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Il s’est fait pédagogue, l’adjoint au maire d’Auxerre en charge du Logement, de l’Habitat et de la Vie associative ! C’est sur ce dernier registre que le président de l’OAH (Office Auxerrois de l’Habitat) Vincent VALLE accueillait il y a peu une délégation, composée de vingt-cinq jeunes gens, issus du CIF, le programme du Centre International de la Francophonie, piloté par le Lions Club de France. Présentant la richesse patrimoniale de l’Abbaye Saint-Germain à son auditoire, l’élu a salué l’initiative du club service qui renforce les liens entre les peuples…

 

AUXERRE: Dans le grand hall d’entrée de l’abbaye Saint-Germain, cadre d’exception patrimonial s’il en est, l’adjoint en charge du Logement, de l’Habitat et de la Vie associative s’est voulu surtout très explicatif dans sa démarche oratoire. Face à lui, de jeunes gens aux couleurs de peau différentes, aux pratiques religieuses éclectiques, mais, ayant comme dénominateur commun cette folle envie dans l’âme de tout comprendre et tout assimiler des propos qui résonnaient dans l’espace ! Le trait d’union entre ces vingt-cinq ressortissants de pays répartis aux quatre coins du globe : la francophonie !

Eux, ils ont écouté avec réel intérêt l’orateur municipal. En scrutant avec de grands yeux le moindre centimètre carré de cette construction majestueuse, chargée d’histoire. Pas sûr que tous aient déjà vu une abbaye dans leur existence !

Vincent VALLE avait dû le remarquer lui aussi : il enfonça le clou méthodiquement en insistant davantage via le verbe sur l’histoire de cet endroit peu banal. Il parla de travail, de formation, de savoirs transmis auprès de jeunes moines. Captivant ainsi l’assemblée qui se forma en demi-cercle autour de lui. Un peu en retrait, les deux présidents des deux clubs Lions auxerrois, Rives de l’Yonne et Phoenix, Pierre-Nicolas JOLIOT et Jacques GAUTHIER écoutèrent eux-aussi, accaparés par les renseignements fournis par l’édile.

 

 

« On dit que Saint-Patrick a été formé ici même par Saint-Germain, ajouta doctement le président de l’OAH que l’on retrouvait sur un tout autre terrain de jeu que le monde de l’habitat et du logement même s’il est lui-même adhérent du Rotary.

Puis, il présenta la guide devant officier ce jour, Camille, qui accompagnera le petit groupe deux heures durant lors d’une visite intense dans les moindres recoins de l’abbaye et ses jardins. Une guide experte et prolixe qui n’hésitera pas à utiliser des aspects ludiques pour intéresser davantage ces jeunes gens en provenance du monde aux richesses du patrimoine auxerrois.

Avant de découvrir ce lieu séculaire, le groupe et ses accompagnateurs, encadrés des membres des deux clubs service Lions locaux, visitèrent le centre de formation de l’AJ Auxerre ainsi que le fameux musée, nouvel atout touristique de l’approche du football dans l’Yonne. Des images qui feront le tour du monde avec les jeunes gens du Centre International de la Francophonie des Lions Clubs de France !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Tout ça pour ça ! La plupart de nos compatriotes doivent aujourd’hui tirer les mêmes conclusions après les deux tours des élections législatives anticipées, ayant pour vocation première de clarifier le paysage politique dans l’Hexagone. Une clarification en choisissant la voix du peuple que souhaitait de tous ses vœux le Président de la République au lendemain des européennes, lassé de n’avoir que la majorité relative à l’Assemblée nationale depuis 2022 pour gouverner. Et imprimer ainsi, selon des résultats qu’il espérait tout autre sans aucun doute et en restant dans sa zone de confort, le cap de la gouvernance durant les trois dernières années de son second mandat.

Or, il s’avère que désormais sur le papier et surtout dans les faits, la France semble aujourd’hui être dans l’impasse, car devenue ingouvernable ! Près de trois semaines après le verdict du second tour des législatives au soir du 07 juillet, le pays n’est toujours pas doté d’un gouvernement, faute d’avoir pu choisir son Premier ministre qui en prendrait les légitimes commandes.

