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Elle se nomme Tien CHIA-CHEN. Cette spécialiste du tir au pistolet à 25 mètres de distance, originaire de Taïwan (la « Chine-Taïpei » pour toutes les compétitions internationales afin de ne pas froisser les susceptibilités du puissant voisin chinois) passe plus de quatre heures de rang, chaque jour depuis le 08 mai, sur l’une des pistes du stand de tir de La Patriote Sénonaise. Le club icaunais a la chance de pouvoir accueillir la petite délégation de l’état insulaire jusqu’au 28 mai. Histoire, pour cette dernière, de peaufiner au mieux sa préparation aux échéances olympiques…

 

SENS : De la concentration. Une longue observation de la cible distante de 25 mètres et surtout l’attente, le souffle court et le bras tendu, avec un pistolet pesant 1,2 kg à bout de bras que la petite lumière rouge vire au vert ; donnant ainsi l’autorisation de tirer. Le doigt en appui sur la détente de l’arme se relâche de manière soudaine, provoquant une détonation à vriller les tympans : le coup est parti. Impassible, l’athlète de Taïwan recharge minutieusement son pistolet pour la tentative suivante, sous le regard scrutateur de sa coach, Chen SZU-WEI, et de l’interprète, faisant la liaison en anglais avec les autorités locales.

On estime à soixante-dix gestes similaires effectués lors de la séance d’entraînement. Et dire que certains ne considèrent pas le tir comme un sport à part entière !

 

 

Sur le papier et dans ses attitudes, elle apparaît redoutable cette sportive de haut niveau, âgée de 41 ans. A Paris, la championne de tir en sera à disputer ses troisièmes jeux, après ceux de Londres en 2012 et ceux de Tokyo en 2021. Donc, c’est une experte pour savoir gérer le stress et la pression dans une discipline où elle croisera sans doute des compétiteurs hexagonaux puisque le tir est souvent pourvoyeur de titres olympiques et de places d’honneur pour la France à chaque édition des Jeux. Elle retrouvera aussi dans cette catégorie du tir féminin à 25 mètres sa compatriote, Lin YI-CHUN qui, à 42 ans, vient de remporter le titre mondial lors des récents championnats accueillis à Bakou en Azerbaïdjan.

Admiratifs, les élus de l’Yonne, François BOUCHER, vice-président du Conseil départemental en charge de l’Attractivité, des partenariats avec les collectivités et du Sport, et Romain CROCCO, adjoint au maire de Sens, délégué au sport, ont apprécié la démonstration assurée par cette fine adepte de la « gâchette » qui a, c’est sûr, les Jeux de Paris dans son viseur !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Il n’y a pas de mots devant une telle horreur. Pas une once de pitié ni de considération circonstancielle à avoir devant les auteurs présumés de ces faits. Graves. Lourds. Pesants. Insoutenables. Des actes de barbarie, d’un autre temps, d’un autre monde, de mœurs que l’on pensait d’autrefois, voire oubliés depuis si longtemps dans notre existence, que ne pourraient renier les pires des terroristes possesseurs de couteaux aux lames si tranchantes et si affûtées. Des actes à proscrire de ce XXIème siècle, pourtant au firmament de la technologie, de l’IA  et des progrès scientifiques…Tu parles !

La nature humaine est ainsi faite : chassez le naturel, il revient au galop à la vitesse de la lumière surtout en matière d’abrutissement, de monstruosité, de vices sans vertus et de « conneries » en tout genre, en veux-tu, en voilà ! Et là, l’humain de ce siècle en totale déliquescence avec lui-même n’est pas mal non plus dans son genre…

Ici, dans le cas présent, c’est l’un de ces faits divers des plus sordides que même les journalistes ont dû mal à expliquer et à narrer dans leurs colonnes, tant l’envie de vomir – pour ne pas dire gerber -  leur remonte dans la gorge, et qui se fait jour au plus grand nombre d’entre nous.

 

Les animaux ont des droits sur cette planète qui est aussi la leur…

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C’est donc un chien, une simple bestiole à quatre pattes – le meilleur et plus fidèle ami et compagnon de l’homme précise l’adage - qui en est devenue la malheureuse et innocente victime. L’expiatoire victime, devrait-on dire, pour on ne sait quel faute impardonnable qui méritait de facto la peine de mort sans jugement aucun et de la manière la plus odieuse qu’il fut. Un acte gratuit, teinté aux relents de cette emprise ordinaire de l’alcool qui fait tant de ravages dans nos campagnes hexagonales, visiblement selon les premiers témoignages. Et alors, est-ce vraiment défendable et excusable en soi ? Que nenni !

