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Il ne fallait pas s’attendre à la grande foule. A la mobilisation du « grand soir » ! Normal, quand un tel rassemblement s’organise de manière prompte au beau milieu du mois de juillet. Mais, actualité politique oblige, il fallait en passer par là, le jour de l’élection de la présidence de l’Assemblée nationale ! A l’appel de la CGT et autres formations à l’instar du Parti Communiste Français ou de La France Insoumise, l’heure était à la revendication et à l’unité non loin des grilles de la préfecture. Histoire d’exercer un peu de pression en faveur du Nouveau Front Populaire…

 

AUXERRE: Le message se veut fraternel. Il est adressé aux représentants du Nouveau Front Populaire (NFP) et émane de la secrétaire générale de la CGT de l’Yonne, Véronique DEGOIX-BUTTIN qui en lit le contenu couché sur ses documents. Micro en main, l’oratrice fait face à une foule quelque peu éparse, placée juste là devant les marches latérales qui mènent à l’intérieur de la cathédrale Saint-Etienne. Le mariage de l’Eglise et de la CGT ?! Quel symbole ! Cela en fait sourire quelques-uns. « Les Cathos avec nous ! », scandent une poignée de manifestants, provoquant une franche rigolade parmi les premiers rangs de suiveurs.

 

 

Une envolée de cloches et la foi envers les dirigeants du NFP !

 

Imperturbable, la secrétaire générale de la Confédération Générale du Travail poursuit sa lecture, parfois entrecoupée par la sonnerie des cloches qui résonnent à la volée et très fortement au-dessus de sa tête. Logique, il y a eu celle de midi tapante, puis celle cinq minutes après de « l’Angélus » !

Bon, qu’à cela ne tienne ! Véronique DEGOIX-BUTTIN remet le couvert. Remobilisant l’attention et l’écoute de l’auditoire qui discute çà et là, après le double épisode des cloches. Elle se réjouit de la défaite de l’extrême droite et de l’avènement au soir du 07 juillet du Nouveau Front Populaire.

« Nous avons réussi tout ce que les sondages et les politologues disaient impensables, précise-t-elle, mais nous avons maintenant un message très simple à adresser aux dirigeants du NFP : ne nous décevez pas ! Soyez à la hauteur des espoirs et des attentes de la population ! ».

Une salve d’applaudissements s’en suit. L’oratrice, galvanisée, renchérit : « Bien sûr, Emmanuel MACRON et le patronat font tout pour empêcher la mise en place d’un gouvernement conforme au choix et aux attentes des électeurs de gauche. Vous avez été capables de vous réunir en 24 heures, de vous mettre d’accord sur un programme en quelques jours, alors vous êtes capables de proposer un gouvernement commun… ».

 

 

Le programme du NFP, rien que le programme…

 

Puis, la secrétaire générale de la CGT se veut davantage menaçante dans ses arguments : « si tel n’était pas le cas, vous devrez assumer vos responsabilités… ». Puis, elle prévient que « la colère, la désillusion, la démobilisation des électeurs seraient immenses : nos luttes s’en trouveront durablement affectées et à la fin, il n’y aura qu’un seul vainqueur : l’extrême droite… ».

Une extrême droite, qui selon elle, avec l’aide de ses alliés pourraient se proclamer comme seule alternative à Emmanuel MACRON. Toutefois, comme il le fut rappelé lors de cette allocution, la CGT n’a pas de légitimité pour dire qui doit être premier ministre et qui doit diriger le gouvernement. Cependant, Véronique DEGOIX-BUTTIN est affirmative dans ses attentes : « le choix qui doit être fait par le NFP est la mise en application du programme que nous avons soutenu… ». Encore une fois, un tonnerre d’applaudissements ponctua la phrase prononcée sous le chaud soleil auxerrois du zénith.

 

 

Vers la construction d’une société réconciliée…

 

« Nous voulons des ministères de combat sur le volet social, ajoute-t-elle, nous voulons aussi des ministères de progrès avec une grande loi cadre contre les violences sexistes et sexuelles, un engagement sans faille pour la vraie égalité entre les femmes et les hommes, et une lutte contre le racisme et l’antisémitisme, etc. ».

