Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Voilà une nouvelle qui tombe à pic. A la fois pour le plaisir des retrouvailles, d’autant que toutes les réunions proposées dans le cadre de la Communauté des Positives Entreprises avaient été réduites à néant du fait de la pandémie, mais aussi pour s’immerger au cœur de ces projets qui confortent le rayonnement de notre territoire. Le 18 mai, à l’initiative de la CCI de l’Yonne, le concept éolien des Hauts de l’Armançon, porté par WPD, fera l’objet d’une analyse appropriée.

 

AUXERRE : Cela a un parfum de rentrée des classes après une trop longue période d’absence qui aura duré presque deux saisons. La Communauté des Positives Entreprises, chère à la chambre consulaire de l’Yonne qui en fédère l’esprit, renouera avec ses rencontres mensuelles. A la fois au cœur des entreprises, dès les mois de juin et juillet, mais aussi sur des sites idéalement choisis pour illustrer ses thèmes.

Le 18 mai, Christine JAN, animatrice experte de ladite communauté (au même titre que le Business Club de Sens ou les RIDY), accueillera ses « élèves » entrepreneurs et cadres dirigeants au Pôle Environnemental d’Auxerre pour y narrer tous les derniers développements relatifs au projet du parc éolien des Hauts de l’Armançon. Un concept de grande ampleur qui répond à ce besoin d’opportunité de créer une dynamique favorable à l’essor des énergies renouvelables. Vu le contexte international, cela tombe peut-être à point nommé…

 

Un projet né d’une concertation de trois communes…

 

En février dernier, ce projet d’implantation de 18 éoliennes nécessitant un investissement de 130 millions d’euros en travaux d’infrastructures avait été longuement explicité lors de la signature d’un partenariat, réunissant autour de la même table, la Région (Stéphanie MODDE, vice-présidente en charge de l’Environnement, Vincent MARTIN, président de la Fédération Régionale des Travaux Publics et Delphine POIRSON, l’une des dirigeantes de la société WPD en sa qualité de directrice du management).

Né d’une volonté commune entre les localités icaunaises d’Aisy-sur-Armançon, Cry et Nuits, ce projet éolien est à l’heure actuelle en cours d’instruction par les services de la préfecture. Avant que le parapheur n’arrive pour la signature définitive sur le bureau du nouveau représentant de l’Etat, Pascal JAN, qui a pris ses fonctions début avril.

 

 

Privilégier les emplois aux entreprises du territoire…

 

En toute logique, la construction de ce parc de 18 éoliennes commencerait en 2024. C’est le souhait de WPD, société qui a été mandatée pour initier le projet dans le respect de la protection environnementale, selon une charte englobant une cinquantaine de mesures établies en concertation avec les acteurs du territoire.

Naturellement, ce nouveau parc donnera naissance à des emplois, assurés en priorité par les entreprises locales. Notamment dans les secteurs carrière et béton, raccordement électrique, géomètre, contrôleurs, gardiennage, hydrogéologue, suivi de la qualité des eaux, bûcheronnage, paysagistes, sans omettre les sites d’hébergement et de restauration qui accueilleront les professionnels de ce vaste chantier.

Une priorité à l’emploi local que n’a pas manqué de saluer le président de la FRTP, Vincent MARTIN, lors de la signature de la charte d’engagement en faveur de l’attractivité économique, environnementale et sociale des territoires le 23 février dernier. Une convention pérenne sur les cinq prochaines années. D’ailleurs, ce serait un équivalent de 15 millions d’euros qui pourrait in fine revenir dans l’escarcelle des entreprises locales.

 

 

En savoir plus :

Dix-huit éoliennes de nouvelle génération seront implantées sur les communes de Cry, Nuits et Aisy-sur-Armançon. Elles pourraient permettre d’alimenter un tiers de l’Yonne pour sa consommation résidentielle d’électricité.

Elles produiraient 104,4 MW de puissance une plus-value indéniable pour la sécurité d’approvisionnement en énergie de la région. Economisant plus de 20 000 tonnes de CO2 chaque année.

Début 2021, la filière française est forte de plus de 22 600 emplois, dont près de 1 000 emplois en Bourgogne-Franche-Comté (en augmentation de 8 % par rapport à début 2020).

La société WPD Onshore France est présente en France depuis 2002. Elle emploie 100 salariés et a développé 32 parcs actuellement en exploitation ou en construction. Elle possède notamment une agence à Dijon, ainsi que six autres agences à Lille, Limoges, Nantes, Lyon, Cholet et Boulogne-Billancourt, son siège.

En Bourgogne-Franche-Comté, WPD a déjà développé depuis 2005 trois parcs éoliens en exploitation dans le Montbardois (Côte d’Or) et dans le Serein (Yonne).

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Qui d’autre hormis le préfet de l’Yonne pour conférer une solennité à ce rendez-vous accueilli chez MOUVEX et du poids médiatique à ce rapprochement collaboratif entre ces deux organes ? Cela ne pouvait pas mieux tomber puisque Pascal JAN, nouveau représentant de l’Etat, a placé parmi ses prérogatives opérationnelles le développement économique du territoire et son attractivité. Via la valorisation de la filière industrielle, il va de soi.

 

AUXERRE: Ce n’est pas le paraphe d’une énième convention de partenariat anodine à laquelle a assisté le petit comité présent ce lundi après-midi dans l’une des salles de conférence du fabricant de pompes et compresseurs international, implanté à Auxerre.

Mais, bel et bien, à un véritable acte d’engagement de la part des deux signataires. Tant au service de la filière industrielle et de ses potentiels employeurs que des candidats, eux-mêmes trop peu nombreux encore à postuler pour rejoindre ces métiers qui offrent de réelles opportunités de carrière.

Alors que l’industrie souffre d’une image négative auprès de l’opinion publique (à tort, évidemment), jamais les intentions d’embauche n’ont été aussi importantes en ce début de second trimestre sur ce segment.

Dans l’Yonne, c’est simple, près de 1 650 postes sont à pourvoir de suite pour étoffer les effectifs de ces entreprises qui proposent 92 % de contrats à durée indéterminé à leurs salariés. Une opportunité que l’on pourrait qualifier d’aubaine auprès des publics de jeunes et d’adultes en recherche de jobs.

 

 

Les prémices de ce rapprochement eurent lieu il y a quatre ans…

 

Les retrouvailles de l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) et de Pôle Emploi confortent une action entamée le 18 mars 2018. Presque jour pour jour, plaisantera ainsi Yves HUTIN, le directeur de Pôle Emploi de la Nièvre et de l'Yonne.     

Ce jour-là, du côté de Saint-Fargeau, Jean-Dominique DA GREGORIO, emblématique patron des établissements NOGUES et président de l’UIMM de l’Yonne, accueillait dans son antre professionnel le préfet de l’époque, Patrice LATRON, accompagné du responsable départemental de l’opérateur spécialisé sur le marché de l’emploi, Yves HUTIN, afin de poser les jalons de ce premier contrat de service, porté sur les fonts baptismaux.

Quatre ans plus tard, c’est donc au renouvellement de celui-ci que sont donc conviés les médias (ils possèdent un rôle crucial pour valoriser les métiers de la filière, selon Claude VAUCOULOUX, délégué général de l’UIMM et du MEDEF à la tête de la Maison de l’Entreprise Nièvre/Yonne) et le nouveau pensionnaire de la préfecture de l’Yonne.

Pour ce dernier, l’occasion est trop belle de s’immerger au cœur de ce fleuron de l’entrepreneuriat icaunais que représente MOUVEX et ses réelles ambitions de faire progresser son chiffre d’affaires dans les cinq années à venir (de 47 millions d’euros à date à plus de 50 millions, voire plus selon Claudio GIACOMA BOLLATAT, son dirigeant à la force commerciale tonique !).

 

 

Faire en sorte que l’Yonne de l’économie soit attractive…

 

C’est aussi l’opportunité pour le haut fonctionnaire de rappeler tout son attachement à l’une de ses missions régaliennes qui lui tient déjà chevillée au corps depuis sa récente arrivée sur le sol icaunais : offrir les moyens à l’Yonne économique de prospérer.

Comme devait le stipuler Yves HUTIN, alors qu’en substance le taux de chômage sur notre territoire a chuté à 6,5 %, « l’industrie n’est pas un univers noir et sombre où l’on travaille dans de mauvaises conditions, avec des salaires de misère… ».

Faisant fi des préjugés parfois rétrogrades qui perdurent encore comme autant de rumeurs ou d’intox, le cadre de Pôle Emploi rappela les fondements vertueux de ce contrat de service, « devant faire toute la lumière sur les métiers de cette filière industrielle et favoriser l’intégration des nouveaux recrutements dont ont tant besoin les entreprises du secteur ».

Un pan de l’activité où l’innovation coule à flot, sans omettre la création de richesse qui ruisselle.

Le fruit de ce contrat de service entre les deux acteurs se convertit en autant d’actions quotidiennes qui prennent la forme de rencontres, d’animations de conseil auprès des publics cible, de jobs dating, de découverte en immersion dans les entreprises.

Le credo étant de développer les compétences de ces futurs candidats à l’embauche. Tout ce dont a besoin l’employeur qui fournit en contrepartie la pérennité du travail…

 

 

En savoir plus :

Avec ce contrat de service, l’ensemble des représentants de la branche métallurgie et Pôle Emploi Nièvre-Yonne ont pour ambition de construire leur mobilisation autour de cinq axes :

  • Évaluer les besoins d’actifs de la branche métallurgie,
  • Communiquer sur les métiers, les offres à pourvoir et les formations possibles,
  • Organiser et coordonner le dépôt et la réponse aux offres d’emploi identifiées d’une part, la mise en relation entre les entreprises et les demandeurs d’emploi d’autre part,
  • Anticiper et organiser des actions de formation pré-qualifiantes et professionnalisantes, préalables ou concomitantes à l’embauche, en concertation avec les financeurs de la formation professionnelle.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

On croise les doigts. Il ne manquerait plus que le fameux dicton se vérifie et ce serait incontestablement la soupe à la grimace du côté de la force organisatrice, en l’occurrence la Ville de Sens. Facétieux, Francis SARLIN assène malgré tout ladite phrase : « Beau temps à la foire de Montereau, mauvais temps à la foire de Sens… ». Aïe ! Et en ce jour de conférence de presse afin de mieux décortiquer l’état d’esprit de cette édition 2022 de l’une des plus importantes foires de France (celle du nord de l’Yonne, évidemment !), le soleil règne en maître dans le ciel de façon insolente alors que s’inaugure l’évènement en Seine-et-Marne !

 

SENS : La petite phrase de l’excellent Francis SARLIN s’avérera-t-elle prémonitoire in fine ? Glissée subrepticement entre deux explications de texte fournies par l’édile Marie-Louise FORT qui se félicite de « la renaissance de ce rendez-vous capital pour la vie commerçante locale », après une période perturbée par la COVID, et Clarisse QUENTIN, l’élue en charge de l’essor économique, qui en prône « toutes les vertus attractives pour le territoire », l’expression empruntée à un dicton de jadis par le directeur de l’Office du Commerce et de l’Artisanat du Grand Sénonais pourrait presque refroidir l’enthousiasme des organisateurs. Que nenni, il n’en est rien ! D’abord, un adage d’autrefois n’est pas un gage de science infuse. Et puis, les dictons sont prononcés pour être démentis le plus souvent !

 

La Foire de Sens : l’une des plus importantes de l’Hexagone selon sa configuration…

 

A une petite longueur de l’entame de la 93ème Foire commerciale de la capitale de l’Yonne septentrionale – le poumon économique de notre territoire – l’ambiance vire au beau fixe avant que les exposants et les forains ne prennent possession des boulevards du cœur de ville où est accueilli d’ordinaire le plus grand évènement commercial de l’Yonne.

A l’aise lors de la conférence de presse, la présidente-maire du Grand Sénonais ne cache pas sa satisfaction de renouer avec l’exercice : celui qui prévaut d’ici quelques jours, le 28 avril précisément à partir de 10 heures, d’inaugurer cet évènementiel qui attire les foules depuis des lustres. Pas besoin de remonter aux temps immémoriaux du Moyen-Age, cher à l’érudit local Bernard BROUSSE, pour savoir que la foire commerçante de Sens demeure l’une de ces références, cette quasi-institution, dont il faut avoir arpenté au moins une fois dans son existence les travées.

 

 

Le reflet de l’attractivité économique du département…

 

Forcément, l’équipe municipale et ses services dont celui de la communication, au four, au moulin et à l’après-vente, se disent ultra mobilisés pour que cette grande fête populaire retrouve son lustre d’antan après une période complexe du fait de la crise sanitaire durant deux saisons.

Comme le rappelle Clarisse QUENTIN, « la Foire de Sens demeure l’une des grandes manifestations annuelles dans le paysage attractif de notre territoire ». Un évènementiel qui attire et assure la convergence en un seul lieu de milliers de visiteurs chaque année de l’Ile-de-France limitrophe, de l’Aube, du Loiret, et…de l’Yonne, de facto.

