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Des militaires à l’assaut de la Maison de l’Entreprise de l’Yonne ?! Oui, d’une certaine manière, afin de renforcer les liens entre l’armée, sous ses diverses composantes, et le milieu entrepreneurial, à vocation industrielle, en particulier. Voilà le tableau insolite qui attendait les invités de cette soirée exceptionnelle, concoctée par l’UIMM et le MEDEF à Auxerre, en présence du commandant de la zone Terre Grand-Est et gouverneur militaire de Metz, le général quatre étoiles, Yann GRAVETHE, venu spécialement pour la circonstance…

 

AUXERRE : Brrr ! Ca fait froid dans le dos ! Le témoignage de l’un des chefs d’entreprise de l’Yonne, recueilli à chaud, après avoir assisté à cette passionnante présentation de près de deux heures et qui pourra toujours se consoler, voire se changer les idées, en dégustant une coupe de crémant local, agrémentée d’une gougère, résumerait presque la teneur de la conférence !

Il est vrai que les propos tenus par le général Yann GRAVETHE, commandant des forces françaises et des éléments civils stationnés en Allemagne et officier général de zone de défense et de sécurité Est de l’Hexagone, ne prêtaient guère à l’optimisme dans sa fine et pertinente analyse de la géopolitique actuelle. La dangerosité du monde dans lequel nous évoluons n’est pas vaine !

 

Un panorama non exhaustif des malheurs de la Terre

 

Durant de longues minutes où l’on ne devait entendre une mouche voler dans l’amphithéâtre de la Maison de l’Entreprise, tant les spectateurs buvaient les paroles de l’orateur, le nouveau gouverneur militaire de Metz prit soin de poser pas à pas les jalons de son exposé. En débutant par un large aperçu informatif axé sur le contexte international de ce début d’année qui ne fait pas la part belle à un optimisme béat, c’est le moins que l’on puisse dire !

Dans cet inventaire à la Prévert des conflits, des troubles belliqueux et des situations explosives qui polluent notre univers au quotidien, le général Yann GRAVETHE brossa un tableau quasi apocalyptique de ce monde qui ne tourne plus dans le bon sens, visiblement. Ici, ce sont des coups d’états (Afrique) – plus de deux cents putschs répertoriés en vingt ans ! - ; là c’est l’inéluctable poudrière du Moyen-Orient ravivée par les flammes depuis l’acte odieux du Hamas en Israël le 07 octobre. Un peu plus loin, la pression de l’Azerbaïdjan sur son voisin arménien, pays coincé entre des nations hégémonistes comme la Russie, la Turquie et l’Iran. Sans oublier le bourbier sanguinaire rappelant les pires heures de la Première Guerre mondiale avec ses tranchées et ses gaz assassins, entre la Russie et l’Ukraine où l’Europe semble être de plus en plus menacée avec les diatribes régulières de propagandistes russes qui aimeraient bien vitrifier quelques capitales occidentales telles Londres, Berlin ou Paris !

 

Le terrorisme et ses résurgences menacent les Jeux…

 

 

Bref, la vie en rose en quelque sorte que nous a proposée là le très imaginatif Claude VAUCOULOUX, délégué général du MEDEF et de l’UIMM de l’Yonne, qui aime composer des soirées thématiques originales, devant ponctuer le calendrier !

Pendant ce temps- là, au pupitre et toujours très à l’aise devant le public, l’ex-entrepreneur militaire (Yann GRAVETHE a œuvré il fut un temps dans la société familiale avant de faire la carrière militaire que l’on sait) poursuivait sur le même registre en s’intéressant aux bruissements de bottes continuels qui proviennent de la zone Pacifique, avec Taïwan et la Corée du Nord dans l’œil du cyclone, sous dépression chinoise !

« Il ne se passe pas un mois sans que les tensions ne soient pas exacerbées dans cette zone géographique, insista le haut gradé de l’armée de terre, cela a des conséquences pour le demi-million de nos compatriotes qui vient dans les outre-mer… ».

A l’approche des Jeux Olympiques de Paris, le général prévient : « la résurgence du terrorisme au Moyen-Orient et en Afrique subsaharienne pourrait avoir des répercussions graves sur le territoire national… ».   