Pour elle, c’est simple : il va falloir inventer une nouvelle forme de démocratie qui n’existe pas encore.

La CGT se dit prête à organiser des mobilisations de conquête pour gagner « du plus au lieu de chercher à empêcher le pire ».

« Le temps presse, alerte Véronique DEGOIX-BUTTIN, chaque jour perdu est un jour gagné par l’extrême droite… ».

Fustigeant le spectacle des divisions partisanes de ces derniers jours, la porte-parole de la CGT rappelle que cela provoque l’ire et l’incompréhension des citoyens ayant choisi de barrer la route du Rassemblement National.

« Il n’y a plus de place pour les egos et les intérêts partisans ! Nous sommes convaincus de vivre un tournant pour notre démocratie et nous sommes persuadés de pouvoir construire ensemble une société réconciliée… ».    

L’avenir le dira. Fin du discours pour le porte-étendard de la CGT. Un prélude à d’autres actions revendicatives, annonciatrices d’un automne indien particulièrement chaud ?

  

Thierry BRET

 

 


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Ce n’est pas tous les jours qu’une commune de l’Yonne se distingue au plan hexagonal ! Alors, une fois n’est pas coutume, quand l’une d’entre elles y parvient, c’est forcément un retentissant cocorico dans le sérail ! Surtout quand le trophée est remis lors d’un congrès d’une puissante organisation, la « FNCCR », la Fédération nationale des Collectivités Condédantes et Régie qui vise à l’amélioration des services publics locaux de l’énergie, de l’eau, de l’environnement et des « e-communications »…

 

BESANCON (Doubs) : Derrière la distinction empochée par la commune de Monéteau, c’est aussi le travail et le rôle du SDEY qui sont mis en valeur. Un Syndicat départemental des Energies de l’Yonne, devenu au fil des ans, une véritable boussole, voire un guide, pour ces collectivités territoriales désireuses d’améliorer leur stratégie en matière de transition énergétique, en réalisant des économies.

Aussi, c’est en compagnie du président du SDEY, Jean-Noël LOURY, que le représentant de la bourgade septentrionale de l’Auxerrois Jean-François GALLIMARD devait recevoir des mains de Charles-Antoine GAUTIER, directeur de la FNCCR, l’honorable distinction au soir du 39ème Congrès de la Fédération nationale des Collectivités Concédantes et Régie, accueilli dans la capitale du Doubs.

 

Récompenser les communes les plus engagées dans la transition énergétique

 

Un évènement qui aura réuni 1 450 congressistes, 116 exposants et un millier de visiteurs en provenance de tout l’Hexagone qui savent désormais où placer la localité de Monéteau sur la carte de France !

Durant ces travaux répartis sur trois jours, les participants de ce grand barnum eurent la possibilité d’échanger sur l’organisation politique comme technique de la transition des services publics en réseau, c’est-à-dire l’énergie, l’eau, les déchets, le numérique, l’éclairage public et la mobilité propre.

Au terme de ce rendez-vous franc-comtois, la FNCCR organisa la remise des prix visant à récompenser les territoires les plus engagés dans la valorisation de la transition énergétique.

Cinq grandes catégories servaient de base de réflexion aux membres du jury – les représentants des Autorités Organisatrices de la Distribution d’Energie (AODE) - afin d’attribuer les « Grands Prix Nationaux ». Pour mémoire, il s’agissait de la transition énergétique, la mobilité décarbonée, l’éclairage public, les services connectés, le cadre de vie.

 

 

Une initiative née dans l’Yonne qui rayonne dans l’Hexagone

 

Née dans l’Yonne doit-on le rappeler, grâce au SDEY, cette initiative de labellisation permet d’encourager et de récompenser les collectivités du département du nord de la Bourgogne en tant que « communes engagées » dans la valorisation de la transition énergétique. Séduite par la démarche et par les visites régulières de Charles-Antoine GAUTIER à Auxerre lors de la remise de ces fameux labels « Terre d’Innovation » départementaux, la FNCCR a su emboîter le pas à la structure pilotée par Jean-Noël LOURY et Eric GENTIS, pour lancer pour la première fois cette année des trophées nationaux.

