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Puisaye Forterre

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Une trentaine de minutes de prise de parole. Seul et auréolé par la lumière des projecteurs, immobile sur la large estrade du gymnase de Saint-Fargeau – le complexe sportif, opérationnel depuis un petit mois dans sa nouvelle configuration esthétique et acoustique après rénovation, se présente sous ses plus beaux atours -, le président de la Communauté de Communes de Puisaye-Forterre Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI se livre à un exercice oratoire dont il a le secret. Un long plaidoyer où il brosse les tenants et aboutissants d’une année 2025, riche en perspectives. Sans omettre, surtout, de tacler l’Etat et sa dette abyssale, cause de beaucoup de maux…

 

SAINT-FARGEAU : Un discours prononcé par le responsable de l’exécutif de l’EPCI de Puisaye-Forterre ne laisse jamais personne indifférent. Que l’on apprécie ou pas, le truculent personnage qui gère la destinée de la communauté de communes la plus importante de l’Yonne en superficie ! D’ailleurs, elle déborde même un peu sur la Nièvre limitrophe.

Malicieux, jouant avec la parole et le verbe, critique, parfois acerbe et ironique (mais tellement vrai) sur tout ce qui ne tourne pas rond dans notre société – et sur ce registre, il y a matière à alimenter les colonnes des médias !-, l’orateur, conseiller régional de son état et édile de Moulins-sur-Ouanne depuis des lustres, car c’est le berceau familial, sait jouer de ses mots avec son auditoire. En l’occurrence, celui qui a assisté à la cérémonie des vœux, environ trois cents personnes, assises ou debout dans ce vaste complexe sportif, récemment rénové, le gymnase de Saint-Fargeau. En ancien maître du barreau qu’il était dans sa vie professionnelle, épousant la carrière d’avocat d’affaires.

 

Quelle année que 2024 !

 

L’orateur aura, une fois de plus, su captiver le public venu respecter la réunion traditionnelle du début d’année, la séance de vœux. Certes, il aura fallu patienter plus d’une heure avant d’entendre une allocution, ciselée au cordeau mais ultra détaillée dans ses arguments. En guise de mise bouche : la prestance de jeunes et moins jeunes instrumentistes de l’Ecole de musique de Puisaye ou encore les facétieuses pirouettes rythmées par des férus de break-dance, cette nouvelle discipline que le Comité d’organisation des Jeux de Paris a proposé l’été dernier, pour mieux conquérir un public de jeunes, médailles en sus.

C’est avec une pensée pour Mayotte que débuta l’intervention d’un Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, fidèle à son habitude sur une scène : c’est-à-dire à l’aise. La CCPF n’oublie pas les Mahorais : elle effectuera symboliquement un don de 1 500 euros. Une déclaration, applaudie par l’assistance.

« En cette période où l’individualisme et la violence priment sur la fraternité, il me semblait judicieux que la Communauté de communes fasse ce geste, argumente l’élu de l’Yonne, car, Mayotte, c’est la France ! ».

Si certains élus dans le sérail ont jugé bon de supprimer la cérémonie des vœux de leur agenda, les privant ainsi de rencontrer leurs administrés, JPSA, lui, a souhaité maintenir cet instant de fraternité et de convivialité. Puis, il enchaîna avec 2024. « Quelle année ! Certes, il y eu les Jeux de Paris et la réouverture de Notre-Dame, mais, c’est aussi l’année de la folie politique. Du désordre généralisé, avec une dissolution sans réelle motivation politique. Sans oublier, pour conclure l’année, une censure ! ».

Silence de plomb dans la salle. Au premier rang, plusieurs ténors de la politique départementale dont le sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE, le député Daniel GRENON, le président de l’AMF 89, Mahfoud AOMAR ou encore Alain DROUHIN, maire de Bléneau, venu en voisin.

« Cette censure, reprend Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, a bousculé les Français et particulièrement le monde économique, déjà suffisamment éprouvé…. ».

Un milieu économique que l’élu de Puisaye-Forterre connaît bien : il pilote directement la politique économique de l’organe institutionnel sur cette contrée occidentale de notre territoire.

 

 

Une analyse critique et sans fard du contexte actuel

 

Inquiet de ce capharnaüm, le monde économique de l’Yonne est en état d’inertie et ne fait pas d’investissement par crainte de l’avenir. Partageant la compétence économique avec la Région, la CCPF a injecté pas moins de 200 000 euros d’aides directes aux entreprises sur quatre ans. Des sommes permettant aussi de préserver et d’encourager l’emploi.

« Je comprends la colère de nos élus à l’endroit des femmes et des hommes politiques qui agissent au niveau national, continua-t-il, ils sont plus occupés à polémiquer plutôt que d’agir dans l’intérêt des Français ! »

Une petite phrase, pas si anodine que cela et qui fera mouche parmi le public !

Côté géopolitique et ambiance mondiale, le président de la CCPF ne berce pas dans un optimisme béat : « Tout est conflit en ce monde ! Nous sommes dans une période où tout s’oppose… ».

L’orateur en profite ensuite pour égratigner les réseaux sociaux (« on a l’impression que toutes les paroles se valent ! ») et l’intelligence artificielle. Même Elon MUSK (« il a des capacités à pouvoir influencer les démocraties ») sera habillé pour le reste de l’hiver ! Pourtant, il reconnaît, un brin plus admiratif, que « ces personnages puissants ont des capacités à faire ce que les Etats ne savent plus faire : c’est un vrai paradoxe ! ». Il citera les réseaux téléphoniques mis en place par Elon MUSK à Mayotte ou la menace qui pèse sur la liberté de la presse, de plus en plus récurrente à ses yeux.

« Que l’on aime ou l’on n’aime pas, je suis outré que l’on supprime des chaînes de télévision au nom des bonnes consciences à géométrie variable ! Je suis également stupéfait que personne ne milite pour la protection de nos droits et nos fondamentaux… ».

 

 

Les maires ? Des premiers de cordée !

 

Dur à avaler, en effet, pour un ancien professionnel du barreau, épris de justice. Une liberté de plus en plus menacer par la censure, et ce dès demain ? Possible et peu encourageant à entendre. La société va devoir se reprendre en main et effectuer un véritable sursaut, il en va de la pérennité de la démocratie. Une démocratie, mise à mal par une poussée autocrate internationale telle qu’on ne l’avait jamais vu jusqu’alors…

Puis, JPSA glissera volontiers sur le volet juridique (« c’est mon ADN ») qu’il affectionne tant. « La présomption d’innocence comme le secret de l’enquête ne sont plus respectés aujourd’hui en France. Je ne supporte pas cette situation et je suis scandalisé. C’est le concret qui peut nous apporter le meilleur au quotidien avec le mandat de maire. Ils sont les premiers de cordée ! ».

Avec humour, l’orateur s’autocritique : « alors si ARRIGHI met en cause l’Etat, on va me dire, Jean-Philippe, tu exagères ! Jean-Philippe, tu es excessif et ce n’est pas la majorité qui pense comme toi ! Donc, changement de cap ! Je suis désormais une source indépendante et reconnue… ».

Puis, il poursuit sa charge (héroïque ?!) sur l’Etat. « Celui-ci demande aux élus locaux de réaliser des économies. Ben voyons ! (La formule nous rappelle celle fréquemment employée par le polémiste Eric ZEMMOUR !). Savez-vous, Mesdames et Messieurs ce que représente vraiment les collectivités locales dans le montant total des dépenses publiques de la France ? A peine 20 % ! ».

On ricane dans la salle parmi les aficionados ! Puis, il reprend de superbe : « Mais de qui se moque-t-on lorsqu’il est annoncé que ce sont les contribuables qui devront réaliser des économies ? Mais aussi les entreprises et les collectivités locales. Que l’Etat réduise déjà son train de vie et qu’il descende de son piédestal ! ».

 

 

Un seul vœu : que les élus locaux soient entendus par l’Etat !

 

D’une voix calme et posée, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI assène les coups face à des représentants imaginaires de l’Etat, absents du reste de la manifestation.

« Nous autres, élus locaux, nous ressentons comme un certain nombre de Français être méprisés par l’Etat. Nous sommes même nombreux à souffrir de ce dédain étatique. 45 % des maires, selon une étude de l’IFOP, ne se sentent pas reconnus par les instances de l’Etat : je suis effaré par de ce chiffre ! ».

S’en suivra une charge vis-à-vis des services du corps préfectoral : « Ils ne sont plus formés au local, aux relations avec les élus locaux, plus formés à la gestion du public… ».

Avant de conclure sur ce registre plutôt grinçant : « Je fais le vœu que les élus locaux soient enfin entendus ! Et que nous retrouvions le bon sens paysan… ».

Des propos que l’orateur qualifiera parfois d’un peu brutaux – il précise les avoir modérés ce soir ! -, avant de viser les normes qui étouffent les entreprises et les Français, en exigeant leur suppression.

« J’ai écouté le discours de politique générale du Premier ministre François BAYROU. J’ai beaucoup aimé un passage. Pas deux ! Seulement un où il a déclaré à propos de la France, que notre pays était dix fois plus normé que nos voisins européens ! Il est donc grand temps de « déburocratiser » la France et de faire sauter les normes castratrices ! ».  

Revenant à son domaine de prédilection, la collectivité locale, Jean-Philippe SAULNIER-ARRGHI poursuivit sa longue diatribe avec le même constat ravageur : « je rappellerai que ces collectivités locales doivent avoir obligatoirement un budget à l’équilibre, et qu’aucun emprunt ne peut être fait pour notre fonctionnement, à la différence de l’Etat… ».

Une pause pour faire durer le plaisir, avant de balancer la formule suivante : « je lance ici le cri de Saint-Fargeau – une sorte d’appel du 18 juin ?! -, je dis à l’Etat et à ses représentants, les finances saines, ce sont les collectivités locales, la dette, c’est vous ! ».

Alors, la France devrait-elle poser un ultimatum à ses technocrates ? « Oui », suggère en substance le président de la CCPF qui illustrera son propos par la défense des agriculteurs, la promotion des circuits-courts, à l’encouragement de l’économie locale, à la souveraineté alimentaire. « Nous ne voulons plus de bla-bla, mais des résultats concrets ! ».

Un discours étonnant mais qui fera date, vraisemblablement !

 

En savoir plus :

 

Fin de la première partie. Les perspectives et projets 2025 de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre seront abordés dans la partie deux, à venir…

 

Thierry BRET

 

 


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D’ordinaire, la rue du Temple à Auxerre est interdite à la circulation automobile le mercredi. Afin de piétonniser et de sécuriser davantage la voie pénétrante menant au cœur de la ville et de favoriser ainsi le commerce de proximité qui en a grandement besoin par les temps qui courent. Mais, là, dès potron-minet ce mardi, les véhicules ne pouvaient y pénétrer du fait de la présence d’un brasero, autour duquel tentait de se réchauffer vaille que vaille des protestataires du monde agricole, bien emmitouflés. Leurs tracteurs positionnés de part et d’autre comme une haie d’honneur. La Coordination Rurale de l’Yonne avait décidé d’occuper le terrain. Pour faire entendre leurs revendications…

 

AUXERRE : Il y a urgence à trouver des solutions ! Foi de Xavier DEBREUVE, vice-président de la Coordination Rurale de l’Yonne et tête de liste du syndicat aux élections de la chambre agricole départementale. On le sait depuis des lustres, rien ne va plus ou presque pour les professionnels de la filière, confrontés à de réelles problématiques de pouvoir d’achat et de contraintes réglementaires imputables à l’Europe (entre autres) qui n’en finissent plus de décourager les esprits, même les moins farouches. L’agriculture hexagonale souffre. Et ce ne sont pas les dernières décisions prises par Ursula Von Der LEYEN, au nom de l’Union européenne, sur les accords commerciaux avec les pays du MERCOSUR (Amérique du Sud) qui vont infléchir la tendance.

La semaine dernière, les représentants de la Coordination Rurale avaient déjà fait part de leurs intentions protestataires en diffusant sur l’ensemble de la région Bourgogne Franche-Comté des bulletins, intitulés « J’accuse » - le clin d’œil historique à la ZOLA ! -, une série de revendications inhérentes au devenir de la filière.

« Si on ne fait rien pour l’agriculture aujourd’hui, précise Xavier DEBREUVE, bonnet jaune enfoncé sur la tête, alors, c’est le milieu rural dans son ensemble qui va pâtir de cette situation… ».

 

Le revenu des agricoles, priorité des priorités…

 

D’où l’idée de cette action se limitant à la matinée de ce mardi 21 janvier au cœur même de la capitale de l’Yonne, à l’entrée de la Rue du Temple, pour empêcher toute circulation. La crainte du vice-président de la CR ? « La désertification du monde rural qui va s’accentuer dans notre pays… ».

Si les revendications restent globalement les mêmes par rapport à l’hiver 2024, le contexte, quant à lui, a empiré.

« Les charges fiscales sont toujours élevées alors que les prix agricoles chutent, explique notre interlocuteur, économiquement, la situation est encore plus dure sur les fermes que la saison dernière. Mais, la revendication principale reste la rémunération des agriculteurs… ».

Arithmétiquement, c’est simple. Après le calcul sur les heures travaillées, le coût de la rémunération équivaut à cinq euros de l’heure ! Impensable alors que l’inflation continue de flamber dans l’Hexagone, avec de nouveau une envolée des prix à la pompe !

« Ce n’est plus du travail, insiste Xavier DEBREUVE, c’est de l’esclavage… ».

 

 

Il y a une dizaine de jours, la Coordination Rurale a mené une action revendicative dans la capitale.

« Cinq tracteurs de la section icaunaise ont pu faire le déplacement, précise l’orateur, nous avions organisé une première vague en pensant qu’une deuxième serait effective un peu plus tard. Mais, on nous a empêchés de nous rendre à Paris… ».

Une manifestation dans la métropole hexagonale qui aura été respectueuse avec les forces de l’ordre.

« Nous avons réussi à stationner deux tracteurs sous la Tour Eiffel, s’amuse Xavier DEBREUVE, je considère que l’ensemble de nos actions paient… ».

 

Une Coordination Rurale qui multiplie les petites actions

 

L’idée étant de réaliser plein de petites actions qui perdurent afin de ne jamais baisser en termes de visibilité et de maintenir une pression constante sur les pouvoirs publics.

A date, la Coordination Rurale représente une quarantaine d’adhérents dans l’Yonne. Mais, de nombreux sympathisants soutiennent le mouvement. Candidat aux élections de la Chambre d’Agriculture, le syndicat présente une liste dans le collège des exploitants.

« Notre but premier est d’améliorer le score obtenu il y a six ans, ajoute le vice-président de l’organisme, nous avions terminé à la deuxième place derrière la FDSEA… ».

Quant à la tendance droitière que l’on prête généralement à la Coordination Rurale, ce serait une image d’Epinal pour son représentant.

« Nous ne sommes pas politisés du tout, affirme-t-il, a contrario, quand on lance des invitations sur nos manifestations, ce sont le plus souvent des gens de droite, voire d’extrême droite qui nous soutiennent. Mais, nous, on s’adresse à tous les élus de la République… ».

Installés juste à côté du monument aux morts – « c’est un symbole qui va bien avec notre situation, souligne Xavier DEBREUVE -, les agriculteurs ont reçu tôt dans la matinée la visite de la députée de la deuxième circonscription de l’Yonne, Sophie-Laurence ROY, et de son attaché parlementaire, Quirian ELARD. La parlementaire n’aura pas manqué de s’enquérir de la situation et d’apporter ses commentaires, à lire dans l’article consacré à son intervention…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Particulièrement humain et profondément chaleureux. C’est en ces termes élogieux que l’on pourrait qualifier le discours prononcé par le président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne (CPME), Didier BARJOT, lors de la traditionnelle cérémonie des vœux à laquelle ont assisté les adhérents du syndicat patronal en attente du successeur de François ASSELIN, au plan national – ce sera ce mardi 21 janvier -, dans les celliers de la préfecture à Auxerre. Des vœux partagés avec les représentants de la Fédération Française du Bâtiment et de son antenne départementale…

 

AUXERRE: Une assistance nombreuse. Une centaine de personnes, voire un peu plus, bénéficiant de ce cadre architectural de très belle facture que sont les celliers de l’hôtel de la préfecture auxerrois. Un bâtiment copartagé avec le Conseil départemental de l’Yonne qui y accueille son siège et les bureaux de son président. Une pensée furtive pour feu Patrick GENDRAUD, trop tôt disparu et que l’on regrette déjà. Un personnage clé de la vie politique départementale qui avait fait de l’attractivité économique l’une de ses priorités. A l’instar du préfet Pascal JAN, représentant de l’Etat.

L’attractivité économique ? Forcément, il en sera question dans l’exercice du jour – du soir devrait-on dire ! – avec cette séance de vœux, sise en ces murs, en présence de la CPME (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne) et son alter ego, dans la branche du bâtiment, la FFB 89, la Fédération Française du Bâtiment, en mode icaunaise, avec son représentant, Cyril CHARETIE, qui réitérera l’exercice d’ici quelques jours lors de la cérémonie des vœux regroupant l’UIMM, le MEDEF et la Maison de l’Entreprise. Ce sera le 23 janvier à partir de 18h30, avec la bénédiction de l’éditorialiste, Christophe BARBIER ! Nous reviendrons donc d’ici quelques jours sur les propos du président de la FFB 89…

 

La santé mentale et la pression vécue par les dirigeants : les priorités

 

Mais, attardons-nous davantage sur les messages forts qu’aura adressé à ses fidèles adhérents, le président de cette Confédération des Petites et Moyennes Entreprises au cœur de l’actualité. Demain, sera connu en effet le successeur du charismatique et médiatique François ASSELIN qui passera le relais au niveau hexagonal. Une passation des pouvoirs qui se fera dans les valeurs et les objectifs qui sont chers à la grande maison du syndicalisme patronal, comme le stipulera dans son discours un Didier BARJOT, à l’aise avec la fonction dont il a hérité voilà maintenant un an.

Un président départemental qui a parmi ses grands sujets de préoccupation actuels l’isolement des chefs d’entreprise, confrontés parfois à eux-mêmes, et à leur problématique de santé mentale.

« D’ici peu, insistera-t-il, l’Yonne pourra proposer le dispositif « Casque Bleu » - on se croirait presque en présence avec les forces d’interposition de l’ONU ! – sous l’impulsion de la CPME 89. Ce système va regrouper de nombreux partenaires de tout horizon et permettre à un chef d’entreprise d’être accompagné tant au niveau administratif que psychologique lorsqu’il rencontre des difficultés… ».

On n’en saura pas davantage sur le dispositif, malheureusement. Mais, une chose est sûre : grâce à ce « Casque Bleu », la CPME de l’Yonne devrait répondre à des priorités dans les semaines à venir. Supprimer en réduisant la pression qui s’accentue sur les dirigeants de sociétés.

Autre item qui interpelle tout particulièrement le responsable de la CPME de l’Yonne, l’égalité entre les femmes et les hommes, notamment dans le domaine de l’emploi.

« En tant qu’employeurs, il est de notre devoir de promouvoir l’équité et de garantir des opportunités égales et de garantir la diversité… ».

Un discours qui prendra vite l’apparence de celui de politique générale que distillerait le président en pensant à la nouvelle année et à ses perspectives.

 

 

La présence de la CPME dans les grandes instances et organisations

 

« En 2025, nous souhaitons – il y ajoute volontiers son équipe qui travaille à ses côtés – également renforcer l’information et la formation pour nos adhérents, poursuit l’orateur au pupitre posé dans l’un des angles de cette salle emblématique quant à son esthétique patrimoniale, mais toujours aussi difficile à sonoriser, il nous faut aussi consolider les liens entre les membres de notre structure, tout en développant des évènementiels avec nos partenaires dont je remercie la présence… ».

Et de se référer aux représentants du groupe VYV, de la Banque Populaire de Bourgogne-Franche-Comté, de la Caisse d’Epargne du même secteur géographique, de GROUPAMA Paris Val-de-Loire ou encore de la Banque de France.

Naturellement, Didier BARJOT ne put s’empêcher d’évoquer les mandataires de la CPME 89. « Ce sont des chefs d’entreprise qui, bénévolement, donnent de leur temps pour représenter leurs homologues et leurs intérêts. Aujourd’hui, nous avons des représentants dans toutes les grandes instances et organisations comme les prud’hommes, le Tribunal de Commerce, l’AIST médecine du travail, la Caisse des Allocations Familiales (CAF), l’URSSAF ou la CPAM, la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie… ».

Une fierté, non feinte chez l’intervenant du jour. Preuve que la CPME est devenue au fil du temps un acteur incontournable du développement économique local.

« Cette année, continua Didier BARJOT, nous porteront haut et fort la voix des entrepreneurs auprès des institutions locales, des collectivités, et des partenaires sociaux… ».

 

Le CIFA d’Auxerre doit rester sous pavillon départemental !

 

A cet instant précis de son allocution, le président du syndicat patronal souligna l’importance du CIFA de l’Yonne, implanté à Auxerre. « Ce centre de formation d’excellence doit impérativement rester dans le giron départemental…Nous travaillons aussi avec les établissements qui proposent des formations post-bac et en alternance qui sont en lien avec les entreprises de notre territoire et de nos adhérents… ».

