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Une assemblée générale, même si le titre distinctif paraît parfois un peu désuet sur le papier, n’en revêt pas moins de la plus haute importance pour le tissu associatif ou syndical. C’est le cas de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment de l’Yonne (CAPEB). Il y a peu, le syndicat patronal représentant cette filière de l’économie devait se réunir dans l’un des salons de l’hôtel Mercure. Un moment fort, articulé autour d’échanges constructifs, agrémenté d’une rencontre privilégiée avec une représentante politique du terroir : la députée de la deuxième circonscription de l’Yonne, Sophie-Laurence ROY, à l’écoute des doléances de ces professionnels…

 

APPOIGNY : On y parle des réalisations de 2024. Mais, aussi de l’année suivante, toujours en cours malgré la relative proximité avec la bascule du 31 décembre, de 2025 ! Projections, envies, souhaits...on ne manque pas assurément de sujets de discussions au sein de la CAPEB 89, la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment de l’Yonne. Réunis en petit nombre dans l’un des salons modulables de l’hôtel Mercure, par une belle matinée de week-end (les artisans du bâtiment n’ont guère le temps de se rencontrer en dehors d’une matinée de samedi !), les entrepreneurs du cru auront pris leur temps pour mettre dans la besace des échanges afin de mieux en discuter entre eux, tout un tas de thématiques liées à l’actualité du moment. Bien sûr, en toile de fond, 2026 pointe déjà le bout de son nez. C’est ce qu’aura confirmé la secrétaire générale du syndicat patronal, Sarah DEGLIAME, arrivée le 02 octobre 2024.

« Je suis dans la dynamique de la communication, explique-t-elle, avec un site web où les artisans vont piocher moult informations utiles, un compte Facebook digne de ce nom, des infos sur la sécurité, mais il y a eu aussi l’embauche d’une salariée en juin afin de renforcer l’équipe. Beaucoup de choses ont été mises en place afin de porter la parole et l’envie du conseil d’administration, constitué des artisans cotisants… ».

 

Les artisans ne savent plus à quels saints se vouer !

 

550 adhérents constituent à date les effectifs de cette CAPEB de l’Yonne. Celle de la Bourgogne septentrionale est l’une des 92 entités hexagonales, fonctionnant de la manière identique. Un effectif qui se situe sur une moyenne +++, ajoute avec un zeste humoristique, Sarah DEGLIAME. Toutefois, malgré les départs en retraite, de jeunes artisans entrepreneurs ont rejoint les rangs de la CAPEB. Sans omettre l’accentuation de la féminisation de la structure.

Un secteur du bâtiment en proie à de profondes incertitudes du fait des troubles politiques et conjoncturels. « Les artisans ne savent plus à quels saints se vouer avec « Ma Prime Rénov » (16 000 dossiers de fraude !), on sait que les dossiers déposés aujourd’hui concernent la nouvelle enveloppe de 2026, mais on continue d’accompagner nos artisans sur ces sujets. Quant au concept « Handibat », c’est une réalité de notre territoire en obtenant la certification qui peut apporter une plus-value à nos professionnels... ».

Entre attentisme et espoir, que reste-t-il au juste à ces artisans de la filière bâtiment ?

 

 

 

« La CAPEB exerce un gros lobbying auprès de nos parlementaires, explique la secrétaire générale, arborant une flamboyante tenue rouge vif, notre seule conviction est de faire bouger les lignes dans l’intérêt de nos artisans… ».

Structure apolitique, la CAPEB peut se permettre de rencontrer lors de son assemblée générale par exemple des élus de la Nation qui peuvent ainsi profiter de cette tribune sans filtre pour pouvoir échanger sur différents aspects financiers ou économiques avec les chefs d’entreprise. Ce fut le cas ce jour-là avec la députée de la seconde circonscription de l’Yonne, la députée Sophie-Laurence ROY – d’autres parlementaires avaient été invités mais se sont fait porter pâle du fait de leur emploi du temps – qui prit soin d’écouter les doléances (elles furent nombreuses !) de ces décideurs économiques suspendus aux arbitraires budgétaires de la France, toujours en manque de visibilité au moment où se rédigent ces lignes...

« Je pense qu’il est très important qu’un politique, quel que soit son appartenance, rencontre les acteurs de l’économie afin de vivre la vie de celles et ceux qui travaillent dur pour y arriver… ». Au moins, le temps d’une matinée !

 

 

Seule la confiance et le calme politique agissent positivement sur l’économie

 

Circonspect sur la conjoncture du moment, le président de la CAPEB 89, Jean-Pierre RICHARD, devait rappeler en préambule que bon nombre de petits artisans faisaient vivre leur entreprise sans, parfois, se prélever de salaire.

« Le Président de la République a agi comme un enfant gâté en procédant à la dissolution de l’Assemblée nationale, le soir-même des Européennes, constate le président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat départementale, or, on en voit aujourd’hui les conséquences politiques et institutionnelles. Le calme politique est important. C’est la confiance qui doit revenir… ».

Satisfait du maintien des effectifs, Jean-Pierre RICHARD observe qu’il y a un adhérent de la CAPEB dans chaque commune de l’Yonne.

« On sent la joie de rendre service aux adhérents, c’est l’effet Sarah DEGLIAME, plaisante-t-il, on a fait un excellent travail cette saison en créant « CAPEB Avantages », sorte de comité d’entreprise mieux que celui d’EDF, en donnant à chaque adhérent la possibilité de bénéficier de remises importantes avec les partenaires traditionnels qui suivent notre organisme… ».

Une CAPEB qui ne travaille pas toute seule, s’appuyant sur des partenariats avec des poids lourds de la vie économique comme peuvent l’être GROUPAMA ou la MAAF. Une CAPEB qui élargit son cercle d’adhésion avec des PME d’une cinquantaine d’adhérents, désormais.   

Quant à 2026, Jean-Pierre RICHARD est très disert. « Nous n’avons pas de réelle visibilité politique avec cette absence de budget ; certains souhaitent l’anarchie mais il faut réfléchir aux problématiques des entreprises qui vivent mal ce genre de situation… ».

Rendre service à ses adhérents, un leitmotiv qui reviendra en boucle dans les propos des deux responsables de l’antenne icaunaise de cette puissance syndicale patronale. Reste l’école des cadres. Huit nouveaux administrateurs ont pu suivre cette formation intéressante cette année afin de se préparer à exercer un jour les pouvoirs au sein de la structure patronale. Une manière de bien préparer la transition de l’après RICHARD d’ici deux ans et de continuer à gouverner avec sérénité la grande famille des artisans du bâtiment…

 

Thierry BRET

 

 


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C’est sûr, ils se sont prêtés au jeu avec beaucoup de délectation ! Une semaine durant, sans renâcler ou presque ! Une façon originale de tomber les masques au sein du petit groupe, de se sentir en phase avec soi-même et de gagner davantage de confiance en soi, le grand dada actuel des coaches qui accompagnent la recherche d’emploi pour des personnes parfois désarmées face aux pièges de la quête d’un job. La Maison de l’Emploi de l’Auxerrois et le PLIE a bien fait les choses dans le cadre de ce contrat de ville : organiser une action collective de remise en question, filmée et scénarisée. Insolite et réussie !

 

AUXERRE : Idée de base du projet : réaliser de courtes capsules vidéo avec les candidats volontaires d’une durée de deux à trois minutes maximum pour se présenter individuellement face caméra à un employeur dans le cadre d’une recherche d’emploi ! Pas si simple à exécuter déjà en l’état sur le papier ! Pour corser les choses, les responsables de la Maison de l’Emploi de l’Auxerrois et du PLIE – ils ne sont jamais à court d’idées pour faire bouger les lignes – ont décidé de pousser le bouchon un peu plus loin, en décidant de préparer en amont ses futures séances vidéo avec le concours de la Ligue de l’Enseignement et d’autres partenaires, interpellés par l’initiative. Louable, n’en doutons pas !

De fil en aiguille, le projet prend de l’amplitude et…de l’ambition. Vient se greffer à cela des cours de théâtre ! Logique pour travailler sa diction, sa gestuelle et sa respiration surtout quand on doit faire face à l’objectif d’une caméra. Chemin faisant, les dix candidats de cette session unique qui en appelle forcément déjà des suivantes à l’avenir ont été immergés ensuite dans les arcanes techniques du cinéma ; depuis la prise de vue et les cadrages, à la gestion du son et de la lumière.  

C’est là que le responsable de la société « Les Films du Hamac » Axel MARTIN entre en lice. Nouvellement arrivé à Auxerre, le jeune homme tire les marrons du feu avec sa caméra en suivant durant plusieurs jours ce petit groupe qui ne se connaissait pas au début de sa rencontre et qui petit à petit va tisser des liens très étroits.

 

 

Une présentation devant les entrepreneurs le 11 décembre à Auxerre

 

C’est en visitant le magasin « KIABI » à Auxerre, partenaire du projet, que les premiers tours de manivelle furent tournés : les dix candidats y choisirent devant la caméra des vêtements leur permettant d’être à l’aise dans la réalisation de ce projet. Le « making off » se préparant judicieusement en parallèle des futurs enregistrements de présentation.

Ensuite, ce fut la Maison de la Coiffure pour l’aspect relooking et visagisme ! Les bribes de vidéos se sont poursuivies en insistant sur le savoir-être plutôt que le savoir-faire. Un précieux documentaire qui sera présenté le 11 décembre dans l’une des salles du cinéma CGR à Auxerre, devant un parterre de…chefs d’entreprise !

« Huit de nos dix candidats proviennent des quartiers prioritaires de la ville, confie Adeline BACHELLERIE, directrice et facilitatrice de Clauses Sociales, réseau collaborant avec la Maison de l’Emploi locale, ils ont été envoyés par des prescripteurs auxerrois. De toute génération et de toute culture, le groupe a pu partager des choses intéressantes durant cette semaine très spéciale… ».

 

 

Valoriser les décrocheurs et demandeurs d’emploi…

 

Quant à la dizaine de vidéos, celles dévoilant la personnalité de chacune et chacun des candidats, elles seront déposées dans un second temps sur une chaîne privée You Tube créée par la Maison de l’Emploi. Un QR Code sera mis à disposition des employeurs intéressés par l’inventive initiative afin de pouvoir les visionner à satiété.

La chaîne sera opérationnelle dès la mi-décembre.

« On veut que les employeurs soient interpellés positivement et de manière différente à la vision de ces images, ajoute Wilfrid RICHEBOURG, directeur du PLIE Auxerre, ils seront choisis selon leurs besoins et leurs envies ».

Un concept insolite qui devrait peut-être plaire aux employeurs en leur proposant une formule de présentation inhabituelle. Une belle occasion de valoriser des décrocheurs de l’emploi, des intérimaires ou des seniors menacés par la précarité issue du manque d’employabilité. Un suivi sera assuré après cette opération et le contact sera maintenu avec les organisateurs de la manifestation. Elle ne demande qu’à être poursuivie en 2026 !

 

Thierry BRET

 

 


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C’est presque un énoncé de philosophie ! « Le maire est-il contraint par l’intelligence artificielle ? ». Tel est le sujet d’ouverture des 35èmes Entretiens de Champignelles, ce rendez-vous unique sur le territoire de l’Yonne, où maires et élus des municipalités de Puisaye-Forterre, voire parfois d’un peu plus loin, prennent un malin plaisir à se retrouver une fois l’an, à pareille époque, pour un séminaire proposé en session de formation où les neurones et les échanges tournent à plein régime.

 

CHAMPIGNELLES : On en parle partout. Le sujet est mis à toutes les sauces. Normal, jamais l’IA, acronyme pour Intelligence Artificielle, n’aura autant tenue la dragée haute de toutes nos préoccupations sociétales depuis un moment. Pas une semaine, pas un mois sans qu’il n’ait ici et là des colloques, des conférences, des thématiques, des interventions sur ce thème dont nous abreuve également via le milieu médiatique. Alors, rien de surprenant en soi que les sacro-saints « Entretiens de Champignelles », trente-cinquième du nom, abordent ce sujet, avec pour objectif de donner du grain à moudre aux élus de la Puisaye-Forterre, réunis en une journée de travail se voulant fructueuse au plan intellectuel.

En guise de préambule, comme il le fait si bien à chaque rendez-vous concocté par ses soins – il est président de l’Association des Elus de Puisaye-Forterre et maire honoraire de Champignelles depuis longtemps -, Jacques GILET aura su planter le décor, derrière le pupitre du Centre de rencontre local.

Posant en guise de jalons constructifs quelques bonnes interrogations sur le rôle de l’IA et son apport structurel aux représentants des collectivités que sont les élus, l’orateur, une fois le mot de bienvenue de l’édile actuel, Eric PAURON, présenta celle qui allait être la première personnalité à s’exprimer sur le sujet de cette matinée très dense au niveau de son contenu, la sénatrice du Pas-de-Calais, Amel GASQUERRE, également conseillère régionale des Hauts-de-France.

Certes, l’intervenante n’arrivait pas directement de la région septentrionale de l’Hexagone en cette matinée embuée de bouillard mais bel et bien de Paris où elle fut reçue par sa camarade de chambre parlementaire, la sénatrice de l’Yonne Dominique VERIEN, fidèle d’entre les fidèles de ces « Entretiens » dont elle ne manque jamais une édition.

 

L’IA n’a rien de magique, c’est l’homme qui l’a nourrie !

 

Satisfaite d’être présente à ce rendez-vous, admirative également du travail qui y est effectué chaque année, la sénatrice Amel GASQUERRE justifia sa venue par l’intérêt de cette réflexion collective de la part des élus, désireux de se projeter vers le futur. Rapporteur sur l’intelligence artificielle et les territoires au Sénat, la jeune femme insista sur l’importance de ce sujet dès son préambule.

Premier constat : chaque jour qui passe, le citoyen français utilise trente applications issues de l’IA via son smartphone. Une entrée en matière permettant de préciser de la part de l’oratrice que l’IA est déjà présente partout.

« L’IA peut-elle prendre des décisions à la place du maire ? Vaste question en effet, rappela à voix haute la pensionnaire du Palais du Luxembourg, c’est vrai que nous sommes fascinés par cet outil et ses annexes comme « chatgpt ». Certes, l’IA ne peut pas se substituer au maire dans la prise de ces décisions mais dans la réalité, ce dernier sera influencé par l’apport de cet outil révolutionnaire que nul ne peut plus ignorer dans notre société… »..

 

 

L’IA n’est pas magique, selon les considérations personnelles de la sénatrice. « Ce n’est pas humain, ce sont surtout des mathématiques à la base ! On y est injecte un flux impressionnant de données (la fameuse data) et on y ajoute des algorithmes avec des calculateurs ; à partir d’une requête, d’une demande, on obtient une réponse précise qui est le fruit de ces données…La vérité, c’est que si on ne nourrit pas ce système à partir de nos données humaines, cela ne fonctionne pas ! ».

Souhaitant vulgariser un maximum les explications un peu trop techniques sur le sujet du jour, Amel GASQUERRE parvint à captiver le public, peu avare de prises de notes sur les calepins prévus à cet effet.

Puis, l’intervenante demande à son auditoire de se détacher de la fascination habituelle que la population peut avoir envers l’intelligence artificielle. Poursuivant sur la présentation des deux familles d’IA, la prédictive (tâche limitée et répétitive) et la générative (gestion de contenus, collecte des informations, traitement des images et de textes…), la conférencière illustra ses propos en apportant de l’eau au moulin des exemples avec dans le premier cas la gestion des déchets effectués par certaines localités ; ou la création de nouveaux contenus dans le second cas, très utile pour enrichir les besoins de communication d’une collectivité.

 

 

L’IA ne prend pas de décision politique

 

Aujourd’hui, une collectivité sur deux en France utilise déjà l’IA dans ses besoins du quotidien. Quant aux régions, elles suivent au diapason : 75 % d’entre elles sont engagées sur des procédures d’utilisation de l’IA. Les communes de moins de 10 000 habitants ne sont pas en reste non plus pour 14 % d’entre elles qui travaillent déjà avec l’intelligence artificielle. En 2023, elles ne représentaient que 0,3 % en France ! Enfin, les métropoles sont inféodées à l’IA pour 62 % d’entre elles.

Les usages les plus sollicités sont les suivants : à 29 % on se sert de l’IA pour optimiser les tâches administratives de la collectivité, 11 % de ces tâches sont consacrées à la relation aux usagers et à l’accueil téléphonique. Enfin, l’optimisation technique au service de la gestion de l’eau, des énergies, des déchets offre une belle palette de possibilités appréciables pour les services d’une collectivité.

La sénatrice citera les exemples de Nantes où la capitale de la Loire-Atlantique lutte efficacement contre le gaspillage alimentaire dans les restaurants scolaires à l’aide de l’IA, à Plaisir dans les Yvelines, l’intelligence artificielle facilite la gestion téléphonique des appels de la commune. Il en va de même à Noisy-le-Grand où la réduction de la consommation énergétique est encouragée avec l’emploi de l’IA.

« Par contre, si l’on utilise l’IA, c’est vraiment en se disant est-ce que la collectivité en a besoin, ajouta Amel GASQUIERRES, et surtout pour dire comme dans un phénomène de mode, je fais de l’IA pour faire de l’IA ! ».

Alors, l’IA peut-elle aider les élus ? Oui ! Dans l’analyse des documents techniques, pour gérer la demande de doléances des habitants d’une commune. Autant d’exemples dont prit bonne note le public de cette session inaugurale des Entretiens.

Enfin, la sénatrice du Pas-de-Calais précisa ce que l’IA ne pouvait pas faire ! « Elle ne prend pas de décision politique ! Et elle ne remplace pas le contact humain nécessaire à la démocratie. L’intelligence artificielle n’endossera jamais les responsabilités de l’élu… ».

Nous voilà rassurés ! Une IA qui ne pourra jamais régler les situations complexes où le besoin d’humanisation est important mais qui pourrait dans le même temps supprimer un certain nombre d’emplois. A prendre en considération, donc !

 

Thierry BRET

 

 

 


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L’action se nomme « Plan 50 et + ». Menée conjointement avec le « Club des Entreprises qui s’engagent » - une entité sous la responsabilité de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne -, l’animation a pu se décliner cette semaine dans la ville la plus méridionale de notre département, à Avallon. L’opération portée par l’antenne de France Travail Avallon/Tonnerre a proposé pour la première fois un job dating spécial, à destination des demandeurs d’emploi expérimentés, de ceux qui intègrent la catégorie des seniors. Soit des personnes âgées de 50 ans et plus en besoin de jobs. Une première qui en appelle forcément d’autres, sur l’ensemble du territoire…

 

AVALLON : Les seniors dans l’emploi ? Une évidence dans cette France qu’il est nécessaire de « réarmer » professionnellement comme se plaît à le dire le locataire de l’Elysée, Emmanuel MACRON ! Or, on le sait rien n’est simple dans l’Hexagone lorsque l’on évoque cette catégorie de Françaises et de Français qui peinent à retrouver le chemin de la vie active, surtout après une période plus ou moins longue d’inactivité. Les chiffres communiqués par France Travail parlent d’eux-mêmes. La durée d’inscription au chômage représente 582 jours pour les 50 et plus contre 311 jours pour les 25- 49 ans. Une référence datant de février 2025.

Quant au chômage de longue durée, il s’élève à 35 % pour les 50 ans et plus contre 19 % pour les 25-49 ans. Le taux de retour à l’emploi des personnes âgées de 50 ans et plus est inférieur d’environ 40 % à celui des 25-49 ans. Une physionomie à prendre en compte au niveau de l’Hexagone.

En Bourgogne Franche-Comté, les 50 ans et plus représentent 28 % des demandeurs d’emploi de la région. Soit 55 638 demandeurs d’emploi issus des catégories ABC contre 27 % en France métropolitaine.

 

Des évènements à la pelle cet automne pour les demandeurs d’emplois de 50 ans

 

Le nombre de demandeurs d’emploi de 50 ans et plus sur un an est en hausse de 3.7% pour l’ensemble des demandeurs d’emploi de BFC contre 1,5 % en France. La Nièvre et la Saône-et-Loire sont les départements qui affichent la plus forte part de demandeurs d'emploi de 50 ans et plus avec 30 %, suivi par le Jura, la Haute Saône et l'Yonne avec 29 %. Au niveau du sexe, 53 % des demandeurs d’emploi de 50 ans et plus sont des femmes. 61 % d’entre eux sont des demandeurs d’emploi de longue durée, inscrits depuis plus d’un an contre 45 % en moyenne.

On le constate à la lecture de ces chiffres, ce n’est pas bon. Pourtant, il existe un certain nombre de mesures pour essayer de juguler ce phénomène allant croissant. L’organisation de cent-un événements de recrutement sur tout le territoire durant cet automne met en lumière le déploiement d’une offre de service renforcée. Ainsi, France Travail Bourgogne Franche-Comté s’inscrit pleinement au sein de cette dynamique nationale. Des événements de recrutement dédiés aux chercheurs d’emploi expérimentés et de mobilisation des entreprises sont organisés durant l’automne dans tous les territoires de notre contrée. Ils mettent en lumière les trois priorités de France Travail concernant l’emploi des 50 et +.

Primo, l’accompagnement des demandeurs d’emploi de plus de 50 ans grâce à des dispositifs ciblés où il sera question de former et reconvertir ce public via des programmes spécifiques ou des immersions en entreprise, pour redonner aux candidats les moyens d’une seconde carrière.

Autre chapitre, très important de ce dispositif : il faut convaincre les entreprises de changer de paradigme en faisant bouger les lignes et modifier le regard sur les travailleurs expérimentés grâce à une mobilisation nationale et à la mobilisation de « France Travail Pro », le volet entreprise de la structure, en lien avec ses partenaires.

Conséquence, une dizaine d’événements phares se déclinent en cette période automnale en Bourgogne-Franche-Comté autour de l’emploi des 50 et plus. France Travail propose des « job dating » et autres événements de recrutement et de mobilisation en lien avec plusieurs de ses partenaires : le Club des Entreprises qui s’engagent dans l’Yonne mais aussi l’APEC, l’UIMM, le MEDEF, la DDETS 21, Cap Emploi, etc.

 

 

Des dispositifs utiles pour les seniors soucieux de travailler

 

Parallèlement, de nouveaux outils viennent progressivement compléter l’offre de service déployée par France Travail pour répondre à la diversité des besoins des 50 et plus.

On peut citer à titre d’exemple « Atelier Senior 360 », soit trois heures pour présenter l’ensemble de l’offre dédiée aux 50 ans et plus, avec un déploiement assuré dans les agences de France Travail depuis le 01er octobre. Il existe également « Atelier 50 + dynamiques et perspectives », un procédé collectif co-animé par un psychologue du travail et un conseiller à l’emploi. Ces derniers aident à prendre conscience des atouts du demandeur d’emploi pour redynamiser une recherche. Concrétisation effective : à partir de novembre 2025.

Pour être tout à fait complet sur le sujet, précisons que France Travail dispose avec « l’Atelier emploi-retraite », d’une structure qui est animée avec l’Assurance Retraite et l’AGIRC-ARRCO. Cet organe éclaire sur les droits à la retraite et soutient le retour à l’emploi des 58 ans et plus. Cette offre devrait être enrichie courant 2026. En Bourgogne-France-Comté, des ateliers sont déjà proposés avec la CARSAT.

Région préfiguratrice, la Bourgogne-Franche-Comté expérimentent dans certaines de ses agences de dispositifs innovants comme le parcours  « Jeuniors » à Pontarlier, qui aide les seniors à valoriser leurs compétences et à retrouver confiance en eux. En 2024, 35 participants ont pu ainsi bénéficier de ce programme, dont 21 ont retrouvé un emploi ou été très proches de l’être. Signalons aussi « Parcours Boost 50 + » qui est un accompagnement intensif collectif pour les seniors sans freins périphériques majeurs. Cette mesure est en test dans une quinzaine de régions et sa généralisation est prévue au premier trimestre 2026.

Enfin, « Atout Senior » est un parcours de reconversion complet sur huit mois, comprenant formation, pratique et entreprise, cofinancé par l’établissement France Travail, le CPF et l’entreprise d’accueil. Il est déjà expérimenté dans onze régions, avant son probable déploiement national d’ici 2027.

A Avallon, c’est dans le cadre de ce copieux programme automnal que s’est déroulé avec le partenariat du « Club des Entreprises qui s’engagent » cette première opération accueillant uniquement des personnes âgées de 50 ans et plus. Le sujet tenait particulièrement à cœur les organisateurs : le bassin d’emploi local recense plus de 30 % de demandeurs d’emploi ayant plus de cinquante ans. L’animation se déroula sous l’égide de Sébastien HENNON, sous-préfet d’Avallon/Tonnerre et du directeur départemental de France Travail 89, Yves HUTIN. Un forum réussi, conçu dans un climat d’écoute et d’ouverture, prélude à la mise en place d’un ensemble d’actions portées par France Travail et ses partenaires dans les prochains mois.

 

Thierry BRET

 

 


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Et si l’échec se muait enfin en une expérience positive et profitable pour le dirigeant d’entreprise ? Voilà qui changerait profondément la donne dans les milieux économiques de plus en plus pressurisés par les soubresauts d’une conjoncture délétère. Les affres de l’échec revisitées par le prisme de l’optimisme et de la reconstruction personnelle dynamique, c’est le credo de l’association « 60 000 Rebonds » dont la nouvelle entité départementale a vu le jour ces jours-ci dans l’Yonne, au service de celles et de ceux de ces entrepreneurs ayant vécu une liquidation judiciaire et désireux coûte que coûte de refaire surface en pleine lumière…

 

AUXERRE : S’imprégner de la culture de l’échec afin de mieux réussir sa vie ? Et pourquoi ne pas changer de paradigme en France, à l’instar de ce qui se pratique déjà dans les pays d’outre-Atlantique ? Pour que l’échec entrepreneurial ne soit pas une simple fatalité, il existe précisément une structure associative qui vient de poser les premiers jalons de sa présence en terre de l’Yonne, il y a quelques jours lors d’une soirée d’information, accueillie dans les flamboyants locaux de la pépinière d’entreprises de la CCI auxerroise, « Octopus ».

Nom de baptême de l’entité : « 60 000 Rebonds » ! Son leitmotiv est justement de changer le regard des autres sur un échec entrepreneurial qui malheureusement dans notre société de l’individualisme et des soubresauts internationaux à répétition devient monnaie courante. Un nom d’association qui n’a pas été choisi par le simple fait du hasard, en vérité. D’autant qu’à l’époque de la création de l’organisme, 60 000 entreprises déposaient le bilan et glissaient bien malgré elles la clé sous le paillasson dans l’Hexagone, offrant de biens pâles perspectives à des chefs d’entreprise laissés de côté et n’ayant droit à pas grand-chose en termes de soutiens sociaux.

 

Coach et parrain : le fructueux binôme de l’âme

 

Composant avec des spécialistes du coaching, des experts de la relation à l’autre et à la psychologie, des professionnels de l’appareil juridique, « 60 000 Rebonds » a pour vocation première l’accompagnement de ces dirigeants ayant franchi sans le vouloir l’autre côté du miroir et en proie aux récurrentes problématiques de la santé mentale (voire à la santé physique) dont les observateurs de la société hexagonale et des milieux économiques commentent avec la régularité d’un métronome les effets pernicieux applicables à notre société. Afin de ne pas les laisser isolés à leur triste sort.

Il existe de bonnes pratiques, basées sur l’écoute, le partage, les expériences, les réseaux, pour pouvoir intervenir de façon judicieuse auprès de ces anciens entrepreneurs placés désormais sur le bord du chemin. Des pratiques telles que les conçoit l’association nouvellement arrivée dans l’Yonne.

Au cours de cette soirée inaugurale de l’antenne icaunaise de « 60 000 Rebonds 89 », une table ronde fut proposée. Elle permit de recueillir les précieux témoignages d’entrepreneurs dans le besoin de rebondir ou ayant déjà rebondi. Lorsque Florence BARDON prend la parole, on la sent joviale, lumineuse, presque heureuse d’avoir pu enfin trouver une solution à sa problématique de reconversion professionnelle. A ses côtés, la coache Vanina COSTES est dans la bienveillance et écoute attentivement les propos de ce témoignage.

« Nous ne sommes pas dans le conseil mais dans l’écoute pour accompagner la personne à se reconstruire professionnellement, déclare-t-elle, la présence d’un binôme, constitué d’un coach et d’un parrain, est indispensable à la progression du dispositif… ».

Ce que confirmera un peu plus tard son alter ego, mais parrain de surcroît, Stéphane COLAIACOVO, lui-même professionnel de la formation dans le secteur de l’immobilier du côté de Beaune et de Chalon-sur-Saône.

 

 

 

Des témoignages émotionnels forts

 

D’une durée de deux ans, l’accompagnement offre des moments existentiels enrichissants pour toutes les parties, coach, parrain et candidat. Le cas de Guillaume fut plus complexe à expliquer au sens émotionnel. L’entrepreneur auxerrois est toujours en phase de rebond : il n’a pas encore eu le temps de retrouver une nouvelle porte de sortie. Sans désespérer pour autant, il avance avec ses doutes et atermoiements.

Vice-président national de ce mouvement altruiste et président régional en Bourgogne Franche-Comté, Frédéric LIOTARD – il est investi dans de multiples structures en Côte d’Or – avait pris la parole en préambule de l’animation afin de planter le décor, en expliquant la genèse de la structure et ses finalités, face à un public malheureusement pas assez nombreux mais vivement intéressé.

Succédant ainsi au président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Thierry CADEVILLE, très heureux de participer à cette initiative de lancement de ce réseau qui trouvera auprès de la CCI une écoute qui lui est favorable.

On notera les interventions durant le plateau conférence du président du Tribunal des Activités économiques d’Auxerre, Pascal BAILLY et celle du directeur de la vénérable institution que représente la Banque de France de l’Yonne, Xavier DUALE. Des interventions volontairement axées sur le contexte économique et une situation guère avantageuse pour les porteurs de projets.

Disposant de deux cabinets, l’un à Auxerre, l’autre à Dijon, Véronique THIEBAUT, mandataire judiciaire, rappela les missions régaliennes d’un tribunal de commerce et des diverses possibilités juridiques existantes pour accompagner les entreprises engluées dans la toile d’araignée des difficultés.

 

 

Quand la sagesse philosophique entre dans la danse !

 

Confiance en soi, stigmatisation sociale, difficulté à pousser les portes pour se sentir moins isolé, problèmes financiers, ce sont autant d’éléments qui justifient amplement que les entrepreneurs mangeant leur pain noir prennent attache avec l’un des représentants bénévoles de ce réseau à la nécessaire légitimité.

En outre, cerise sur le gâteau, les participants de cette manifestation placée sous le signe du partage et de l’inspiration, eurent droit en seconde partie de soirée à une brillante causerie de l’économiste et dirigeant d’entreprise, Benoît DAVID, une intervention offrant la vertigineuse opportunité de pouvoir remonter le temps jusqu’à l’époque de l’Antiquité, période bénie des grands philosophes, épris de sagesse et de pensées n’ayant pas pris une ride. C’est justement l’application de ces pensées philosophiques signées de Platon, Sénèque, Socrate, Epicure ou de Cicéron à notre époque moderne qui intéressa le brillant conférencier lors de cette longue démonstration. Volubile, il tint en haleine de manière très dynamique et non dénuée d’humour un auditoire auxerrois conquis durant une heure et quart ! Comme quoi, les principes de la philosophie antique sont autant de terreaux fructueux pour nous aider à être plus heureux et à vivre mieux aujourd’hui. Une manière intellectuelle de mieux rebondir, non ?!

 

Thierry BRET

 


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