parle de mon art et fait semblant de comprendre, comme s’il était nécessaire de comprendre, alors qu’il est tout simplement nécessaire d’aimer… ».

 

 

Dimanche  

Le torchon brûle entre la France et l’Azerbaïdjan, accusée d’instrumentaliser, via les réseaux sociaux, les revendications des Kanaks en Nouvelle-Calédonie. Bakou avait déjà été suspecté en novembre dernier, de mener une campagne de désinformation sur la capacité de la France à accueillir les Jeux olympiques cet été. On dit même que l’ancienne république soviétique est à l’origine de « fake news » sur les réseaux sociaux au sujet des violences policières et des punaises de lit qui firent la une de l’actualité il y a quelques mois… On est bien loin de la « diplomatie du caviar » qui prévalait il y a encore une dizaine d’années, lorsque François HOLLANDE était reçu avec tous les honneurs par le sulfureux Ilham ALIYEV et que les délégations azéries se multipliaient dans tout l’Hexagone, à l’image de celle qui fut invitée d’honneur de « Fleurs de Vigne » 2012 et donna la veille, aubade dans les jardins de la Maison Jules Roy, à Vézelay…  

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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