Un palier supplémentaire mais légitime quand on connaît la pertinence de ce principe de distinction que les collectivités de l’Yonne recherchent dorénavant à obtenir d’année en année en s’investissant davantage.

Du côté de Monéteau, la nouvelle procure de la satisfaction de la part des élus et de l’édile Arminda GUIBLAIN. Concrètement, la municipalité de la localité périphérique d’Auxerre a reçu ce trophée national pour l’aménagement énergétique total de sa commune et pour différents travaux réalisés avec le soutien du SDEY. Rappelons que la commune avait déjà obtenu le label départemental de l’Yonne en 2022 ! « Jamais deux sans trois », précise l’adage. A quand la nouvelle distinction ?

 

 

En savoir plus :

Les lauréats de ces premiers trophées nationaux de la FNCCR 2024 sont :

Morbihan Energies pour la commune de l’Ile-aux-Moines

Le TE 83 SYMIELEC Var pour la commune de Le Luc

Le SDEY pour la commune de Monéteau

Le TE Flandre (SIECF) pour la commune de Wormhout

Le TE Isère pour la commune d’Entre-Deux-Guiers

Le SDE 76 pour la commune de Saint-Nicolas-d’Aliermont

Le Syndicat Energies Vienne pour la commune de Rouillé

Les travaux de valorisation entrepris à Monéteau sont :

Réseaux d’énergie :

  • Dissimulation Rue de la Liberté et Rue des Myosotis en 2021
    • Enfouissement d’environ 450 ml de réseaux aériens
    • Montant total (Basse Tension (BT) + Éclairage Public (EP) + Réseaux de Télécommunication (RT)) : 268 263.31 € TTC

 

  • EP rue de Chemilly en 2021
    • Fourniture et pose de 3 mâts autonome dans la rue de Chemilly
    • Montant : 13 602.78 € TTC

 

  • Dissimulation Rue de Bicêtre au hameau de Sougères en 2020
    • Enfouissement d’environ 200 ml de réseaux aériens
    • Montant total (BT+EP+RT) : 101 004.95 € TTC

 

  • Travaux EP parc de la Peupleraie en 2019
    • Fourniture et pose de 38 candélabres avec Citytouch, 9 projecteurs encastrés au sol, 1 armoire de commande, 4 mâts « aiguille » équipés de projecteurs, 8 réglettes à l’intérieur du kiosque, environ 1250 ml de câbles d’alimentation
    • Montant total : 156 943.10 € TTC

Optimisation Énergétique

  • Adhérent au groupement d’achat d’énergies : Électricité et Gaz Naturel
  • Adhérent au programme CEP du SDEY (Conseil en Energie Partagé) depuis décembre 2020
    • 12 bâtiments de la commune ont bénéficié du marché du SDEY pour faire des audits énergétiques dans le but de faire des travaux de rénovation énergétique

 

  • Aide à l’investissement (via AAP Bouquet de Travaux) pour deux opérations de rénovation énergétique :
    • Mairie (aide de 26 100,00 €)
    • Ecole de musique/salle associative (aide de 8 354,66 €)

 

  • Projets en cours : Rénovation énergétique du Groupe scolaire Jean-Jacques Rousseau

Bornes de charges pour les véhicules électriques.

 

Thierry BRET

 


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Le sourire est là. Timide, certes, mais bien présent sur son visage un rien juvénile malgré ses 38 ans. Il n’efface pas pour autant les rancœurs insondables et les bleus à l’âme que le garçon a dû traverser (endurer ?) au cours du long périple l’ayant amené jusqu’ici, dans l’Yonne. Un parcours sinueux, fait de bosses, d’espérances, de doutes, d’incertitudes, de peur, de chaleur humaine, aussi. Une remontée vers l’Europe pour lui, le natif de Kinshasa, ayant dû fuir son pays en laissant derrière soi famille, enfants, proches. Sa « reconstruction » intérieure dans l’amour et la paix, Christian BADIBANGA la dévoile sans pudeur à travers ses œuvres exposées au lavoir de Gouaix, à Saint-Bris-le-Vineux. Accourez ! Cela vaut le détour tant le personnage est attachant…et les tableaux remplis de symboles.

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Agréable coup d’œil que celui-ci ! Une fois pénétré à l’intérieur du lavoir de Gouaix – l’édifice de belle facture architecturale vient d’être rénové il y a peu –, le spectacle est déjà au rendez-vous pour le visiteur. Le reflet des peintures à l’acrylique et à la poudre de café (très original) accrochées aux cimaises murales du bâtiment s’admire dans l’eau reposante de ce lavoir, servant une fois n’est pas coutume, de lieu d’exposition.

La première, me dira-t-on lors de cette immersion au cœur de l’imaginaire créatif et fécond de Christian BADIBANGA, artiste de la République démocratique du Congo, accueilli durant la semaine (c’est un peu court alors qu’il n’y a pas d’autres manifestations culturelles à venir sur juillet ?!) dans ce cadre unique et tranquille.

Le lieu se prête bien à la promotion artistique, c’est une certitude. Et la petite trentaine de tableaux, répartie çà et là, le prouve lors de sa contemplation. Quelques notes explicatives évoquent le profil et la déjà longue carrière de cet artiste trentenaire au visage d’enfant, qui ne fait pas son âge. Un visage juvénile d’un homme de 38 ans qui se fige cependant dans la tristesse et la gravité lorsqu’il raconte la situation de son pays, la RDC qui n’a selon lui de « démocratique » que le nom, pays en proie à d’interminables conflits très coûteux en vies humaines.

 

 

Réfugié politique pour ne plus vivre dans une dictature…

 

Il suffit de s’approcher d’un peu plus près des tableaux et de lire les noms les caractérisant. « Courage », « Espérance », « Joie de vivre »…Tout est dit ou presque à l’énumération de ces identités picturales qui illustrent les ressentis de leur auteur. Des ressentis qui font mal au cœur et qui peinent ce déraciné installé en France depuis plusieurs mois avec le statut de réfugié politique.

Ses toiles, c’est un peu comme un livre ouvert sur son existence. Avec ses joies, ses désirs, ses peines, ses remords. « Je viens d’un pays où il y a beaucoup de violence, des viols, la guerre, la corruption… ».

Touchant, bouleversant. Lui-même n’a pas échappé à ce contexte si délicat, connaissant les cellules des geôles congolaises juste parce qu’il voulait défendre ses droits et ceux de sa famille.

« Je ne pouvais plus vivre ici dans cette dictature, ajoute-t-il assis sur le rebord du lavoir, il me fallait partir pour la France… ».

Arrivé dans l’Hexagone il y a sept mois, Christian BABIDANGA possède depuis le statut de réfugié politique. Il est passé par l’Allemagne mais aussi la Belgique. Des étapes importantes où il en profitera pour présenter ses œuvres originales faisant la part belle à cette dualité chromatique intéressante entre le blanc et le noir, assortie de couleurs plus chaudes,  plus vives symbolisant aussi l’espoir et la vie.

Installé à Joigny – il a exposé ses tableaux au cinéma Agnès Varda en avril dernier -, notre interlocuteur très prolixe lors de l’entretien veut être le témoin concret de ce qui se passe en République démocratique du Congo.

« Il faut qu’on en parle ! Je suis allé à l’est du pays à Goma ou à Bukavu où de très nombreuses femmes ont été violées, elles ont perdu leurs enfants, et au total depuis le début de ce conflit, il y aurait eu 15 millions de morts et 10 000 disparus dont personne ne ravive la mémoire ! Je ne suis pas journaliste mais un artiste peintre. J’ai écouté les histoires de ces femmes, de ces grand-mères, de ces enfants qui ont tout perdu et j’exprime tout cela à travers mes toiles et mon travail. Les gens aspirent vraiment à la paix… ».

 

 

« J’ai l’art dans mon corps et j’aime ça… »

 

Les toiles offrent un aspect contrasté. La noirceur est présente sur la plupart d’entre elles. Sans occulter pour autant la couleur. « Avec elle, je parle de l’amour en fait, argumente-t-il, malgré tout ce qui se passe, il ne faut pas laisser passer la haine en soi. L’amour doit régner malgré la guerre et l’injustice… ».