Un tour du monde peu enclin à prêter à sourire pour la salle comble qui ne pipait toujours mot, trop absorbée par les propos du conférencier en uniforme. Poussant le bouchon un peu loin à son avantage, le général GRAVETHE continua sur le changement climatique dont les effets ne peuvent qu’imputer de nouveaux désordres géopolitiques, sans omettre la compétition autour des ressources naturelles dont l’eau. La fameuse guerre de l’eau qui a déjà débuté dans certaines parties de la planète…

 

 

Gare au cyber et à ses funestes attaques depuis la Corée du Nord…

 

Recentrant ses arguments sur une factuelle concrète qui perturbe le quotidien des entrepreneurs et des collectivités, l’orateur évoqua en toute logique le cyber et ses risques en mode exponentiels depuis quelques temps.

« Toutes les 45 secondes en France, les entreprises, les organisations gouvernementales, les collectivités et les associations sont attaquées par des opérations cyber, menées à grande échelle, devait-il souligner, or un tiers de ces cibles, et principalement les entreprises, ne survivent pas six mois à ces attaques lorsqu’elles sont perpétrées… ».

Coup de froid supplémentaire parmi l’assistance où les spectateurs s’enfoncent davantage dans les sièges.

Pointant de l’index le régime de Pyongyang, Yann GRAVETHE expliquera que la Corée du Nord dispose d’une « armée » de 600 000 hackers ayant levé de manière illicite et frauduleuse plus de 3,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires grâce à la prolifération des cyber-attaques à travers le monde. Les fonds récoltés servant à financer le programme nucléaire de cet état, considéré comme « voyou » par les démocraties occidentales.

Fin stratège dans l’ordonnancement de ses idées, le général parla ensuite de la pression informationnelle exercée par la Russie dans nos médias et les réseaux sociaux, apôtres de la désinformation et des fake news à longueur de journée.

« Les Russes vont profiter de la séquence électorale qui s’ouvre en novembre aux Etats-Unis pour renforcer leur pouvoir de nuisance, ajouta-t-il, mais aussi des élections européennes le 09 juin prochain et des Jeux olympiques pour nous diviser, nous fracturer, et réduire notre réputation. Même les services des armées ne sont pas exempts de ces méfaits… ».

 

 

Le marché de la défense, une manne pour les industriels…

 

Des attaques qui devraient durer dans le temps, en augmentant il va de soi. L’espace est devenu également un lieu de menaces où la Chine et la Russie ont déjà fait des tests visant à la destruction de leurs propres satellites ; ce qui suppose qu’ils peuvent également détruire les nôtres en substance. Quant aux fonds marins, ils n’ont pas été oubliés par le conférencier notamment les régions polaires très convoitées et de manière agressive par les autocraties.

Face à cet environnement de contestation idéologique et de confrontation militaire,  complexe et imprévisible, les armées (terre, air, mer) ont des besoins auprès de leurs partenaires économiques. Tout cela a été confirmé au plan législatif par la loi de programmation militaire, votée au parlement à l’été dernier, avec ses 413 millions d’euros d’enveloppe budgétaire. Un effort collectif de défense de la France pour permettre de vivre libre et en sécurité.

Un message entendu par les chefs d’entreprise de l’Yonne qui peuvent bénéficier de la manne inhérente à l’ouverture de ce marché en pleine croissance et accessible, et qui « paie bien et vite », plaisantera même l’intervenant tout sourire !

Chiffres à l’appui, Yann GRAVETHE précisera que le budget de la défense va doubler d’ici à 2030, passant ainsi de 30 milliards d’euros à date à 70 milliards d’euros d’ici six ans. Soit une croissance avec des marges annuelles de 6 à 10 % tous les ans !

Quant aux besoins, ils sont très éclectiques et ne concernent pas uniquement le matériel d’armement. De l’alimentation au numérique, de la manutention à la technologie de précision, aux espaces verts au vestimentaire, sans oublier les drones, au centre de toutes les convoitises.

« Nous sommes de bons clients et nous avons besoin de vous, répéta le militaire, aujourd’hui, les entreprises s’organisent en clusters pour aller vers les marchés de la défense, loin de la paperasse habituelle liée à la commande publique… ».

Bref, il n’y a donc pas d’innocence dans la démarche du MEDEF d’accueillir désormais les représentants des armées dans leur enceinte. « C’est votre armée à tous, devait conclure le général GRAVETHE à l’auditoire, elle sait qu’elle pourra compter sur vous… ».

Serait-ce un pas de plus vers l’économie de guerre dont personne n’ose avouer ouvertement l’existence en France pour ne pas affoler les citoyens ? En tout cas, cela lui ressemble de plus en plus…

 

Thierry BRET

 


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C’est dans le cadre feutré de la librairie auxerroise « In Situ », où l’art se conjugue à tous les temps, et sous toutes les formes, que Gérard-André et son « amie-amour » Andrée de SMET, sa « Mélinée », ont dévoilé devant un parterre d’amis le programme de la saison 2024 du festival, créé il y a 18 ans à Etais-la-Sauvin. Dans cet « Olympia de campagne », comme se plaisait à le qualifier l’ami Julos BEAUCARNE. Une saison sous le signe de l’émotion puisqu’elle signera la fin de ce « festival du théâtre vivant » qui avait su au fil du temps, trouver un subtil équilibre entre la chanson, le théâtre, la musique, la poésie et tant d’autres choses encore…

 

AUXERRE : Et dire que le couple a jeté l’ancre dans ce petit village de Puisaye-Forterre, à la limite de la Nièvre, il y a seulement dix-huit ans… Le théâtre de la Closerie est aujourd’hui tellement enraciné dans le paysage culturel icaunais, qu’on l’imagine toujours beaucoup plus vieux. Un lieu qui depuis le premier jour ne se nourrit pas de subventions mais d’amitié et de fidélité, avec au cœur le partage et la découverte. Mais la préparation du festival annuel qui s’étend d’avril à octobre est très chronophage et Gérard-André a fait le choix de privilégier d’autres formes de rencontres, pour faire voyager les textes des poètes, lui qui se veut leur messager… Mais que les aficionados se rassurent, l’arrêt du festival ne signifie pas la fin du théâtre de la Closerie, « nous continuerons à y accueillir des artistes passionnés, généreux et passionnants mais plus sous une forme évènementielle et de coups de cœur… ».

C’est avec le poète musicien palestinien Ahmad DARI que s’ouvrira la saison les 04 et 05 mai prochains, belle entrée en matière pour redonner un peu de couleurs à la noirceur de l’actualité. Déjà venu à deux reprises à la Closerie, l’artiste y donnera un concert d’oud et animera le lendemain un atelier de calligraphie arabe, ou comment transformer l’écrit en dessin. Moins de trois semaines plus tard, c’est un autre fidèle de la maison, présent chaque année depuis l’origine, le comédien metteur en scène Xavier CLEMENT, qui proposera une reprise de sa pièce déjà jouée en 2011, « Un singe à l’académie », tirée du texte de KAFKA, où l’auteur posait un regard impitoyable sur la nature humaine. Changement de registre le 09 juin, pour un rendez-vous avec ce qui sert depuis toujours de fil rouge au théâtre de la Closerie : la poésie. Ce jour-là seront remis les prix de la Société des Poètes et Artistes de France, sous l’égide de Michel POTIER, président régional de la SPAF, agrémentés d’intermèdes autour de Louis ARAGON.

 

Poésie, classique et jazz accompagnent la période estivale

 

ARAGON toujours, mais entouré de Léo FERRÉ et Jean FERRAT, en juillet, les 13 et 14, avec, comme tous les ans, un récital donné par Gérard-André en hommage au grand « Léo » disparu un certain 14 juillet 1993, ce dont s’amuse encore l’âme du théâtre de la Closerie : « pas mal pour un anarchiste ! ». Belle manière de tirer un feu d’artifice en chansons deux jours durant ! Deux semaines plus tard, les 27 et 28 juillet, place au jazz avec « Accent Jazz Trio », pour des standards et classiques revisités façon « club Saint-Germain ». Suivis les 10 et 11 août du retour sur les planches d’un autre fidèle, le comédien Emile SALVADOR, pour une pièce de théâtre intitulée « Karl-Marx, le retour ». Présent à Auxerre pour la présentation du programme 2024, l’artiste s’est voulu rassurant : « je vous préviens tout de suite, ce n’est pas une pièce politique « chiante » ! C’est drôle et ça passe très bien, la pièce n’en fait pas un « saint », mais parle de l’homme, de sa vie, de ses amours, à travers sa vie personnelle… ». Fin de l’épisode estival les 24 et 25 août, avec le pianiste François CORNU, autre habitué, déjà venu à cinq reprises, pour un tableau musical autour des œuvres de Beethoven à Gershwin, en passant par Chopin, Ravel et Moussorgski.