 

Le RN, parmi les « cocus » de la République…

 

Il est vrai que la physionomie politique entre les deux tours aura beaucoup changé. Surfant largement en tête au soir du 30 juin, avec plus de 33 % des suffrages, le Rassemblement National est devenu très vite hors-jeu du fait du front républicain mis en place par ses concurrents, reproduisant ainsi avec succès ce qui avait été déjà réalisé par le passé lors de précédentes échéances importantes pour le pays. Recréant un irrémédiable plafond de verre d’élection en élection sur lequel vient s’échouer à chaque fois le parti bleu marine…

Du fameux « ni, ni » au « ni » tout court contre le RN, il n’y aura eu qu’un unique pas, savamment mené par des tractations de tout poil ! Des tractations renouvelées lors du vote des vice-présidences et des postes clé au Palais Bourbon, où le Rassemblement National restera in fine en rade avec un zéro pointé, affiché au compteur quant aux postes à responsabilité devant lui échoir ! De mémoire, il y en avait plusieurs lors de la mandature précédente.

Les uns se plaignant de « magouilles » et de « tambouilles » de bas étage pour expliquer leur défaite ; les autres parlant de bon sens et de convergence d’idées et d’intérêt pour faire barrage à l’extrême droite.

In fine, dans le jeu des sept familles des « cocus » de la République, incontestablement, le RN et ses millions de partisans viennent d’étaler tout leur jeu d’un seul tenant sur la table accueillant les cartes ! Ils ont perdu la partie ! Rideau et rendez-vous à la prochaine échéance en…2027 pour un énième recommencement ?!

 

 

Le NFP enverra-t-il l’un des siens à Matignon ?

 

Mais, les représentants du Nouveau Front Populaire (NFP) ne sont pas mieux lotis ! Certes, si LFI a pu sauver les meubles, du moins certains d’entre eux, en obtenant deux vice-présidence à l’Assemblée nationale et la réélection de l’expérimenté Eric COQUEREL à la présidence de la commission des finances, quid de la nomination du nouveau locataire à Matignon au bout de bientôt trois semaines d’âpres négociations, de gesticulations en tout genre et de contradictions ubuesques entre les différentes composantes d’une union de la gauche qui semble se fissurer de toute part chaque jour !

Leurs électeurs, là aussi, en sont à se demander avec colère et découragement si malgré la victoire au soir du deuxième tour via le verdict délivré dans les urnes, ils verront bientôt un des leurs s’installer à Matignon et nommer enfin un gouvernement de cohabitation devant composer avec la ligne présidentielle recluse à l’Elysée !

Dans la seconde famille des « cocus » de la République, le Nouveau Front Populaire à l’heure où se rédigent ces lignes n’a rien à envier à la première des familles issues de la frange souverainiste ! Un partout et la balle au centre comme dirait un célèbre coach au bonnet bleu du côté de l’Yonne !

 

Des Républicains certes en arbitre mais….

 

Dire que les Républicains sautent de joie au plafond après la découverte de leurs résultats aux législatives serait là aussi extrapoler dans la béatitude ! Bien sûr, la bande à Laurent WAUQUIEZ a su jouer les pompiers de service à la cause de la majorité présidentielle lors des votes de ces jours derniers au Palais Bourbon moyennant quelques compensations (deux postes à la vice-présidence de la vénérable assemblée) et sans doute quelques accessits de second ordre, mais au bout du compte, quid de leur suprématie à leur hypothétique retour aux affaires à l’horizon (sans jeu de mot d’ailleurs pour la droite modérée résolument présidentielle comme chacun le sait !) de 2027 ?! Eux aussi intégreraient-ils le fameux jeu des sept familles « cocufiées » de la République ? Evidemment !

 

Rendez-vous en juillet 2025 pour de nouvelles élections ?

 

Reste la majorité présidentielle ! L’ancienne devrait-on dire en attendant la nouvelle avec les alliances de circonstance qui se font jour ? Avec la confirmation de Yaëlle BRAUN-PIVET au perchoir de l’hémicycle du Palais Bourbon en sa qualité de présidente et la désignation de plusieurs de ses représentants aux postes clé de l’institution, on pourrait presque suggérer que le pensionnaire de l’Elysée ne s’en sort pas si mal que cela, après coup ! Un vrai stratège en somme ou un veinard défiant la chance ? Les deux mon capitaine !

