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Le « façonneur d’avenir », comme ses dirigeants aiment à l’identifier, souhaite pousser le bouchon des initiatives encore plus loin au service de l’attractivité territoriale et de ses diverses composantes. Qu’elles soient particulières, entrepreneuriales ou collectives. En 2022, la « Banque Verte » veut changer de braquet, voire de paradigme. Ajoutant à sa fonction première de spécialiste incontournable du crédit et des placements, le rôle d’apporteur de propositions en vue de rendre plus attractif et pérenne sa zone d’influence…

 

TROYES : Et si les bonnes idées en termes de développement économique et d’attractivité du territoire émanaient des spécialistes du monde bancaire et de la finance que sont les professionnels de la caisse régionale du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne ? Une hypothèse qui, à y regarder de plus près, est tout à fait louable dans sa praticité !

Le premier financeur de l’économie régionale, présent sur les quatre départements que sont l’Aube, la Côte d’Or, la Haute-Marne et l’Yonne, n’est pas en reste pour être « force de propositions » sur ce domaine, presque de prédilection, du fait de la densité structurelle de son maillage sectoriel, son vécu et expérience avec ses collaborateurs, son poids immuable en sa qualité d’acteur de l’emploi et de l’essor des sociétés avec lesquelles elle collabore.

 

Des « Pactes territoriaux » en phase d’élaboration testés sur quatre secteurs…

 

La bonne trouvaille du jour (elle a été présentée ce lundi lors d’une conférence de presse débriefing des assemblées générales avec les sociétaires qui ponctuent le printemps) est de cette veine. Nom de code du concept : les « Pactes territoriaux ». Un nouvel outil de travail (et surtout de réflexions) qui a été porté sur les fonts baptismaux en septembre dernier, lors de rencontres fructueuses réunissant les présidents des caisses locales de l’établissement.

Du pur brainstorming à l’état brut, en somme. Applicable selon une nécessaire phase de tests sur quatre secteurs géographiques bien délimités que sont Nolay en Côte d’Or, Troyes dans l’Aube, une zone de la Haute-Marne et enfin, la ville de Sens, pour l’Yonne. Le projet y a été expliqué en long, en large et en travers au mois de novembre par les responsables du Crédit Agricole régional.

Objectif de cet outil : optimiser la connaissance de son marché territorial en s’appuyant sur l’expérience des administrateurs de l’établissement. Une sorte d’audit où beaucoup d’éléments ont été déposés sur la table desdites réunions de travail afin de mieux nourrir les réflexions de chacun des participants. Les conclusions de ces échanges ont été connues courant mars. De la matière première qu’il aura fallu raffinée avant de mettre en exergue le plan de déploiement permettant de faire bouger les lignes et de raisonner dans le concret.

Prenant pour adage de référence « qu’il est bon d’avoir son destin en main », les responsables de l’établissement vert ont pu ainsi identifier une dizaine de projets à développer par zones déjà testées. Preuve que le « façonneur d’avenir » qu’est le Crédit Agricole a rempli sa mission, quasi régalienne, en mettant ses compétences au service des territoires.

 

 

Ne rien zapper des potentialités de développement existantes…

 

Le but de l’opération est multiple. D’une part, l’établissement financier veut générer davantage de liens pragmatiques avec l’ensemble des acteurs institutionnels et économiques de son secteur pour doper les projets d’avenir. Sa légitimité, le groupe bancaire n’a plus à la démontrer sur le terrain.

Rien qu’en 2021, l’entreprise a accompagné le développement de grands groupes de l’agriculture et de l’agroalimentaire de la double contrée, Champagne et Bourgogne. Soit en qualité de premier investisseur régional sur le territoire avec 3,8 millions d’euros l’an passé et près de 50 millions d’euros investis globalement. Soit sous sa casquette de première banque d’affaires régionale sur son territoire, avec vingt opérations arrangées qui ont été établies pour la coquette somme de 262 millions d’euros.

D’autre part, le Crédit Agricole qui aura consolidé son leadership auprès des particuliers avec une année exceptionnelle dans le domaine de l’habitat (1,1 milliard d’euros de crédits injectés au bénéfice de onze mille projets !), veut avancer ses pions stratégiques, en se confortant sur une vision globale anticipatrice courant sur la décennie. Partant du principe élémentaire que 2030 frappe déjà à sa porte et que c’est demain.

Scotchée sur son territoire d’influence, la banque ne veut rien céder ni zapper vis-à-vis de toutes les pistes potentielles pouvant exister pour améliorer l’avenir des territoires où elle intervient.   

Le déploiement de ces « Pactes territoriaux » profitables à la dynamique sur le terrain devrait très vite prendre forme dans sa phase applicative selon le directeur général de la maison verte, Emmanuel VEY. Une initiative qui ne devrait pas manquer d’interpeller comme il se doit celles et ceux des acteurs institutionnels qui agissent via des outils ayant pour raison d’être « Territoires d’Industrie », les « PETR » ou au encore les outils mis en place au sein des EPCI.

 

Thierry BRET

 

 


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Le choix de la thématique ne pouvait pas mieux coller avec la conjoncture ambiante. Tout savoir des nouvelles donnes qui préfigurent de l’avenir de la sécurité internationale alors qu’à l’est de l’Europe deux pays frères, de surcroît, s’affrontent. Autant dire que les commentaires avisés du politiste et professeur à Sciences Po Paris devraient éclairer l’assistance…

 

SENS : La sécurité et l’ordre mondial s’invitent ce mardi soir au Cercle Condorcet. Terreau bien connu des réflexions analytiques poussées pour mieux comprendre où va le monde. Un monde en perpétuelle mutation et pas forcément du meilleur aloi, au vu des évènements actuels qui secouent la partie orientale de l’Europe.

Pour éclairer les lanternes toujours phosphorescentes des adeptes du fameux cercle philosophico-intellectuel du Sénonais, une pointure en la matière.

Spécialiste des relations internationales et politiste, invité des plateaux médiatiques parisiens où s’étudient les soubresauts de l’actualité, Bertrand BADIE évoquera lors d’une conférence débat les explications fournies par son dernier opus, paru en 2021 aux éditions Odile Jacob, « Les puissances mondialisées, repenser la sécurité internationale ».

 

 

Tour à tour seront abordées les menaces qui mettent en péril les états (pandémies, crises environnementales, mais aussi économiques, migratoires et alimentaires) et comment ces derniers protègent du mieux possible leurs citoyens.

Avec aussi, n’en doutons pas, les enjeux territoriaux et militaires tels que nous les observons à l’heure actuelle sur la planète. Et leurs conséquences sur notre société.

Une conférence débat à suivre au cinéma Confluences de Sens à partir de 18h30…

 

Thierry BRET

 


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La rencontre n’aura duré que le temps d’un bref échange, cordial et sympathique, d’un mot d’encouragement destiné au club local (celui-ci s’est d’ailleurs débarrassé sans trop forcer son talent des nordistes de Valenciennes à l’issue de la rencontre sur un score étriqué d’un but à zéro) et d’une séance photographique, improvisée sur le vif.

 

AUXERRE : Un moment fort vécu dans l’un des salons d’honneur que compte l’AJ Auxerre dans son antre de l’Abbé Deschamps où les dirigeants de l’assureur mutualiste GROUPAMA Paris-Val-de-Loire avaient décidé de se réunir de manière agréable avant le match.

On y retrouvait notamment l’ancien directeur général de la caisse régionale, Eric GELPE, le président de la fédération des caisses locales de l’Yonne, Pascal MAUPOIS et l’incontournable directeur d’établissements de la Seine-et-Marne et de l’Yonne, Jacques BLANCHOT, hyper actif comme à l’accoutumée !

Ce fut surtout une excellente opportunité pour l’actuel directeur général du groupe assurantiel et de prévoyance régional, l’un des plus importants de l’Hexagone du fait de son implantation francilienne, Laurent BOUSCHON de s’imprégner de l’ambiance chère aux partisans du club icaunais.

Parmi les visiteurs venus saluer l’hôte d’un après-midi, l’ancien président du club auxerrois et ex-gloire industrielle de la volaille, Gérard BOURGOIN. L’ancien entrepreneur, visiblement très motivé par les perspectives de montée en division supérieure de sa formation fétiche, avait l’air en pleine forme.

D’où le sourire affiché de l’intéressé en posant entre les deux responsables de GROUPAMA !

 

Thierry BRET

 


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D'ordinaire, par un beau jour printanier, assis en terrasse, tout en admirant les jolis massifs plantés par les jardiniers municipaux sénonais (sincère bravo à leur  professionnalisme !) en sirotant un verre, on peut entendre par vent d'ouest les annonces en provenance de la gare de Sens : « le train TER numéro 891485.... » sauf que, ce jour-là, point de terrasse, car, comme l'eût dit mon grand-père maternel, il pleuvait comme « une vache qui pisse ! ».

