Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

L’idée fait d’année en année son petit bonhomme de chemin. En Bourgogne Franche-Comté, entre autres, où l’initiative n’a pas encore été adoptée de manière formelle même si l’on y pense fortement. Pas comme dans la région des Hauts-de-France où les instances de la FRTP (Fédération régionale des Travaux Publics) distribuent les bons et mauvais points depuis plusieurs saisons en rendant publique la liste des payeurs indélicats qui prennent leurs aises côté timing avant d’honorer leurs traites !

 

Les délais de paiement, à géométrie variable. Une plaie ouverte qui parfois ne se cicatrise jamais pour les entreprises qui en subissent les effets néfastes et dévastateurs pour leur trésorerie. Un phénomène désormais récurrent qui agite certaines filières corporatistes comme le bâtiment et les travaux publics. Des filières qui ont un réel besoin de trésorerie pour faire tourner tout l’édifice. Et qui s’écroule de plus en plus, à cause de cette pratique qui est malheureusement entrée dans les mœurs de la vie entrepreneuriale. Autre temps, autre conception du respect et des engagements…

Les adhérents de la FRTP (Fédération régionale des Travaux Publics) y sont confrontés dans leur quotidien. « Nous vivons des retards de règlement de plus en plus insupportables, confie le président de la FRTP Bourgogne Franche-Comté, Vincent MARTIN. Des retards qui peuvent conduire à des situations catastrophiques pour les boîtes qui évoluent sur ce secteur d’activité… ».

De trente à quarante-cinq jours de délai par le passé, la périodicité des paiements pour honorer les services et prestations des professionnels des TP est passée dorénavant à 80, voire une centaine de jours !

Proprement scandaleux ! Inadmissible pour les dirigeants de la FRTP de France et de Navarre qui dénoncent régulièrement en haut lieu ces principes de mauvais payeurs qui mettent à mal la survie de toute une noria d’acteurs économiques, et non des moindres. Des entreprises qui interviennent au quotidien dans les projets d’aménagement du territoire…

 

 

Diffuser la liste des mauvais payeurs : les Hauts-de-France en précurseur !

 

Conséquence funeste : le nombre de défaillances d’entreprises a augmenté du fait de ces retards de trésorerie qui s’accumulent au fil du temps car à l’autre bout du spectre, les factures à payer aux fournisseurs n’attendent pas ! Matériels, matières premières, salaires, amortissements bancaires : la liste est loin d’être exhaustive.

Quant aux délais « cachés », ils existent bel et bien entre maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage sur les chantiers de l’Hexagone : de quoi rendre plus obscur et cornélien encore le dilemme !

« On n’est pas la banque de nos clients, clame Vincent MARTIN, qui fustige sur une situation qui pénalise et fragilise l’ensemble de la profession. Il pointe de l’index les organismes parapublics très connus qui usent et qui abusent à satiété de cette « liberté » contraire à la loi ! D’ailleurs, ces entités qui mettent en péril l’existence des entreprises pourraient bien trembler à l’avenir. La récente initiative de la FRTP des Hauts-de-France devrait faire florès et s’étendre telle une traînée de poudre dans le reste de l’Hexagone : la publication d’une liste noire des mauvais payeurs publics ! En juin dernier, la fédération régionale des Hauts-de-France n’a pas hésité à diffuser le top 20 des acheteurs non-respectueux des textes législatifs qui confondent les délais de paiements avec les calendes grecques !

Un drôle de hit-parade au succès garanti ! Naturellement, l’organisme ne s’est pas fait prier pour faire circuler en parallèle la liste des bons élèves, c’est-à-dire ceux qui s’acquittent de leurs factures dans les meilleurs délais !

En Bourgogne Franche-Comté, Vincent MARTIN, le sémillant responsable de la FRTP, promet de faire la même chose à l’avenir !