Non seulement, Ensemble a su éviter la fessée historique que beaucoup lui promettaient et surtout l’entre-deux-tours lui a été profitable pour renforcer ses positions qui ne tenaient parfois plus que par un fil avec l’aide de ses précieux soutiens imputables au front républicain.

Et si demain, Emmanuel MACRON reconduisait tout bonnement Gabriel ATTAL dans sa fonction de premier des ministres de son futur gouvernement ?!

Ni vu ni connu et tout ça pour ça, donc ? Et oui ! Comme aurait dit avec humour et sa gouaille légendaire le regretté COLUCHE, « on prend les mêmes et on recommence… ! ».

Françaises, français, rendez-vous en juillet 2025 pour de nouvelles échéances législatives, après dissolution, évidemment !

 

Thierry BRET

 


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Le sourire est là. Timide, certes, mais bien présent sur son visage un rien juvénile malgré ses 38 ans. Il n’efface pas pour autant les rancœurs insondables et les bleus à l’âme que le garçon a dû traverser (endurer ?) au cours du long périple l’ayant amené jusqu’ici, dans l’Yonne. Un parcours sinueux, fait de bosses, d’espérances, de doutes, d’incertitudes, de peur, de chaleur humaine, aussi. Une remontée vers l’Europe pour lui, le natif de Kinshasa, ayant dû fuir son pays en laissant derrière soi famille, enfants, proches. Sa « reconstruction » intérieure dans l’amour et la paix, Christian BADIBANGA la dévoile sans pudeur à travers ses œuvres exposées au lavoir de Gouaix, à Saint-Bris-le-Vineux. Accourez ! Cela vaut le détour tant le personnage est attachant…et les tableaux remplis de symboles.

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Agréable coup d’œil que celui-ci ! Une fois pénétré à l’intérieur du lavoir de Gouaix – l’édifice de belle facture architecturale vient d’être rénové il y a peu –, le spectacle est déjà au rendez-vous pour le visiteur. Le reflet des peintures à l’acrylique et à la poudre de café (très original) accrochées aux cimaises murales du bâtiment s’admire dans l’eau reposante de ce lavoir, servant une fois n’est pas coutume, de lieu d’exposition.

La première, me dira-t-on lors de cette immersion au cœur de l’imaginaire créatif et fécond de Christian BADIBANGA, artiste de la République démocratique du Congo, accueilli durant la semaine (c’est un peu court alors qu’il n’y a pas d’autres manifestations culturelles à venir sur juillet ?!) dans ce cadre unique et tranquille.

Le lieu se prête bien à la promotion artistique, c’est une certitude. Et la petite trentaine de tableaux, répartie çà et là, le prouve lors de sa contemplation. Quelques notes explicatives évoquent le profil et la déjà longue carrière de cet artiste trentenaire au visage d’enfant, qui ne fait pas son âge. Un visage juvénile d’un homme de 38 ans qui se fige cependant dans la tristesse et la gravité lorsqu’il raconte la situation de son pays, la RDC qui n’a selon lui de « démocratique » que le nom, pays en proie à d’interminables conflits très coûteux en vies humaines.

 

 

Réfugié politique pour ne plus vivre dans une dictature…

 

Il suffit de s’approcher d’un peu plus près des tableaux et de lire les noms les caractérisant. « Courage », « Espérance », « Joie de vivre »…Tout est dit ou presque à l’énumération de ces identités picturales qui illustrent les ressentis de leur auteur. Des ressentis qui font mal au cœur et qui peinent ce déraciné installé en France depuis plusieurs mois avec le statut de réfugié politique.

Ses toiles, c’est un peu comme un livre ouvert sur son existence. Avec ses joies, ses désirs, ses peines, ses remords. « Je viens d’un pays où il y a beaucoup de violence, des viols, la guerre, la corruption… ».

Touchant, bouleversant. Lui-même n’a pas échappé à ce contexte si délicat, connaissant les cellules des geôles congolaises juste parce qu’il voulait défendre ses droits et ceux de sa famille.

« Je ne pouvais plus vivre ici dans cette dictature, ajoute-t-il assis sur le rebord du lavoir, il me fallait partir pour la France… ».