Que l’on soit bourré, analphabète, idiot du village, intellectuel ou sain de corps et d’esprit, le respect de l’animal est une règle d’or à ne jamais transgresser.

Eu égard à Dame Nature qui les accueille sur cette planète qui est aussi la leur et où ils possèdent des droits. Eu égard, aussi, à tous ce qu’ils peuvent apporter de bon pour améliorer la triste condition de l’homme dans cette société insipide, incivile, contradictoire dans ses us et coutumes de la vie ordinaire. Faite d’individualisme et de jalousie.

Alors, quand on lit entre les lignes d’une dépêche traitée dans la catégorie « faits divers » par un quotidien régional ce qui va suivre, notre sang ne peut que bouillir à 180 degrés dans notre corps et notre esprit demander justice et réparation – si tant est qu’il soit encore possible de le faire – devant de tels cas, franchement irrécupérables.

 

 

Un monde meilleur où ne vivrait pas cette pitoyable espèce humaine…

 

Les sévices et actes de cruauté envers les animaux sont déjà abominables en tant que tels lorsqu’ils sont perpétrés. Mais, quand ces actions gratuites et sanguinaires se transforment en scénario façon film d’horreur à la Stephen KING juste pour le plaisir de faire mal alors l’irréparable est commis et on ne peut plus grand-chose pour celles et ceux qui les commettent. Circuler de la société, il n’y a vraiment plus rien à voir, n’y à faire pour celles et ceux qui commettent de telles méfaits ! De sinistres personnages à bannir à jamais de notre vie.

Comment s’appelait ce chien déjà ? Médor, Oscar, Pollux, Vegas, Lucky (auquel cas le pauvre, il n’en aurait pas eu beaucoup de chance) ou Maya ? A quelle race appartenait-il ?  Nul ne le sait. Même pas le procureur de la République qui instruit l’affaire, c’est tout dire sur l’état de la pauvre bête quand on a retrouvé ses restes !

Dans les faits, le malheureux animal a reçu suffisamment de coups de couteau dans le flanc, avant d’être décapité avec une tronçonneuse pour qu’il passe de vie à trépas en rejoignant, on l’espère, un monde meilleur où surtout cette pitoyable race qui vit sur Terre, l’espèce humaine, ne viendra plus jamais l’embêter…Le paradis des chiens existe, c’est certain…

 

La mobilisation de tous les adorateurs des animaux !

 

Mais, jusqu’où l’humanité va-t-elle descendre dans les abîmes les plus profondes de la répulsion et de l’effroi ? On pensait avoir tout vu en cette année 2024, comme les précédentes, déjà gorgées d’immondices répugnantes quant au savoir-faire de l’homme en matière de cruauté si finement aiguisée. Et bien non !

Les scènes macabres se succèdent aux scénarii de la peur et de l’épouvante : l’humain est encore loin d’avoir dévoilé toutes ses ressources et ses potentialités en termes d’absurdité et de répugnance. Nimbées de bain de sang et d’hémoglobine à haute dose. Et pour une fois, il n’était pas question de diffuser ces outrages imbéciles sur les réseaux sociaux pour en faire du buzz !

Mais, sincèrement, posez-vous donc la question une bonne fois pour toute en prenant le temps de la réflexion devant une glace : qui oserait découper la tête de son chien à la tronçonneuse parce que celui-ci, selon toute vraisemblance et d’après les aveux des placés en garde à vue, aurait coursé un chat, lui-même victime de maltraitance par ce même couple infernal déjà bien connu de la Justice ?

Il faut être sérieusement dérangé du cerveau, non ? A condition qu’il y en ait un qui soit renfermé dans la boîte crânienne de ces « Ostrogoths » …

Bien sûr, justice devra être rendue à l’issue de la comparution de ces rustres, sortis d’un autre âge, à l’automne prochain devant un tribunal correctionnel. Bien sûr, un avocat assurera leur défense dans les règles de l’art, plaidant les circonstances atténuantes (il faudra nous expliquer lesquelles par ailleurs !) et le mauvais comportement « évident » de l’animal envers ses maîtres.