Histoire de gagner davantage en visibilité sur les structures qui jouent le jeu et en efficacité afin de faire rentrer de la trésorerie. Une idée géniale que d’autres secteurs économiques pourraient bien dupliquer si le cœur leur en dit…

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

L’évènement incontournable de la fin période estivale prend ses quartiers d’été durant trois jours dans la capitale de l’Yonne. Une vingtaine de compagnies, plus de cinquante représentations, deux jours de programmation non-stop ou presque, l’édition 2024 des « Rues Barrées » pourrait battre tous les records de fréquentation cette année et effacer des tablettes le chiffre de 23 000 spectateurs atteint la saison dernière…

 

AUXERRE : 2023 s’inscrivait déjà parmi les annales de la manifestation culturelle. 2024 pourrait dépasser largement le chiffre de 23 000 visiteurs au soir de la journée dominicale du 25 août. Le festival des arts de la rue nous revient avec son lot de divines surprises et une programmation qui gagne en éclectisme.

Le public ne boudera pas son plaisir à la découverte de la vingtaine de compagnies qui vont investir les rues auxerroises durant deux journées d’exception. Les férus de manifestations circassiennes ne devraient pas être déçues par la qualité des spectacles qui seront ainsi proposés au fil d’une ruelle ou dans un quartier. Adjointe au maire d’Auxerre en charge de la Culture, Céline BAHR estime que « ce festival adoucit la rentrée et offre une belle opportunité de continuer à rêver ».

Une cinquantaine de représentations vont ainsi s’étirer sur plus de quarante-huit heures, entre samedi et dimanche. Sachant que les trois coups de ce spectacle de rue haut en couleurs (il rappelle ce qui se pratique déjà avec belle réussite à Aurillac ou à Chalon-sur-Saône) lanceront officiellement le rendez-vous lors de la soirée inaugurale, programmée vendredi 23 août aux alentours de 19h30, parking de la Tournelle. Il y sera question d’un curieux et pittoresque hommage à l’astronaute soviétique Youri GAGARINE, dans une représentation baptisée tout simplement « GAGARINE is not dead ! » !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Force est de reconnaître qu'il faut un courage certain pour s'établir dans un joli village de 710 habitants ! C'est ce que firent voici une douzaine d'année, Martine et Pierrot, en créant ici une épicerie-boucherie-restaurant. L'adresse devint vite « the place to be » à Bussy-en-Othe où l'on trouve aussi une bonne boulangerie, un salon de coiffure, ainsi qu'un vieux bistrot qui recèle une impressionnante collection d'objets ménagers d'antan, dont des batteurs à œuf multiformes ! A l'emblématique enseigne de Martine et Pierrot s'est ajoutée désormais la mention « et fils ». Plutôt de bon augure pour l'avenir !

 

BUSSY-EN-OTHE : En semaine, le menu cuisiné maison est proposé à 15,5 euros et en fin de semaine autour de 20 euros. La carte comprend en sus diverses viandes (entrecôte, tartare sans oublier désormais l'inévitable burger !). Il est préférable de réserver pour pouvoir s'assoir dans l'une des deux salles. La nôtre,  lumineuse et au carrelage d'antan, est complète et plaisante. Les convives s'y disent bonjour avant de s'attabler !
Un bon rapport qualité-prix ? C'est celui du « Côte d'Auxerre blanc » du domaine PETITJEAN, sis à Saint-Bris-le-Vineux, servi ici à 19 euros. Un vin frais et gouleyant produit par les deux frangins, Mathias et Romaric, sincères ambassadeurs de leur terroir ! 

 

 

« Ca c’est bien passé ? Ou ça vous a plu ? » !


En entrée, il est proposé entre autres, diverses salades. L'assiette de crudités maison est délicieuse avec ses tomates. Dans mon modeste potager, elles ont enfin rougi. Il était temps ! Mais, il y a aussi des carottes râpées franches du collier, et de délicieux céleri en rémoulade. C'est frais et de saison. La salade de poulpes semble pas mal non plus ! Lors du débarrassage, la jeune serveuse nous gratifie d'un « ça c'est bien passé ? », formule ne voulant pas dire grand-chose au demeurant. Mais, elle semble quasi-obligatoire désormais ! Antan, c'était plutôt « ça vous a plu ? ». Oui, mais ça, comme l'eut susurré talentueusement sieur DELON, c'était avant !

 

 

Attention aux assiettes bien garnies !

 


Chez Martine et Pierrot, mieux vaut avoir bon appétit ! Les plats sont accompagnés de frites maison, de gratin de pommes de terre ou de légumes de saison. Force est de reconnaître que les assiettes ne sont pas précisément assimilées à la cuisine minceur, que défendait le regretté chef Michel GUERARD, MOF pâtissier et triplement étoilé au Michelin qui vient de rejoindre Bernard LOISEAU et Paul BOCUSE au paradis des cuisiniers. Ici, qu'on se le dise, les assiettes sont fort copieuses ! Je choisis paupiette de veau et légumes de saison, parmi lesquels les courgettes et les carottes.... C'est bon, même si l'assiette gagnerait à être un peu moins huileuse  avec les légumes ! Les tables autour se régalent aussi. Sauce Chaource avec l'andouillette propose le patron ? Non, juste grillée précise comme à regret l'un des convives !

 

 

Préserver les bonnes étapes villageoises

 

Puis vient le temps du fromage ou dessert : joli service du fromage blanc aux herbes. En dessert, une originale crème brûlée au combawa (agrume que l'on trouve sur l'ile de la Réunion et dont culinairement, on utilise surtout le zeste) plutôt goûteuse.  Cet agrume inconnu pour moi jusqu'au début du siècle, c'est le chef auxerrois Eric GALET qui me le fit découvrir, lorsqu'il tenait du côté du rond-point de Paris son restaurant exotique, « Au Parfum d'ailleurs ».

Une très bonne étape villageoise  que « Chez Martine et Pierrot ». Des adresses à défendre aussi....Lorsque, comme votre serviteur l'on vient de faire un périple moto en Haute-Loire et en Ardèche, en ayant vu plus d'une cinquantaine d'hôtels-restaurants fermés pour toujours  hélas. L'on se rend compte plus que jamais, qu'il y a péril en la demeure pour demain, sans une salutaire prise de conscience...

 

 

En savoir plus

Les - : svp, il faudrait un peu moins d'huile dans ces bonnes assiettes !

Les + : l’impeccable rapport qualité-prix. Bravo à nos restaurateurs !

 

 

Contact :

Chez Martine et Pierrot et fils

11, Place de la fontaine

89400 Bussy-en-Othe

Tel : 03.86.73.29.98. 

Ouverture tous les midis sauf le mercredi (fermé).

Menu : à partir de 15,5 euros.

Gauthier PAJONA

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Ultime exercice médiatique d’avant les vacances pour le porte-étendard, toujours très prolixe et jamais avare en analyses contextuelles, de la fédération régionale des travaux publics de Bourgogne Franche-Comté, Vincent MARTIN. Conviant les représentants de la presse lors d’une conférence explicative dans l’un des salons climatisés (un peu trop !) d’une chaîne hôtelière de Dijon, le président de la FRTP BFC a brossé un tableau réaliste et peu enclin à l’optimisme béat à l’amorce de la nouvelle saison.

 

DIJON (Côte d’Or) : On l’a connu beaucoup plus jovial par le passé, le président de la Fédération Régionale des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté ! Et même si ses premiers mots se veulent un tantinet rassurants – « il n’y a pas encore de situation de gravité » -, qu’à cela ne tienne, Vincent MARTIN demeure avant tout autre chose très lucide et réaliste, quant à l’analyse de l’exercice écoulé, perturbé par la double configuration électorale, entre européennes et législatives. Un mot d’ordre revient en boucle dans ses pensées comme un incessant leitmotiv à s’appliquer à soi-même : la vigilance. Un choix étymologique qu’il assortit volontiers à un autre terme : la prudence.