Arrivé dans l’Hexagone il y a sept mois, Christian BABIDANGA possède depuis le statut de réfugié politique. Il est passé par l’Allemagne mais aussi la Belgique. Des étapes importantes où il en profitera pour présenter ses œuvres originales faisant la part belle à cette dualité chromatique intéressante entre le blanc et le noir, assortie de couleurs plus chaudes,  plus vives symbolisant aussi l’espoir et la vie.

Installé à Joigny – il a exposé ses tableaux au cinéma Agnès Varda en avril dernier -, notre interlocuteur très prolixe lors de l’entretien veut être le témoin concret de ce qui se passe en République démocratique du Congo.

« Il faut qu’on en parle ! Je suis allé à l’est du pays à Goma ou à Bukavu où de très nombreuses femmes ont été violées, elles ont perdu leurs enfants, et au total depuis le début de ce conflit, il y aurait eu 15 millions de morts et 10 000 disparus dont personne ne ravive la mémoire ! Je ne suis pas journaliste mais un artiste peintre. J’ai écouté les histoires de ces femmes, de ces grand-mères, de ces enfants qui ont tout perdu et j’exprime tout cela à travers mes toiles et mon travail. Les gens aspirent vraiment à la paix… ».

 

 

« J’ai l’art dans mon corps et j’aime ça… »

 

Les toiles offrent un aspect contrasté. La noirceur est présente sur la plupart d’entre elles. Sans occulter pour autant la couleur. « Avec elle, je parle de l’amour en fait, argumente-t-il, malgré tout ce qui se passe, il ne faut pas laisser passer la haine en soi. L’amour doit régner malgré la guerre et l’injustice… ».

Diplômé des Beaux-Arts de Kinshasa, Christian BADIBANGA exerce son art depuis une quinzaine d’années. Il sait de qui tenir ! Son oncle, Freddy TSIMBA, est une figure emblématique de la sculpture et des arts plastiques, à la notoriété internationale.

« J’ai travaillé avec lui avant de me fixer à Brazzaville et au Gabon. Maintenant, je suis en France où à Joigny on m’a proposé un atelier. Mais, mon fils me manque et je dois protéger ma vie. Car en RDC, les artistes sont menacés. On n’a pas le droit d’exprimer ce que l’on ressent…il faut un retour à la démocratie ».

Optimiste de nature, Christian BADIBINGA croit aux vertus de l’amour et au retour des valeurs. « L’amour triomphe toujours et je veux le transmettre par le biais de ma peinture. Moi, je ne crache pas sur la France ! Je suis là pour y être intégré et respecter ses valeurs, c’est normal… ».

Quant aux projets, ils sont nombreux. L’artiste congolais pourrait s’envoler en novembre outre-Atlantique pour y présenter ses réalisations à New York. Avant de revenir le mois d’après, à Joigny. Il espère exposer ensuite à Auxerre et à Sens.

Alors, heureux malgré tout ?

« Oui, je vis avec l’art dans mon corps et j’aime ça… ».

Un personnage attachant et très lucide sur la nature des hommes ; lui, il a trouvé refuge et sa liberté d’expression en laissant glisser son pinceau sur ses toiles néo-expressionnistes…Une excellente thérapie pour reprendre des forces avant le retour de la démocratie dans son pays ?

 

 

En savoir plus :

Exposition Christian BADIBANGA

Lavoir de Gouaix

Saint-Bris-le-Vineux

Tous les jours jusqu’au 21 juillet 2024

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 

 


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Certes, cela aura été éphémère. De très courte durée parfois, au détour d’une rue traversée par le mini cortège du relayeur et de ses accompagnateurs. Une vision fugace, peut-être pour celles et ceux qui ignoraient encore l’existence de l’évènement (il y en a toujours dans le landerneau), mais le Relais de la Flamme olympique, dont on nous abreuvait tant les oreilles depuis des lustres – presque deux années de patience ! – a daigné enfin se poser sur notre territoire.

Un jour de grâce que celui du 11 juillet 2024 ! Il restera à jamais gravé dans les mémoires des habitants de l’Yonne, fiers et trop heureux d’avoir pu participer à pareille célébration, jusqu’à tard dans la nuit !

Bon, il est vrai qu’il y aura toujours les pisse-froids et les « coincés du bocal » qui exprimeront leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Ces fameux canaux de communication si perfides et sournois pour cracher de manière anonyme ou pas, voire à visage découvert, son venin dans la soupe, sur tout ce qui se fait ou ne se fait pas ici-bas, et qui sont devenus au fil du temps de véritables exutoires dont tout le monde n’a cure au final !