Pour ses retrouvailles avec un public qui en redemande chaque année, un thème central sera déclinable durant les cinq jours que durera cette animation peaufinée depuis des mois. Son fil d’Ariane : le cadre de vie. A croire que nous l’aurions presque omis de nos pensées et de notre vie depuis ces vingt mois de pandémie et de repli sur soi-même.

 

Plus de cent mille visiteurs attendus durant ces cinq jours…

 

Un cadre de vie qui prendra la forme du sport, de la musique, de la gastronomie, de l’art floral et des arts tout court ! Des items déclinés au fil de l’eau durant ces cinq jours de liesse, agrémentés de la fête foraine, le corollaire indispensable pour préserver cet œcuménisme volontaire, entre petits et grands, entre jeunes et moins jeunes, dans le plus pur esprit familial. Tout cela sur 3,5 kilomètres de stands et sites de démonstration !

Pas de soucis pour s’y retrouver ! Cette année, innovation oblige, un QR Code offrira la possibilité de trouver la localisation de l’exposant recherché. Donc, c’est une affaire rondement menée pour profiter au maximum de ces centaines de professionnels, de ces stands abondamment garnis, des 1 600 mètres carrés d’espace couvert avec sa restauration, de ses spectacles, de son plateau TV, de ses surprises, aussi. Jusqu’à tard dans la soirée, mais pas au-delà de 22h30, respect des riverains oblige.

D’ordinaire, plus de cent mille visiteurs se rendent sur les promenades de la sous-préfecture de l’Yonne afin de profiter de ce climat bon enfant. Combien seront-ils cette année encore à venir apprécier l’esprit festif de grand rendez-vous du printemps ?

Très nombreux assurément, puisque de toute façon, plus personne ne croit encore aux vieux dictons !

 

 

En savoir plus :

Foire de Sens

Du 28 avril au 02 mai 2022 à partir de 10 heures.

Entrée gratuite.

Renseignements : www.ville-sens.fr

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

De cette rencontre, il en ressortira toujours quelque chose. La présence de Thierry CADEVILLE lors des travaux de la Commission économique de la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux lundi soir est loin d’être anodine. D’autant qu’entre le président de la CCI de l’Yonne et la structure associative, le mot « attractivité » résonne en parfaite symbiose…

 

AUXERRE : C’est un évènement peaufiné aux petits oignons pour les représentants de la Commission économique de la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux de l’Auxerrois. La venue de l’un des responsables de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, en l’occurrence, Thierry CADEVILLE revêt du plus grand intérêt.

Lundi en fin d’après-midi, les membres de ladite commission accueilleront au cours de leurs travaux habituels le président de la chambre consulaire départementale. Une rencontre, une première fois décalée pour cause d’incompatibilité d’agenda, qui se formalisera enfin, à l’invitation de la présidente de la structure associative auxerroise, Marité CATHERIN.

 

 

Outre les présentations d’usage, il sera question d’attractivité du territoire, tant au plan sociétal qu’économique, avec des éclairages intéressants qui seront apportés par le chef d’entreprise et patron de la société ALGAN-SIREC, successeur d’Alain PEREZ à la tête de l’institution.

La CCI de l’Yonne devrait vivre une période de profonde mutation au cours de ces prochaines semaines afin de renforcer sa présence auprès des entreprises et avant de vivre son déménagement de la rue Etienne Dolet. Gageons que Thierry CADEVILLE devrait faire toute la lumière sur ces différents chantiers et répondre aux interrogations d’une commission économique qui fourbit ses armes en vue d’un rendez-vous automnal consacré à l’attractivité sous la forme d’un colloque.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Les PME et les entreprises du CAC 40 font appel à des cabinets de conseils depuis des lustres. Pour les commerçants, artisans et autres très petites entreprises, appeler un consultant correspond à un malade, qui après avoir fait le tour des médecins traditionnels, finirait par contacter un rebouteux. Avec l’affaire « McKinsey », les Français découvrent que l’Etat prend des décisions après avoir pris attache avec des cabinets de consultants.

 

TRIBUNE : Il s’agit d’une vieille pratique à laquelle souscrit de nombreux états. Lorsque le pape François arrive au sommet du Vatican, il décide de faire l’audit des comptes bancaires de Rome. Il déclare qu’il mettra fin au bricolage des études précédentes en faisant appel aux plus grands cabinets d’audit et de conseil américains.

Alors, faire appel à des cabinets de consultants pour accompagner les missions de l’Etat n’est pas nouveau. Le gouvernement actuel a suivi les pratiques de ses prédécesseurs. Le problème n’est pas là. Jusqu’en 2020, plus d’une cinquantaine de cabinets prodiguaient leurs précieux conseils, sachant que McKinsey ne représentait que 1 % du total. A partir de 2021, la machine s’emballe : McKinsey pèse selon le Sénat, près de 1,5 milliard de notes d’honoraires.

 

Le sanitaire et le numérique comme sources de missions…

 

Dans son rapport, le Sénat  écrit que « le rôle d’un cabinet de conseil consiste à rédiger des documents stratégiques à destination des responsables publics ». Mais, les missions des cabinets de conseil sont aussi beaucoup plus concrètes. Lors de la crise sanitaire, il leur a notamment été confié la logistique des masques, des équipements de protection et des vaccins, des systèmes d’information pour la vaccination – VAC-SI – et pour le passe sanitaire.

Mais une grande partie de l’activité de conseil relève du secteur informatique : ce domaine représente 646,4 millions d’euros en 2021, soit 72 % des dépenses de conseil. Le Sénat rappelle la teneur de ces missions : conseil en  « qualité des systèmes d’information », « stratégie des systèmes d’information », « étude de projets applicatifs » ou encore « urbanisation et expertise technique ».

 

 

Des zones d’ombre que le Sénat tente d’éclaircir…

 

Où sont les problèmes ? Le comptable représente le rétroviseur de l’entreprise alors que le cabinet conseil est la boussole : mieux inventer l’avenir. Le problème, c’est que face à une armée de technocrates, énarques et consorts, l’Etat semble dans l’incapacité de gérer sans l’intervention de tiers étrangers aux ministères. Ce qui interpelle et motive la commission d’enquête, voulue par les sénateurs. Ces derniers fustigent les sommes exorbitantes réglées par l’Etat à McKinsey, la prédominance de ce cabinet, l’intégrité de ce cabinet (McKinsey conseille sur la politique de vaccination alors que le cabinet américain est actionnaire de PFIZER !), sachant que le Président de la République a choisi le laboratoire des Etats-Unis comme fournisseur de vaccins.

Le Conseil Constitutionnel, présidé par Laurent FABIUS, a validé les dispositions législatives concernant les vaccins. Or, Victor, le fils de l’ancien Premier ministre dirige la filiale hexagonale de McKinsey. Précisons que le cabinet a prodigué, gratuitement, ses conseils auprès d’Emmanuel MACRON durant toute sa campagne de 2017. Pourquoi gratuitement ? Le Sénat veut aussi connaître les contreparties cachées, s’il y en a, d’une telle opération. McKinsey doit communiquer aux Etats-Unis la copie de toutes ses études et rapports (c’est la loi américaine). Ainsi, quid des études confidentielles qui se rapportent à la France ?

Enfin, dernier point, quid de l’impôt sur les sociétés concernant McKinsey en France. Existe-t-il une évasion fiscale légale ? Certes, s’il règle la TVA, le cabinet US déduit tout ce qu’il récupère sur ses achats.

 

 

Une histoire de moutons qui en dit long sur les consultants !

 

Connaîtra-t-on un jour les résultats de cette enquête ? L’avenir le dira. On doit remarquer le trouble que pose le questionnement du Sénat. Le problème ne se situe aucunement dans le fait que l’Etat fasse appel à des cabinets extérieurs. Si un journal, voici quelques années, avait écrit un jour : « …parlons des cabinets de consultants », je ne résiste pas à l’envie de vous raconter une histoire de consultant : « en pleine montagne, un homme d’affaires lambda (attaché-case, nœud papillon et costume de bonne coupe) arrête sa voiture devant un berger. Il s’écrie : « Ola, brave homme, si je vous dis en quelques secondes, combien il y a de moutons dans votre troupeau, vous m’en donnez un. D’accord, dit le berger. Le consultant parcourt le troupeau d’un regard balayant et déclare : il y a 198 moutons ! C’est bien, dit le berger et le spécialiste s’empare d’un animal. Attendez, déclare le berger, si je vous dis quel métier vous faites, vous me rendez ma bête ? Ok dit l’autre. Et bien vous êtes consultant, cher ami. L’autre est sidéré : comment vous avez deviné ?  Facile, dit le gardien de la montagne, vous arrivez quand on ne vous attend pas, quand on ne vous a rien demandé, vous nous dites ce que l’on sait déjà et c’est mon chien que vous avez pris ! ».

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil