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Serait-ce la source d’inspiration de la chanteuse Olivia RUIZ qui se fit connaître au grand public en 2005 avec ce titre emblématique de « Femme chocolat » ? Non, bien sûr ! Mais, en tout cas, cette demoiselle, un brin timide originaire du Nord de la France et fréquentant à date le lycée des métiers de l’hôtellerie/restauration Vauban à Auxerre, sait transmuter le plomb en or, en véritable alchimiste du sucre et du chocolat, pour en faire de succulents desserts. La preuve ? La championne de France junior de la spécialité s’est qualifiée après l’obtention de deux nouveaux titres pour la finale hexagonale du concours d’Un des Meilleurs Apprentis de France…

 

AUXERRE: C’est bien la fille de son père, la « Marion » ! Tous les observateurs de la chose culinaire et gastronomique de la place se souviennent encore du triomphe de son paternel, en 2022, lors de la précédente édition du fameux défi, « IRON COOK », porté par le centre de formation interprofessionnel par l’apprentissage de l’Yonne, le CIFA.

Mais, cette fois-ci, c’est comme au jeu des sept familles, avec ces habitants de Cassel, charmante bourgade de la partie la plus septentrionale de notre pays, située entre Hazebrouck et Dunkerque, à quelques encablures de la royale Belgique et qui n’hésitent pas à se délocaliser en parcourant près de cinq heures de route pour venir concourir dans…l’Yonne !

Normal, me direz-vous ! Marion WICKAERT, puisque tel est son patronyme fleurant bon les références sémantiques des coureurs cyclistes des Flandres voisines, effectue sa scolarité – du moins son apprentissage – au sein du lycée des métiers de l’hôtellerie et de la restauration auxerrois, dirigé par Capucine VIGEL.

 

 

Une « machine » à concours ? Que nenni ! C’est le plaisir et le fun…

 

Dire que la jeune fille est tombée dans les arts culinaires, en mode pâtisserie et chocolaterie, dès sa plus tendre enfance, n’est nullement rédhibitoire. C’est sûr avec un tel papa, Michaël, qui assure l’enseignement de ces disciplines bénies des dieux ! Inculquer l’esprit de compétition et l’envie de s’exprimer et de progresser au travers de concours furent une autre étape à accomplir dans l’existence de la demoiselle. Bon, c’est évident, malgré ses nombreux titres de gloire déjà obtenus pendant que d’autres filles de son âge consacrent leur temps à la console et aux jeux vidéo – notamment celui de championne de France de dessert de restaurant catégorie junior en 2024 – lui procure une certaine aisance à la réalisation de ces épreuves. Longues, très longues, tutoyant les cinq heures, avec stress, angoisse et technicité à formuler jusqu’au bout des ongles dans la maîtrise de la recette.

Aujourd’hui, derrière les fourneaux du CIFA, temple de l’excellence comme chacun le sait (!), Marion devra réaliser quatre desserts, quatre pré-desserts, trois mignardises différentes dupliquées dix fois, ainsi que d’autres accessoires gustatifs servant à présenter le chef d’œuvre du jour, imposé par le sacro-saint concours d’Un des Meilleurs Apprentis de France, sélection départementale de l’Yonne mais aussi régionale. La thématique est cocasse sur le papier : l’apiculture.

 

 

Un avenir déjà fait de sollicitations et de portes qui s’ouvrent !

 

Mais, dans la réalité et avec sa maestria, la jeune fille saura largement gérer les difficultés et créer des choses pâtissières de belle facture, à base de miel, de pollen, de propolis, de citron et…de chocolat.

Mais, chut ! On n’en dira pas plus sur la recette même qui lui fera décrocher le double pompon de MAF Yonne et MAF Bourgogne Franche-Comté avec dans l’escarcelle deux médailles d’or supplémentaires. Même les visuels de la réalisation définitive – plutôt sympathique à l’œil et sans aucun doute en bouche – seront proscrits !