Une phrase, lourde de sens, pour le responsable de la CPME ; démontrant ainsi avec ses propos qu’il est crucial que les décisions politiques tiennent compte de la réalité du terrain et des besoins spécifiques des petites et moyennes entreprises implantées sur le territoire.

« Il est grand temps de regarder l’avenir, clama Didier BARJOT, et faire que cette année 2025 soit celle de la concrétisation des projets et chantiers initiés en 2024… ».

Quant aux rendez-vous habituels, ils se prolongeront au cours des douze prochains mois. On pense, notamment, à ce fameux « Pôle Femmes » de la CPME qui a su faire ses preuves dès sa création. Ou encore les traditionnels « Bistros PME », avec de nouvelles dates à découvrir bientôt.

Bref, on l’aura compris : 2025 devrait être l’année de la solidarité entrepreneuriale parmi cette communauté de chefs d’entreprise qui développe de plus en plus de synergies et de collaborations. La vraie force d’un réseau, en somme !

 

 

En savoir plus :

 

L’équipe qui entoure le président Didier BARJOT sur la photographie se compose de Peggy PRINCE, secrétaire de l'association, Emma REMY, présidente de la section Service, Ghislaine MOREAU, présidente section Commerce, Philippe SERRANO, trésorier et Sophie BILLON, chargée de développement. Il manque Karim BOUCHROU, le président de la section industrie et le responsable de la section artisanat.

 

Thierry BRET

 


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Le sujet reste toujours aussi vivace dans les esprits. Déjà le 26 juin dernier, sur les ondes de « RMC », le porte-parole du Rassemblement National et député de la troisième circonscription de l’Yonne, Julien ODOUL, déclarait tout de go que « le voile serait interdit en France dès que le parti de Marine LE PEN s’installerait au pouvoir ». Fort des intentions radicales sur le dossier de l’actuel ministre de l’Intérieur Bruno RETAILLEAU, il semblerait que le parlementaire souverainiste n’ait pas attendu l’échéance de 2027 pour lever le voile sur ses intentions ! Il vient de déposer une proposition de loi allant dans ce sens…

 

PARIS : Interdire le port du voile lors des sorties scolaires et à l’université, voilà une idée qui taraude depuis très longtemps les esprits combatifs dans le camp des marinistes. En fin de semaine dernière, et à la suite des déclarations d’intention du ministre de l’Intérieur, le pourtant très Républicain Bruno RETAILLEAU, le député de la troisième circonscription de l’Yonne Julien ODOUL, à l’estampille Rassemblement National, y est allé de sa proposition de loi sur le sujet. Exit donc les signes religieux et ostentatoires de la sphère éducative puisque l’objectif de ce texte est de renforcer celui rédigé en 2004, en prohibant les symboles religieux et politiques au sein des universités hexagonales. Parmi les cibles préférées de l’élu de l’Yonne, le voile islamique en priorité, il va de soi !

Son communiqué de presse, publié quelques heures après le dépôt de cette proposition parlementaire, est d’ailleurs sans équivoque : « Alors que la France est confrontée à une pression islamiste inquiétante, notamment à l’école, il est urgent d’adapter notre législation pour répondre à ce défi. L’assassinat des professeurs Samuel PATY et Dominique BERNARD, les menaces reçues par le principal du collège Jean-Bertin à Saint-Georges-sur-Baulche (Yonne) ou encore l’agression récente d’une professeure à Tourcoing illustrent ces dérives alarmantes. Contournant la loi de 2004, les activités éducatives hors les murs comme les sorties scolaires, les remises de prix ou les événements sportifs, sont devenus des cibles privilégiées des fondamentalistes islamistes qui cherchent à y imposer leurs dogmes et leurs emblèmes au détriment de la liberté et de la neutralité… ».

 

 

Protéger les lieux d’éducation de toute emprise religieuse…

 

Un voile qui ne fait donc toujours l’unanimité dans les cénacles de la bien-pensance dans l’Hexagone, mais aussi parmi une large frange de la population. Ce qui fait dire au député de l’Yonne la remarque suivante : « Si le voile n’est pas souhaitable dans la société française, il doit être interdit dans toutes les activités liées à l’éducation de notre jeunesse… ».

Puis, pédagogue, le quadra du Rassemblement National explique : « Cette proposition de loi entend protéger les activités et lieux d’éducation de toute emprise religieuse et rappelle que l’école et l’université doivent rester des espaces de neutralité dédiés à la formation et à l’éveil des consciences. Face à la montée des menaces islamistes, il est impératif de défendre avec détermination nos valeurs, notre modèle de société et l’avenir de nos enfants… ».

En proposant ce texte législatif, Julien ODOUL, porte-parole du RN, demeure dans la droite ligne de la volonté de sa formation d’exclure le voile dans l’espace public. En anticipant peut-être sur ce qui pourrait être applicable de manière très concrète dès 2027 si le parti de Marine LE PEN venait à remporter le suffrage présidentiel.

C’est ce qu’avait affirmé son président, Jordan BARDELLA, il y a quelques mois encore dans les médias. Une interdiction du voile, devenue la priorité des priorités pour les marinistes, qui souhaitent également procéder à des vagues d’expulsion – peut-être à la manière de Donald TRUMP au lendemain de son investiture ! – en ce qui concerne les ressortissants étrangers radicalisés, celles et ceux qui sont répertoriés au fameux « Fichier S », voire les imans qui assurent des prêches parfois incendiaires, contraires aux idéaux démocratiques de la Nation…

 

Thierry BRET

 


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Le Syndicat Départemental d'Energies de l'Yonne s’est donné pour ambition il y a dix ans d’accompagner les communes du département dans leur transition énergétique. Pari tenu et reconnu, à voir les nombreux maires et autres élus, présents à la cérémonie des vœux, jeudi soir à Beines. L’occasion pour son emblématique président de dresser un bilan des actions menées et des perspectives à l’aube de l’année nouvelle.

 

BEINES : C’est par une minute de silence à la mémoire des élus et collègues disparus qu’a débuté la soirée, avec une pensée particulière pour le président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD, « un homme de bonté, de gentillesse, un véritable humain comme on aime en rencontrer », comme l’a rappelé Jean-Noël LOURY, président du SDEY. L’occasion aussi de saluer le maire d’Irancy, Stéphane PODOR, dont on avait appris la disparition en début de matinée, après un long et dur combat contre la maladie.

Entré dans sa onzième année d’existence, le SDEY (Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne) est devenu au fil des années un partenaire privilégié de toutes les communes du département. Au fil de l’évolution des technologies, la demande se fait croissante, notamment pour le passage en LED de l’éclairage public, source d’économies d’énergies non négligeables dans le budget de fonctionnement d’une municipalité. Autre volet des missions que s’est donné le syndicat : la réduction de la facture énergétique sur les bâtiments existants ou en projet. Un accompagnement qui concerne aujourd’hui 160 communes du territoire, avec cette annonce à l’attention des 43 bourgs en attente d’intervention : le recrutement d’un cinquième conseiller en économie d’énergie, venu rejoindre l’équipe existante.

 

 

La pose d’ombrières sur le parking du SDEY en 2025

 

Les ambitions pour 2025 sont multiples, à commencer par la poursuite des investissements sur les réseaux électriques : « c’est un devoir régalien de le faire et de continuer à travailler avec ENEDIS en partenariat intelligent pour renforcer et sécuriser noter réseau ». Des propos sans nul doute appréciés par son directeur, Gérald FREGUIN, aujourd’hui sur le départ, pour une fonction similaire dans la Nièvre, présent à la soirée et accompagné pour l’occasion de son successeur, François TILLOUS.

Concernant les rénovations globales de l’éclairage public pour les communes s’étant manifestées avant septembre 2023, le président du SDEY l’assure : « on ne pourra pas tout faire, mais l’on s’engage à ce que ce soit fait pour celles que nous avons en portefeuille, d’ici la fin du mandat ». Montrer l’exemple en matière d’autoconsommation collective, c’est ce à quoi s’attache le syndicat d’énergie qui l’an passé, a installé sur son bâtiment de l’avenue Foch à Auxerre, des panneaux solaires garants d’une diminution de sa facture électrique. Avec en projet, dès cette année, « de poser des ombrières sur notre parking afin de produire plus et mettre des batteries pour stocker l’énergie et la réinjecter au bon moment ».

Une installation que les élus seront amenés à venir visiter le moment venu. A noter qu’un nouvel ingénieur en la personne de Rémi COQUILLÉ a été recruté au sein du service « Optimisation énergétique », dirigé par Aurélie ROSSIGNOL et qu’il se tient à disposition de tous pour les accompagner dans leur projet.

 

 

 

L’avenir des bornes de 25 et 50 kg à l’étude…

 

Quid du parc de bornes de recharge pour véhicules électriques ? L’Yonne était en 2024 l’un des départements français les mieux dotés en la matière, avec une borne pour sept véhicules. Mais les habitudes des « électromobiles » ont aujourd’hui changé, les recharges s’effectuant désormais le plus souvent à domicile ou pour les longs trajets, sur des bornes plus rapides de 150 à 300 kg, gourmandes en énergie : « est-ce qu’on les remplacera ? J’aurais tendance à dire non, il n’y a plus d’intérêt maintenant, nous ne pouvons pas lutter contre cette évolution, ce n’est pas notre rôle… ».

D’autant que le déficit avoisine aujourd’hui les 700 000 euros. Plusieurs pistes sont à l’étude concernant ces bornes de 25 et 50 kg devenues obsolètes : les céder à un partenaire privé, se rapprocher d’une structure existante ou de syndicats d’énergies, ou encore, lancer une délégation de service public. La décision sera prise en cours d’année, mais assure Jean-Noël LOURY, « je serai vigilant sur notre maillage départemental afin que la ruralité ne soit pas oubliée… »

 

Le regrettable abandon par l’ADEME du projet « Hycaunais »

 

L’avenir se dessine au présent, c’est bien connu ! Pour preuve, ce renouvellement de contrat de concession signé avec GRDF, engageant les deux parties pour les trente ans à venir. Au registre des regrets, la mise en suspens du projet « Hycaunais » dans le domaine éolien, prévu faire tourner ces appareils lorsqu’ils n’étaient pas utilisés dans leur fonction première et récupérer l’énergie produite pour en faire de l’hydrogène, une fois passée dans un électrolyseur.

Mêlé à du gaz carbonique, issu de centres d’enfouissement et à une bactérie, cela aurait permis de produire du méthane de synthèse, énergie propre, propice à alimenter les réseaux de gaz : « on devait appuyer sur le bouton en septembre dernier, mais en mai, on a reçu un courrier de l’ADEME nous informant qu’elle arrêtait tout et qu’elle fléchait son argent ailleurs ! Un tel gâchis, c’est vraiment dommage ! D’autant qu’il aurait suffi de douze ou treize centres de ce type pour rentabiliser l’affaire… ».

Un challenge d’autant plus facile à tenir que le projet était à vocation européenne. La SEM Yonne Energie peut toutefois s’enorgueillir d’autres projets innovants, à l’image des ombrières photovoltaïques de Villeneuve-la-Guyard, menés en collaboration avec le maire de la commune, Dominique BOURREAU, ou bien encore sa participation au projet éolien des Hauts de l’Armançon, « jouant ainsi son rôle d’opérateur économique en s’associant à un stade relativement précoce du projet et en prenant donc un véritable risque industriel aux côtés du développeur privé sélectionné par les communes de Nuits, Aisy et Cry-sur-Armançon ».

 

 

La distribution de récompenses en guise de final

 

C’est une commune endeuillée par la disparition de son maire le matin même qui a été mise à l’honneur en fin de réunion, en recevant des mains de Jean-Noël LOURY et d’Aurélie ROSSIGNOL, un chèque de 8 534 euros dans le cadre du programme « ACTEE » de la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR), à laquelle adhère le syndicat d’énergie de l’Yonne.

Programme qui a pour objectif d’apporter un concours financier aux collectivités ayant mis en place un plan d’économie d’énergie pour la gestion de leur patrimoine. En l’occurrence, la rénovation de la salle des fêtes d’Irancy, passée en basse consommation, occasionnant une économie non substantielle explique cet adjoint : « là où l’on consommait 2 200 litres de fuel pour chauffer six fois par an et une dépense de 2 300 euros, cela nous revient désormais à 600 euros avec des pellets, pour un chauffage à l’année... ».

Autre acteur du « paysage énergétique » icaunais mis à l’honneur vendredi, Gérald FREGUIN, ancien directeur territorial d’ENEDIS, parti prendre ses fonctions dans la Nièvre. Il a reçu pour l’occasion un trophée né de l’imagination et du talent de l’artiste jurassienne Nacéra KAINOU. Trophée réalisé à partir de matériaux recyclés bien sûr, en l’occurrence, des isolateurs électriques !

 

Dominique BERNERD

 

 

 

 


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