 

SENS : Poussons la porte de cet établissement emblématique du parvis ferroviaire.  Au plafond, subsistent encore moult ballons colorés, souvenir de l'an 1, dignement fêté la veille, semble-t-il !
Après une trop longue période de fermeture, Fred, l'homme des nuits bigarrées de « La Fonderie » de Soucy, en binôme avec Sabine, sa souriante sœur, a rouvert cette belle antre gourmande, qui dans un lointain passé fit hôtel 24/24 ou presque ! Leur credo a de suite fonctionné : de bons produits, bien cuisinés, assortis d'une dose certaine de convivialité. Des racines familiales aveyronnaises peuvent en attester !
Aux fourneaux, « bon sang ne saurait mentir », le jeune cuisinier Benjamin DUCASSOU boucher à l'origine s'applique et se régale à satisfaire la clientèle aussi ! Séquence nostalgie des eighties, lorsque l'établissement était tenu par le couple MASSOLOT, d'anciens bouchers de Malakoff (Hauts-de-Seine). De bon matin, ça ripaillait sec, avec les gars du proche abattoir, entre terrine de pied de porc et tête de veau. Au service, il y avait un « p'tit jeune », qui plus tard, fit sa place dans le coin : Francis BLANCHE ! Bon mais ça, c'était avant, revenons à...2022 !

 

 

Un nectar des temps passés à redécouvrir le « Lillet »…


L'ardoise du jour (plat du jour à 13 euros et une formule à 16 euros) est plutôt alléchante. Prenons le temps de la réflexion, en dégustant un délicieux apéritif : un verre de « Lillet » rosé édulcoré de « Schweppes-agrume », accompagné de petits fours (rare et délicate attention, pas vrai !).

Le « Lillet », nectar bordelais des temps passés, faillit disparaître, et dut sa renaissance, voici quelques années à Olivier MARTIN, orfèvre mondialement connu en matière de spiritueux. Il visita plus de cent pays de par le monde, toujours en quête de belles raretés. Pour le « Lillet », ce fut moins lointain !

Arrivent alors au comptoir,  « M. Extincteur » et Jean-Pierre, le bricoleur rigolard natif de Gron. Ils commandent deux « jaunes » à l'unisson, que le patron leur sert avec quelques frites maisons !

 

Un œuf à la coque truffé servi avec un zeste d’élégance…


Mon assiette d'œuf à la coque truffé arrive alors. Elle est très bien dressée, non sans une certaine élégance, avec ses petites mouillettes, mais aussi une salade bien assaisonnée. J'accompagne ce plat d'un « Vézelay blanc » du domaine Yves et Delphine DUPONT de Saint-Père-sous-Vézelay. Un vin que votre serviteur vous recommande !

Pendant ce temps, arrive tout trempé, un cyclotouriste, soulagé de se mettre à l'abri ! En sirotant son verre de « Chablis », il me raconte arriver de la jolie commune de Condrieu (quel vin !) après plusieurs étapes. Bon appétit, jeune homme !

 

 

Le fait maison est en vedette dans  l’établissement…

 


Pour suivre, c'est un désormais classique de notre cuisine poissonnière : un « fish and chips », ici joliment présenté. La cuisson nette du poisson, les délicieuses frites faites maison, vous savez avec de vraies patates, si, si ! Et une sauce tartare onctueuse. C'est délicieux. Ce plat, je l'ai dégusté moult fois antan, de par le monde, mais mon premier, ce fut à l'occasion d'un voyage scolaire en Angleterre en 1975. Le poisson était alors servi sur du papier journal, avec une belle rasade de vinaigre !
Les clients arrivent en force ce midi-là. Sitôt débarrassées, les tables sont redressées pour accueillir de nouveaux convives ! A la table d'à côté, quelqu'un explique à ses compères que ses visites chez l'orthophoniste l'aide à mieux s'exprimer, comme quoi…

 

 

Les plaisirs d’un bon déjeuner rassérénant…  



L'assiette de trois fromages arrive à bonne température (bravo ! C'est plutôt rare) et bien choisis : cantal, soumaintrain bien affiné pour terminer par un comté. Je me suis alors laissé tenter par un « Irancy » du vigneron Benoît CANTIN,  bonne pioche !

En dessert, la tarte au citron revisitée ne me laisse pas un souvenir impérissable : la meringue est trop sucrée, et il manque ce parfum d'agrume de l'appareil citronné. Nous la revisiterons une fois prochaine, mieux citronnée, espérons-le !