Ne pratiquant jamais la langue de bois, le président MARTIN aura donc retardé l’échéance jusqu’aux confins de ce mois de juillet « mi-pluie, mi-chaleur » pour donner sa vision personnelle et tirer les enseignements de la conjoncture économique, inhérente à un secteur d’activité ô combien fondamental pour les collectivités. « Quand le bâtiment va, tout va ! », précise l’adage. C’est bien connu. Il en est de même pour l’autre volet de cette filière, les travaux publics.

 

« On aura toujours besoin d’infrastructures dans la région »

 

Tempérant volontairement ses propos, Vincent MARTIN ne se veut pas encore trop alarmiste. Pourtant, l’inquiétude est latente. Cela se sent à fleur de peau surtout quand il évoque les difficultés de toutes ces entreprises de la filière qui commencent à subir les contrecoups de la crise économique. L’impact est d’ailleurs immédiat sur la visibilité sur le carnet de commandes. On connaît ensuite le mécanisme, simple comme bonjour, les investissements se réduisent et les recrutements en personnels qualifiés se raréfient…

Le regard un peu plus pétillant et relevant la tête comme pour prendre les journalistes à témoin, l’orateur se dit néanmoins confiant en l’avenir : « on aura toujours besoin d’infrastructures nouvelles sur notre territoire… ».

Une évidence, certes, mais qu’il est bon de se remémorer à voix haute, histoire de se rasséréner. Une forme de méthode Coué ? Peut-être ! Elle semble porter ses fruits car Vincent MARTIN n’a rien perdu de sa superbe et de sa verve pour défendre bec et ongles les intérêts des entrepreneurs de la filière, confrontés à la dure réalité du marché.

 

 

S’intéresser au développement des projets plus modestes

 

Le nœud gordien de ce dossier propre aux professionnels des TP reste la sempiternelle problématique de la commande publique ! Le taux de dépendance des entreprises à son égard s’élève à 70 % ! C’est énorme !

Nonobstant, l’année 2024 n’est pas aussi mauvaise que cela, de l’aveu du président sur ce sujet. Le légitime développement des territoires en est la noble cause, il va de soi.

« Le tort, ajoute-t-il en répondant à l’une des questions d’un confrère, c’est que les collectivités ont trop ciblé nos interventions sur des projets de réalisation de grosses infrastructures par le passé, négligeant ainsi les dossiers de chantiers moins importants, présentés par de plus petites communes… ».

D’où la nécessité à l’avenir de réfléchir différemment sur l’aménagement des territoires. « Il serait même souhaitable de repartir à zéro, lâche tout de go le président de la FRTP BFC, et de travailler avec une autre approche dans le cadre du nouveau CPER (Contrat Plan Etat Région) à initier... ».

D’ailleurs, Vincent MARTIN esquisse la possibilité de développer des rapprochements forts avec les collectivités locales et les départements. Où l’on ne s’interdirait pas, bien au contraire, de soutenir le développement de projets liés à des infrastructures plus modestes, en parallèle des habituels méga-chantiers.

Une idée est soutenue par le patron des travaux publics de la région : la création d’un « pacte d’aménagement du territoire ». Il pourrait se décliner dans le cadre du Contrat Plan Etat Région, le fameux CPER.

« On pourrait y intégrer des co-financements à l’échelle des départements, souligne Vincent MARTIN, et sortir ainsi de leur ignorance coutumière les zones rurales… ».

Une suggestion qui pourrait être très bénéfique à terme sur des territoires ruraux à l’instar de la Nièvre, de la Haute-Saône ou de l’Yonne…

 

Remettre l’église au centre du village !

 

Dès septembre, Vincent MARTIN va donc prendre son bâton de pèlerin, non pas pour rejoindre Saint-Jacques-de-Compostelle, mais bel et bien pour dévoiler et expliquer la nouvelle feuille de route de la fédération professionnelle auprès des parlementaires de la région. Et leur glisser, au préalable, à l’oreille quelques bonnes idées utiles et pratico-pratiques qui s’amoncellent dans sa besace !  