Diplômé des Beaux-Arts de Kinshasa, Christian BADIBANGA exerce son art depuis une quinzaine d’années. Il sait de qui tenir ! Son oncle, Freddy TSIMBA, est une figure emblématique de la sculpture et des arts plastiques, à la notoriété internationale.

« J’ai travaillé avec lui avant de me fixer à Brazzaville et au Gabon. Maintenant, je suis en France où à Joigny on m’a proposé un atelier. Mais, mon fils me manque et je dois protéger ma vie. Car en RDC, les artistes sont menacés. On n’a pas le droit d’exprimer ce que l’on ressent…il faut un retour à la démocratie ».

Optimiste de nature, Christian BADIBINGA croit aux vertus de l’amour et au retour des valeurs. « L’amour triomphe toujours et je veux le transmettre par le biais de ma peinture. Moi, je ne crache pas sur la France ! Je suis là pour y être intégré et respecter ses valeurs, c’est normal… ».

Quant aux projets, ils sont nombreux. L’artiste congolais pourrait s’envoler en novembre outre-Atlantique pour y présenter ses réalisations à New York. Avant de revenir le mois d’après, à Joigny. Il espère exposer ensuite à Auxerre et à Sens.

Alors, heureux malgré tout ?

« Oui, je vis avec l’art dans mon corps et j’aime ça… ».

Un personnage attachant et très lucide sur la nature des hommes ; lui, il a trouvé refuge et sa liberté d’expression en laissant glisser son pinceau sur ses toiles néo-expressionnistes…Une excellente thérapie pour reprendre des forces avant le retour de la démocratie dans son pays ?

 

 

En savoir plus :

Exposition Christian BADIBANGA

Lavoir de Gouaix

Saint-Bris-le-Vineux

Tous les jours jusqu’au 21 juillet 2024

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 

 


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D’abord, il y a le cadre. A lui seul, il mérite amplement le coup d’œil. Surtout, ne pas manquer la vision agréable et champêtre, à admirer depuis l’étage, offrant une perspective sur la verdure environnante et sur le cours d’eau, la Druyes ! Un panorama à inspirer plus d’un artiste ! Erigé au XIXème siècle, ancienne tannerie locale comme son appellation l’indique, le « Moulin à Tan » est aujourd’hui un espace incroyable pour y recevoir les aficionados de la vie artistique. Comme à l’accoutumée, et ce depuis le milieu des années 2000, ils ne seront pas déçus à la découverte des expositions estivales programmées entre mi-juillet et fin août.

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Etaient-ils quatre-vingts personnes ? Une bonne centaine ? Voire, un peu plus ?! La première des deux manifestations culturelles de cet été 2024, accueillie au « Moulin à Tan », aura vu converger au soir de son traditionnel vernissage habitués et passionnés de ces expositions hétéroclites si enchanteresses à l’œil et qui mettent du baume à l’âme.

Un énième rendez-vous organisé dans l’antre de Chantal MILLOT, propriétaire des lieux, faisant figure de « marronnier » artistique dans le paysage de la Puisaye-Forterre, tant il est attendu d’une saison à l’autre. On aurait tort de le manquer d’ailleurs !

Il est vrai que les amateurs d’art n’y sont jamais déçus. La vieille bâtisse datant de deux siècles y est toujours aussi agréable à arpenter, d’un étage à l’autre, tout en contemplant les œuvres présentées sur des cimaises accrochées aux murs de ces pierres séculaires, pour les toiles, ou sur des espaces appropriés pouvant accueillir céramiques et sculptures.

Ici, règne une atmosphère tranquille. De sérénité, de calme, presque de béatitude hors sol quand l’on admire les œuvres de cette douzaine d’artistes du cru bourguignon en prenant son temps. L’intemporalité de l’endroit renforce sans aucun doute cette impression rassurante. Et dire que jadis, les meuniers s’affairaient en ces lieux où fleurent bon désormais les odeurs des huiles et celle de cette essence de térébenthine si particulière à l’odorat dont les créatifs à l’imaginaire fécond se servent afin de rendre plus fluide leur peinture.