Afin de ne pas contrarier les chances de la jeune candidate qui a gagné le droit de disputer la finale nationale de cette catégorie d’ici quelques semaines. Pour l’heure, on ne connaît encore ni le lieu ni la date…

C’est donc sous les yeux admiratifs et avisés du MOF Olivier VIDAL (esthète es chocolat de la place auxerroise !) et du professeur de cuisine, François HENNARD, que la jeune concurrente a écouté le verdict du président du jury, Marc LABARDE (MOF lui-même), président du Comité départemental des Meilleurs Ouvriers de France dans l’Yonne.

Ce dernier soulignera l’enthousiasme, le savoir-faire et le professionnalisme de la jeune Nordiste, mettant en exergue les couleurs de la Bourgogne, « la délibération aura été d’une extrême complexité, plaisanta l’homme à l’écharpe rouge, aussi longue qu’une poignée de secondes… ».

C’est tout dire !

Quant à l’avenir de Marion WICKAERT, il est quasi assuré avec la multiplication de ces récompenses de haut vol, sollicitations et portes qui s’ouvrent font partie de son lot quotidien !

L’ancienne apprentie de la manufacture Alain DUCASSE à Paris ne restera pas « chocolat » au bord de la route de l’emploi, c’est une évidence !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Cela couvait depuis un moment dans les alcôves et l’état-major du Rassemblement National, cette affaire ! L’information a été rendue officielle par l’attachée de presse du RN, Elise LAPLACE, en tout début d’après-midi mercredi via SMS et communiqué de presse, au contenu très lapidaire. La tête de liste aux élections européennes et président du parti mariniste Jordan BARDELLA se déplacera bien à Sens, samedi, à l’occasion de l’inauguration de la 95ème Foire exposition…

 

SENS : Jordan BARDELLA à la foire de Sens ?! Ce n’est ni une blague de potache ni une plaisanterie douteuse colportée par quelques adeptes des réseaux sociaux, souhaitant diffuser en faisant le buzz de l’intox !

La tête de liste aux élections européennes et président du Rassemblement National a confirmé sa présence dans l’Yonne septentrionale ce samedi 27 avril par l’intermédiaire du service de presse de la formation souverainiste ce mercredi.

A la demande du député de la circonscription, Julien ODOUL, président du groupe RN au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, celui qui est en pole position de ces futures échéances électorales – le dernier sondage du jour pointe la liste bleu marine à 31 % des intentions de vote le 09 juin, soit un point de moins par rapport au précédent – a répondu favorablement à l’invitation, non pas des organisateurs de la manifestation on s’en doute, mais bel et bien du parlementaire de l’Yonne.

Le jeune président du Rassemblement National a même programmé un échange avec la presse – campagne oblige ! – au beau milieu de la matinée. Où il ne manquera pas de rappeler les arguments principaux portés par sa liste et ses motivations personnelles à la conduire. Les médias affûtent déjà leurs questions contradictoires !

Ce n’est pas la première fois que Jordan BARDELLA effectue un déplacement en terre icaunaise. Loin s’en faut, dès que Julien ODOUL lui demande !

 

 

Fidèle habitué des plateaux médiatiques parisiens, le député de la troisième circonscription de l’Yonne, avec cette invitation faite au ténor de son parti, vient de transformer à sa manière un évènement traditionnellement commercial et économique en une véritable vitrine politique hexagonale, et au premier jour de la manifestation.

En ayant prolongé le suspense quant à la venue de l’intéressé, jusqu’à la dernière minute, ce qui doit laisser perplexe et soucieux les organisateurs de la manifestation, la Ville, ne serait-ce qu’au niveau de la sécurité et du service d’ordre à respecter. Une problématique supplémentaire car ils ne devaient pas s’attendre à cela...

On ne sait jamais, en effet, ce qu’il pourrait subvenir lors d’un évènement fréquenté par une foule importante ayant des idées diverses et variées : il ne faudrait pas que la foire exposition vire en foire d’empoigne !

 

Thierry BRET

 


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Un groupe de onze apprenants, venus d’horizons professionnels différents, s’est formé durant huit mois, ceci avec un objectif commun : l’obtention du titre pro de Conseiller en Insertion Professionnelle (CIP). Une formation qui a débuté le 23 octobre 2023. Elle est financée par France Travail et portée par l’AFPA, en collaboration avec le GRETA 89.

 

AUXERRE : Pour cela, il aura fallu pour tous ces apprenants, faire preuve d’adaptation, de patience, d’écoute active et surtout d’empathie ! Autant de qualités, de compétences et de valeurs qui seront les fondements d’une posture professionnelle d’un CIP.

L’humain est au cœur de leurs préoccupations. Ils auront pour vocation l’accompagnement de bénéficiaires cherchant à réaliser ou consolider un projet professionnel.

Pour mettre en application la théorie acquise durant les cours, ils ont effectué deux stages d’une durée de trois mois dans différentes structures du bassin d’emploi de l’Yonne. Ceci pour renforcer et valider les compétences nécessaires pour la validation des ECF (évaluation en cours de formation) ainsi qu’au final pour l’obtention du titre pro de Conseiller en Insertion Professionnelle (CIP).

Pour développer leurs réseaux, outil essentiel de l’accompagnant à l’emploi, ils ont eu l’opportunité de rencontrer des intervenants et acteurs majeurs de l’insertion tels que la CCI, GEIQ BTP, la BGE, ou encore Presse Evasion.

Force de proposition, ils sont aussi allés à la rencontre de leurs futurs partenaires au Forum de l’emploi à Sens où ils ont pu échanger avec France Travail, la Mission Locale ou encore l’ADIE et le Conseil départemental de l’Yonne.

Une formation qui touchera à sa fin mi-juin. Onze stagiaires qui sont d’ores et déjà à la conquête de leurs futures structures où ils pourront s’épanouir et continuer de développer leurs savoir-faire.

Ce qu’ils retiendront : « accompagner quelqu’un, c’est se placer, ni devant, ni derrière, ni à la place, c’est être à côté. » Joseph TEMPLIER

 

Sonia DAOUAH, Océane LECLERC, Siham KHABOUZ, Laurine SOMMET et Joanna MAILLARY

 


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C’est un cap n’ayant rien de fatidique fort heureusement qui vient de tomber ces jours-ci ! La barre des 300 000 sociétaires a été franchie, fin mars, au sein de la caisse régionale du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne. L’information, divulguée par son président Jean-Yves REMILLET, lui a procuré de la joie. Logique ! « C’est pour nous une très grande fierté ! ». Une belle preuve d’utilité, en tout cas, pour les clients, qui sont ainsi engagés dans le soutien aux actions concrètes menées par la Banque Verte sur le terrain…

 

DIJON (Côte d’Or) : Trois cents mille ! Bing ! Voilà un chiffre qui résonne dans les oreilles ! Un brin abrupt, il a été annoncé par le président de la caisse régionale du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, Jean-Yves REMILLET, lors d’une rencontre avec la presse il y a quelques jours dans la capitale des ducs de Bourgogne.

Il correspond au nombre de sociétaires qui composent désormais et ce, depuis le mois de mars, l’ossature mutualiste de l’entité bancaire régionale. L’une des premières de sa zone de chalandise puisque finançant 30 % de l’économie locale, à cheval, rappelons-le sur la Champagne avec deux de ses départements (Haute-Marne et Aube) et la Bourgogne, avec la Côte d’Or et l’Yonne.

Toutefois, que l’on ne se méprenne pas ! Trois cents mille sociétaires ne signifient pas systématiquement autant de clients ! Ces derniers sont bien plus élevés encore en nombre, sur les quatre territoires de prédilection travaillés par la structure financière. On en dénombre plus de 605 000 aujourd’hui ! Plutôt révélateur de l’état de bonne santé d’un Crédit Agricole CB en belle progression à l’issue de l’exercice 2023 !

 

Le Crédit Agricole, première coopérative au monde ? Certes !

 

D’ailleurs, ce premier palier franchi de 300 000 sociétaires n’est pas une finalité en soi. Comme devait le rappeler le président de la caisse régionale, très satisfait des résultats et ému par cette mobilisation mutualiste. « Tout client a pour vocation d’être un jour sociétaire de notre établissement, justifia-t-il, nous allons donc continuer sur cette voie… ».

Des sociétaires qui jouent un rôle très important dans ce modèle économique solide que représente la banque. S’ils sont plus de 15 000 nouveaux sociétaires à avoir dépassé le Rubicon au terme de l’exercice 2023, il n’en demeure pas moins que les clients (sociétaires ou non) contribuent à faire vivre l’écosystème de leur contrée à leur manière.

« De cela, ajoute Jean-Yves REMILLET, on ne peut que les remercier ! Une banque comme le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne qui est détenue par 300 000 sociétaires qui en sont les propriétaires, c’est unique ! ».

Pour mémoire, ils sont aujourd’hui, aux quatre coins de l’Hexagone, près de 12 millions (11,8) à être dans la même position stratégique, ce qui fait du Crédit Agricole la première coopérative au monde !

Du côté du nombre de nouveaux venus à avoir choisi le réseau « vert », la tendance est également à la hausse avec 21 834 contacts certifiés de plus à ajouter dans les registres de la clientèle régionale.

« C’est grâce à cette manne de clients, anciens et nouveaux, que l’établissement de Champagne-Bourgogne est aujourd’hui une banque solide, dans un environnement soumis à de nombreux chocs, qu’ils soient climatiques, géopolitiques, économiques, sociétaux… ».

Un environnement néfaste qui se répercute par la hausse de l’inflation et la remontée des taux, comme chacun le sait.

 

 

Une progression du résultat net de + 4,7 % !

 

Nonobstant ces aléas, la caisse régionale affiche pourtant un résultat net de 91,1 millions d’euros, soit une progression de 4,7 % sur un an. Son PNB (produit net bancaire) tutoie les 360 millions d’euros (358,6 exactement), fruits de la vente de produits d’assurance (24,9 %), de services bancaires (19,1 %), de collecte et de crédits (34,9 %), de titres (2,1 %) et de revenus financiers (19 %).

Directeur général de la structure, Emmanuel VEY apporte ensuite des compléments d’information, notamment sur les résultats de l’exercice écoulé.

« La caisse montre sa résilience et voit ses chiffres augmenter, souligne-t-il, grâce à la dynamique commerciale du réseau et de ses équipes, nous avons pu maintenir nos parts de marché dans le domaine de l’habitat et de l’immobilier, à 29,02 % tout en enregistrant une belle progression sur la collecte monétaire pour atteindre 28,93 % ».

Mais, ce n’est pas tout ! Les bonnes nouvelles tombent comme à Gravelotte pour l’établissement ! Du côté des nouveaux financements, le CACB a pu réaliser en 2023 et malgré les contours tarabiscotés de la conjoncture, plus de 2,2 milliards d’euros dans des opérations diverses et variées.

Ce qui permet à Emmanuel VEY de renchérir : « même si l’année a été marquée par le ralentissement du marché immobilier, nous avons réalisé 1,1 milliard d’euros de crédits dans le domaine de l’habitat : l’accès à la propriété occupant une place importante dans la vie de nos clients… ».

Dans les faits, ce sont plus de 22 300 foyers qui ont ainsi financé leur projet de vie en bénéficiant des crédits de la « Banque verte ». Quant à la collecte, elle aussi aura profité de cette poussée haussière, avec une progression de 2,1 %, soit 21,3 milliards d’euros.

 

 

Etre en soutien de « toutes les agricultures »

 

Pourvu de 84 caisses locales et de 930 administrateurs, le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne décline via des pactes territoriaux un certain nombre d’actions où élus de l’institution et collaborateurs (1 755 salariés) agissent en symbiose en se rendant « utile » au territoire. Ce qui en fait la deuxième plus grande caisse régionale de France. Les exemples se multiplient tant dans le domaine de la santé que du tourisme, que celui de la jeunesse ou de l’environnement.

Evoquant le dixième anniversaire de la Fondation AGIR, Jean-Yves REMILLET parla du succès de la structure à travers les 84 projets financés en 2023, soit une enveloppe budgétaire de 380 000 euros et un total de 675 réalisations depuis les débuts de l’entité. Des opérations qui sont de plus en plus axées vers la jeunesse, grâce à des ateliers pédagogiques sur la tenue d’un budget ; une nouvelle génération devenue le cœur de cible prioritaire de la fondation au fil du temps.

La ligne « mécénat » 2023 se traduit, quant à elle, par un soutien de 1,2 million d’euros de la part de la banque régionale, dispatché sur de « très belles choses » dira en substance le président de la caisse régionale.

Il fit une parenthèse, naturellement, sur le volet de l’agriculture. « Au-delà du sociétariat, je souhaitai conclure mes propos sur ce monde agricole avec cette situation complexe où le mal être s’est installé… ».

Principale banque du milieu agricole, l’établissement « vert » finance à l’installation neuf jeunes sur dix qui désirent embrasser la filière. « Nous sommes très attentifs au renouvellement des générations, observe Jean-Yves REMILLET, c’est pourquoi nous avons lancé le prêt à taux zéro pour les jeunes agriculteurs en phase d’installation… ».

Un accompagnement qui concerne aussi la transition énergétique, il va de soi, de « toutes les agricultures » !

Récemment, les premiers Cafés de l’installation et de la transmission agriculture/viticulture ont été lancés dans deux départements de la zone de chalandise de la banque. Un modèle qui s’inspire des fameux Cafés de la Création/Reprise d’entreprises ayant fait florès, avec succès, au sein du groupe bancaire depuis pas mal d’années déjà.

 

Thierry BRET

 


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Il est des évènements de l’histoire qui sont autant de failles temporelles où s’inscrit à jamais la mémoire. On se souvient tous de ce que l’on faisait, de l’endroit où l’on était quand tomba l’information sur les attentats de Charlie ou ceux du Bataclan. Quand on découvrit que deux avions venaient de frapper le World Trade Center à New York ou pour les plus anciens, quand fut annoncée la mort de Jacques BREL ou l’assassinat de John KENNEDY… L’incendie de Notre-Dame, il y a cinq ans le 15 avril, est resté lui aussi gravé dans les cœurs et hante les mémoires. Nul besoin pour cela d’être croyant ou d’avoir des attaches catholiques, foi de parpaillot !   

 

HUMEUR : « Je me souviens »…C’est la jolie devise du Québec en référence à son histoire commune avec la France. C’est aussi le titre d’un célèbre recueil du regretté Georges PEREC, où l’auteur égrène ses souvenirs enfouis sous forme d’anaphore, martelant ces trois mots en début de chaque phrase pour mieux ressusciter des fragments de vie communs à tous. A sa façon, l’auteur de ces lignes se souvient de ce lundi 15 avril 2019…

« Je me souviens,
de David PUJADAS, interrompant à 19h34 ses invités sur LCI, pour évoquer un incendie « très sérieux » à Notre-Dame de Paris…

Je me souviens,
de l’annonce faite par l’Elysée à 19h41, du report de l’allocution présidentielle prévue délivrer à 20h les arbitrages d’Emmanuel MACRON après la crise des Gilets jaunes…  

Je me souviens,
de l’épaisse fumée noire au-dessus de la cathédrale, vaisseau de pierre immobile semblant prêt à larguer les amarres…

Je me souviens,
de la consternation et de la stupéfaction qui se lisaient sur les visages des journalistes et commentateurs présents en plateau…

Je me souviens,
de la foule silencieuse rassemblée, où croyants et agnostiques, paraissaient communier de concert, témoins impuissants d’une mort en direct…

Je me souviens,
des forces de police en émoi, criant dans l’urgence aux badauds d’évacuer…

Je me souviens,
du point zéro situé sur le parvis de Notre-Dame, matérialisant le lieu où les routes de France entament leur voyage…

Je me souviens,
de cette flèche embrasée, point d’orgue de tous les regards, qui à 19h50 s’inclina lentement en un ultime hommage avant de s’effondrer sur la nef…

Je me souviens,
de la couleur orangée des flammes dévorant la charpente et des fumées jaunes gorgées de vapeurs de plomb…

 

 

Je me souviens,
des bateaux qui pompaient l’eau de la Seine pour l’envoyer sur le brasier…

Je me souviens,
de cet échafaudage resté debout, squelette de métal rescapé sur lequel semblait reposer l’édifice tout entier…

Je me souviens,
de Donald TRUMP, évoquant l’idée d’envoyer des Canadair pour bombarder d’eau Notre-Dame et éteindre l’incendie, sans préciser si, comme pour le COVID, il suggérait pour cela de privilégier de l’eau de Javel !

Je me souviens,
du recteur archiprêtre de la cathédrale, Patrick CHAUVET et de son masque triste aux faux airs de l’acteur Michel BLANC, racontant qu’il prenait un verre en terrasse sur l’île Saint-Louis, quand on l’informa du début d’incendie…

Je me souviens,
des 12 apôtres et 9 évangélistes, statues de cuivre ornant la flèche de la cathédrale, rescapées de l’incendie pour avoir quelques temps auparavant été envoyées dans le Périgord pour restauration…

Je me souviens,
des larmes de plomb fondu dessinant des gerbes de feu sous le plafond éventré de la nef…

Je me souviens,
des mots du général Jean-Claude GALLET, après que l’incendie se soit propagé dans le beffroi nord, prévenant les autorités à 21h34, du risque de voir s’effondrer le bourdon de Notre-Dame, plus grosse cloche de France, dont les 13 tonnes pouvaient entraîner tout l’édifice dans sa chute…

Je me souviens,
des fragments de poutres calcinées jonchant les trottoirs alentours, élevés au rang de reliques et collectés pieusement par les passants…

Je me souviens,
des croyants à genoux, entonnant des cantiques persuadés que leur foi à défaut de soulever des montagnes parviendrait à éteindre l’incendie…

 

 

Je me souviens,
des œuvres les plus précieuses du trésor, rescapées de l’incendie, parties trouver asile à l’hôtel de ville et de la maire de Paris, Anne HIDALGO s’inquiétant de savoir si tout tiendrait dans son coffre-fort…

Je me souviens,
de la vingtaine de sapeurs-pompiers envoyés dans la tour nord pour une mission de la dernière chance et de l’annonce à 22h50 que Notre-Dame était sauvée…

Je me souviens,
de ce coq de cuivre imaginé par VIOLLET-LE-DUC, rénové en 1937, qui trônait depuis cette date en haut de la flèche et que l’on retrouva le lendemain, au pied des arcs boutants, cabossé, meurtri, noirci, mais « vivant ! »...

Je me souviens,
des camions de pompiers s’enfonçant dans la nuit une fois l’incendie sous contrôle, sous les applaudissements et remerciements des Parisiens encore debout…

Je me souviens,
des thèses complotistes qui dès le lendemain enflammèrent les réseaux sociaux, remettant en cause le caractère accidentel de l’incendie, comme cet « incendiaire » perché sur le toit de Notre-Dame, contemplant les flammes, en fait une statue !...

Je me souviens,
de Stéphane BERN racontant le lendemain matin de l’incendie sur BFMTV avec forces trémolos dans la voix, qu’il faudra « 40 à 50 ans pour reconstruire Notre-Dame » meurtri à l’idée qu’il ne connaîtra pas cela de son vivant…

Force est de constater, cinq ans après, que « Monsieur Patrimoine » était dans l’erreur et pêchait par excès de pessimisme ! La vieille dame de 850 ans, après un chantier et des moyens humains exceptionnels, est prévue rouvrir officiellement au public le 08 décembre prochain. Elle appartient à tous, n’en déplaise à cette frange identitaire de la sphère catholique française qui a déjà prévu d’y faire converger à la mi-septembre un vaste pèlerinage ayant traversé la France tout l’été, suivi d’une messe géante le lendemain, manière de rappeler que la cathédrale est avant tout un lieu de culte avant d’être l’un des joyaux les plus prestigieux du patrimoine national. Il en est deux là-haut dans les tours, qui n’ont que faire de ces polémiques. Plus de cinq ans que Quasimodo attendait de refaire chanter ses cloches et il sait déjà que sa belle gitane d’Esmeralda dansera pour lui le 08 décembre, sur des notes d’éternité…

 

Dominique BERNERD

 

 


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