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Le maire de Sens Paul-Antoine de CARVILLE était en visite au siège social du groupe LEBHAR situé dans la zone industrielle de Gron ce mardi 10 juin. L’occasion pour lui de découvrir toute l’étendue d’une activité prospère dans le territoire au nord de l’Yonne.

 

GRON : Curieux, Paul-Antoine de CARVILLE souhaitait explorer les coulisses du groupe LEBHAR, partenaire de la ville de Sens. Mais, il s’agissait également de réaffirmer le soutien de la collectivité. Guidée par Yann BARNERIAS, président du directoire du groupe, la délégation municipale a déambulé aux abords des services administratifs et dans les allées de l’usine de Gron, l’un des cinq sites industriels de l’entreprise dont deux sont basés hors Hexagone : en Suisse et en Belgique. Yann BARNERIAS espère d’ailleurs étendre davantage le groupe sur le sol européen, un projet susceptible d’aboutir selon lui. En tout cas, il y travaille…

« C’est vraiment une entreprise très innovante, ce sont des emplois extrêmement durables sur le territoire et il y a un vrai savoir-faire qui a vocation à durer, c’est formidable » a déclaré l’édile. « C’est vraiment une très jolie industrie pour nous » devait-il confier.

Alors qu’il pensait que c’était très manuel, l’élu se dit impressionné par l’aspect technologique de l’usine : « beaucoup d’opérateurs techniques utilisent des machines très techniques », comme des robots palettiseurs.

Depuis la fondation d’une modeste imprimerie par Simon LEBHAR au début du XXème siècle, l’entreprise n’a cessé de se développer, portée par la continuité familiale. Toujours majoritaires au capital, les descendants de Simon LEBHAR ont successivement pris les rênes : Henri en 1938, Jean-Marc en 1980, puis les trois enfants de ce dernier, dont Frédéric, actuel président du conseil de surveillance, depuis 2023.

 

 

Une entreprise fidèle à son ADN industriel

 

Aujourd’hui, le groupe industriel emploie 280 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros. Il compte plus de 5 300 clients, parmi lesquels le groupe ACCOR (hôtels et restaurants). Depuis plus d’un siècle, LEBHAR a su se renforcer et diversifier ses activités grâce à l’acquisition de nombreuses entreprises : « Le Menu Parisien » en 1921, « Vautrin » en 2008, ou encore « Eppe Packaging » en 2016. Certaines de ces intégrations, comme celle de l’entreprise « COLLIN » en 1987, ont permis d’élargir l’offre de produits, comme le souligne Yann BARNERIAS.

Malgré quelques épreuves, notamment un incendie, l’entreprise a su faire preuve d’une remarquable résilience. Son dynamisme s’est illustré notamment pendant la crise sanitaire, période durant laquelle l’essor des ventes à emporter a entraîné un pic d’activité. Plus d’un siècle après sa création, LEBHAR continue de conjuguer tradition familiale et esprit d’innovation, en s’adaptant aux évolutions du marché tout en restant fidèle à son ADN industriel.

 

Floriane BOIVIN 

 

 


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Est-ce un oubli ou ne souhaitait-il pas abuser de la formule, une fois de plus, lors de l’exercice officiel ? Pourtant, il en fera mention en aparté de la conférence de presse, devant réunir journalistes et institutionnels, au cabinet de la présidence du Conseil départemental de l’Yonne, vendredi matin. Grégory DORTE a parfaitement résumé le contexte qui touche les allocataires du RSA dont il désire remettre progressivement le pied à l’étrier de la vie professionnelle par une citation de Confucius : « Quand un homme a faim, mieux vaux lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson ! ». Une phrase idéale pour justifier la mise en place du nouveau dispositif d’activité de 15 heures hebdomadaires opérationnel depuis le 02 juin…

 

AUXERRE : « Le RSA ? Ce n’est pas une rente sociale à vie… ». Il a le sens de la formule sans langue de bois, le président du Département. Considérant que la politique d’insertion dans l’Hexagone est à bout de souffle, Grégory DORTE a décidé de convier les médias, ce jeudi, lors d’une conférence de presse, explicative sur le dispositif d’accompagnement des bénéficiaires du RSA (Revenu de Solidarité Active) envisagé désormais dans l’Yonne. Pour se faire, il était accompagné pour répondre aux interrogations des journalistes de la première vice-présidente, Sonia PATOURET, en charge de l’insertion par l’emploi.

Et en guise de préambule, l’édile de Pont-sur-Yonne posa immédiatement sur la table la problématique essentielle de ce dispositif qui incombe à la collectivité départementale, son coût exponentiel d’année en année, avec 60 millions d’euros par an. Alors que ladite collectivité ne possède pas la compétence économique, une véritable aberration fonctionnelle ! Il faut savoir, en outre, que cette importante enveloppe est compensée par l’Etat que pour moitié !

« On était à 54 millions d’euros en 2019, précise l’orateur, avec un nombre de bénéficiaires qui s’élève à près de 9 000 personnes. Si ce nombre est sensiblement le même depuis 2019, le coût allocataire, lui, est beaucoup plus élevé depuis cinq ans… ».

 

Des dérives et des contrôles insuffisants

 

Une règle de trois tiers s’applique à ces 9 000 bénéficiaires, selon l’appréciation de Grégory DORTE qui prend le temps d’en réaliser la démonstration arithmétique. Selon lui, un tiers de ces bénéficiaires sont les vrais cabossés de la vie (addictologie, accident de l’existence…) ; le second tiers intègre la catégorie de celles et de ceux qui « bidouillent » et jonglent avec les aides ; le dernier tiers correspond à celles et ceux qui passent leurs temps à regarder la télévision, assis dans leur canapé. Un argument qui a pour résultante d’irriter un Grégory DORTE qui doit faire face comptablement à la réduction drastique de son budget départemental…

« Sur les 60 millions d’euros versés au titre du RSA dans l’Yonne, ajoute Grégory DORTE, tout devrait être compensé par l’Etat ! Or, à date, il n’y a à peine la moitié de cette somme qui soit réellement compensée par l’Etat ! ».

L’Etat ayant procédé à un remboursement de 27 millions d’euros, aujourd’hui. Autre point de tension qui courrouce le président : les indus de la CAF ! A l’échelon national, cela représente 6,4 milliards d’euros. Soit des sommes versées au titre de prestations sociales par la Caisse d’Allocations Familiales indûment données à des bénéficiaires du RSA ! Selon un rapport récent de la Cour des Comptes, il a été établi que dans l’Yonne pour 2024, 5 millions d’euros sont liés à des versements injustifiés. Une situation budgétairement fragile qui appelle à une action déterminée et engagée de la part de la collectivité territoriale.

Réclamant davantage de transparence sur l’origine de ces versements, Grégory DORTE s’insurge contre ce laxisme ambiant qui explique autant d’indus. « Surtout, que cet argent est le fruit de nos impôts et que c’est de l’argent public ! ». L’élu en appelle même à un renforcement des contrôles effectués par la Caisse d’Allocations Familiales. Ceux qui sont pratiqués aujourd’hui ne répondent pas aux craintes des élus de l’Yonne : ils ne recouvrent en effet que 300 000 euros des cinq millions d’euros annoncés par la Cour des Comptes !

 

 

Une centaine de postes en immersion durant un mois pour commencer

 

Surfant sur la nouvelle réforme du RSA voulue par l’Etat, le Conseil départemental de l’Yonne – il a été précurseur et pilote avec une vingtaine d’autres départements en France afin de tester le processus de retour à l’emploi – a parmi ses priorités le retour à l’emploi de ces allocataires. Une concrétisation s’appuyant sur la mise en place progressive et avec la participation des collectivités de l’Yonne, du dispositif d’activité de 15 heures à 20 heures hebdomadaires. Cette initiative s’inscrit dans une logique d’insertion et de retour à l’emploi, autour de missions utiles, formatrices et adaptées à leur situation.

« Il ne s’agit pas de stigmatiser ni de pointer du doigt une certaine catégorie de personnes, souligne le président DORTE, c’est de les remettre le pied à l’étrier vers la vie sociale en leur donnant de l’autonomie, le goût de l’effort et de l’immersion en entreprise… ».

La collectivité départementale a donc décidé de jouer le jeu et d’accueillir ainsi un contingent d’une centaine d’allocataires sur une période d’un mois dans certains de ses établissements (collèges, musées, routes, médiathèques…) avec le concours incitatif des communes. Il est vrai que ce dispositif s’articule avec un accompagnement professionnel renforcé, mobilisant les équipes du Département et les acteurs locaux de l’emploi. Des ateliers de remise à niveau si besoin, des missions d’intérêt collectif et des périodes d’immersion professionnelle seront proposés. En somme, ce dispositif représente un véritable tremplin et non pas une sanction pour reprendre le sens de la marche vers l’emploi.

« Notre objectif est de permettre à chaque bénéficiaire du RSA de retrouver une dynamique de vie, une utilité sociale et une perspective professionnelle. Ces 15 à 20  heures hebdomadaires sont un levier pour redonner confiance, rompre l’isolement et construire un avenir. L’objectif est de créer des opportunités d’engagement, d’acquisition de compétences et de reprise progressive d’une activité adaptée… ».

Deux personnes ont débuté ce nouveau schéma immersif depuis le 02 juin. Ces offres d’immersion sont ouvertes soit au sein du Département, soit auprès des collectivités qui ont été sollicitées, une vingtaine ont répondu favorablement à l’instar d’Auxerre, Joigny, Bléneau, Montholon, Joigny, Sens ou Pont-sur-Yonne (il va de soi !). Même des structures privées se sont engagées dans ce dispositif comme l’abbaye de Pontigny ou le centre commercial LECLERC à Sens.

Ce dispositif représente une manière tangible d’avoir plus de rigueur administrative à l’avenir et de lutter efficacement contre le laxisme habituel – le mal français par excellence ! – observé dans la gestion de l’employabilité dans l’Yonne.

De quoi s’inspirer du philosophe chinois Confucius, effectivement, auteur de la maxime suivante : « Celui qui aime à apprendre, est bien près du savoir »…

 

En savoir plus :

La volonté du Département est claire : faire du retour à l’emploi une priorité. Depuis 2019, des résultats ont été obtenus :

  • baisse de l’ancienneté moyenne des allocataires (de 6 ans à 4,5 ans),
  • réduction du nombre de bénéficiaires de près de 2 000 personnes depuis 2020.

2025 marque un tournant avec la mise en œuvre des dispositions de la Loi Plein Emploi :

  • inscription systématique de tous les bénéficiaires à France Travail,
  • signature d’un contrat d’engagement pour les bénéficiaires avec obligation de 15 à 20 heures hebdomadaires d’activités (formations, stages ou immersions en entreprises et en collectivités…).

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 

 


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Nom de code du rendez-vous, plutôt mobilisateur au niveau des partenaires : « job dating géant en extérieur ». Le premier du genre qui est accueilli dans l’enceinte du centre de formation des métiers de la filière transport et logistique dans l’Yonne. De quoi satisfaire le directeur du site, Cyril ROUZE, visiblement aux anges ! L’évènement s’est déroulé sur la journée de ce mercredi et aura permis de faire coïncider les attentes et besoins des entrepreneurs avec les désidérata des personnes souhaitant faire carrière dans ce secteur d’activité qui connaît toujours de l’engouement au niveau de l’embauche, surtout dans le domaine de la logistique…

 

APPOIGNY : C’est une scène que l’on n’a pas l’habitude de voir sur le site du centre de formation de la filière transport et logistique de l’Yonne ! Un chef cuisinier préparant méthodiquement ses frites tandis qu’un de ses collègues à l’autre bout du stand fait cuire d’appétissantes saucisses sur le grill, embaumant de fait l’atmosphère d’une sympathique odeur de viande délicatement aromatisée qui titille les palais gustatifs ! Un air de kermesse, façon fin d’année scolaire dans un lycée entre formateurs et élèves ? Que nenni ! Même si les collaborateurs du centre AFTRAL sont tous mobilisés sur le pont de cette nouvelle animation qui n’avait pas encore vu le jour in situ !

Dans le cas présent, il s’agit de la première édition de ce « job dating géant en extérieur » - c’est l’intitulé exact de cette manifestation qui ne manque pas de sel ! – proposé sur une journée entière ou presque (une amplitude de 09h30 à 16h30) qui mettra en relation les personnes en quête de stage, d’alternance ou d’emploi avec les donneurs d’ordre sur le sujet de l’employabilité que sont les entreprises et les structures positionnées sur le travail temporaire.

 

 

 

Plus de 4 000 personnes en formation chaque année

 

Il revenait à Audrey BUELLONI, chargée de recrutement au sein du centre de formation la « maternité » organisationnelle de ce premier rendez-vous, réussi de l’avis du directeur de l’établissement, Cyril ROUZE. Sur un lieu unique, l’enceinte extérieure du centre de formation icaunais, auront pu se réunir une vingtaine de partenaires, entreprises et institutionnels, de la place ainsi que les personnes soucieuses de se projeter professionnellement vers la filière du transport et de la logistique. Un gain de temps très appréciable pour celles et ceux (plutôt ceux d’ailleurs car la féminisation de la filière n’est pas aussi évidente à l’œil nu) qui souhaitaient sauter le pas en se positionnant sur le marché.

Toutes les entreprises présentes proposaient des postes à pourvoir, soit à l’instant « t », soit un peu plus tard. D’où l’intérêt des participants sur cet évènement qui en appellera d’autres, un public sélectionné par le centre lui-même, mais également par les réseaux sociaux, voire les services de France Travail. De la publicité a également été réalisée avec le concours collaboratif de partenaires telles les enseignes commerciales THIRIET ou FEUILLETTE.

Le centre AFTRAL accueille chaque année plus de 4 000 personnes suivant une formation. Côté matériel, les visiteurs purent apprécier également la présence d’un car et de trois semi-remorques, manière tangible de se mettre dans l’ambiance de la filière transport ! Même la dernière Renault 4 était de la partie sur le stand du concessionnaire local grâce à un partenariat !

Précisions que le centre de l’Yonne ouvrira de nouveaux cursus dès la rentrée de septembre avec un CAP CRM (Conducteur Routier de Marchandises), le BTS GTLA (Gestion des Transports et Logistique Associée) et le BAC +2 TSMEL (Technicien Supérieur en Méthodes et Exploitation Logistique). Quant à son club business, opérationnel une fois par mois, il a le vent en poupe !

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est un spécialiste de la réparation et du remplacement de pare-brise. Il opère dans l’Hexagone depuis cinq ans et son réseau s’accroît de manière exponentielle à la vitesse d’un caillou projeté par une voiture venant frapper une vitre ! Grâce à ce rythme de croisière très soutenu, l’enseigne « 123 Pare-Brise » - tout simplement ! – possède désormais à l’aune de la période estivale, 145 vitrines réparties un peu partout dans l’Hexagone. Depuis 2024, l’Yonne ne déroge pas à la règle, à Auxerre. La structure recrute et le fait savoir…à la foire !

 

AUXERRE: C’est une grande première pour la société « 123 Pare-Brise », présente à la foire exposition auxerroise. Un évènement commercial que ses collaborateurs découvrent à l’aide d’un stand plutôt sympa, dans son habillage (tout vert) et sa configuration scénographique des plus originales. On y voit en effet un  véhicule à l’estampille de la marque vantant le savoir-faire et le recrutement pratiqué dans l’entreprise au beau milieu de l’emplacement commercial !

Une simple mention, « On recrute » », apposée sur le bas de caisse de l’automobile et hop, l’intérêt des visiteurs ne fait qu’un tour pour en savoir davantage sur la typologie des offres d’emploi proposées par ce spécialiste de la réparation du vitrage et du changement de pare-brise, comme son appellation l’indique ! Une enseigne nouvellement apparue dans le paysage icaunais et, ce depuis 2024 avec l’ouverture de sa vitrine en zone des Clairions.

Sur le stand, Alexeï KOZLOV, manager commercial, affable et large sourire de circonstance, vient immédiatement aux renseignements à notre rencontre.

« Le recrutement vous intéresse ? Vous recherchez un emploi ? ». Que nenni, à titre personnel ! Mais, d’autres pourraient forcément être interpellés par la proposition !

« Nous recherchons une animatrice ou un animateur commercial sur le secteur d’Auxerre ainsi qu’un contrat d’apprentissage pour un jeune à mettre en place à partir de septembre… ».

 

 

L’idéal, une fois ces nouvelles embauches effectuées, sera de disposer de l’organigramme suivant afin d’optimiser les capacités du centre auxerrois : un manager, trois animateurs commerciaux et deux autres personnes en charge de la partie technique. Au plan juridique, les centres ne sont pas issus de la franchise, comme le précise M. KOZLOV.

« C’est un réseau 100 % intégré, c’est-à-dire que ce sont des agences en propre. Ce ne sont pas des franchisés… ».

Aujourd’hui, la Bourgogne Franche-Comté possède déjà deux entités à Dijon et une à Nevers. L’Yonne est également dans la cible depuis l’ouverture de l’agence auxerroise survenue en 2024.

Prochainement, le réseau « 123 Pare-Brise » devrait s’installer dans l’Aube à Troyes (la date officielle n’est pas encore connue) et élargir son potentiel en termes d’implantation sur l’Ile-de-France, le secteur névralgique pour toute entreprise qui se respecte ! Un maillage qui deviendrait quasi hexagonal à l’issue !

 

Thierry BRET

 

 


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« L’humain est au cœur de notre action ! ». Debout face à l’assistance, micro en main et sourire aux lèvres, la directrice de l’entreprise solidaire d’utilité sociale « RENOUER 89 », Isabelle JOAQUINA, a clarifié dès les premières minutes de son intervention, au cours de l’assemblée générale annuelle, le positionnement stratégique de l’entité icaunaise. Une petite phrase pleine de bon sens, correspondant bel et bien à la réalité de cette entité qui aura aidé en 2024 568 personnes en quête d’un emploi pérenne en réalisant plus de 100 000 heures de travail…

 

AUXERRE : Etymologiquement, ce spécialiste de l’insertion professionnelle qu’est « RENOUER 89 » porte bien son appellation. Faire un nœud. Certes, oui mais lequel ? Avec le monde de l’emploi ? En se réinsérant parmi la société ? En rétablissant une relation après que celle-ci fut interrompue ? Dans le cas présent, les trois, mon capitaine !

C’est bien pour ça que la directrice de la structure, agréée par l’Etat et soutenue par pléthore de partenaires des milieux économiques et institutionnels, place l’humain au cœur des actions menées par ses équipes. Elle a le sens de la formule, Isabelle JOAQUINA. Elle intervient aux côté de sa présidente, Claire BUCHET-DUCHET, qui est un peu dans son jardin en accueillant cette édition 2025 de l’assemblée générale dans la très belle salle capitulaire de la MJC Auxerre dont elle est la directrice !

Des équipes de « RENOUER 89 », dirigées de main de maître et en véritable efficience quant aux résultats obtenus d’année en année par Isabelle JOAQUINA, à la tête de cet organisme dont on ne vante pas assez les mérites au quotidien.

 

Des données chiffrées des plus correctes dans leurs analyses

 

Six agences en sont aujourd’hui les meilleurs vecteurs représentatifs sur le territoire. Sur la carte de l’Yonne, elles se situent à Auxerre intra-muros, l’une agissant dans l’Auxerrois, le Chablisien, la Puisaye, la Forterre, le Tonnerrois. Deux chantiers d’insertion, l’un positionné sur le maraîchage bio à Cheny (les légumes y sont commercialisés sur place et ont du succès !) ; l’autre à Pontigny qui offre des activités inhérentes à l’entretien des espaces verts, complètent le dispositif.

Neuf personnes composent le conseil d’administration de la structure qui s’appuie sur moult réseaux institutionnels avec lesquels « RENOUER 89 » exerce ses activités tout au long de l’année, notamment l’Union Nationale des Associations Intermédiaires, le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté et TONIC qui intervient pour fédérer les chantiers d’insertion de l’Yonne, sans oublier « Chantier Ecole » qui agit au niveau national et régional.

Aujourd’hui, les particuliers à l’instar des professionnels et des collectivités requièrent les services de la structure. Celle-ci bénéficiant d’un bon vivier de personnes éloignées de l’emploi et prêtes à accomplir ces missions leur permettant de retrouver le chemin menant au travail. En 2024, « RENOUER 89 » enregistrait un peu moins de 570 personnes parmi ses effectifs.

Les chiffres clés de l’année écoulée furent commentés longuement par le tandem à la manœuvre pour cette réunion de bilan. En voici les principaux à retenir : dix-neuf permanents, neuf administrateurs, 2,24 millions d’euros de salaires versés, quant aux charges et taxes reversées à l’Etat, elles représentent 435 000 euros, une somme plutôt conséquente de l’avis d’Isabelle JOAQUINA.

Le nombre d’heures travaillées culmine avec le chiffre 100 000 ! « C’est une très bonne nouvelle, souligne la directrice, car nous avons beaucoup cravaché pour remonter les heures de travail, sources de financements supplémentaires… ».

Quant au taux d’insertion après cet accompagnement de plusieurs mois au sein de la structure, il a considérablement progressé sur la partie association intermédiaire et ses 453 salariés tandis que les chantiers d’insertion ont accueilli 48 demandeurs d’emploi. Le profil des salariés intermédiaires sont le plus souvent des femmes. La plupart sont des allocataires des minima sociaux et du RSA. Une part estimée importante par la directrice de la structure.

40 % des bénéficiaires du programme d’accompagnement de RENOUER 89 sont des chômeurs de longue durée. Signalons que 12 % sont des personnes atteintes d’un handicap. Les personnes de moins de 26 ans non qualifiées représentent 15 %. Les seniors se situant à 19 %.

 

 

S’intéresser à l’ensemble des freins à l’emploi dont la mobilité

 

Isabelle JOAQUINA s’attela ensuite à évoquer le bilan des activités agence par agence en y détaillant la structuration de chacune d’entre elles. Ce qui lui permet d’aborder la sacro-sainte problématique de la mobilité, frein à l’emploi, notamment sur les agences de la Puisaye et de la Forterre, voisine.

« On essaie de trouver des missions aux plus proches des lieux d’habitation des salariés, explique-t-elle, mais l’absence de moyens de locomotion est un fléau pour prétendre retrouver un emploi durable… ».

Quant aux secteurs d’intervention, ils offrent de l’éclectisme avec les métiers de la propreté à hauteur de 23 % des activités globales, les services à la personne se situent à 26 %, mais l’on trouve également la logistique, le BTP, l’hôtellerie-restauration, la viticulture, l’environnement, etc.

Les chantiers d’insertion offrent une vision intéressante de cet accompagnement. A Cheny, vingt-huit salariés travaillent dans les serres et les potagers où poussent de jolis légumes bio, appréciés des consommateurs. A Pontigny, ce sont une vingtaine de personnes qui emmagasinent de l’expérience dans le domaine de l’entretien des espaces verts. A ce propos, des recrutements sont en cours pour combler le nombre de postes restant cette saison. Contrairement aux effectifs de l’association intermédiaire, les chantiers d’insertion de RENOUER 89 attirent davantage les hommes que les représentantes de la gent féminine. La plupart (67 %) bénéficient des minima sociaux et sont éloignés de l’emploi depuis des lustres. On notera la présence de 19 % de personnes en situation de handicap et 20 % de jeunes âgés de moins de 26 ans.

La clientèle des chantiers d’insertion est issue en grande partie de la sphère des particuliers à 41 %, sachant que les entreprises et les associations représentent à elles deux 43 %. Seules les collectivités à faire progresser sont un peu à la traîne, de l’avis d’Isabelle JOAQUINA, se situant à 16 %. Les entreprises publiques fermant la marche avec 9 %. On notera deux gros partenariats avec YOPLAIT et la SNCF.

L’une des spécificités de RENOUER 89 est également d’intervenir sur l’ensemble des freins à l’emploi avec un formateur dédié. Le travail du savoir-être et la citoyenneté est primordial. Tous les aspects sanitaires sont aussi abordés.

« On a pris les choses à bras le corps sur ces différents sujets, insiste Isabelle JOAQUINA, sinon ce n’est pas possible d’avancer… ».

Le but final de tous ces engagements n’est autre évidemment que la sortie définitive sur l’emploi, selon les critères imposés par l’Etat et les financeurs de la structure. L’objectif en 2024 se situait à 70 % pour l’association intermédiaire. Il a dépassé ce seuil en atteignant 77,4 % avec des emplois durables correspondant à la création de CDI ou de projets entrepreneuriaux. Voire l’intégration dans la fonction publique. Enfin, pour les chantiers d’insertion, l’objectif à atteindre était de 63 %. Le résultat définitif est là aussi intéressant avec 70 % de retour vers la vie active pérenne, procurant des emplois durables…

 

Thierry BRET

 


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