Mais, tout de même, jusqu’où peut aller l’absence de docilité d’un chien s’il est déjà battu à coups de ceinturon tous les quatre matins par ses maîtres irascibles et qui y prennent un malin plaisir !

Face à ce genre de dossier, de plus en plus récurrent, il est impératif que la Fondation « 30 millions d’amis », la SPA, ainsi que toutes les associations de la protection animale, de la nature et de l’environnement, y compris les politiques et les acteurs engagés de la société civile, prennent partis en faveur de cet animal torturé par ses horribles propriétaires.

Des bourreaux qui, eux, n’y laisseront pas leur vie in fine aux termes de la procédure juridique quel que soit le verdict.

« On n’achève pas bien les chevaux », disait le film ; dorénavant, dans l’Yonne car c’est bien dans ce département déjà bien fourni en affaires criminelles des plus sordides par le passé, que l’« on décapite même les chiens ! ». Ignoble et « dégueulasse »…

 

Thierry BRET

 


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La flamme olympique est devenue une tradition millénaire, incontournable et immuable selon un rituel bien établi. Une tradition qui l’emporte encore sur les contingences politico-financières et laisse la place à l’imagination de chaque pays organisateur. Pour les Jeux de Paris 2024, elle parcourra notre histoire, d’hier et d’aujourd’hui, notre quotidien artistique et scientifique. Depuis Marseille où elle arrivera le 08 mai à bord du BELEM jusqu’à Paris.

TRIBUNE : La première torche du « Relais de la Flamme Olympique » de Paris 2024 fut allumée le 16 avril dernier, selon la tradition antique, à l’aide des rayons du soleil, lors d’une cérémonie dans le sanctuaire d’Olympie, en Grèce, où se déroulaient les Jeux antiques. De la Péloponnèse, la flamme olympique a rejoint Athènes pour embarquer à bord du Belém et traverser la mer Méditerranée. C’est le 08 mai 2024, à Marseille, qu’elle débutera son épopée en France.

L’épopée offrira alors une plongée dans l’Histoire de France. Elle créera des ponts entre les époques, en mettant en lumière des sites exceptionnels qui ont contribué au rayonnement de la France, à chaque période majeure de son histoire.  Elle se rendra dans les grottes de Lascaux, sur le site archéologique d’Alésia, dans les cités médiévales de Carcassonne, au Château de Versailles… Elle éclairera les chefs d’œuvres architecturaux que sont les églises et abbayes…sans oublier le mémorial de Verdun ! Le relais mettra en lumière les figures majeures de la France qui continuent d’inspirer et de participer au rayonnement de notre pays : Jeanne d’Arc à Orléans, Charles de GAULLE à Colombey-les-Deux-Eglises…

 

Mettre la lumière sur le patrimoine naturel

 

Il s’agit de valoriser les plus beaux paysages français. Du Mont Canigou au Parc naturel régional du Verdon, de l’île aux Moines à la vallée du Mont-Blanc, des bords de Loire en passant par les parcs naturels, forêts et lacs… la flamme naviguera en Méditerranée à bord du Belém, mythique trois-mâts propriété de la fondation Caisse d’Epargne Belém. Elle traversera l’Atlantique ainsi que l’Océan Indien et le Pacifique à l’occasion du « Relais des Océans » pour se rendre dans six territoires ultra-marins : en Guadeloupe, Guyane, Martinique, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie et à La Réunion. 

L’objectif est de focaliser l’attention sur les savoir-faire nationaux liés aux traditions, à la science et à notre esprit entrepreneurial ! La flamme sillonnera les vignobles les plus prestigieux et réputés, à l’instar de ceux de Saint-Emilion, de Chablis ou du Layon, et mettra en valeur les terroirs et la gastronomie qui fait leur renommée. La flamme se rendra également 7 000 kilomètres de là, au centre spatial de Kourou, symbole de l’excellence aérospatiale française. De quoi donner un coup de projecteur aux ingénieurs, entrepreneurs et artisans qui font briller la créativité et le génie français aux quatre coins du monde.  

 

 

Mettre en lumière l’art et le spectacle

 

Dimension essentielle de l’identité et de l’Histoire de France, la culture sous toutes ses formes sera célébrée pendant ces 68 jours de relais. La flamme visitera de nombreux musées, de la Cité internationale de la langue française au musée de la Bande dessinée, en passant par le Louvre-Lens.  La culture, c’est aussi le spectacle vivant : elle ira au Puy-du-Fou, au cœur des arènes d’Arles, et montera les marches du Palais des festivals de Cannes. La musique sera elle aussi au cœur du relais avec huit concerts sponsorisés par un géant du soda, parrain officiel.

Les fédérations et clubs constitueront tout au long du parcours des relais collectifs qui mettront à l’honneur leur sport, en surfant sur les vagues de Biarritz, ou encore en gravissant le Mont-Ventoux, montagne mythique du cyclisme. Le passage de la flamme sera aussi l’occasion de célébrer des hauts lieux d’émotion sportive et infrastructures sportives mythiques entre autres, le Stade de Marseille ou le Stade Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne.  Elle passera par le court Simonne-Mathieu de Roland-Garros. Elle traversera l’Atlantique à bord de l’un des voiliers les plus rapides du monde, le Maxi Banque Populaire XI. Enfin, elle mettra en valeur, partout en France, les sites qui accueilleront des épreuves lors des Jeux Olympiques et Paralympiques, à l’image du Centre aquatique olympique à Saint-Denis ou du stade Yves-du-Manoir à Colombes. Un programme riche en émotions partagées et remarquablement exhaustif pour mettre en lumière notre identité nationale.

  

Une organisation bien huilée (sur le papier)

 

Pas moins de 67 départements seront traversés par la flamme olympique. Le premier relais fut assuré par Laure MANAUDOU et le dernier relais sera assuré par Marie-Josée PEREC, notre « gazelle » nationale.

Quant à l’Yonne, elle sera à l’honneur. Sept communes vont voir passer la flamme olympique, le 11 juillet 2024. Le département a fait le choix de débourser les 180 000 euros requis (taxes comprises) pour accueillir la flamme avant les Jeux Olympiques de 2024 dans la capitale. Ce passage symbolique a dévoilé ses contours locaux, le vendredi 23 juin 2023, à Venoy. Les sept villes relais de la flamme olympique dans l'Yonne sont Auxerre, Sens, Avallon, Migennes, Vézelay, Chablis et Saint-Fargeau. La flamme sera portée par cent relayeurs. Parmi ce bel aréopage citons : Eglantine BORGNAT, viticultrice, Jean-Michel LORAIN, chef étoilé de « La Côte-Saint-Jacques », relayeur d’une tradition familiale, Stéphane GILBERT - il a porté haut les couleurs de la France lors des épreuves de tir à l’arc aux Jeux paralympiques d’Athènes en 2004 et de Pékin en 2008. On n’oublie pas l’incontournable, le légendaire Guy ROUX. Au moment de désigner les meilleurs ambassadeurs de l'Yonne pour participer au relais dans le département, Guy Roux s’est posé comme une évidence. L’ancien entraîneur emblématique de l'AJ Auxerre n'est pas peu fier de dire qu'il fait partie des personnalités de l'Yonne retenues pour porter la flamme olympique. Un grand bravo aux organisateurs de ce parcours : on ne peut qu’espérer une belle réussite à une fête du sport, de la jeunesse, et de tous les hommes de bonne volonté.

« L'important dans la vie, ce n'est point le triomphe, mais le combat. L'essentiel n'est pas d'avoir vaincu, mais de s'être bien battu. » Pierre de COUBERTIN.

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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La place du Maréchal-Leclerc s’est  transformée en véritable terrain de jeux pour les archéologues et autres esthètes de la quête patrimoniale dans la capitale de l’Yonne depuis plusieurs semaines. Dévoilant ainsi des subtilités historiques insoupçonnables, datant de l’Antiquité et du Moyen-Age. Des pièces séculaires devant sans doute rejoindre les rayonnages des musées. Et si les fouilles se déroulaient sur la place du palais de justice : y trouverait-on les dossiers et scellés mystérieusement égarés, se rapportant à la fameuse affaire des « disparues » de l’Yonne et des crimes attribués à l’énigmatique Emile LOUIS ?!

 

Lundi

Après six mois de blocage, les parlementaires américains ont enfin voté les 60,8 milliards de dollars d’aide que réclamait depuis longtemps le président ukrainien Volodymyr ZELENSKY. Une enveloppe astronomique qui ne doit pas faire oublier cependant le travail de toutes ces « fourmis de l’ombre » qui œuvrent à leur manière pour soutenir le pays en guerre, à l’image du collectif « Ukraine Solidarité 89 ». La nouvelle collecte de produits alimentaires et d’hygiène menée dans un hypermarché auxerrois par des membres de l’association, prendra la route pour l’Ukraine le 13 mai prochain, via l’Allemagne et la Pologne. Puis, elle sera convoyée en train depuis la frontière ukraino-polonaise jusqu’aux lieux de distribution. Une goutte d’eau dans la mer, diront certains. Mais, selon la citation prêtée à OVIDE, l’on sait que « les petits ruisseaux font les grandes rivières »…

 

 

Mardi

« Kill the rich » ! L’injonction mortifère relevée sur le mur d’une façade parisienne, du côté de Saint-Germain-des-Prés, ne souffre d’aucune ambiguïté, fleurant bon dans ses positions les plus extrêmes, la lutte ancestrale du « camp des travailleurs » contre celui du « grand capital ». Un mot d’ordre sanglant appelant ni plus ni moins à l’extinction de la race humaine. Si l’on considère que l’on est toujours le riche ou le pauvre de quelqu’un… Supprimez la personne considérée comme étant la plus riche et c’est sa suivante immédiate qui la remplacera dans le classement établi. Un schéma sans fin qui pourrait s’apparenter à un sujet philosophique… Vous avez quatre heures !

 

Mercredi

« Et sous cette place, 2 000 ans d’histoire vous contemplent…! ». Les fouilles archéologiques, engagées place du Maréchal Leclerc à Auxerre, ont mis à jour des vestiges allant de l’Antiquité au Moyen-Âge, parmi lesquels les fondations de l’ancien castrum gallo-romain qui ceinturait alors l’ancienne cité d’Autussiodurum. Belle manière s’il en était besoin, de rappeler le formidable patrimoine historique de la ville préfecture de l’Yonne. On ne peut qu’inciter les archéologues présents à pousser leurs investigations jusqu’au palais de justice voisin. Ce serait peut-être enfin l’occasion de retrouver tous ces dossiers et scellés mystérieusement envolés, que ce soit dans l’affaire des disparues de l’Yonne et des crimes attribués à Emile LOUIS ou celle impliquant « le tortionnaire d’Appoigny », Claude DUNAND… !

 

 

Jeudi

L’annonce de la rémunération de Carlos TAVARES, patron de STELLANTIS, quatrième groupe automobile mondial, validée par les actionnaires a quelque peu défrayé la chronique, avec une somme de quelques 36,5 millions d’euros au titre de l’exercice 2023. Aussi colossale soit-elle, on peut toujours la considérer comme broutille au regard du salaire annuel de Kylian MBAPPE, le footballeur le mieux payé de toute l’histoire du championnat de France, estimé à près du double, primes non comprises ! Mais comme dans ce monde, tout est relatif, les deux pourraient presque passer pour des miséreux au regard des 56 milliards de dollars de rémunération accordés en mars 2018 par les actionnaires de TESLA à l’emblématique et sulfureux patron de la marque, Elon MUSK. De quoi rendre le patron de Peugeot, Citroën et Fiat-Chrysler et le futur ex-joueur du PSG accessibles aux « Restos du Cœur » !

 

Vendredi

Son lointain prédécesseur l’avait déjà affirmé à plusieurs reprises dès 1988, promettant de rendre le fleuve parisien propre à la baignade et de le prouver en effectuant « devant témoins », quelques brasses dans la Seine… Une promesse, comme tant d’autres, laissée pour compte par Jacques CHIRAC, reprise depuis plusieurs mois par la maire de Paris, Anne HIDALGO, qui en a même fixé la date, « probablement le 23 juin ». Le président « même pas peur » Emmanuel MACRON, affirmant lui aussi son intention de s’y baigner, en marge des JO 2024. Sans doute conforté en cela par les services de la préfecture de Paris, assurant que « la qualité de l’eau sera au rendez-vous ». Qu’importent les relevés effectués par l’ONG « Surfrider Foundation » révélant la présence de bactéries comme l’Escherichia coli et autres entérocoques, à des taux supérieurs aux normes définies par la Fédération internationale de natation. Promis, juré, la pollution s’arrêtera bien au niveau du pont Alexandre III où doivent se disputer les épreuves de triathlon, para triathlon et natation en eau libre ! Comme un petit air déjà entendu rappelant le nuage de Tchernobyl…  

 

 

Samedi

Mais quel est donc le sens de la supplique que semble adresser le président du Rassemblement National Jordan BARDELLA au député de la première circonscription de l’Yonne, Daniel GRENON ? De faire en sorte qu’il ne pleuve pas le temps de sa visite sur la foire de Sens… ? De lui donner l’adresse de son tailleur… ? De l’inciter à défendre son « Royaume de Puisaye » et repartir au combat pour un nouveau mandat de député… ? Ou pas… ! Réponse dans trois ans.

 

 

Dimanche

Les propos incendiaires de Michel BOUJENAH affirmant que « si les Gazaouis sont d’accord avec le Hamas, il n’y a pas de dommages collatéraux… » ont pour le moins jeté le trouble, largement condamnés depuis, notamment sur les réseaux sociaux et conduisant à l’annulation de plusieurs de ses spectacles. Une déclaration sans aucune nuance, condamnant à mort des enfants ou des bébés dont le seul crime est d’être « mal nés »…Des propos sans aucune humanité qui par leur outrance, font paradoxalement tomber dans l’oubli les martyrs israéliens du 07 octobre. Qu’il semble loin ce spectacle à l’Olympia de l’automne 1991, en pleine guerre du Golfe, où un pied noir algérien, Guy BEDOS, un beur parisien, SMAÏN et un juif tunisien, Michel BOUJENAH, communiaient de concert pour la paix et la fraternité… L’ancien président de la Fête des vins de Chablis n’est plus aujourd’hui qu’un clown triste au rire masqué par la haine… Rideau !

 

Dominique BERNERD

 

 


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Franchement, cela fait plaisir à voir ! La revalorisation d’un centre bourg dans l’un de ces petits villages de nos campagnes. Et pas l’une des plus évidentes à découvrir, en somme, perdue au beau milieu de nulle part ou presque du côté de la forêt d’Othe, entre Aube et Yonne. Un lieu excentré des grands axes routiers et seulement emprunté par des chemins de traverse parfois un peu sinueux et désert pour s’y rendre, entouré de sombres zones forestières où abondent gibiers, moult feuillus et plantes sauvages. Nom du point de chute à optimiser ce jour : DIXMONT. Inconnu au bataillon pour la plupart des lecteurs ? Oui, vous avez entièrement raison !

Avec une population qui n’excède pourtant pas le millier d’habitants – ils sont quand même répartis sur vingt-trois hameaux ; ce qui en fait l’un des particularismes local ! -, cette commune à la typicité rurale peut désormais s’enorgueillir de posséder un centre-bourg totalement revitalisé, remis à neuf et esthétiquement très agréable à l’œil depuis quelques semaines, marquant ainsi le terme d’importants travaux ayant été élaborés sur une période de trois ans. La prime réflexion, quant à elle, date d’il y a presque dix ans déjà !

Un sacré tour de force imputable à plusieurs critères que sont la pugnacité, l’audace, l’ambition et… la volonté. La vision politique du projet, aussi !

Car pour réaliser des « travaux herculéens » de telle envergure dans pareil endroit et ce n’est pas critiquer la vision sereine et charmante offertes par ce village un brin bucolique par jour de pluie, il aura fallu en amont se battre contre des montagnes de paperasserie, lutter d’arrache-pied contre les sempiternelles lenteurs administratives, convaincre les pisse-froids de tout poil de la réelle pertinence de ces réalisations pour le bien-être et l’amélioration de la qualité de la vie des habitants, se démener pour trouver les fonds nécessaires à un tel dessein architectural, sans omettre la recherche du précieux Graal qui empêchent les élus de ces collectivités territoriales de dormir sur leurs deux oreilles le soir venu : les fameuses et indispensables subventions ! Sans elles, point de salut, et le projet peut très vite passer de vie à trépas, voire mourir dans l’œuf !

 

Un projet hybride et ambitieux mûri pendant une décennie…

 

Qui a dit qu’il ne se passait jamais rien dans les localités de nos campagnes ?! Et qu’elles n’étaient que juste bonnes à accueillir la horde de personnes âgées de villes métropolitaines soucieuse de se mettre au vert pendant la quête d’une retraite amplement méritée ou d’un week-end en résidence secondaire ! C’est vrai que bon nombre d’entre elles n’ont pas grand-chose de très attrayants et de positifs en termes d’attractivité à proposer à la population pour inverser la tendance de la baisse drastique de la démographie.

Plus d’école, pas de commerces, aucun service existant, absence de moyens de transport collectif, couverture téléphonique et numérique réduites à néant : bref, c’est la mouise  totale, quoi !

