Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

A quels saints se vouer lorsque l’on est à la tête d’une entreprise de travaux publics aujourd’hui ? Certes, face à une conjoncture pour le moins délicate (conséquences de la crise sanitaire, orages noirs qui s’accumulent sur la partie orientale de l’Europe), le moral est en berne car les prix, eux, ne cessent d’atteindre des sommets. Une poussée de fièvre inflationniste inéluctable qui grève les budgets. A commencer par ceux des sociétés qui tentent tant bien que mal de relever la tête et de garder le cap imposé par leurs carnets de commandes…

 

FLOGNY-LA-CHAPELLE A date, les professionnels des travaux publics ne rencontrent pas encore de problématiques liées à la pénurie sur les matières premières utilisées sur leurs chantiers. Une nouvelle positive, malgré ce vaste maelström d’informations néfastes qui leur tombe dessus depuis un moment. Une nouvelle à accueillir avec une réelle satisfaction, tout de même. Celle-ci étant synonyme de non-blocage des chantiers. Pour l’instant, devrait-on préciser un brin optimiste et en croisant les doigts.

Pour l’heure, le souci se situe ailleurs pour les entrepreneurs de la filière. Du côté de l’envolée vertigineuse des prix. Cela coince vraiment aux entournures et cela fait mal aux porte-monnaie déjà décharnés des sociétés du secteur qui ne s’attendaient pas à de telles secousses telluriques, mettant à mal leurs budgets et leurs projets de développement. Voire d’investissements.

La surcharge inflationniste observée sur les tarifs énergétiques depuis plusieurs semaines inquiète de plus en plus le sérail de la FRTP, la Fédération régionale des Travaux Publics. L’un de ses représentants départementaux, en la personne de Baptiste MANSANTI, dirigeant de la société éponyme, se soucie de cette progression tarifaire exceptionnelle. Entraînant de facto des répercussions de plus de 30 % sur les factures de gaz et d’électricité à l’année. Un bail…

Un alourdissement des notes à payer qui vient s’ajouter au 30 % de hausses constatées sur le prix des matériaux usuels, à commencer par les granulats, le bitume ou les enrobés.  

« Nous avons atteint des sommets tarifaires que je n’avais jamais observé jusque-là, souligne Baptiste MANSANTI, quelque peu désabusé par une situation devant perdurer si les choses s’enlisaient durablement en Ukraine. Nous suivons l’évolution de ce dossier avec vigilance… ».

 

 

Une demi-douzaine de courriers par jour de la part des fournisseurs…

 

D’autant que tous les produits dérivés des énergies fossiles (bitume, enrobé, gaz, pétrole, carburants) suivent une irrésistible courbe spéculative qui ne devrait pas en rester là selon les experts.

Impactées par ces effets en cascade, les sociétés de travaux publics subissent aussi le contre-coup de leurs fournisseurs. Les courriers rappelant une correction tarifaire sur des commandes pourtant passées de longues dates s’accumulent sur le bureau de Baptiste MANSANTI. Las, et le regard triste, il présente une liasse de documents qui ne cesse de s’étoffer de jour en jour, à son grand désarroi. Et malheureusement, à la lecture rapide de ces missives liminaires, il n’est fait aucune mention de pouvoir négocier quoi que ce soit dans les contrats.

Et quand ce ne sont pas les entreprises partenaires qui se rappellent au bon souvenir de leurs débiteurs, c’est évidemment l’Etat qui revient à la surface, telle une hydre à plusieurs têtes avec une nouvelle surcharge fiscale à appliquer sur le prix des carburants et de l’énergie, soit au 01 mai, plus quatre euros en moyenne perçus en sus par mètre cube sur les carburants spécifiques aux engins.

Bref, en quinze ans d’antériorité entrepreneuriale, le dirigeant de Flogny-la-Chapelle n’avait jamais vu une telle hystérisation de la chose spéculative (mais à qui in fine profite donc le crime ?), une situation ubuesque qui en serait presque risible si le contexte mondial n’était pas aussi névralgique.