 

 

Un rendez-vous prisé des amateurs d’art…

 

On doit à l’association « Arts et Décors sans frontières » cette double exposition à biffer impérativement sur son agenda. Celle qui se déroulera du 02 au 25 août, marquant la fin de l’été. Et puis, celle-là, qui vient de débuter et dont on pourra pleinement profiter, et de manière libre, jusqu’au 01er août.

A chaque fois, le rituel est identique. La structure organisatrice invite une douzaine d’artistes protéiformes dans leur mode d’expression, venant s’installer ici avec le saint des saints de leur création. Ne soyez pas surpris de voir des peintres côtoyés des céramistes, des sculpteurs dévoilant leurs œuvres non loin des artisans d’art, des choses aux couleurs chatoyantes et bigarrées faisant contraste avec des pièces plus sombres et empreintes de noirceur. La magie de l’art, dans toute sa splendeur et son éclectisme !

Depuis 2007, « Arts et Décors sans frontières » perpétue la recette au « Moulin à Tan », avec un réel bonheur. Le public est au rendez-vous et qu’on se le dise, il ne se compose pas uniquement de touristes en quête de découverte après la visite du château moyenâgeux du village ni de Parisiens occupant leur résidence secondaire l’été revenu ! Non, les Icaunais aiment l’endroit et les chiffres croissants de la fréquentation l’attestent d’année en année.

 

 

De l’onirisme et du mysticisme dans certaines œuvres…

 

De quoi est fait ce cru de juillet 2024, accueillant professionnels et amateurs ? On notera, pour cette dernière catégorie, la présence de l’Atelier « Bonne-Mine ». Un clin d’œil amusant sur le nom ! Une structure associative locale où les passionnés découvrent les plaisirs de l’aquarelle, apprennent des techniques novatrices pour améliorer leurs coups de pinceaux ou affiner le sens de la perspective. Des cours hebdomadaires en saison sont dispensés en bénéficiant de l’expertise d’une intervenante diplômée des Beaux-Arts. Des sessions que peuvent vivre enfants et adultes, il va de soi !

Parmi les mentions coups de cœur, il faut s’attarder sur les pièces de l’Auxerroise Véronique GIARRUSSO (des acryliques) et de sa mère, Christi. De l’onirisme, de la tendresse, du mysticisme jusque dans le choix des couleurs pour cette dernière avec des toiles qui se nomment « Espérance » ou « Vers l’inconnu ». De belles sculptures en chêne incrustées d’étain sont signées de Raphaël DAVIS.  Pour les puristes du village, à signaler de jolies représentations du château de Mahaut de COURTENAY, vues du lac.

L’exposition accueille aussi les œuvres d’Annie CHENOUARD, Claire COTE, Gary RAMIREZ, Evelyne GAUTHE, GRIMO, Christiane LANTA et Brigitte MILLOT. On ne se lasse pas de ce lieu ni de ces œuvres pour apprécier sans modération et dans la fraîcheur de ces salles le travail de ces artistes aux multiples talents…

 

 

En savoir plus :

Le Moulin à Tan est ouvert tous les jours du 12 juillet au 25 août 2024 de 15h à 19h.

Entrée libre.

Contact : Arts et Décors sans Frontières au 06.75.53.90.72.

E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Thierry BRET

 

 


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Certes, cela aura été éphémère. De très courte durée parfois, au détour d’une rue traversée par le mini cortège du relayeur et de ses accompagnateurs. Une vision fugace, peut-être pour celles et ceux qui ignoraient encore l’existence de l’évènement (il y en a toujours dans le landerneau), mais le Relais de la Flamme olympique, dont on nous abreuvait tant les oreilles depuis des lustres – presque deux années de patience ! – a daigné enfin se poser sur notre territoire.

Un jour de grâce que celui du 11 juillet 2024 ! Il restera à jamais gravé dans les mémoires des habitants de l’Yonne, fiers et trop heureux d’avoir pu participer à pareille célébration, jusqu’à tard dans la nuit !

Bon, il est vrai qu’il y aura toujours les pisse-froids et les « coincés du bocal » qui exprimeront leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Ces fameux canaux de communication si perfides et sournois pour cracher de manière anonyme ou pas, voire à visage découvert, son venin dans la soupe, sur tout ce qui se fait ou ne se fait pas ici-bas, et qui sont devenus au fil du temps de véritables exutoires dont tout le monde n’a cure au final !

 

Des émotions et des sourires qui ont fait vibrer le public…

 

Alors, celles et ceux qui remettront en question le simple fait d’avoir accueilli ce symbole universel de la paix et de l’olympisme en nos murs ; celles et ceux qui critiqueront les organisateurs (en l’occurrence le Conseil départemental de l’Yonne à l’origine de la venue du Relais) d’avoir dilapidé beaucoup trop d’argent pour recevoir ce « barnum » inutile à leurs yeux dans sept villes de notre territoire ; celles et ceux qui n’ont pas apprécié ce long cortège du fait du blocage de la circulation et des contraintes pour accéder aux commerces des hyper centres des villes ; celles et ceux qui détestent le sport et toutes les valeurs qui y sont rattachées ; celles et ceux qui ronchonnent pour un oui ou pour un non et qui intègrent une catégorie de personnes dont Coluche avait fait sa cible chronique préférée dans ses sketchs hilarants ; on peut leur dire stop à toutes ces réactions néfastes et pessimistes !

La liste des litanies est longue, trop longue même au bout du compte. Et cela n’a, in fine, que bien peu d’importance au regard des émotions, de la joie, des sourires qui auront égayé le public  venu  en nombre lors de cette journée mémorable. Que certaines et certains n’oublieront jamais de leur mémoire. Qu’ils soient jeunes ou plus vieux, ruraux ou urbains, sportifs ou inaptes à la pratique d’une quelconque discipline athlétique...

 

 

 

Oublier un bref instant le monde et ses désillusions…

 

On attendait du monde et il y a eu du monde. A Chablis, Avallon, Sens ou à Auxerre. Ailleurs, aussi. Idem en Côte d’Or dès le lendemain puisque la 55ème étape se jouait du côté de Beaune et de Dijon. Peut-être pas le succès global escompté selon les prévisionnistes, mais tout de même. Avec, pour ne citer qu’un seul exemple, ce parc Roscoff dans la capitale de l’Yonne, garni jusqu’à plus soif. Entre 17 heures et 21 heures, ce jeudi sous ce soleil couchant et ses menaces orageuses.

Les témoignages sont formels. Recueillis à chaud, auprès des spectateurs comme des organisateurs et observateurs : la joie était dans l’air. Comme un jour d’été sans fin aux couleurs bleues azur, un 14 Juillet sans l’ombre d’un nuage ou d’une perturbation. Un jour de bonheur à l’état pur pour oublier tout ce qui nous entoure. Le monde et ses désillusions, celles-ci étant distillées au quotidien…

Dire que la foule était en liesse serait peut-être un peu fort de café et encore que, à la simple vision d’un Guy ROUX toujours  aussi populaire, qui a l’âge de 85 ans passés et ayant porté la mythique torche de l’Olympe, dispose d’une cote de sympathie à faire pâlir bon nombre de politiques en ces périodes gouvernementales si complexes !

 

 

La France que l’on aime en parfaite symbiose…

 

La France du football et de MBAPPE n’auront pas su passionner nos concitoyens cette année à cause de leurs résultats en dents de scie malgré cette demi-finale inespérée perdue face à l’Espagne, les Français se sont donc rabattus, et bien avant que ne démarre la quinzaine olympique, vers le passage de ce Relais de la Flamme aux quatre coins, ou presque, de l’Hexagone.

Pour que vive l’espoir d’une France unie et unique de par sa diversité. Une France en communion, davantage dans l’allégresse que dans l’austérité. Une France qui aime entreprendre et qui remporte des victoires sur l’adversité. La France que l’on aime, en somme, la nôtre. Illuminée par cette flamme, symbole d’un hymne à la joie retrouvé, le temps d’une pause estivale…

 

Thierry BRET

 


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