 

 

L’Hexagone accueille à date près de 35 000 communes dans ses frontières. Il faut savoir que 21 000 d’entre elles, à connotation très campagnarde, ne possèdent même plus le moindre commerce et artisan dans leurs murs ! Ce qui n’est plus le cas, a contrario, de notre étude de cas du jour. Le village de DIXMONT qui accueille désormais un complexe de multi-commerces et une vision stratégique tournée indubitablement vers l’avenir.

Adoubé en 2015 par l’équipe municipale d’alors – un projet communal à angle très visionnaire doit obligatoirement courir dans le temps et ne pas se soucier du temps politique et des échéances électorales qui passent, encore moins des couleurs politiciennes ! -, l’ambitieux concept aura été articulé de la manière suivante : extension de l’école par la construction d’une nouvelle classe, réhabilitation d’un bâtiment ancien  en local permettant de recevoir des praticiens et des logements sociaux, enfin la construction d’un pôle commercial multi-services.

 

Un effet ruissellement des subventions conséquent !

 

Le sceau de la réussite, en fait, de ce dossier hybride pour sensibiliser toutes les parties compétentes (et institutionnelles) pouvant abonder financièrement dans le sens de la marche : son éclectisme ! En y ajoutant une bonne dose de pragmatisme et sans doute de réalisme, en sus.

L’éducation, la santé, l’habitat, le commerce, les services ! Cinq doigts de la main indissociables à mi-chemin entre nécessité sociétale et besoin économique, voire d’attractivité, qui auront fait mouche pour inciter tous les partenaires sollicités (Etat, Région, Département, Communauté d’Agglomération et même Europe) d’y répondre favorablement en ouvrant grandes les vannes financières, engendrant ainsi un salvateur effet de ruissellement…

Près de 3 millions d’euros (excusez du peu !) vont ainsi tomber dans l’escarcelle de la mairie de DIXMONT et de son édile, Marc BOTIN – il est également le président de la Communauté d’Agglomération du Grand-Sénonais – pour financer l’ensemble de ces travaux, réalisés étape par étape en plusieurs tranches. Dont certaines en tranches conditionnelles.

Là, où l’on se prête à sourire et à applaudir des deux mains quant au sens de stratège et de gestionnaire de l’élu façon renard des surfaces pour parvenir à ses fins, c’est sur le pourcentage d’aides et de subventions qui vont s’adosser au fur et à mesure sur ce projet de revitalisation rurale : plus de 73 % obtenus ! Autant dire que le reste à charge pour la localité de 900 âmes est de l’ordre de la portion congrue ! De la roupie de sansonnet !

 

 

Même la transition énergétique s’est invitée dans le projet !

 

Le concept qui coche toutes les cases de la réussite dans son approche globale et bien dans l’air du temps environnemental, a même ajouté celle de la transition écologique !

En effet, le bâtiment de 300 mètres carrés conçu pour être modulable selon les besoins et comprenant un espace de co-working, un bar, une salle de restauration, et une épicerie d’appoint répond aux normes en vigueur « RT 2012 » du label « BEPOS 2017 Effinergie ». De conception bioclimatique, il a été érigé à base de matériaux bio-ressourcés.

L’espace public, ornementé d’une très jolie fontaine, fait aussi la part belle aux piétons et adeptes de la mobilité douce au détriment des automobilistes qui ne disposent plus que d’une seule voie de circulation. Suffisant pour la tranquillité et la sécurité, non ?

Quant aux végétaux, ils sont partout ou presque dans cet environnement totalement relooké. Outre l’embellissement du site, ils seront à terme une source d’ombre très profitable aux promeneurs et aux clients du nouveau cadre commercial d’un village qui n’en comptait plus aucun depuis un moment.

Moralité : la revitalisation de la ruralité qui n’est pas un vain mot dans cette France du XXIème siècle peut nourrir de très belles espérances au niveau de l’attractivité et de l’économie d’un territoire, en facilitant le retour en grâce démographique de ces communes, le plus souvent oubliées des grands projets de développement. A titre d’exemple, la fameuse « diagonale  du vide » qui traverse la France d’Est au Centre et dans laquelle nous nous situons.

Alors, élus des petites communes de France et de Navarre, n’ayez pas peur de prendre le taureau par les cornes en osant porter vos projets vers le firmament ! Cela paraît si simple…comme le précise l’adage : « quand on veut, on peut » !

 

Thierry BRET

 


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