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Puisaye Forterre

Triste monde dans lequel l’on vit ! Sans repères, sans empathie, sans écoute, aussi. Un monde de plus en plus fou, replié sur lui-même et ultra vindicatif, accumulant les choses à cent à l’heure, si ce n’est pas plus et qui augure du pire pour les années à venir, si rien n’est fait pour enrayer ce processus global qui semble irréversible.

Autrefois, l’école sous ses différentes variantes, depuis la maternelle jusqu’à l’enseignement supérieur, représentait encore un havre de paix. Et de sérénité, tant pour les enseignants qui y dispensaient leur savoir, à travers des cours parfois plus ou moins bien construits, mais qui symbolisaient pourtant une réelle transmission de connaissances dont les élèves puiseraient plus tard la substantifique moelle leur servant dans la vie active.

Tant pour les élèves, aussi, qu’ils soient simples potaches ou brillamment surdoués qui avaient toujours quelque chose à gagner de cette Education nationale et de ses enseignements à géométrie variable selon les établissements choisis, que l’on pouvait perfectionner par l’apport de bienveillantes lectures, de nécessaires recherches, de rencontres inoubliables, de découvertes exceptionnelles…

Bref, à notre époque – c’était il y a cinquante à trente ans en arrière ! -, on prenait un malin plaisir à se rendre au quotidien ou presque au « bahut » pour y apprendre des choses à retenir selon les centres d’intérêt, se motiver pour un cursus passionnant et prometteur, se projeter vers un avenir quasi assuré qui nous tendait les bras, s’intéresser à l’autre quelque soit sa couleur de peau, son origine sociale ou sa religion – ni sectarisme ni racisme affirmé à cette époque-là ! -, prendre du plaisir à être là ! Dans le respect du civisme et de la camaraderie.

 

« Pour vivre mieux, vivons cachés » : un principe encore tenable de nos jours ?

 

Que reste-t-il de tout cela, aujourd’hui ? Plus grand-chose quand on se réfère à la lecture des tragiques faits divers s’étalant à la une de tous les médias de la planète qui depuis les années 2000 se multiplient à la vitesse grand « V » tel un tsunami frappant les établissements scolaires et tout ce que cela représente en appréciation symbolique de la transmission de savoirs et de connaissances.

Ce ne sont que des agressions, des bagarres, des menaces, des coups portés contre l’institution, des assassinats, des meurtres, de la violence gratuite et sans raison d’être, le plus souvent coiffée sous la fameuse explication des « troubles psychologiques ».

Un argument, tellement plus simpliste à balancer à la presse pour cacher en vérité, la poussière sous le tapis et s’avouer que notre société est en train de faillir à bien des égards par rapport à la multitude de problématiques qui se présente à elle…Une politique de l’autruche, coutumière de nos démocraties occidentales, qui malheureusement s’applique à moult sujets de notre société dite moderne. Selon les préceptes fumeux du « pour vivre heureux, vivons cachés ! ».

 

 

Combien de témoignages d’enseignants, d’éducateurs, de personnels administratifs, de directeurs d’établissements, d’élèves, de parents d’élèves qui se sont plaints des malversations dramatiques les concernant directement ou leur progéniture, observées dans le milieu scolaire au fil de ces années ?

Combien de courriers ou mails adressés à une hiérarchie ou à un supérieur pour mentionner tel ou tel fait suffisamment grave qui sont demeurés lettres mortes, mis à la corbeille car il ne fallait surtout pas « faire de vagues » en y répondant par l’affirmative d’une écoute attentive ?  

 

L’école, théâtre du « ne pas faire de vagues »…

 

« Ne pas faire de vagues » : voilà une formule qui ne doit plus être employée aujourd’hui dans notre vocabulaire. Tant au sein de l’Education nationale que dans les autres administrations, structures associatives et entreprises qui sont confrontées à ce fléau de la violence moderne, faite d’incivisme, de rejet de l’autre et de non-respect des valeurs institutionnelles.

L’horreur absolue vécue cette semaine avec l’assassinat de la surveillante trentenaire du collège de Nogent-sur-Marne, une commune paisible de la Champagne, nous le rappelle avec cruelle amertume. Mélanie, 31 ans, qui laisse derrière elle un enfant de quatre et un conjoint anéanti a été tuée de plusieurs coups de couteaux portés par un collégien âgé de…14 ans ! Un énième fait divers aux conséquences dramatiques qui vient ternir cette image d’Epinal du monde scolaire que l’on croyait encore tranquille où les causes peuvent être multiples – influence des réseaux sociaux, abrutissement des jeux vidéo, manque de discernement sur la réalité du monde bien réel, problématiques familiales et environnementales, usages de produits illicites, encouragement à la violence pour faire le buzz…-, voire bien pire encore.

« Ne pas faire de vagues » dans le milieu scolaire ? Plus jamais, çà, bien sûr ! Ne serait-ce qu’en souvenir de Mélanie et de toutes les pauvres victimes de la bêtise humaine, même adolescente, qui l’ont précédée en enrichissant la liste funeste de ces faits divers sordides…

 

Thierry BRET

 

 


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Un pied sur l'Yonne et la Nièvre, un autre du côté de Las Vegas en traversant l'Atlantique : tel est le chef Jean-David GROFF, la soixantaine dynamique  qui après un quart de siècle passé aux Etats-Unis et avoir quitté Auxerre - il tenait antan un restaurant - revient au berceau familial. Non sans un petit pincement au cœur peut-être, en évoquant les Etats-Unis...

 

AUXERRE : « Le Dix » est un peu atypique : il est ouvert toute la journée, de midi à 21h30, sauf le mercredi. Permettant ainsi d'y déjeuner tardivement ou de s'offrir un milk-shake aux fruits frais pour le goûter. La rénovation intérieure de l'endroit est des plus réussies, et ce, de la cave à vin au grenier ! Point de formule-déjeuner, pour un classique menu trois plats, comptez environ 32 euros par personne étant entendu que désormais nombre de convives plébiscitent une formule deux plats (entrée/plat ou plat/dessert). Au service, c'est avec plaisir que l'on retrouve la souriante Nelly, que l'on connut jadis au « Marmiton » du chef Manu DELANNOY.

En entrée,  le « crab roll » a très nettement un petit parfum US : la fraîcheur du crabe est ostensible sur ces petits pains « bun », s'assimilant quelque peu au pain au lait. L'assaisonnement est plaisant, et complète cette entrée fraîche ! L'œuf mimosa « Kimchi » est bon aussi, marquant un léger clin d'œil aux produits nippons. 

 

  

Frites et ketchup sont réalisés maison !

 

Ensuite, impossible d'y couper - même si votre serviteur préfère le bœuf, façon entrecôte béarnaise !... - le « smash burger » (16 euros) est l'incontournable des lieux ! C'est un classique du genre. Il n’est pas trop cuit et accompagné de bons produits, dont le fromage cheddar. Les saveurs sont nettes. La sauce ketchup maison, accompagnante des frites, est plutôt bonne. Un mot sur l'excellent Irancy « Les Mazelots » du domaine VERRET qui tint toute sa place au déjeuner. Un fort joli vin qui honore ce joli vignoble !

 

 

 

Un dessert qui rend baba les épicuriens !

 

En dessert, le baba au rhum, ananas rôti à la vanille (9 euros), tient toutes ses promesses. Le biscuit en étant joliment imbibé ! C'est un bon dessert,  agrémenté d'une crème à la vergeoise, peut-être un rien trop sucrée.  « Le Dix » ou « The Ten » possède des effluves « voyageuses » pour notre plus grand plaisir. Bienvenue à bord ou « welcome on board » : c'est vous qui voyez ! 

 

 

 

En savoir plus :

 

Les - : les serviettes en papier mériteraient une qualité supérieure  en intissé, par exemple. 

Les + : le cadre est joli pour une cuisine atypique ! 

 

 

Contact :

 

Le Dix

Au 10 rue Fécauderie

89000 AUXERRE

Tel : 03.86.34.36.42.

Fermeture le mercredi

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Certes, ils ne sont plus comptabilisés comme demandeurs d’emploi. Pour autant, la France recense un peu moins de deux millions de personnes intégrant la catégorie des allocataires du RSA, le Revenu de Solidarité Active. L’ultime marchepied social, avant de sombrer irrémédiablement vers la précarité si rien n’est fait pour changer de statut.

Si l’on ajoute à cette donnée chiffrée le nombre de conjoints et enfants à charge au sein du foyer d’un bénéficiaire de ladite prestation, cela concerne plus de 4 millions de personnes. Soit 6 % de la population hexagonale. Une statistique qui s’était stabilisée depuis quelques années mais qui a tendance à progresser de nouveau du fait des incertitudes observées à l’heure actuelle dans le monde économique et celui de l’employabilité. Certains de nos compatriotes cultivent même, intentionnellement ou non, le sens générationnel de ce particularisme d’entraide sociale, voulue par l’Etat : ils sont bénéficiaires du RSA de génération en génération ! Un comble qui est devenu une réalité dans certaines contrées françaises et qui commence à exaspérer de plus en plus les responsables des collectivités départementales ayant la lourde tâche d’en gérer le poste budgétaire.

Qui dit RSA, dit chômage, il va de soi. Aujourd’hui, la moitié des bénéficiaires de cette allocation s’identifie à des personnes seules, la plupart du temps sans enfant, voire pour un tier d’entre elles à des familles monoparentales. Notons que c’est dans le Pas-de-Calais que l’on trouve le plus grand nombre de personnes touchant le RSA.

 

 

Un coût de versement qui ne cesse de progresser pour les départements

 

Alors que leurs contraintes budgétaires sont au paroxysme de la réduction avec des coupes sombres à l’appui et ce, depuis plusieurs mois, les départements français dans leur ensemble font grise mine. D’une part, et c’est une aberration totale, ces collectivités ne possèdent pas dans leur domaine de compétences le poste économique et pourtant, c’est à eux que l’Etat demande de régler la note, celle des enveloppes financières inhérentes aux bénéficiaires de la fameuse prestation, sans en compenser les 50 % comme cela devrait être dans les faits.

D’autre part, cette politique dont le coût est déjà conséquent ne cesse de croître en France. Puisque l’Etat a exigé encore plus cette année à ses partenaires départementaux sur le sujet qui, progressivement et à tour de rôle (c’est le cas du département de l’Yonne), se refusent à appliquer la hausse.

Si l’on prend l’exemple de l’Yonne, le coût du versement du RSA s’est élevé à 60 millions d’euros l’année dernière ; il était de 54 millions d’euros en 2019, à nombre de bénéficiaires équivalent.

 

La chasse aux « indus » de la CAF est déclarée !

 

Mais, là où le bât blesse dans le système allocataire en France et où il serait bon et intelligent d’accorder au plus vite ses violons, au vu du contexte économique de ce pays, ce sont les versements injustifiés de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) – les « indus » - envers les bénéficiaires du RSA qui sont de plus en plus importants en France (6,4 milliards d’euros) et qui irritent de plus en plus les responsables des collectivités départementales.

Ces sommes ne correspondent à rien, aux dires des élus courroucés par cette situation, et évoluent de façon inquiétante. La Cour des Comptes a ainsi pointé du doigt ce phénomène non justifié et en appelle à des renforcements systématiques des contrôles, eux-mêmes assurés par…la CAF !

D’ailleurs, la mise en œuvre du RSA à la source, faite de manière non concertée avec les collectivités départementales, interpellent ces exécutifs qui voient cela d’un très mauvais œil. Non seulement, cela pourrait accroître le nombre de bénéficiaires en France (et de ces fameux « indus » injustifiés) mais en outre, cela ferait augmenter considérablement la charge budgétaire sur des départements qui n’en ont pas besoin, compte tenu des coupes drastiques devant être effectuées dans leurs caisses en ces temps de crise institutionnelle. Certains territoires, à l’instar de l’Aisne, sont déjà presque en dépôt de bilan et placé sous la tutelle de l’Etat ! Le retour à l’envoyeur, en quelque sorte…

Dès lors, et c’est le vœu des collectivités concernées par le versement du RSA, il est nécessaire que la CAF et l’Etat érigent la lutte contre les « indus » comme une priorité nationale pour garantir une gestion transparente et efficace des fonds publics.

Bref, de l’argent issu de nos impôts et qui est très mal employé, visiblement, et après on vient nous tarauder les neurones à répétition avec la possibilité de départ à la retraite à l’âge de 66 ans et 5 mois à partir de 2030 pour faire des économies ? De qui se moque-t-on, vraiment !

 

Thierry BRET

 

 


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Entre Napoléon Bonaparte et la capitale de l’Yonne, c’est une histoire d’amour à l’infini ! Mieux qu’à Ajaccio, visiblement, pourtant terre natale du personnage qui repose désormais sous la coupole des Invalides ! Avec la quatrième manifestation organisée à Auxerre en l’espace de deux saisons, sur les commémorations de personnalités militaires qui se situaient dans le pré carré de l’Empereur, Auxerre fait son maximum pour être reconnue enfin « Ville Impériale ». Le tourisme « napoléonien » est-il en bonne voie dans l’Yonne ?  

 

Lundi 26 

Comme dans nombre d’autres pays européens, les récentes élections législatives au Portugal se sont soldées par une forte progression de l’extrême droite et son parti, « Chega », propulsé au rang de troisième force politique, après un discours populiste fortement marqué par les questions migratoires. Un résultat démontrant s’il en était besoin, l’extrême volatilité de la mémoire… Oubliant au passage que l’émigration a toujours été au fil des siècles, un processus majeur au sein de la société portugaise, notamment à la fin des années 50, lorsque par centaines de milliers, des familles entières franchissaient clandestinement les Pyrénées, pour fuir la dictature de SALAZAR et trouver en France un avenir meilleur. Une main d’œuvre corvéable à merci et sujette au racisme, dont le souvenir est là pour rappeler que l’on est toujours le « migrant » de quelqu’un…

 

Mardi 27  

Et toc ! C’est avec des trémolos dans la voix, que le plus Brésilien des joueurs de l’AJA avait laissé entendre qu’il pourrait peut-être quitter l’Abbé Deschamps et aller voir ailleurs si l’herbe y était plus verte… Arrivé en fin de contrat après cinq saisons passées à Auxerre et à 31 ans, rien de plus normal, quand on sait combien une carrière footballistique est courte. La promesse d’un salaire multiplié par quatre a sans doute pesé dans son choix et conduit JUBAL à s’envoler pour Krasnodar en Russie. Une ville à l’ouest du pays, non loin de la Crimée et de l’Ukraine… Difficile de résister au chant des sirènes, surtout quand il s’accompagne des notes de la balalaïka. Et toc ! Ethique… ?  

 

 

Mercredi 28 

Quartier des Boussicats à Auxerre, les places de parking se font rares depuis le début des travaux d’extension du réseau de chaleur urbain. Une entreprise qui travaillait chez un particulier, avenue Hoche a trouvé la solution pour manœuvrer plus aisément en « privatisant » une place handicapée située en face du chantier où elle œuvrait, au moyen de rubalise… C’est bien connu, « Les c…, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ! » Tristes « Tontons flingueurs » !

 

 

Jeudi 29 

Campé entre le jubilé de Djibril CISSÉ et la finale de la Ligue des champions de dimanche prochain, ce triste anniversaire n’a rencontré que peu d’échos dans les médias : il y a quarante ans jour pour jour, 39 personnes trouvaient la mort au stade du Heysel à Bruxelles lors de la finale de la Coupe des clubs champions entre Liverpool et Turin. Pour la plupart transalpines, victimes à la fois de la folle violence des supporters anglais, de l’inefficacité du service de sécurité, notamment de la gendarmerie belge et de la vétusté des lieux. Une tragédie annonciatrice du drame qui allait se jouer moins de quatre ans plus tard, le 15 avril 1989, à Sheffield lors de la demi-finale de Cup opposant cette même équipe de Liverpool à Nottingham Forest. Ce jour-là, 95 supporters des « Reds » périrent écrasés contre des grilles, suite à un mouvement de foule. Ou quand le foot rend fou…

 

Vendredi 30  

Lors de sa venue à Auxerre, le 30 avril dernier, Jean-Luc MELENCHON l’avait affirmé haut et fort : « Oui, c'est nous aujourd'hui qui représentons cette part d'humain attentive à la souffrance des autres, quelle que soit la situation ou le lieu dans le monde… ». Alors que penser du refus des élus de La France Insoumise à l’Assemblée de voter en faveur d’une résolution appelant à la libération de l’écrivain franco-algérien Boualem SANSAL… ? Une résolution jugée « instrumentaliser » le cas de celui qui, après six mois de détention, malade et affaibli, a été condamné à cinq ans de prison à l’issue d’un simulacre de procès à Alger. Au-delà de La France Insoumise, c’est une large part de la gauche dans son ensemble qui semble avoir des « pudeurs de rosière » à évoquer le sort d’un homme accusé de propager dans ses écrits « le fantasme réactionnaire du grand remplacement ». Quand l’indignation se fait sélective et paravent politique, pas certain que la démocratie en sorte grandie…

 

 

Samedi 31 

L’affaire n’a pas semblé émouvoir plus que cela Pascal PRAUD, pourtant natif de Nantes et « CNews » s’est pour une fois montrée bien discrète sur un drame sordide mettant en cause un quadragénaire mis en examen pour viol et agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans… Il est vrai que ce père de famille était policier, affecté depuis six mois à la brigade de protection de la famille, chargée des violences commises dans la cellule familiale au sein du service nantais de police judiciaire. Selon le quotidien Ouest-France, il avait même récemment demandé son transfert vers une unité s’occupant exclusivement de mineurs. Demande rejetée en raison de « gestes indélicats » envers une collègue ! N’est pas Emile LOUIS qui veut !

 

Dimanche 01  

Eh bien si avec tout ça, Auxerre ne décroche pas son bâton de « Ville impériale » ! Pour la quatrième fois en moins de deux ans, une déambulation aux accents napoléoniens s’est élancée ce dimanche matin dans les rues de la cité. Après le maréchal NEY en mars dernier, place au maréchal DAVOUT pour le 202e anniversaire de sa mort. A ce rythme-là, on ne va pas tarder à frôler la crise de «napoléonite aiguë» ! Un défilé dominical tristounet, sans fifres ni tambours, sous l’œil interloqué des quelques touristes présents, s’apparentant plus à la retraite de Russie qu’au soleil d’Austerlitz ! 

 

Dominique BERNERD

 


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C’est le goût de l’exotisme et du voyage garanti ! Un décor sobre, à l’intérieur de la petite salle totalement relookée par rapport à l’ancienne maison qui jadis proposait une cuisine aux saveurs résolument savoyardes ! On y voit sur les murs de vieilles photographies en noir et blanc évoquant des scènes vécues dans le pays d’origine de ce couple de restaurateurs qui, avec le sourire et la qualité au fond de l’assiette, satisfont les consommateurs présents. Ici, la cuisine se veut gourmande : c’est celle du Kosovo…

 

AUXERRE : Un restaurant kosovar dans la capitale de l’Yonne ? Pourquoi pas, après tout puisque au niveau des curiosités gastronomiques exotiques on peut déjà y manger italien, vietnamien, libanais, thaï, indien, pakistanais, maghrébin, turc, kurde, etc. Il y eut même une époque bénie des dieux (ceux de l’Olympe sans doute !) où en effectuant quelques kilomètres du côté de Champs-sur-Yonne, les épicuriens pouvaient se régaler de cuisine grecque d’une excellence absolue ! D’ailleurs, l’Afrique était également représentée avec une échoppe aux allures atypiques tant dans les assiettes que dans le décorum, près de la gare auxerroise avec un établissement qui aura duré aussi longtemps que le putsch d’un général prenant le pouvoir en Afrique équatoriale débouté au bout de 48 heures de gouvernance !

Ici, au beau milieu de la rue Fécauderie, c’est différent. Dans la rue, des tables constituent une terrasse où se retrouvent en ce milieu de journée dominicale, des ressortissants de ce pays des Balkans, sirotant le fameux café noir bien serré. Un breuvage qui n’est pas fait pour les « fillettes » aux dires de la charmante personne qui accueille la clientèle sur le pas de porte.

 

 

On déguste les plats avec gourmandise

 

L’intérieur est sobre. Des paysages photographiés. Un drapeau à deux aigles qui ressemble à celui de l’Albanie. Des scènes de vie de ce pays méditerranéen dont finalement on ne sait que peu de choses, vue de France. Un pays qui est toujours dans l’impasse politique trois semaines après la tenue des élections législatives, coincé entre son désir de rejoindre l’Union européenne et son besoin d’indépendance pour faire face à ses puissants voisins, la Serbie et la Croatie.

Arrive l’entrée sur la table. Une galette à base de farine de maïs et d’épinards. Ce mets onctueux au palais s’agrémente d’une sauce blanche typique de la gastronomie des Balkans et d’un assortiment de petits légumes en guise d’accompagnement. Rien à redire ! Avec une petite cuillère, le petit bol de sauce blanche s’avale avec gourmandise, en y trempant ou pas les morceaux de cette galette tiède.

Le plat principal se compose de deux filets de poulet délicieusement marinés au préalable ce qui leur confère un goût légèrement sucré, et de deux boulettes de viande traditionnelles, peut-être un peu trop grillées. La salade de crudités, un mix de tomates, poivrons et courgettes, est agréable au goût. L’assaisonnement est parfait. Le tout est présenté sur une planchette de bois où une crème à base de poivrons fait office de condiment.

 

 

Le sens de l’accueil et de l’hospitalité !

 

Côté boissons, le « Balkan Sofra » puisque telle est son appellation, ne propose pour l’heure que des nectars du terroir icaunais, entre Coulanges, Irancy et Chablis. Mention spéciale pour le rosé de Provence ! Mais, la patronne du lieu nous promet des vins du Kosovo d’ici quelques jours pour être tout à fait raccord avec l’esprit de la cuisine de « chez nous » !

Le dessert – il est offert par la maison signe de l’hospitalité agréable qui est toujours une vertu des peuples de l’Est – est excellent : il s’agit d’un gâteau moelleux imbibé de trois sortes de lait, lui donnant ainsi une texture des plus délicieuses en bouche. Quant au rapport qualité/prix, il est des plus corrects avec ce menu testé qui n’excède pas les 18 euros !

Les restaurateurs sont charmants et accueillants : ils n’hésitent pas à faire la causette et à parler de leur pays. Une pointe de découverte supplémentaire qui nourrit les neurones pour des tarifs modiques, compris entre 15 et 20 euros pour les menus.

 

 

En savoir plus :

Les - : pas grand-chose à critiquer dans cet établissement ouvert depuis seulement quelques jours et qui apprend à faire ses gammes au niveau du service.

Les + : l’aspect insolite de cette cuisine que les papilles hexagonales ne connaissent pas très bien, et qui mérite d’être découverte. L’accent de la patronne qui maîtrise de mieux en mieux la langue de Molière !

 

 

Contact :

Balkan Sofra

17 Rue Fécauderie

89000 AUXERRE

Ouverture tous les jours midi et soir, et en journée pour le salon de thé

Fermeture le lundi.

 

Thierry BRET

 

 

 


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