 

Des émotions et des sourires qui ont fait vibrer le public…

 

Alors, celles et ceux qui remettront en question le simple fait d’avoir accueilli ce symbole universel de la paix et de l’olympisme en nos murs ; celles et ceux qui critiqueront les organisateurs (en l’occurrence le Conseil départemental de l’Yonne à l’origine de la venue du Relais) d’avoir dilapidé beaucoup trop d’argent pour recevoir ce « barnum » inutile à leurs yeux dans sept villes de notre territoire ; celles et ceux qui n’ont pas apprécié ce long cortège du fait du blocage de la circulation et des contraintes pour accéder aux commerces des hyper centres des villes ; celles et ceux qui détestent le sport et toutes les valeurs qui y sont rattachées ; celles et ceux qui ronchonnent pour un oui ou pour un non et qui intègrent une catégorie de personnes dont Coluche avait fait sa cible chronique préférée dans ses sketchs hilarants ; on peut leur dire stop à toutes ces réactions néfastes et pessimistes !

La liste des litanies est longue, trop longue même au bout du compte. Et cela n’a, in fine, que bien peu d’importance au regard des émotions, de la joie, des sourires qui auront égayé le public  venu  en nombre lors de cette journée mémorable. Que certaines et certains n’oublieront jamais de leur mémoire. Qu’ils soient jeunes ou plus vieux, ruraux ou urbains, sportifs ou inaptes à la pratique d’une quelconque discipline athlétique...

 

 

 

Oublier un bref instant le monde et ses désillusions…

 

On attendait du monde et il y a eu du monde. A Chablis, Avallon, Sens ou à Auxerre. Ailleurs, aussi. Idem en Côte d’Or dès le lendemain puisque la 55ème étape se jouait du côté de Beaune et de Dijon. Peut-être pas le succès global escompté selon les prévisionnistes, mais tout de même. Avec, pour ne citer qu’un seul exemple, ce parc Roscoff dans la capitale de l’Yonne, garni jusqu’à plus soif. Entre 17 heures et 21 heures, ce jeudi sous ce soleil couchant et ses menaces orageuses.

Les témoignages sont formels. Recueillis à chaud, auprès des spectateurs comme des organisateurs et observateurs : la joie était dans l’air. Comme un jour d’été sans fin aux couleurs bleues azur, un 14 Juillet sans l’ombre d’un nuage ou d’une perturbation. Un jour de bonheur à l’état pur pour oublier tout ce qui nous entoure. Le monde et ses désillusions, celles-ci étant distillées au quotidien…

Dire que la foule était en liesse serait peut-être un peu fort de café et encore que, à la simple vision d’un Guy ROUX toujours  aussi populaire, qui a l’âge de 85 ans passés et ayant porté la mythique torche de l’Olympe, dispose d’une cote de sympathie à faire pâlir bon nombre de politiques en ces périodes gouvernementales si complexes !

 

 

La France que l’on aime en parfaite symbiose…

 

La France du football et de MBAPPE n’auront pas su passionner nos concitoyens cette année à cause de leurs résultats en dents de scie malgré cette demi-finale inespérée perdue face à l’Espagne, les Français se sont donc rabattus, et bien avant que ne démarre la quinzaine olympique, vers le passage de ce Relais de la Flamme aux quatre coins, ou presque, de l’Hexagone.

Pour que vive l’espoir d’une France unie et unique de par sa diversité. Une France en communion, davantage dans l’allégresse que dans l’austérité. Une France qui aime entreprendre et qui remporte des victoires sur l’adversité. La France que l’on aime, en somme, la nôtre. Illuminée par cette flamme, symbole d’un hymne à la joie retrouvé, le temps d’une pause estivale…

 

Thierry BRET

 


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La ministre des Sports et des Jeux Olympiques/Paralympiques a effectué un bref déplacement en terre de l’Yonne, à l’occasion du 54ème Relais de la Flamme, ce jeudi en fin de journée à Auxerre. Une visite qui s’ajoute à celle effectuée en avril dernier à l’occasion de la phase inaugurale du musée de l’AJA où elle avait déjà été accueillie par les personnalités politiques et institutionnelles de notre territoire. Jamais deux sans trois ?!

 

AUXERRE: Elle en plaisante, elle-même, Amélie OUDEA-CASTERA ! La représentante du gouvernement revient en terre auxerroise en ce mois de juillet à l’occasion du passage de la flamme olympique dans l’Yonne, quatre mois seulement après son dernier déplacement occasionné par l’inauguration du musée de l’AJA, accueilli dans le complexe sportif de l’Abbé Deschamps.

« C’est normal, concède-t-elle, Auxerre est une grande ville sportive. Je suis très contente d’être ici. A l’époque – il y a quatre mois de cela -, j’avais été invitée par le club d’Auxerre. J’ai pu prendre de ses nouvelles et de ses équipes. C’est formidable pour l’AJA de se retrouver en Ligue 1 la saison prochaine. Et de débuter la reprise en championnat de France le 18 août face à l’OGC Nice… ».

Quelques minutes auparavant, aux côtés de Crescent MARAULT, président-maire de l’Auxerrois, de Grégory DORTE, premier vice-président du Conseil départemental de l’Yonne et du préfet Pascal JAN, la ministre des Sports et des Jeux Olympiques/Paralympiques avait pu profiter pleinement de l’allumage de la grande vasque de métal, le chaudron, par l’ultime relayeuse de ce parcours atypique proposé dans les rues du centre-ville, la basketteuse Emmeline NDONGUE.

Un rituel qui se répète ainsi d’étape en étape à travers l’Hexagone depuis le 08 mai dernier, date à laquelle « le BELEM » avait ramené la flamme depuis la Grèce, berceau de l’olympisme.

 

Les valeurs de la flamme, entre paix, unité et concorde…

 

En l’espace de deux heures et plus, la représentante du gouvernement se sera immergée dans cette ambiance chaleureuse et festive à plusieurs endroits stratégiques de la ville, avant de terminer son périple au parc Roscoff, site de l’allumage du chaudron. Sans omettre de visiter auparavant les installations du club de football et son centre de formation.

« J’aime me retrouver sur le terrain, explique-t-elle, il y a une mise en valeur exceptionnelle du patrimoine de l’Yonne, aujourd’hui, avec l’accueil de la flamme à Vézelay, dans le vignoble de Chablis ou ici, au centre-ville d’Auxerre. J’ai pu apprécier aussi la ferveur qui existe toujours autour de Guy ROUX et cette admiration qu’il suscite même auprès des plus jeunes. C’est magique et c’est cela l’esprit du Relais de la Flamme… ».

Une alchimie entre un territoire, des personnalités, le temps qui passe, aussi.

« Les valeurs de la flamme veulent dire beaucoup, ajoute-t-elle, au niveau de la paix, de la concorde, de l’unité. Tout cela a un sens… ».

 

 

Une ministre rassurée par la qualité de l’eau de la Seine…

 

A J – 15 de l’échéance, la France est donc fin prête à accueillir ces Jeux d’été. « Même s’il y a encore quelques finitions, précise Amélie OUDEA-CASTERA, mais cela est normal. On est excités de recevoir le monde entier et de sentir que l’image de notre pays va être positive en montrant notre art de vivre à la française, tout en mettant à l’honneur les sportifs de la planète… ».

Question que l’on se pose de toute évidence : les récents chamboulements politiques auront-ils un impact sur l’organisation de ces JO de Paris ?

Réponse catégorique de la ministre : « Non, pas du tout ! On continue de travailler en équipe avec la même concentration, avec le même engagement. Tout est réuni pour que le pays livre un évènement exemplaire… ».

Reste la qualité de l’eau actuelle dans la Seine. Une qualité de l’eau qui pourrait peut-être faire défaut pour les épreuves du triathlon ?

« Cela ne m’inquiète plus, assure la ministre, les mesures de la qualité de l’eau nous rendent optimistes. Nous sommes tout à fait confiants pour la bonne tenue des épreuves… ».

Pour respecter l’adage, jamais deux sans trois, reverra-t-on le 18 août Amélie OUDEA-CASTERA du côté de l’Abbé Deschamps au soir du match d’ouverture de la Ligue 1 ? « Ah pourquoi pas ! En tout cas, je suivrais de très près les résultats de l’AJA cette saison… ».

 

Thierry BRET

 

 


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