« Après les législatives, précise le président de la FRTP régionale, nous avons déjà pris attache via un courrier avec les députés de Bourgogne Franche-Comté. Des rencontres en direct vont s’organiser à partir du mois de septembre dans les huit départements avec les parlementaires, permettant ainsi de présenter la filière, ses activités et nos problématiques… ».

Une position très claire de la part de la FRTP qui veut être plus que jamais force de propositions auprès des élus en aidant aux décisions à l’investissement des collectivités locales et territoriales. Histoire de rappeler si le besoin s’en faisait sentir que le développement et l’aménagement d’un territoire ne peuvent s’envisager autrement que par le biais d’une osmose collaborative parfaite et réussie entre les décisionnaires politiques et les acteurs de la filière économique.

Pour couronner le tout et corroborer cette prise de décision, les instances de la FRTP ne manqueront pas de rencontrer, aussi, les principaux représentants des associations de maires ruraux et de maires de France dans les semaines à venir. Une stratégie de communication novatrice et décomplexée qui pourrait peut-être juguler la réduction des dépenses publiques sur les infrastructures.

Pertinent, Vincent MARTIN le conçoit volontiers : « comment développer un territoire et se placer au service de ses habitants en optimisant leur confort, si les infrastructures ne sont pas encouragées par les décisions politiques et subissent des coupes sombres dans leurs budgets ?! ».

Immanquablement, on pense aux bienfaits apportés dans les communes par des réalisations requérant l’apport et l’intervention de professionnels des travaux publics comme l’eau, la fibre, les voiries, le ferroviaire, etc.

Il est donc grand temps pour le numéro un de la Fédération corporatiste régionale de replacer l’église au centre du village en termes de communication et de propositions. Une église que naturellement les adhérents de la FRTP auront pris soin de construire ensemble et virtuellement en amont !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

A rendez-vous exceptionnel, programmation remarquable ! On la doit à la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne ! Trois jours extraordinaires afin de commémorer de la manière la plus culturelle et éclectique qu’il soit le quatre-vingtième anniversaire de la Libération de la ville d’Auxerre, du 24 au 27 août prochain. Un florilège de découvertes intellectuelles pour ne jamais oublier ce que fut cette période tragique pour la patrie, entre Résistance et occupation…

 

AUXERRE : A la lecture du copieux programme adressé à la presse cette semaine, on se réjouit déjà de vivre l’instant présent. Au-delà des commémorations traditionnelles organisées par la Ville d’Auxerre, la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne (SSHNY) a concocté un cocktail très goûteux et représentatif de ses possibilités et de son savoir-faire, afin de se calquer au mieux à l’actualité des célébrations marquant le 80ème anniversaire de la Libération de la capitale de l’Yonne. Les férus d’histoire, de poésie, de musique, d’expositions et de conférences ne seront pas déçus de ce rendez-vous devant faire date dans les annales de la célèbre date libératoire pour la cité icaunaise.

Ce sont trois jours qualifiés d’exceptionnels par les instigateurs de cette programmation qui se présentent à nous, avec l’amorce de la fin de semaine. Tout commencera ce samedi 24 août à la Maison Marie Noël, aux alentours de 15 heures avec l’inauguration de l’exposition consacrée au résistant français, Michel BERNSTEIN. Le lieu est lourd de symboles. Il s’agit de l’appartement de la célèbre poétesse. Une femme ayant occupé une place active dans la Résistance…

 

Marie NOEL/Michel BERNSTEIN : une passionnante plongée dans la Résistance

 

Réalisée par Alain GRIVEL, membre de la SSHNY, cette exposition mettra l’accent sur le vécu de ces deux personnalités que furent Marie NOEL et Michel BERNSTEIN sous l’Occupation.

« Les Allemands occupent la maison de ses parents, attenante à celle qu’on visite aujourd’hui et où elle se trouve alors avec sa mère et une tante infirme, commente le sociétaire de la vénérable structure associative auxerroise, elle qui admire sans réserve la culture allemande (celle du XIXème siècle) s’est prise depuis la Première Guerre mondiale d’une irrépressible exécration de l’Allemand, « dès qu’on lui met un habit vert sur le dos »… ».

La plume de la poétesse bourguignonne sera une arme puissante contre l’adversaire germanique, mêlant lyrisme et causticité. Grâce à son poème intitulé « Message », Marie NOEL est amenée par l’intermédiaire de Léon NOEL, ami de la famille, homme politique et président de la SSHNY de 1946 à 1956 à rencontrer le Général de GAULLE qui la décorera de la Légion d’Honneur.

 

 

A partir de 15h30, salle des conférences, Michel CORDILLOT captivera l’auditoire en donnant une causerie sur « Michel BERNSTEIN, résistant français ». Il reçut les insignes de la Légion d’Honneur et la médaille militaire du fait de son action dans la Résistance. Démobilisé à Royan, après avoir été appelé sous les drapeaux, Michel BERNSTEIN regagna la capitale de l’Hexagone en septembre 1940. Un raid de la Gestapo va alors chambouler son existence. Il décide de se cloîtrer dans l’appartement de son épouse, Monique ROLLIN, pour y mettre sur pied un atelier de faux papiers de défense de la France. Il y restera 800 jours sans sortir une seule fois au dehors ! Près de 12 000 tampons et d’innombrables papiers d’identité seront fabriqués par ses soins. Sans omettre de faux timbres postaux qui permirent leur acheminement….

 

La rencontre avec la marraine de la Maison Marie NOEL

 

Il faudra patienter encore vingt-quatre heures supplémentaires après ce samedi pour continuer cette promenade évocatrice et si intense dans le monde de la Résistance. Une promenade en compagnie d’une grande dame du théâtre et de la culture, Marie-Christine BARRAULT ! La marraine de la Maison Marie NOEL effectuera le déplacement depuis la capitale pour rejoindre Auxerre aux alentours de 18 heures, afin d’y lire des textes de la poétesse de l’Yonne. Cela se déroulera au théâtre de verdure de la maison éponyme. On en frémit déjà…

Le lendemain, épilogue de cet évènementiel d’exception. Toujours prévu à 18 heures et au même endroit, cette Maison Marie NOEL à redécouvrir comme un cadeau enrubanné du plus bel effet sous le sapin ! Le trio « Chimères » entrera en scène. Deux filles et un garçon. Des virtuoses, assurément. Roxane CHALARD est soprano. Chloé DUCRAY interviendra en qualité de harpiste où elle démontrera qu’elle possède plus d’une corde à son arc, musicalement s’entend ! Jean-Lou LOGER au violoncelle offrira le meilleur de lui-même. Tous auront à cœur de jouer « Résistances », un concert entrecoupé de lectures avec des textes profondément engagés, ceux de Paul ELUARD ou de Louis ARAGON. Alain GRIVEL lira, quant à lui, des extraits des « Epreuves de l’ombre » de Michel BERNSTEIN et un poème de Lucien SCHELER…On a hâte de vivre un tel programme…

 

 

En savoir plus :

Les spectacles du 26 et du 27 sont payants, aux tarifs de 20 euros (moins de18 ans : 12 euros). Il est possible de prendre des billets couplés pour les deux spectacles aux tarifs préférentiels (pour tous 30 euros, tarifs réduits 15 euros).

La Maison Marie Noël est située au 01 Rue Marie Noël à Auxerre.

Réservations et renseignements auprès de la SSHNY au 03.86.51.30.02.

Les billets sont aussi en vente au magasin CULTURA à la ZAC des Clairions à Auxerre.

En cas de pluie, les spectacles seront donnés en l’église Saint-Eusèbe à Auxerre.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil