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Des vocations ont pu y naître : le Salon de l’étudiant a guidé les jeunes Icaunais dans leur parcours de formation

« Il y avait foule lors de la première journée du Salon de l’étudiant, consacrée aux collégiens et lycéens, venus des quatre coins du département, accueillie à AUXERREXPO. Les visiteurs ont pu y découvrir un simulateur de conduite d’engin de chantier qui a peut-être fait naître certaines vocations…. « Il y avait foule lors de la première journée du Salon de l’étudiant, consacrée aux collégiens et lycéens, venus des quatre coins du département, accueillie à AUXERREXPO. Les visiteurs ont pu y découvrir un simulateur de conduite d’engin de chantier qui a peut-être fait naître certaines vocations…. Crédit Photos : Dominique BERNERD.

Rêver d’un métier, c’est bien ; dénicher le métier de ses rêves, c’est mieux. Pour sa seconde édition, le Salon de l’étudiant a fait le plein à Auxerrexpo, proposant à un public de collégiens et lycéens, mais aussi de jeunes en reconversion, de découvrir tout un panel de cursus de formation souvent insoupçonnés, pour beaucoup présents dans le département ou sur le territoire bourguignon.

 

AUXERRE : Que l’on soit en quête d’études longues post-Bac ou de formations en alternance, trouver un métier n’est pas toujours chose aisée pour des jeunes en mal d’avenir. La tâche s’apparente le plus souvent à un parcours du combattant. Le salon de l’étudiant qui s’est tenu deux jours durant à Auxerrexpo, aura pour beaucoup permis d’entrevoir des pistes, voire de se forger des projets, au travers de la soixantaine d’organismes présents. Pilote de chasse, hôtellerie restauration, développeur informatique, ébéniste d’art, métiers de l’industrie ou de la santé… Un inventaire que n’aurait pas renié le regretté Jacques PREVERT, témoin de la quantité de formations proposées et des débouchés possibles dès lors que naît une passion.

 

Sortir de sa zone de confort et intégrer un métier où il y a de l’éthique

 

Comme souvent avec ce type d’évènements, il y avait foule sur le pôle sécurité, englobant à la fois les stands de l’armée, de la police ou des pompiers Un engouement dû en partie au prestige de l’uniforme, reconnait Fendi, pompier professionnel depuis six ans, mais pas seulement : « c’est aussi lié au désir de se sortir de sa zone de confort, d’intégrer un métier avec des mots clé parlant à tout le monde, comme cohésion, éthique, secours aux personnes… ».

A deux pas de là, Arnaud et Louise échangent depuis une dizaine de minutes. Le premier est chargé de recrutement à l’échelle de la Bourgogne Franche-Comté au sein de la police nationale, après plus de vingt ans en qualité d’enquêteur ; la seconde est une jeune adolescente accompagnée de sa maman, qui cherche à tracer sa route au milieu de la « jungle » des formations possibles.

« C’est un métier difficile, exigeant, où l’on ne compte pas ses heures, même si elles seront récupérées. On a affaire à la mort, au pire de l’humanité parfois. Un monde où l’on peut le matin escorter un Président de la République, et le soir venu, aller ramasser « Gérard », clochard complètement désociabilisé, alcoolique, qui va nous gueuler dessus et vomir dans la voiture… ».

Par-delà le discours « trash » d’Arnaud, la passion d’un métier et la volonté de convaincre un jeune que tout est possible dès lors que la volonté est présente. Louise semble convaincue, mais avec quelques doutes en bandoulière : « je ne suis pas certaine de pouvoir passer les épreuves physiques de sélection, mais je vais m’accrocher… ».

 

 

Le bâtiment, la voie rapide à l’entrepreneuriat

 

Difficile pour la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne de rivaliser avec l’aura de l’uniforme ! Pour son président, Jean-Pierre RICHARD, l’important est bien d’être présent : « nous sommes au début du commencement de la remontée ! Les gens prennent enfin conscience que parfois, plus on est diplômé, plus ça fait mal quand on est au chômage… ».

Si le bâtiment peine encore à recruter, ses atouts sont multiples, à commencer par une rémunération de ses apprentis supérieure de 25 % aux autres filières, souligne fièrement celui qui est également président de la CAPEB : « il est à noter aussi que c’est, je pense, la voie la plus rapide pour accéder au statut de patron… ».

Un univers de plus en plus technique, où les anciens d’un niveau CAP sont en train de prendre leur retraite, remplacés très souvent par des personnes en reconversion après de longues études et une ébauche de carrière avortée : « avec en poche un BTS économie ou gestion, augmentant d’autant le niveau des futurs artisans… ».  

 

Des métiers en tension faute de ressources

 

Même déficit de notoriété pour les métiers de l’industrie et de la métallurgie, reconnaît Edita KOZAR, en charge du développement de la formation initiale au pôle formation d’Auxerre : « sur un salon de ce type, l’on s’aperçoit que la plupart des visiteurs n’imaginent même pas le champ des formations proposées, allant du CAP au Master en passant par BAC et BTS. Chaque année, nous accueillons plus de 600 jeunes apprentis, avec un taux de réussite aux examens de 92 % et une entrée dans la vie active pour 86 % d’entre eux après leur diplôme… ».

Reste à savoir si la ligne virtuelle d’usinage couplée à une batterie d’écrans de contrôle présentée à bord d’une semi-remorque sillonnant toute la Bourgogne et les arguments avancés feront naître de nouvelles vocations. Il y a urgence et le secteur recrute à tour de bras : « nos entreprises ont besoin de compétences et aujourd’hui, beaucoup de métiers sont en tension faute de ressources… ».

C’est en famille que Théo VILLAIN, croisé sur le stand de l’armée de l’air, est venu se renseigner pour faire de son rêve une réalité : devenir un jour pilote de chasse. Pas plus perturbé que cela, d’avoir un jour à quitter la maison familiale au sortir de la seconde pour intégrer une école militaire à Saintes. Elève de 1ère en Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant, son frère Lucas est également en quête de renseignements : « je cherche surtout des études courtes et professionnelles après le Bac, ingénieur, ça ne me plaît pas trop. Je préfère le BTS et vise le machinisme agricole… ».

Bonne pioche ! Le secteur est lui aussi en mal de recrutement et embauche à tour de bras. Gaelle, aujourd’hui en 4e, attendra un peu pour se positionner. « Il y a moins urgence », explique Yannick, leur père, tout en soulignant le bien fondé d’un salon de ce type : « ici, nous sommes dans le concret, avec la possibilité de rencontrer un maximum de personnes et l’avantage d’avoir plusieurs établissements sur un même site, cela évite d’avoir à multiplier les journées Portes Ouvertes…».

 

 

Des études supérieures dans l’Yonne ? Oui, c’est possible !

 

« Mes études supérieures dans l’Yonne »… Un slogan affiché fièrement sur le stand de la CCI ne pouvant qu’interpeller positivement des parents en mal de logement, pour leur progéniture tentée de poursuivre leur cursus en dehors du territoire. Il y a longtemps que la chambre consulaire propose au registre de ses formations, un BTS commercial en alternance, Hervé AUBERGER, directeur du pôle Emploi Formation se souvient : « plus de quinze ans que l’on a une école de commerce sur Sens. On nous a pris pour des fous à l’époque, personne n’y croyait, considérant que les études supérieures ne pouvaient se faire qu’à Paris ou Dijon mais surtout pas dans l’Yonne… ».

Une « évasion » préjudiciable aux entreprises du département : « il est important de lutter contre cela, car notre territoire a besoin de garder ses jeunes ressources et ses jeunes talents et notre département a de vrais atouts pour développer l’enseignement supérieur, notamment la qualité de vie… ».

Même tonalité dans le discours de François-Xavier WILLIG, chef d’établissement du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, qui ouvrira prochainement un bachelor « Responsable de Zone Import-Export », point d’orgue de la formation BTS commerce international initialement proposée : « on passera ainsi à BAC + 3 et cela fait partie de ce que recherchent nos étudiants. Nous sommes d’ailleurs en train de travailler pour élargir la zone et imaginer que des jeunes de Dijon ou Paris viennent pour cela jusque chez nous. Il n’y a pas de raison que cela soit toujours dans le même sens… ».

Beau pied de nez à une idée préconçue, sous-entendant jusqu’alors que sans passage par la capitale ou la cité des Ducs de Bourgogne, point de salut !

 

Dominique BERNERD

 

 

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