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Adoubée de l'Ordre de l'Empire britannique par la reine d'Angleterre en 2004, Eileen CADDY, auteur à succès d'ouvrages spirituels, a su partager ses imprévus intuitifs quotidiens dans son best-seller : « La Petite voix ». Ce dieu intérieur qu'elle nomme comme source de son intuition donne le ton à son expression : « Cherchez toujours la réponse en vous, ne soyez pas influencé par celles et ceux qui vous entourent, ni par leurs pensées, ni par leurs paroles… ». A méditer en ces instants de crise…

TRIBUNE : La faculté à discerner le vrai du faux dans son champ de conscience est quelque fois un sacerdoce. Pourtant, dès l'apparition du genre humain, notre instinct primaire est relayé par l'image d'un homo sapiens à la « clairaudiance » irrationnel. Cet hominidé interagit à ses pulsions pour manger, procréer, et fabriquer. Il se connecte à ses cinq sens. Il n'intellectualise pas, il ressent. En effet, accueillir toutes ses perceptions est sa survie.

Le mot intuition prend sa source étymologique du latin « Intuito » : voire d'un seul coup d’œil…Aujourd'hui, qu’en est-il de toutes ces facultés imprimées dans nos gènes ?

L'intuition n'est pas un talent : elle est la prescience irraisonnée à écouter le murmure de cette « petite voix » très favorable à la prudence. Ce sixième sens s'invite furtivement, subtilement et exclusivement pour dévoiler une pensée fiable et viable. Cette vérité subjective insistera avec entêtement quelquefois pour refléter une idée qui en sera la clé. C'est le garant par écho d'un feeling à suivre pour faire aboutir dans la justesse d'action son objectif.

Je vous le concède : ce flair originel est souvent mis de côté car il s'accorde à la confiance mais en soi. Des facteurs environnementaux, vecteurs d'un détournement à cette ressource peuvent interférer ou altérer cette sensibilité : le stress, le manque de soutien dans des partis pris, la peur du jugement. Pourtant, ce transmetteur a ce génie de vous mener vers des objectifs judicieux dans vos choix de vie personnels et socioprofessionnels.

 

Comment utiliser à bon escient l’art de l’intuition ?

 

C'est un abandon à se considérer davantage, tout en acceptant de se laisser guider par l'œil initiatique, ambassadeur d'une présomption d'innocence enfantine. Quelle belle connivence à prioriser en toute sagesse et surtout en se faisant confiance !

L’intuition supplée également une idée furtive. Comme le coup du parapluie où la soudaineté engendrera une justesse d'action sans se poser de question.

De plus, le corps a cette fragrance d'imprimer l'acuité de décisions judicieuses par une sensation de bien-être ou de mal-être sous le signe d'une crispation pour un danger.

L'intuition est la protection d'un allié à initier au quotidien. Elle balaie effrontément le doute si on ne la relaie pas au second degré dans un plan mental. Ce cérébral peut la court-circuiter dans une optique illusoire de sécurité. Mais, le pire serait de ne pas emprunter cette voie.

A l'aborder dans un éclairage externe, l'intuition est aussi l'alliée de la synchronicité à percevoir sous deux angles.

Dans un visuel où des points d'appuis bien spécifiques comme des supports publicitaires se distinguent par un mot ou une phrase. Il existe également dans une transmission auditive par des canaux radiophoniques ou relationnels. Ces deux opportunités à saisir viendront apporter aussi les bonnes réponses. Sceptiques ?

Par expérience, ces deux invitations fédèrent un champ visuel interne et externe au tout est possible.

Carl-Gustav JUNG, éminent psychiatre, le conscientise par ces mots : « L'inconscient nous donne une chance, par ses communications et par les allusions imagées qu'il nous offre. Il est aussi capable de nous communiquer ce qu'en toute logique, nous ne pouvons savoir. Pensons aux phénomènes de synchronicité, aux rêves prémonitoires et aux pressentiments… ».

Ce pare-feu primaire symbolise et favorise la précision pour une vue d'ensemble objective et réaliste. La ressource est dans sa source.

Alors, la transmuter peut se faire en toute impartialité et honnêteté.

Lyvia ROBERT

 


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Sous un agréable soleil printanier se déroulait vendredi après-midi sur le parvis du siège social de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment la seconde séance d’approvisionnement en solution hydro-alcoolique. Un geste salvateur apprécié par les bénéficiaires qui souhaitent la reprise de leurs activités. Mais pas à n’importe quel prix…

AUXERRE : Séquencée en trois dates, la distribution de produits hydro-alcooliques aux adhérents du syndicat professionnels des artisans de la filière du bâtiment (CAPEB) a rencontré une nouvelle fois le succès ce vendredi 17 avril. Deux jours après le rendez-vous initial qui s’était déjà déroulé dans des conditions similaires au même endroit.

Ce sont au total trois cents récipients de cinq litres de ce précieux liquide qui seront remis in fine aux professionnels de la corporation. L’ultime séance est prévue le mardi 21 avril après-midi, de 14 h à 17 h.

Les responsables du syndicat ont donc convié leurs adhérents qui s’étaient préalablement inscrits à se munir de ce précieux auxiliaire indispensable à la sécurité afin d’assurer la continuité de leurs chantiers.

 

 

 

 

Une commande avait été générée en amont auprès de la société « AMH Labo » basée à Fontenoy pour pouvoir satisfaire les besoins des chefs d’entreprise qui le désiraient.

Ce geste symbolique permet d’entrevoir la reprise des activités. Même si certaines structures sont opérationnelles et honorent tant bien que mal quelques travaux auprès de particuliers dans le domaine de l’électricité, de la maçonnerie ou de la plomberie.

 

 

Des masques aux abonnés absents, des fournitures devenues de la denrée rare…

 

Toutefois, la majeure partie des artisans ne dispose pas des outils nécessaires (gel, masques) pour assurer la protection optimale de leurs salariés. 

« Il serait important d’en bénéficier au plus vite afin de respecter les mesures de sécurisation, a déclaré le président de la CAPEB 89 Jean-Pierre RICHARD qui a rappelé que « son organisme favorisait aussi les démarches administratives parfois complexes dans le souci d’accompagner ses adhérents ».

Autre particularisme qui empêche les entrepreneurs de travailler convenablement : l’observance de la distanciation sociale (de un à deux mètres entre les personnes). Une chose qui est impossible à respecter pour les collaborateurs exerçant leur métier sur un échafaudage.

Quant aux livraisons de fournitures, l’inquiétude grandit. Les importations de carrelage et de céramique en provenance d’Italie ne franchissent pas la frontière transalpine à l’heure actuelle. Il en est de même des composants électriques qui proviennent de Chine. Ces éléments sont devenus aujourd’hui de la denrée rare, difficile à se procurer dans les meilleurs délais.

 

 

 


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Diffusé en mai 2019 lors de la cérémonie des « Molières », le téléfilm du réalisateur Jacques MALATERRE consacré à l’illustre Jean-Baptiste POQUELIN, « Brûlez Molière », avait subjugué l’assistance. Par le jeu épuré, authentique et construit de ses acteurs. Mais aussi par cette théâtralité sans artifices qui nimbait ce scénario consacré à l’auteur du « Tartuffe ». Son « making of », le documentaire qui dévoile les coulisses du tournage, se découvre depuis peu sur la toile. Il est l’œuvre d’un jeune bourguignon de 20 ans qui fait ses gammes d’apprenti cinéaste aux Ateliers du Cinéma de Claude LELOUCH à Beaune…

BEAUNE : Et si Molière nous permettait de sortir quelque peu de ce climat anxiogène propre à cette crise sanitaire sans nom qui s’évertue à perdurer ! Un conseil pour apprécier une bonne bouffée d’air pur culturel : visionner le documentaire conçu par une jeune pousse prometteuse du septième art, originaire de Saône-et-Loire. Il a consacré un moyen métrage à l’œuvre télévisuelle produite par le réalisateur Jacques MALATERRE.

« Brûlez Molière », téléfilm programmé le 13 mai 2019 par France 2, avait remporté à l’époque un succès d’estime par la qualité magistrale de sa reconstitution et le jeu sans fioritures de ses acteurs.

Son auteur, metteur en scène et cinéaste avignonnais, avait apporté un soin tout particulier au respect historique et chronologique des faits évoqués par le scénario : une plongée très réaliste sans tabou autour de la création de l’une des pièces maîtresses du dramaturge, le « Tartuffe ».

Créée en mai 1664, l’œuvre fut immédiatement interdite par Louis XIV qui invoqua alors des raisons religieuses. Satire de la bourgeoisie rétrograde de l’époque, encore trop engoncée dans la pratique de valeurs traditionnalistes de la religion, Molière chercha surtout à faire rire la cour en se moquant de ceux qui se servaient de la peur de la mort pour jouer de leur crédulité.

On connaît la suite : pour ne pas passer sous les fourches caudines du Roi Soleil et éviter la censure, il dût réécrire le rôle de son personnage principal afin de l’aseptiser et l’adapter aux bonnes convenances de l’époque…

 

 

Un tournage essentiellement réalisé en Bourgogne…

 

Les premiers tours de manivelle du long métrage produit par « Bonne Pioche » et France Télévisions se donnent en Bourgogne. Une région choisie par Jacques MALATERRE pour la richesse de son patrimoine, en mars 2018.

Après avoir conçu les premiers plans aux studios de Bry-sur-Marne et à Saint-Germain-en-Laye, l’équipe met cap au sud, pas très loin de la capitale.

Les châteaux de Tanlay, d’Ancy-le-Franc, de Bussy-Rabutin, de Nuits-Saint-Georges accueillent successivement interprètes et techniciens. Des scènes seront également réalisées à Noyers-sur-Serein et à l’Abbaye de Fontenay.

Dans le sillage du réalisateur qui a travaillé par le passé avec Richard ANCONINA (« La loi de Christophe »), Patrick SEBASTIEN (plusieurs de ses pièces réalisées en téléfilm dont « Une chance sur six »), se tient un jeune homme épris par les subtilités de l’art cinématographique, Pierre-Andréa BRET.

Son objectif est simple : assurer la captation de la moindre scène, de l’infime détail, de la plus petite des anecdotes liée à la conception de l’œuvre. 

« Il s’agissait de ma première expérience dans un long métrage, précise ce résident de Saône-et-Loire, âgé de 20 ans, qui suit depuis trois ans les cours aux Ateliers du Cinéma de Claude LELOUCH à Beaune. Réaliser le « making of » de ce téléfilm a été d’une grande richesse pour moi… ».

Durant un mois de tournage, ce curieux de nature retranscrit pas à pas le quotidien professionnel de celles et ceux qui travaillent avec passion à la réalisation de ce film. Costumiers, décorateurs, accessoiristes, cadreurs, comédiens, réalisateur…rien ne lui échappe.

 

 

Une kyrielle de projets dans la tête…

 

Le comble : lui qui veut tout savoir de cette entreprise peu singulière obtient même un rôle de figurant dans la création artistique de Jacques MALATERRE ! On le voit furtivement apparaître avant la scène de la représentation finale du « Tartuffe », affublé d’un habit de brigadier et frappant de son bâton les douze coups annonciateurs de l’entrée en piste de la troupe.

« Cela m’a permis de comprendre ce que vivent les acteurs en terme de pression avant qu’ils ne jouent leur scène, explique-t-il, quand il y a deux caméras braquées sur vous et que toute l’équipe technique vous observe, ce n’est pas si simple ! ».

A la fin du tournage, Pierre-Andréa BRET avait dans sa besace plus de quarante heures de rushs.

Commença ensuite un long et fastidieux travail de montage et de post synchronisation que le néophyte mena à bien pour aboutir à son projet définitif.

Terminé, le document, intitulé « Les coulisses du Grand Tartuffe ou la découverte de Jacques MOLIERE » fut présenté lors du mois du documentaire dans la bibliothèque Gaspard MONGE à Beaune. Le documentaire se visionne sur la toile depuis peu.

 

 

 

 

Par la suite, le néo-réalisateur a travaillé d’autres œuvres dans le cadre de sa formation. Notamment des « making of » et un reportage consacré à l’association chalonnaise, « Un Avion, un Enfant, un Rêve », structure présidée par Benoît LEDUC et parrainée notamment par Olivier DASSAULT.

Le film qui en découlera présentait les actions offertes à des enfants malades ou handicapés. Ceux-ci effectuèrent des baptêmes de l’air pendant une journée de solidarité. Le film traduit leurs émotions…

A l’heure où s’écrivent ces lignes, ce féru des salles obscures prépare un court métrage de fiction tourné en réalité virtuelle sur le thème des araignées. Il n’en dira pas davantage sur ce projet, confidentialité oblige.  Ce sera son court métrage de fin d’étude aux Ateliers du Cinéma. Avant sous doute une exploitation en salles et dans les festivals ?

En savoir plus :

Lien du making of :

https://youtu.be/dUMDE5kZBSM

 


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Alors que la quasi-totalité des unités de production sont à l’arrêt partout en Europe, la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, Agnès PANNIER-RUNACHER, appelle au redémarrage progressif de l’activité. Un sursaut vital pour l’industrie automobile dont les usines pourraient reprendre petit à petit leur fonctionnement.

PARIS : Si l’est un des secteurs économiques qui ne sort pas indemne de la crise sanitaire actuelle, c’est bien celui de l’automobile. L’effondrement du marché est abyssal. En l’espace d’un mois, celui de mars, la production s’est délitée à hauteur de - 72,2 % dans l’Hexagone. Soit une chute de - 34 % en moyenne établie au cours du premier trimestre 2020. Son appareil industriel est à l’arrêt à 85 % ! Du jamais vu…

Le phénomène contagieux du coronavirus ne pouvait pas plus mal tomber pour ce pan essentiel de l’économie mondiale. Depuis la fin 2019, le secteur de l’automobile est en proie à un retournement de cycle avec une baisse du marché qui avoisinait déjà 6 % avant le début de la pandémie. 

Une reprise d’activité, même modeste soit-elle, fait déjà figure de grande nécessité pour les spécialistes. Ceux, entre autres, du Comité stratégique de la filière qui était réuni il y a peu par audioconférence pour examiner l’étendue du désastre. Une réunion numérisée qui accueillait la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, Agnès PANNIER-RUNACHER.

L’amorce du retour au travail est dans le viseur. Sachant que toutes les entreprises de la corporation sont désormais mobilisées pour mettre en application dans leurs usines et bureaux des protocoles sanitaires très stricts permettant d’assurer la sécurité des salariés. Certaines profiteront du retour d’expérience des dispositions qui ont été adoptées sur les sites industriels de Chine. Là-bas, le redémarrage s’est effectué avec réalisme et succès.

Hormis les unités de production, les professionnels du secteur entendent protéger les activités de logistique, livraison et ventes. Des travaux de mise en place de mesures de protection, auprès des collaborateurs comme de la clientèle, sont en cours.

 

 

Un signal fort des pouvoirs publics est attendu…

 

Attentive aux propos de ses interlocuteurs, Agnès PANNIER-RUNACHER a rappelé que le gouvernement ferait en sorte de créer progressivement les conditions indispensables au redémarrage du secteur via les autorisations de circulation des véhicules de transport, y compris au niveau des différents pays européens.

Dès que le contexte sera favorable, les livraisons de véhicules pour alimenter les réseaux de concessionnaires reprendront. Avant que ne rouvrent enfin lesdites vitrines commerciales qui accueilleront de nouveau la clientèle dans le respect des exigences sanitaires voulues par l’Etat.

 

 

 


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L’initiative, très louable, est le fruit de l’étroite symbiose qui s’est développée au fil du temps entre un réseau de bricoleurs bénévoles des « Ateliers des Beaux Boulons » à Auxerre, ceux du collectif « Le Maillet » à Joigny et plusieurs personnes réunies à Sens. Ensemble, et en s’appuyant sur une page Facebook, ils luttent à leur manière contre les effets de l’épidémie en fabriquant des visières de protection destinées aux professionnels de santé…

AUXERRE : Au 08 avril, le bilan des premières réalisations était le suivant : 1 965 visières de protection avaient été produites, 1 233 de ces précieux ustensiles protecteurs avaient été distribués aux personnels soignants des EHPAD de l’Yonne ainsi que dans les centres hospitaliers et aux sapeurs-pompiers. Quant aux demandes qui restaient à fournir à cet instant précis, elles s’élevaient à 1 116 unités.

Depuis le 28 mars, date à laquelle a débuté l’opération, le réseau « MAKERS 89 contre le COVID 19 » (on dirait presque le titre d’un film inspiré par MARVELS !) aura répondu présent par sa généreuse mobilisation.

Composé d’une quarantaine de personnes, ce groupe de bénévoles travaille à la conception de visières homologuées en s’appuyant sur la technologie des imprimantes 3D qui sont ensuite acheminées en direction des professionnels de santé, de sûreté et de sécurité.

A ce groupe initial s’ajoutent celles et ceux qui collectent l’indispensable matière première servant à confectionner les objets, les assemblent et les font parvenir à leurs destinataires. Ce réseau trouve une nouvelle caisse de résonnance en s’amplifiant au quotidien.

 

Un besoin constant de matières premières…

 

Face à la recrudescence des demandes, le réseau doit faire face au manque de réassort, en optimisant son approvisionnement. Comme le précise Loïc VIGNET, l’un des porte-parole de la structure : « Nous avons besoin de plusieurs éléments pour fabriquer ces visières de protection, c’est-à-dire des bobines de filament plastique pour assurer l’impression des supports de visière, des feuilles plastiques transparentes, des élastiques de maintien et autres consommables… ».

Un appel à la générosité a été lancé auprès des milieux industriels et économiques il y a quelques jours par les « MAKERS ». Ils espèrent ainsi avec cette collecte de matières premières récupérer le nécessaire pour assurer la continuité des approvisionnements de ces visières qu’ils destinent à celles et ceux qui luttent d’arrache-pied contre le coronavirus.

 

 

Organisés en cellules opérationnelles, les « MAKERS 89 » s’occupent de la logistique (la collecte des différents ingrédients servant à fabriquer cette visière). Une entité spécifique prend à sa charge la gestion des fournitures en recherchant les professionnels capables de fournir les matières premières. Une autre cellule gère la veille impression. C’est-à-dire qu’elle effectue une surveillance technologique quotidienne pour trouver de nouveaux modèles en lien avec les autres réseaux existants. Les demandes sont traitées par la cellule ad hoc. Elle répond également aux besoins en fonction de l’état des stocks. Le pôle stockage ayant lui la responsabilité de conditionner les supports de visière, les élastiques et les feuilles de plastique en y ajoutant une notice d’utilisation et de montage.

Précisons qu’une cagnotte a été créée. S’élevant à mille euros, elle est reconduite chaque semaine afin de répondre aux nouvelles demandes, aux besoins d’approvisionnement et à l’évolution de la situation.

 

Un prix de revient d’environ un euro par visière !

 

Quant à la communication, elle incombe à la cellule support. Elle a construit des liens étroits avec les médias régionaux qui suivent cette aventure altruiste et solidaire.

Aujourd’hui, les caractéristiques du matériel recherché sont les suivantes : de la bobine de filaments plastiques PLA, ABS ou PETG pour l’impression du support de la visière, des feuilles A4 transparentes pour la visière, des élastiques pour le maintien autour de la tête (x2), des consommables et pièces d’usure pour les imprimantes 3D.

A titre informatif, concevoir de telles visières revient à dépenser pour l’impression d’un support de visière (0,66 euro), élastique pour le maintien autour de la tête (0,10 €), feuille de plastique transparente (0,10 €). Soit un total de 0,86 € !

Auxquels s’ajoutent principalement les frais logistiques et de fonctionnement et d’entretien des machines environ 0,14 €. Soit un prix de revient unitaire d’environ 1 € pour une visière standard. Actuellement, la fabrication est effectuée gracieusement par les bénévoles des « MAKERS ». Le réseau jouera d’ailleurs la carte de la solidarité jusqu’au bout puisqu’il reversera en cas de fonds non utilisé l’intégralité des sommes récoltées à une association en lien avec la lutte contre le COVID 19. Une initiative qui ne manque ni de panache ni de vertu…

 


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