 

 

L’humour ravageur d’Albert MESLAY pour le clap de fin !

 

La rentrée se fera sous le signe de la chanson à texte et du conte samedi 07 septembre, autour d’un cabaret scène ouverte, avec la participation de la conteuse Claudine CRÉACH et des chanteurs Laurent PROKOPIC et Jacques GUILLAUME.

Suivi le lendemain d’un rendez-vous annuel aux accents d’auberge espagnole, qui contribue depuis longtemps à la renommée des lieux : la « Fête de la Closerie », où se mêlent convivialité, repas partagé, musique et amitié. Une première les 21 et 22 septembre avec le duo « Rosa dos Ventos », composé de Quentin NEDELCU et Rémi CORTIAL, deux multi-instrumentistes accompagnés pour l’occasion d’une douzaine d’instruments à corde pour faire résonner les musiques du monde.

Depuis plus de dix ans, la Closerie se repeint à l’automne aux couleurs africaines et ce sera encore le cas cette année les 05 et 06 octobre avec le concert de Kora et balafon donné par Idrissa DIÉBATÉ et BALAKALA. Présente également, comme chaque année, l’association « Baobab 89 », présidée par le chanteur GEHEL, avec une exposition vente d’objets d’artisanat burkinabé dont les bénéfices sont entièrement reversés à un petit village du Burkina-Faso. Un rendez-vous qui est aussi une belle manière d’accompagner d’ondes positives et d’honorer le souvenir de Marie, la fille d’Andrée, décédée à Dakar le 10 octobre 2003 alors qu’elle participait à un programme d’alphabétisation sur le continent africain. Clap de fin les 12 et 13 octobre avec l’humoriste Albert MESLAY, dans un spectacle au titre provocateur, « Je n’aime pas rire, ça me rappelle le boulot ». Un spectacle qui n’engendre pourtant pas la neurasthénie, à en juger par le petit aperçu livré au téléphone par le breton natif des Côtes d’Armor à l’humour décapant : « aujourd’hui, quand on parle l’inuit correct, on doit dire « baisse de la pratique religieuse en milieu polaire » et non pas « recul de la calotte glaciaire ! »  Ite missa est !

 

Tous renseignements complémentaires et réservation sur :

www.lacloserie-spectacles.fr

 

Dominique BERNERD

 

 


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« Sur le bout des doigts ». La thématique des dix-huitièmes Journées européennes des Métiers d’Art se veut plutôt alléchante sur le papier. Notamment sur les cartons d’invitation et le communiqué de presse, adressés par le service ad hoc de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne-Franche-Comté. D’une part, l’un des cadres retenus par l’organisation à Auxerre pour y accueillir ce rendez-vous est envoûtant : l’Abbaye Saint-Germain. D’autre part, les visiteurs en prennent plein les yeux en découvrant des professionnels talentueux qui exercent un travail de qualité le plus souvent méconnu…

 

AUXERRE : On peut y rester des heures. L’endroit, séculaire et patrimonial, se veut déjà magique de manière naturelle. Mais, si en plus, on y saupoudre le tout en y ajoutant des artisans d’art – plus d’une cinquantaine de professionnels aguerris et esthètes qui disposent de petits stands de démonstration et d’exposition – alors là, c’est du pur bonheur pour les sens.

La vue, parce que l’on y tutoie parfois les sommets du remarquable au niveau de la finition. Le toucher, quand on le peut afin de mieux s’imprégner de la texture de la matière travaillée par les artisans. L’odorat, car les émanations olfactives de certains ateliers apportent un précieux complément informel. L’ouïe, quand l’un de ces maîtres du travail bien fait tapote délicatement avec un outil la pièce au centre de tous les intérêts pour la modeler de façon définitive et harmonieuse.

Il ne manque donc que le goût et encore ! Voir ces créateurs à l’imaginaire si fertile donner naissance à des œuvres décoratives et intemporelles, des pièces uniques et personnalisées, en mettrait presque l’eau à la bouche aux observateurs curieux de se retrouver là !

 

 

Une nouvelle approche visuelle de l’Abbaye Saint-Germain…

 

Excellente idée que celle-ci, d’organiser la dix-huitième édition des Journées européennes des Métiers d’Art, en ce lieu chargé d’histoire et enclin à valoriser les vertus du patrimoine auxerrois. L’Abbaye Saint-Germain et ses univers éclectiques se découvrent ainsi sous une nouvelle approche visuelle, en y additionnant les œuvres présentées par ces professionnels, connus et reconnus par leurs pairs.

Qui sont-ils précisément ? Elles et ils sont ébénistes, céramistes, couturiers, maroquiniers, créateurs de luminaires, de poteries, de bijoux, de cadres pour ornementer les tableaux et lithographies, etc.

 

 

Certains sont doreurs. D’autres travaillent méticuleusement le bois. On redonne un sens et la vie à de vieux fauteuils. On expose ses créations picturales. On restaure le papier et d’anciens livres. On exerce son art à partir de la laque, du bois, du verre, du métal…

Chacun parle, discute, échange, exécute quelque chose quand c’est possible, propose et…commercialise aussi ses pièces qui méritent le détour et la contemplation.

 

 

Susciter des vocations, l’autre objectif de l’animation

 

Au-delà de l’exposition, il y a aussi une vertu initiatique induite à ce rendez-vous. Celui de susciter des vocations auprès des plus jeunes – les scolaires auxerrois ont eu droit à leur visite en bonne et due forme dès le vendredi – mais aussi des adultes en besoin de reconversion professionnelle, voire d’évolution de carrière en changeant radicalement d’axe d’orientation, se créant ainsi de nouveaux objectifs via les travaux manuels.

« Sur le bout des doigts ». Mission accomplie, donc, pour la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté et ses nombreux partenaires, à commencer par la Région, la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois et la Ville d’Auxerre – du moins en ce haut lieu culturel – qui durant ces trois journées auront su prodiguer du rêve et de la beauté au public. Il en restera toujours quelque chose dans les esprits. Et qui sait, peut-être l’émergence de nouvelles vocations !

 

Thierry BRET

 

 


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« Plus jamais ça ! ». Foutaise, que cette phrase-là qui fait mal au cœur à l’entendre trop ! Sempiternelle expression, répétée comme une litanie procurant un semblant de bien-être artificiel dans le vide sidéral de nos consciences. Qu’en reste-t-il réellement lorsqu’un nouveau drame se produit, faisant le tour des infos et des réseaux sociaux ?

Il ne se passe pas une semaine, en effet, dans l’Hexagone, ou ailleurs sur la planète, sans qu’il n’y ait un de ces faits divers, qualifiés de sordide qui n’arrive pas qu’aux autres, éclatant à la une des médias.

Rixes, bagarres, tabassages en règle, coups, blessures, harcèlement, chantage, racket, violences aveugles et gratuites contre…des enfants et des adolescents. Dans leur univers proche, c’est-à-dire l’école…Sans omettre, bien sûr, les adultes quand ce ne sont pas les enseignants et les personnels administratifs eux-mêmes qui en sont les principales victimes.

Rien que la semaine écoulée, celle de Pâques pourtant forte en symboles de paix et de fraternité universelle, ce ne sont pas moins de trois sinistres situations, devenues totalement banales dans notre quotidien, qui sont venues nous rappeler la gravité du problème en France. Il y a urgence à résoudre l’équation à x inconnues avant que d’autres morts de jeunes enfants, de collégiens, de lycéens, d’enseignants ne viennent hanter nos nuits !

Montpellier, Viry-Châtillon, Tours…Des villes hexagonales, pourtant distantes et bien différentes les unes des autres. Des agglomérations où il fait bon vivre, en temps normal. Des localités où les enfants sont désormais en proie au danger !

 

L’école de la peur côtoie celle de la haine…

 

A la sortie de leurs écoles, de leurs collèges, de leurs lycées. Un comble qui ferait retourner dans leurs tombes n’importe lequel des érudits et savants qui, au fil des siècles, ont prôné fort justement les valeurs de l’éducation et de la  pédagogie pour tous, distillées via l’école, Jules FERRY en tête ! Qu’elle soit publique ou privée, sans distinguo.

L’école, ce lieu de vie consensuel, de brassage ethnique et sociologique, d’apprentissage à la vie et au civisme, à la découverte de l’autre et à la pratique du respect envers les différences, que plus tard, devenus adultes, nous regrettons tous de ne plus fréquenter car synonyme de jeunesse qui se fane au fil du temps.

L’école de la République, porteuse de la réussite sociale, de la connaissance, des principes vertueux de la laïcité ou de l’approfondissement de savoirs religieux. De la chance professionnelle, aussi, en qualité d’incontournable bagage intellectuel. Il y en a pour tout le monde, tous les goûts et les esprits, selon ses choix et appétences. C’est une des grandes chances offertes par la France, il ne faut jamais l’oublier…cela s’appelle la démocratie !

Oui mais, voilà. L’école dans sa diversité (primaire, collège, lycée) ne fait plus rêver aujourd’hui. Bien au contraire, elle procure d’autres sujets d’appréhension et d’autres sentiments qui ont pour raison d’être la peur et la haine. Incroyable paradoxe !

 

 

Des brimades et des trafics en tout genre dans les établissements

 

L’école des savoirs est devenue ce lieu de vie et de partage où les personnels éprouvent désormais de la crainte, chaque matin, la boule au ventre en y retournant assurer les cours ou leurs travaux d’administrateur.

L’école, lieu de brassage multiculturel ô combien nécessaire pour comprendre l’autre, est devenu un endroit de rancœur, de vengeance, de brimade, de trafics en tout en genre. Même les établissements sont obligés d’organiser régulièrement des descentes de police, accompagnées de leurs brigades cynégétiques reniflant tout sur leur passage dans les salles de cours où l’on parle habituellement de philosophie et de mathématiques ! Des fois que l’on y trouverait de la drogue en mode cannabis ou pire encore ! Ce qui est parfois le cas…

Le mal est profond. Durable et indélébile. Trop de violence chez les adultes. Chez les parents et dans les familles qui sont confrontés aux difficultés de la vie ordinaire, rythmée par le cours logique des choses, entre perte de l’emploi, inflation et crise existentielle. L’individualisme est devenu la religion du XXIème dont l’indifférence, l’injustice et la violence représentent ses modes d’expression les plus abrupts. Mais, la part prégnante de la religion et ses dérives sectaires, voire intégristes et obscurantismes, sont là aussi présentes dans ce qui était autrefois les cocons familiaux.

Le problème ne concerne pas que la France, évidemment. Cette semaine, aussi, un gamin de 12 ans a assassiné avec une arme à feu un camarade de classe qui se moquait régulièrement de lui, cela s’est passé en Finlande, pays réputé pour sa candeur et son calme social olympien…

 

A quand la fermeté pour punir ces barbares ?

 

Naturellement, le rôle infect et nauséabond des fameux réseaux sociaux y est pour quelque chose, comme à son habitude dans toutes les dérives de notre siècle. Ce déversoir d’immondices, jetés en pâture publique sous le prisme le plus souvent de l’anonymat, ne fait pas dans la dentelle au niveau des messages malfaisants adressés vers les plus faibles d’entre nous. Et en priorité, les enfants et les adolescents, la cible idéale toute trouvée de ces oiseaux noirs de la mauvaise espèce. Et encore, c’est une insulte pour les oiseaux.

Ebranlé par ces faits divers répugnants à répétition – des élèves qui se retrouvent dans le coma, en mort cérébrale ou pire encore alors qu’ils sortaient benoîtement de leurs établissements scolaires avant d’être lynchés et victimes de lâches agressions sans nom -, le chef de l’Etat a dit vouloir réagir de la plus forte manière pour que la violence ne soit plus chose commune et banalisée dans l’univers scolaire hexagonal. Il y a du boulot, en effet, pour y parvenir.

Restreindre et pénaliser lourdement les réseaux sociaux qui facilitent le harcèlement et la circulation de ces messages odieux portant atteinte à l’intégrité physique et morale des individus est une chose (et pourquoi ne pas les interdire d’émettre tout simplement ?) ; mais sanctionner de façon inflexible et sans passe-droit de manière pénale les auteures et auteurs de ces actes barbares abjects (voire parfois leurs familles en les privant de certaines ressources) serait on ne peut plus logique qu’une simple remontrance verbale, à défaut d’un avertissement couché de manière anodine et sans conséquence sur le bulletin de liaison scolaire !

Nous autres, citoyens et électeurs de France, sommes en droit d’attendre autre chose de la part de la Justice et de l’Education nationale que du laxisme récurrent, de l’absence d’autoritarisme à tout crin et des manquements réguliers à leurs devoirs de fermeté. Il en va de la sécurité et de l'existence de nos enfants et de leurs enseignants !

 

Thierry BRET

 

 


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La 95ème Foire de Sens se déroulera du 27 avril au 2 mai 2024 avec quelques nouveautés dont une journée supplémentaire de festivités et la présence exceptionnelle de Miss France 2024, Eve GILLES. Au total, 277 exposants attendent avec impatience les visiteurs dont le nombre ne tarit pas. Début de la manifestation, le samedi à 10 heures…

 

SENS : La Foire de Sens reste l’événement incontournable du territoire icaunais depuis 175 ans. Et ce, depuis sa modernisation en 1922 avec l’intégration de machines agricoles, à l’initiative du maire de l’époque, Lucien CORNET. Elle est aussi l’une des dernières animations de son espèce, située en centre-ville, qui attire les foules chaque année.

D’ailleurs, la ville n’attend pas moins de 100 000 visiteurs originaires des quatre coins de la France, dont plus de 9 000 personnes en provenance d’Auxerre. Un chiffre annoncé par une start-up spécialisée dans le comptage des visiteurs, d’après Francis SARLIN, le spécialiste du commerce local.

Pour cette édition, la mairie a quelque peu élargi le budget alloué à la foire d’un montant total de 360 000 euros (345 000 euros les années précédentes), dont 70 000 euros sont toujours dédiés à « la Canopée ». L’espace culinaire fait d’ailleurs l’objet d’une extension, au vu de sa popularité croissante.

 

 

Une Miss France et une référence mondiale du VTT en invités

 

La surprise de cette 95ème édition, et pour la toute première fois, sera la venue de Miss France, Eve GILLES, l’une des invitées d’honneur de cette foire le dimanche 28 avril de 12 h à 16 h.

« On a sollicité le Comité Miss France qui nous a tout de suite dit oui » précise la première adjointe Clarisse QUENTIN. Elue en décembre 2023, Eve GILLES considère qu’être Miss France, « c’est être au cœur des régions et des Français » a-t-elle confié à la ville de Sens.

Miss France 2024 dit avoir « hâte de découvrir le site et d’aller à la rencontre des gens, de déguster les spécialités locales ». « Je sais qu’on mange très bien en Bourgogne » a-t-elle précisé.

Autre personnalité très attendue à Sens le dimanche, l’un des meilleurs « trialistes » mondiaux. Originaire de Sens, le champion de VTT Nicolas VUILLEMOT ne manque jamais une occasion de participer à une représentation sportive dans sa région natale.

 

 

Le pôle économique fera la part belle aux néo-entrepreneurs

 

L’association « Gourmand’Yonne » - elle regroupe près d’une centaine d’artisans-restaurateurs -, sera présente afin de promouvoir le terroir. L’animation sera présentée par Gauthier PAJONA, notre chroniqueur gastronomique, et Yannick LEPEU.

La CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie), quant à elle, quitte l’aventure selon le souhait de la mairie qui préférait dédier un espace aux créateurs du territoire, ayant moins de deux ans d’existence.

Le village est mis en place en partenariat avec l’association « La Fabrique à Entreprendre ». «Un coup de pouce à un démarrage d’activité, pour la notoriété » souligne Clarisse QUENTIN.

Parmi les innovations, on compte également un salon de thé à ciel ouvert situé dans le parc Jean Cousin où des stands proposeront aux visiteurs de quoi se restaurer. Les pelouses seront d’ailleurs accessibles car la municipalité a jugé plus pertinent de libérer les îlots de fraîcheur de la ville.

 

Floriane BOIVIN

 

 


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