 

 

Revoir la hiérarchisation du carnet de commandes…

 

Dès lors, en bon capitaine de corvette qu’il est devenu en reprenant le gouvernail de l’entreprise familiale, Baptiste MANSANTI repousse dès qu’il le peut et que cela se justifie du fait de l’éloignement de certains travaux la dead-line des chantiers, initialement portée sur le carnet de commandes. Le plus souvent après la rentrée automnale ; souhaitant que la conjoncture internationale s’améliore un chouïa. Tout en tentant de conserver ses marges.

Un délicat travail d’équilibriste du quotidien pour le quadragénaire qui s’expose, et il le sait, aux risques d’impayés de la part de clients qui seraient étranglés par ces hausses exponentielles qui font plonger le PIB de l’Hexagone.

Se refusant de céder à la panique, l’entrepreneur prend soin d’analyser dans le calme son carnet de commandes, en priorisant les chantiers à exécuter. Voire en les mutualisant dès que possible.

Sur le marché des collectivités, et de la commande publique par effet de ricochet, la préfecture a alerté les structures institutionnelles à accueillir favorablement les révisions de prix de manière systématique. Et de suspendre toutes pénalités de retard devant contraindre les chantiers à ralentir du fait de ce contexte complexe.

 

 

« Il faudrait aussi accélérer la publication des index permettant les mécanismes de révision des prix, ajoute Baptiste MANSANTI, en les ramenant à 45 jours… ».

Une proposition que ne cesse de marteler la FRTP en cette période d’entre deux tours de la présidentielle.

L’emploi du GNR et sa fiscalité avantageuse pour alimenter les engins de chantiers qui ne peuvent fonctionner à l’électrique sont privilégiés parmi les préconisations envisageables. Même si le prix au litre de ce carburant hors taxes est passé de soixante centimes d’euros avant la crise à 1,90 euros aujourd’hui

Autre aspect sensible de cette équation insoluble à plusieurs inconnues, le recrutement et la non-augmentation des salaires.

« Je recherche de trois à quatre nouveaux collaborateurs qui pourraient renforcer mes équipes en qualité de conducteurs d’engins, de maçons et de conducteurs de machine, argumente le président de la FRTP 89, or, je n’ai pas les moyens de financer leurs postes à l’heure actuelle compte tenu de la conjoncture… ».

Pour l’heure, la société MANSANTI poursuivra ses missions régaliennes, à savoir l’entretien des voiries, les travaux d’assainissement d’eau potable et usagée, et de terrassement en s’appuyant sur sa force vive de vingt-cinq salariés.

« On se serre les coudes, on fait le dos rond et on attend des jours meilleurs, résume le dirigeant un brin pessimiste mais ô combien réaliste sur la situation de la filière, nous sommes en contact direct dans le cadre d’un protocole avec le préfet de l’Yonne (une manière de faire connaissance avec Pascal JAN, nouveau représentant de l’Etat), afin de faire face à toutes les situations… ».

Les travaux publics, à l’instar de bon nombre de secteurs économiques, sont comme du lait à surveiller sur le feu, qui pour l’heure, ne déborde pas encore de la casserole…Pourvu que cela dure.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Une fine poussière rougeâtre recouvre la moindre partie métallique du trommel. Souvenir poussiéreux du sable chaud de Mauritanie, celui du Sahara si envoûtant et incitatif au voyage. L’engin, un immense cric de grande capacité avec un tambour circulaire permettant de séparer les matériaux par taille, est déjà soumis à l’examen minutieux des équipes de Georges FERRARY. L’appareil facilite le concassage de pierres afin d’obtenir des granulats. Comme ceux qui furent utilisés sur un chantier aquatique près de Nouakchott…

 

APPOIGNY : Mine de rien, le rapatriement de cette imposante machine n’a pas dû être une mince affaire pour la société YCARE. Le spécialiste en exploitation minière et traitement des déchets de la filière BTP a réalisé une sacrée prouesse logistique en ramenant sur le sol hexagonal ce trommel. Utilisé pendant dix-huit mois pour les travaux de soubassement sous-marin d’une digue de plus d’un kilomètre de long pour le compte du client final BP, le spectaculaire engin intervenait en Mauritanie. D’où la présence de ce sable couleur ocre fortement prononcée sur les flancs métalliques de la « bête » !

Deux de ces machines, appartenant à EIFFAGE, travaillaient à la mise en œuvre de ces soubassements en milieu maritime. L’un de ces spécimens, racheté par YCARE, se présente devant nos yeux. Durant tout le laps de temps passé au Maghreb, le trommel a produit 1 250 000 tonnes d’enrochement ayant constitué à l’issue la base de cette fameuse digue.

 

 

 

 

Un toilettage de la machine avant qu’elle ne reparte dans de nouvelles aventures…

 

Saisissant l’opportunité du rachat de cet appareil très particulier, YCARE a donc organisé après coup son retour alors que l’engin était situé dans une carrière à près de quatre cents kilomètres de la capitale mauritanienne.

Transitant par le port de Belgique d’Anvers, le trommel arrivera à sa destination définitive début mars, sur le site de la nouvelle zone d’activités d’Aux-R-Parc, par le truchement d’un convoi exceptionnel.

Première du genre à être rapatriée sur le sol français, la machine n’a pas pour vocation de rester indéfiniment dans la périphérie auxerroise. En effet, un client national de la SAS YCARE devrait la réemployer dans les mois qui viennent, une fois qu’aura été procédée sa remise en état.

Pour se faire, YCARE n’a pas hésité à débourser pour le rachat de cette machine, avant sa remise en condition, et avant déduction de ses coûts de main d’œuvre et de pièces, une enveloppe de 445 000 euros. Sachant que neuf, ce trommel aurait nécessité la bagatelle d’1,150 million d’euros.

 

 

Une structure familiale qui a le vent en poupe…

 

Désormais, et durant plusieurs semaines, le trommel qui a dû supporter les températures caniculaires de la Mauritanie (50 ° !) et la poussière saharienne va vivre un sérieux lifting pour le rendre acceptable ! Et surtout opérationnelle dans le but de nouvelles missions titanesques.

Une rénovation que maîtrise parfaitement le groupe industriel de l’Yonne. Dix collaborateurs exercent leur savoir-faire au sein de l’entité qui pèse presque dix millions d’euros de chiffre d’affaires.

Parmi l’une de ses vitrines commerciales qui est la plus visible, YCARE assure la location, celle avec option d’achat et la vente de machines neuves, grâce à une activité de négoce, destinées aux milieux des carrières.

Il y a quinze mois, YCARE avait vendu par ailleurs deux machines plus petites que l’imposant trommel à la filiale de BOUYGUES, le groupe COLAS qui les exploite aujourd’hui sur l’île de Madagascar.

Profitant d’une excellente dynamique et de superbes locaux à peine érigés du sol (1 600 mètres carrés) de la nouvelle zone d’activités Aux-R-Parc, YCARE, groupe familial par excellence avec Georges, le patriarche et ses fils, Nicolas, à la manœuvre pour la technique et le commerce et Marc, responsable du développement et du bureau d’études, a le vent en poupe en cette année 2022.

 

 

De nouvelles activités à prévoir pour optimiser le chiffre d’affaires du groupe…

 

Des forces vives devraient être recrutées dans les semaines à venir dont des conseillers commerciaux et un responsable d’atelier. Sachant que l’objectif du groupe est de doubler ses effectifs d’ici un, voire deux ans.

Un atelier de chaudronnerie mécanique devrait être reçu dans le nouveau bâtiment, projet de développement qui aura permis de mettre l’Agence Economique Régionale (AER), pilotée localement par Angélique FAVIER, sur le projet.

En outre, et pour être tout à fait complet sur ce point, YCARE souhaite étendre son périmètre professionnel vers une activité de transport exceptionnel afin d’offrir un service plus performant à sa clientèle.

Notamment dans le cas de rapatriement d’engins de fort tonnage sur site afin d’en assurer la maintenance et le remplacement, une activité qui est désormais rendue possible du fait de la nouvelle infrastructure fonctionnelle, en bordure de l’ancienne nationale 6. Ce qui suppose, aussi, de trouver des chauffeurs afin de pouvoir honorer cette activité complémentaire à la prometteuse destinée.

Gageons qu’en se dotant de ce trommel de belle capacité, de fabrication irlandaise (MDS International, une filiale du géant américain TEREX), YCARE veuille conforter son envol dans la cour des grands de ce milieu très hermétique des carrières.

En tout cas, côté visibilité, c’est réussi : les automobilistes empruntant la route entre Appoigny et Auxerre doivent s’interroger quant à la nature fonctionnelle exacte de cette étrange machine qui nous arrive d’Afrique !

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Midi approche sur cette jolie bourgade, bien entretenue, et dont la jolie  salle des fêtes  accueille régulièrement les réunions du SDEY (Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne). Ou bien  les formations aux élus, dispensées par l'AMF (Association des Maires de France) sous la férule du sympathique édile Mahfoud AOMAR !

 

VENOY : En poussant la porte du resto local « Vie la Joie », on remarque en dessous de la moderniste enseigne de la Française des Jeux, quelques gravures de chiffres romains indiquant l'année 1860, sous le Second Empire. Depuis lors, de l'eau a coulé sous les ponts, pour cette très utile réalisation municipale.

Il y a beaucoup de monde à l'intérieur de cette petite salle. La jeune serveuse, aimable et efficace, porte un polo couleur saumon au logo de la maison. La formule « menu » est à 15 euros. Mon voisin de table se plaint de s'être fait flasher sur la D 606, du côté de Champs-sur-Yonne. Apparemment, cela ne lui coupe pas l'appétit, tant mieux ! J'en profite pour déguster un  aligoté bien vif,  du vigneron Gérard PERSENOT.

 

 

Une recette façon « gloubi-boulga » agréable au goût…

 

La patronne arrive alors. De son sac du chocolatier MOF Olivier VIDAL, elle sort quelques spécialités pascales qu'elle offre aussitôt à sa petite équipe. Une délicate attention, s'il en est. Notre serveuse (dix ans de cuisine à son actif) a l'œil à tout, et le service est des plus fluides. Je choisis comme entrée, une quiche saumon-crevette : c'est bon mais un brin trop salé.

Nous sommes environ trente-cinq personnes dans cette salle lumineuse. Arrive alors le plat suivant : une « tchatchouka » aux poivrons, recette d'origine basque, me semble-t-il. C’est un plat de sauce tomatée avec poivrons et rondelles de merguez qui est surmonté d’un œuf au plat. Bien sûr, comme le diraient les enfants, ça  fait un peu « gloubi-boulga ! ». Même, si c'est plutôt bon, ce mélange, là aussi un brin trop salé. La table voisine, en sus des assiettes de bavette sauce époisses qui sont accompagnées de gratins de pâtes, réclame en chœur des frites. A l'instar d'un film des « Tuche » !

 

 

 

Le petit geste commercial qui va bien !

 

En dessert, la pannacota à la confiture de fraises est aussi simple que bonne. Soleil aidant, je vais en terrasse prendre le café. A la table d'à côté, des élus sudistes évoquent avec force détails l'ingratitude et l'exigence actuelles de leurs administrés !

Mon « p'tit noir » tarde à venir. Pas grave, il fait beau : nous sommes bien. Du coup, la patronne ne me le facture pas. Ce petit geste commercial, c'est peut-être un détail pour vous, mais pourtant il veut dire beaucoup (merci, France !).

On aimerait, comme antan, trouver pareil établissement dans chacune de nos communes. Finalement,  « Vie la Joie » offre la possibilité de goûter la cuvée « Vive la joie » des proches Caves de Bailly (début des festivités du cinquantenaire le vendredi 17 juin prochain) ! Joyeuses Pâques et à la semaine prochaine !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : dans une belle cuisine comme celle-ci, on pourrait y éplucher les patates pour faire de vraies frites plutôt que ces « machins » congelés !

Les + : le service est dynamique et aimable. Quant aux toilettes, elles sont propres.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Toujours vaillante, la présidente de la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux ! A l’heure de dresser le bilan de la saison écoulée, ternie par une trop longue crise sanitaire faite de périodes de confinement, Marité CATHERIN s’est volontairement projetée vers l’avenir. Celui de cette association phare qui évolue dans le paysage de la société civile auxerroise. Autour de deux credo : le renforcement des liens à l’international, son violon d’Ingres, et l’attractivité du territoire, sur son versant économique qui se développe…

 

AUXERRE : Certes, l’assistance était quelque peu faiblarde à l’amorce des trois coups servant de prélude au lancement de ce rendez-vous annuel. Dommage, en vérité ! Car, une assemblée générale n’est jamais un moment anodin dans l’existence d’une structure associative qui, de surcroît, possède de réelles prétentions pour initier des projets fédérateurs et éclectiques, favorables à son rayonnement.

Et en matière d’influence au-delà de sa proche zone de confort géographique, cette maison peu singulière aux trois étages (jumelages, francophonie, échanges internationaux) rivalise d’ingéniosité et de besoin de créer. En permanence, c’est plus fort qu’elle !

 

Une cité espagnole pour étoffer le nombre de villes jumelées…

 

Primo, les liens entretenus avec les quatre villes étrangères, jumelles de la capitale de l’Yonne. Pour mémoire, Redditch, l’anglaise, Worms, l’allemande, Greve in Chianti (la bien-nommée transalpine !) et Plock, à l’ouest de la polonaise Varsovie, à la prononciation linguistique si particulière que les seuls initiés savent pratiquer avec perfection !

Des relations de gémellité auxquelles il est indispensable d’ajouter deux communes hexagonales, Saint-Amarin, en terre d’Alsace, et la bretonne, Roscoff, qui a donné son patronyme à l’espace verdoyant et arboré situé entre la Chambre de Commerce et d’Industrie et le port de plaisance.

Une nouvelle destination à ajouter dans l’escarcelle des jumelages point à l’orée du jour (lequel ?), du côté de la fière péninsule ibérique. Santo-Domingo-de-la-Cazalda. Des liens étroits existent déjà avec l’un des établissements pédagogiques de la ville. Le lycée des métiers Vauban qui a déjà sauté le pas en nouant des relations éducatives fortes. Logique, puisque la localité espagnole bénéficie de la forte renommée de ses vignobles, au cœur de la Rioja ! Sans omettre son patrimoine culturel très riche qui ne passionne pas uniquement les pèlerins se rendant à Compostelle. La balle est dans le camp de la Ville d’Auxerre qui a connaissance du dossier.

 

 

Un webinaire à géométrie internationale avec Corinne LEPAGE…

 

Secundo, l’entité associative n’en oublie pas moins son rôle d’acteur essentiel de la citoyenneté locale. A travers, son programme pédagogique où l’apprentissage des langues (anglais, italien, espagnol) prédomine.

Même si les cours ont subi quelque peu les affres de la pandémie lors de ces deux dernières saisons très perturbantes en termes d’agenda. Les volets jeunesse, sportifs et culturels sont aussi usités à bon escient pour faire de cette Maison, l’univers de chacun. Via la concrétisation de défis physiques (ce sera le cas lors du Trophée des Jeunes proposé lors du week-end de l’Ascension avec des représentants juvéniles d’Auxerre et de Worms) ; via des opérations menées durant la Semaine de la Francophonie, intense quant à son copieux menu déclinable aux quatre coins de la Bourgogne Franche-Comté.

La francophonie, parlons-en ! Sceau fédérateur unissant plus de quatre-vingts cinq pays de par le monde qui offre la sublime opportunité d’extérioriser Auxerre et son bassin vers d’autres civilisations, la discipline sera une fois encore au cœur de l’actualité en ce mois d’avril.

 

 

Plus précisément, en date du 22, à l’occasion de la Journée internationale de la Terre (elle en a grandement besoin !) où à l’initiative de l’ancienne ministre de l’Environnement Corinne LEPAGE, présidente de Cap Ecologie, sera organisé un webinaire porté par la Déclaration des Droits de l’Homme et le Réseau International des Maisons de la Francophonie (RIMF).

Réseau dont sont adhérentes évidemment les Maisons de la Francophonie de France, et par effet gigogne, celle d’Auxerre qui revendique aussi l’appellation de maison de Bourgogne Franche-Comté (cocorico !).