Dehors, il pleut et il vente. Quel temps ! Décidément, rien de tel qu'un bon déjeuner rassérénant !
Bravo à nos jeunes aubergistes du XXIe siècle ! Pour sûr, leurs glorieux prédécesseurs du siècle passé auraient des raisons bien légitimes d'être fiers de ces courageux.

 



En savoir plus :

 

Les - : les serviettes en papier mériteraient une qualité un brin supérieure svp !

Les + : le cadre est chaleureux, on s'y sent à l'aise ! Le bon rapport qualité-prix, avec de la bonne cuisine. Quant aux toilettes, elles sont très propres.

La Brasserie de la Gare

3 Place François Mitterrand

89100 SENS

Tel : 06.31.47.29.06.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Le temps de la réflexion s’impose à elle. De la pure logique, en fait, quand on vient d’hériter d’un nouveau mandat, surtout à la tête de l’agence de développement « Yonne Tourisme ». Un organisme ayant pour objectif d’assurer la promotion et le rayonnement de l’une des activités les plus attractives de notre territoire. 2022 sera donc sur le papier une année de transition. Histoire de bien prendre ses marques. Mais, pas seulement. Il s’agira aussi de se poser moult questionnements sur ce que seront à très brève échéance, dès 2023, les nouvelles tendances consuméristes du secteur…

 

AUXERRE : Perfectionniste dans l’âme (elle n’a pas exercé ses talents professionnels dans une vie antérieure auprès de l’un des grands groupes internationaux pour rien !), Isabelle FROMENT-MEURICE ne veut surtout pas confondre vitesse et précipitation à l’ébauche du schéma départemental de tourisme de l’Yonne, véritable figure de proue de ces cinq prochaines années. Une feuille de route indispensable à l’application d’actions concrètes et abouties devant permettre au territoire de capitaliser sur les pépites que compte le département le plus septentrional de notre contrée.

Avant de se lancer dans l’élaboration de ce vaste concept, l’élue du Conseil départemental et présidente fraîchement émoulue de ladite agence de développement touristique veut poser ses jalons au niveau du travail analytique. Procéder à un bilan détaillé et approfondi des opérations menées par le passé, tout en assimilant une multitude de renseignements actuels permettant de mieux comprendre les tendances comportementales du présent, avec en toile de fond une projection sur le futur qui prend forme petit à petit avec cette année 2023 à l’horizon !

 

La digitalisation du tourisme a pris le pas sur les pratiques traditionnelles…

 

Bref, le tourisme va donc vivre son grand nettoyage de printemps, son relooking de fonds en comble que l’on ne s’y prendrait pas autrement. D’autant que les approches consuméristes ont forcément été très impactées depuis deux saisons du fait de la crise sanitaire. Tant auprès des visiteurs de l’étranger que des Français en goguette qui auraient choisi de pousser les limites de la découverte jusque par ici.

Aujourd’hui, le touriste saute dans le train ou prend sa voiture à la dernière minute pour se rendre derechef dans le département limitrophe, ne se fiant plus qu’aux outils digitaux pour le mener à bon port. Exit les fameux opus de la collection très documentée des guides verts « Michelin » qui firent les beaux jours des amateurs de farniente et de curiosité avisés !

L’approche des séjours « à la papa » est donc bien révolue ! Place à l’hyper réactivité de ces nomades d’un nouveau monde (celui de la numérisation à outrance) avec lesquels les professionnels du segment se doivent de composer. Et vis-à-vis de ce changement de paradigme comportemental, l’Yonne (cocorico !) n’a pas à rougir pour une fois et serait plutôt bien placée sur ce point pour répondre aux attentes de cette clientèle 2.0.

« C’est vrai, confirme Isabelle FROMENT-MEURICE, interrogée au terme de l’assemblée générale de l’agence Yonne Tourisme accueillie à bord de la singulière péniche de « La Scène des Quais », l’Yonne peut être considérée comme le poumon vert proche de l’Ile-de-France grâce à ses offres de week-ends prolongés, ses résidences immobilières où les Franciliens aiment venir se ressourcer tout en fréquentant les lieux culturels et touristiques, y compris quand ils étaient présents à cause du télétravail… ».

 

 

La croisée des chemins qui suppose une phase analytique…

 

Une nourriture de l’esprit s’impose donc pour sustenter ces personnes avides de curiosité qu’elle soit patrimoniale, gastronomique, intellectuelle, culturelle.

Pourtant, une interrogation persistante taraude l’esprit de la vice-présidente du Département. Les touristes seront-ils dans une phase de consommation analogue à la période d’avant-COVID ? Avec réservation et repérage, voire tourisme de masse.

Ou, alors, vivront-ils un changement radical de comportement où l’Yonne pourrait dérouler ses atouts, au-delà de la période traditionnelle, allant d’ordinaire d’avril à octobre ?

« Nous sommes à la croisée des chemins, renchérit la présidente, aucune étude n’existe en l’état pour nous éclairer sur ces changements nés avec la pandémie. Nous n’avons pas encore d’idées précises sur ces nouveaux comportements… ».

Mais, à peine, le fléau de la COVID passé que déjà surgit dans le parebrise une autre conséquence pouvant perturber durablement l’activité touristique dans l’Hexagone : la flambée des prix inflationniste des carburants !

Or, l’offre de moyens de locomotion pour amener les touristes vers notre territoire est quelque peu limitée, voire parfois inexistante sur certains secteurs. Sachant que bon nombre de Franciliens ne disposent même plus de véhicules automobiles personnels pour assurer leur déplacement. Quand ils possèdent encore un permis de conduire !

 

 

Davantage de cohérence sur la pose de la future signalétique !

 

Autant d’éléments qui amène la présidente de l’agence Yonne Tourisme à phosphorer pour trouver les meilleures parades opportunes face à ces enjeux de société. Un bilan global des grandes tendances touristiques répertoriées au cours de la saison sera donc effectué au cordeau. Compte tenu, en outre, du nouveau contexte international qui ne sera guère propice à la venue de la clientèle américaine (la crainte de l’extension du conflit sur le continent) et de l’Asie.

Viendra alors le temps de l’esquisse de ce schéma départemental devant prendre en compte les différents ingrédients lui permettant d’être en phase avec les réalités quotidienne de l’instant. Un schéma dont le domaine d’application basculerait immanquablement sur 2023, une fois la saison actuelle consommée et digérée au plan de l’analyse. Mais, un schéma établi dans la logique des choses, qui sera aussi complémentaire à celui qui est travaillé à l’heure actuelle par la Région Bourgogne Franche-Comté.

Si l’essor de l’accueil des touristes chinois ne figure pas parmi la copie stratégie de l’élue (contrairement à ce que pouvait préconiser jusque-là la Région), la part de l’aménagement du territoire pour parvenir à optimiser les infrastructures icaunaises figure au contraire en bonne position.

Sur le principe de la cohérence où les investissements financiers joueraient un rôle prépondérant à cette promotion de l’attractivité made in Yonne. Par exemple, au niveau de la signalétique afin d’indiquer le cheminement menant vers les sites touristiques ou la connaissance des voies  « vélo route » à ses utilisateurs potentiels, chose qui fait parfois cruellement défaut dans le landerneau !

« Il vaut mieux que nous indiquions le chemin qui mène à la vélo route plutôt que de poser une signalétique évidente pour expliquer que là où se trouve le panneau correspond à la vélo route en particulier ! » plaisante l’élue de l’Yonne.

Les offices de tourisme planchent déjà sur la question en procédant à un minutieux inventaire des possibilités à mettre en place. Tout comme le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB), qui dans le domaine qui est le sien, assure la promotion de la viticulture. Davantage d’itinéraires fléchés et mieux renseignés fleuriront à l’avenir aux abords de nos routes de campagne : c’est une certitude selon Isabelle FROMENT-MEURICE.

 

Un schéma départemental porteur d’une véritable identité…

 

L’idée majeure de ce nouveau schéma départemental sera de faire éclore les forces et les moyens attractifs du territoire, à grand coup d’identité, pour séduire et convaincre les touristes franciliens (et d’ailleurs) de venir nous visiter. Un cabinet extérieur, spécialisé dans l’appréhension de ce tourisme de proximité, sera de facto opérationnel pour permettre une neutralité dans les réunions de concertation.

Quant au chantier occasionné par ce futur schéma, il débutera dès le mois de septembre, après la saison, en y associant aussi les professionnels du tourisme qui expliqueront sous la forme d’interventions testimoniales les tendances et comportements observés.

In fine, ce schéma départemental, une fois élaboré dans sa conception globale, sera validé par le Conseil départemental de l’Yonne. Avant sa mise en application l’année prochaine…

 

Thierry BRET

 

 


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