L’une des membres de la structure locale, Laura NAUDET-DEON, aura le privilège de pouvoir s’exprimer avec de jeunes interlocuteurs reliés sur les cinq continents grâce à la magie du numérique.

 

 

L’économie et l’attractivité, autres terreaux de la quintessence proactive…

 

Tertio, l’autre versant de cette structure protéiforme, le développement économique des relations à l’international engendrées par ces jumelages et la francophonie, s’est concrétisé depuis plusieurs années par la création d’une commission qui n’a rien de « Théodule » dans son aspect.

Se réunissant par quinzaine selon son rythme de croisière, et englobant en son sein des acteurs de la vie institutionnelle et économique du sérail, cette « cellule » intellectuelle avait organisé en novembre dernier un colloque consacré au poids de l’international vu par le prisme auxerrois (culturel, associatif, jeunesse, économique). La manœuvre se réitérera à l’automne prochain à partir d’un tout autre item, mais très complémentaire : l’attractivité du territoire, selon ses forces, ses faiblesses et l’apport de suggestions concrètes pour remédier au dernier aspect.

On le voit : l’oisiveté n’est pas la mère de tous les vices au sein de cette structure, qui certes a vu décroître le nombre de ses adhérents historiques (102 cotisants à ce jour) du fait de deux années de réduction de la voilure de ses activités (merci qui ? A la COVID 19 !), mais qui conserve un noyau dur d’optimistes quant à son avenir et à sa multitude de projets ayant pour vocation à faire bouger les lignes. Une forme de quintessence proactive, en somme…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Tous les goûts sont dans la nature, précise le dicton ! Toutefois, en matière culinaire, mieux vaut se fier aux bonnes maisons pour satisfaire son palais et se régaler devant une assiette appétissante ! Cette année, la dixième édition de la Semaine du Goût, concoctée par l’Office du tourisme de Joigny et du Jovinien mêlera diverses tables de belle facture gastronomique. Dont celle de Roméo PILLAY, chantre du mariage « sucré/salé » un tantinet exotique en bouche…

 

JOIGNY : Epicurienne dans l’âme, Béatrice KERFA ne manquerait pour rien au monde de proposer au programme des activités ludiques et culturelles de l’Office du Tourisme une déclinaison « localo-locale » de la Semaine du Goût, appréciée des amateurs de bonne chère.

Cette année, à l’occasion de la dixième édition de ce rendez-vous, gourmand et gourmet, décliné entre le 20 avril et le 01er mai inclus, plusieurs tables, et non des moindres, ont choisi de renouveler leur bail participatif à pareille fête des papilles. Citons entre autres l’incontournable « La Côte Saint-Jacques », où officie l’un des maîtres des fourneaux de la gastronomie hexagonale, Jean-Michel LORAIN, « Le Paris Nice », toujours aussi prometteur avec un David LE CORRE aux petits oignons dans sa cuisine ou « Le Domaine de Roncemay », où excelle le surprenant Pascal  GUELLEC.

 

 

Moins connu que ses illustres collègues, Roméo PILLAY s’inscrit néanmoins dans cette veine similaire où l’accord des mets est primordial afin de sublimer le sens de la dégustation. Aux côtés de sa maman, Jane, le garçon originaire du Bangladesh, contrée lointaine coincée entre l’Inde et la Chine encensée en son temps dans les années 1970 par l’ex-BEATLE George HARRISON, propose depuis deux ans une cuisine semi-gastronomique à bord de son nouveau « vaisseau » commercial, le « BISTINGO », localisé à Cézy.

A 29 ans, le jeune homme qui a fait ses gammes par le CIFA de l’Yonne et un cursus professionnel qui l’a mené dans l’univers culinaire du Borvo et de Festins de Bourgogne, est heureux de prendre part à cet évènementiel gastronomique lui permettant de faire découvrir ses potentialités créatrices.

Y compris lors du week-end pascal où son « Wellington de filet mignon et ses œufs mollet préparés au chorizo et agrémentés de « pollenta » » devraient en régaler plus d’un !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil