On rationnalise le nombre de lignes tout en optimisant la qualité et la fréquence des services ! Voici, en substance le nouveau credo de l’Agglomération de l’Auxerrois ! Sur l’un des domaines de compétences, dont les améliorations étaient attendues par les habitants des vingt-neuf localités communautaires : les transports collectifs. A changement de DSP (délégation de service public), nouveau remède, pour que ces modifications portent leurs fruits. Si KEOLIS s’est substituée à TRANSDEV, il n’y a pas que les références chromatiques des véhicules qui ont changé manifestement sur le réseau, selon les explicatifs fournis par le vice-président en charge des Mobilités et des Transports, Magloire SIOPATHIS…
AUXERRE: On connaissait le résultat des courses depuis un long moment déjà. Une information qui était tombée quasiment à l’automne dernier. Presque à pareille époque ! C’était un 28 septembre. Ce jour-là, les élus de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois avaient acté par leur vote positif le changement de délégation de service public (DSP), jusque-là assuré par la société TRANSDEV. S’invitait dorénavant dans ce jeu de la gestion et du développement du réseau des transports urbains de la place, KEOLIS. Soit un opérateur privé de transport public de voyageurs de renom que l’on ne présente plus ! KEOLIS ? Mais, qu’est-ce donc pour les non-initiés à la chose économique ?! C’est 68 100 collaborateurs exerçant dans une quinzaine de pays ! C’est environ 1 000 km et 29 réseaux de tramway en gestion ! C’est 40 000 bicyclettes possédées pour assurer la promotion de la mobilité douce ! C’est 5 réseaux régionaux ferroviaires comprenant plus de 2 500 kilomètres de lignes ! C’est environ 450 km de lignes de métro en exploitation et en cours de construction ! C’est surtout 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel ! Depuis le 01er janvier 2024, c’est également la gestion du réseau urbain de l’Auxerrois.
Toutefois, il aura fallu patienter quelque peu avant de voir les choses se modifiées réellement dans le landerneau pour éviter tout bouleversement majeur dans le quotidien des usagers, confie le Vice-président de l’Auxerrois en charge des Mobilités et des Transports, Magloire SIOPATHIS.
Une offre de service prônant l’intermodalité et la hausse des fréquences
Or, à l’issue de cette longue période de trêve estivale – celle-ci vient de se terminer – et avec la reprise des activités, les changements ont pu se faire au grand jour, au cours de ces dernières semaines. Désormais, les bus roses au logotype LEO ont progressivement disparu, laissant la place à une nouvelle référence identitaire, « AuxR_M Le Bus » ! Un nom de code suivant la déclinaison coutumière de tout ce qui se construit à Auxerre depuis quelques années…
La nouvelle stratégie initiée par l’Auxerrois se veut pragmatique, adaptée aux besoins et aux situations, complète et performante. Une réponse venant s’articulant à un schéma privilégiant l’intermodalité, mettant en valeur le transport lourd (le ferroviaire), le transport léger (le réseau de bus) et le transport doux, celui-ci étant incarné par l’emploi de cycles. On pourrait y associer deux autres particularismes venant s’imbriquer telles des pièces dans un puzzle, le transport scolaire (il porte bien son appellation même si tout un chacun peut voyager avec ce moyen de locomotion) et le transport à la demande, une innovation payante et qui souffre déjà de son succès puisque la sollicitation en amont est très importante !
Ce schéma de transport éclectique et complet se décline et s’appuie sur la présence de systèmes électroniques embarqués à bord de ses bus, d’une amplitude de fréquence revue et corrigée facilitant les déplacements de l’ensemble des voyageurs qu’’ils soient occasionnels ou réguliers, de mise en connexion entre les différents quartiers de la capitale de l’Yonne, voire des interconnexions avec les localités environnantes, et de voies de liaison avec les univers santé, éducatif, économique, administratif, loisirs et sportifs que peut proposer la ville phare de l’agglomération. Bref, un schéma mûrement réfléchi basé sur la réduction des correspondances, l’optimisation du nombre de rotations, la création de nouveaux arrêts (notamment dans les zones à potentialité économique), la maximisation des offres de service le samedi et en période de vacances scolaires. En substance, on peut même y ajouter le covoiturage que la collectivité icaunaise entend bien mettre en avant dans les mois à venir.
Se projeter sur l’avenir en facilitant l’interconnexion
Comme le précise le Vice-président de l’Agglomération en charge des Mobilités et des Transports, Magloire SIOPATHIS, « ce nouveau schéma se projette sur l’avenir en étant davantage structuré ». Il en donne pour preuve l’acquisition de nouveaux bus à hydrogène – ils sont au nombre de cinq à date mais la flotte devrait augmenter au fil de ces prochains mois -, et surtout la construction du nouveau dépôt de bus, dans la zone des Mignottes, près de la station de stockage de l’hydrogène. Un lieu de maintenance qui n’est pas le fait du hasard car assurant la bonne fonctionnalité du réseau pour cette flotte résolument orientée vers la décarbonation.
La réduction du nombre de lignes, de sept à cinq, n’est pas innocente non plus ! Recombinées, modifiées, les nouvelles dessertes répondent à un besoin d’attractivité, d’efficacité afin de mieux relier les quartiers entre eux ; en favorisant les accès au centre-ville, à la gare SNCF (la véritable plaque tournante de ce schéma) ou vers la place de l’Arquebuse, nœud névralgique de toutes ces lignes ou presque (4 sur 5) qui s’entrecroisent à cet endroit propice pour être acheminé ensuite vers l’hyper centre via les navettes électriques.
On crée de nouveaux arrêts près de France Travail, près des services techniques en zone industrielle, non loin de chez SAFRAN : l’emploi et son accès sont devenus un dénominateur commun à ces différentes lignes qui traversent de part en part l’agglomération auxerroise. Les zones commerciales sont mieux desservies. A l’identique des équipements sportifs et des lieux de loisirs. Voire culturels. Parfois avec des rotations de bus qui s’effectuent toutes les quinze minutes, et cela de 06 heures du matin à 19 heures, quand ce n’est pas 01 heure du matin !
Un chiffre, significatif, est communiqué par l’élu de l’Yonne : il a toute son importance pour bien comprendre la finalité de ce nouveau réseau et sa construction, 80 % des quartiers de la ville possèdent désormais des dessertes de transports collectifs améliorées. Dans de futurs articles, nous évoquerons les autres déclinaisons de ce schéma de transport et ses connexions avec l’intermodalité nécessaire pour que les Auxerroises et les Auxerrois circulent de mieux en mieux…Ainsi va la vie !
Thierry BRET
Il a été précoce, le garçon ! A l’âge de 12 ans, celui qui est devenu depuis un expert reconnu internationalement sur les thématiques des nouvelles technologies et de l’innovation, passait son temps en créant…ses premiers sites Internet ! Aujourd’hui, conférencier professionnel, Stéphane MALLARD est l’invité vedette de la conférence spécifique concoctée par les associations Femmes Chefs d’Entreprises (FCE) et BUSINESS SENS le mardi 17 septembre à l’Amphi de Sens. L’occasion d’en connaître davantage sur cette intelligence artificielle et sur ses usages dans la vie des entreprises…
SENS : L’IA, vous connaissez ?! Sans doute ! Mais, quid de sa véritable utilisation dans le quotidien des entreprises, qu’elles soient industrielles, commerciales ou de services ? Déclinée en un double rendez-vous, placé lors de la même soirée, l’initiative de la structure départementale des Femmes Chefs d’Entreprises et de Business Sens aura pour objectif de vulgariser et de sensibiliser le plus possible les dirigeants des sociétés de l’Yonne, au sujet du jour, sujet qui fait florès désormais dans toutes les strates de la vie économique puisque quelques jours auparavant, le 11 septembre, la Maison de l’Entreprise, l’UIMM et le MEDEF se seront intéressés à la même thématique mais sous des angles différents au cours d’une conférence proposée en matinée à Auxerre…
Une table ronde avec des chefs d’entreprises comme témoins
Ici, dans le cas présent, le curseur aura été placé spécifiquement sur l’approche entrepreneuriale de ce sujet récurrent dans la société. Comme le précise l’une des organisatrices de la soirée, et conseillère auprès des entreprises pour le compte de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Christine JAN.
« Le but de la table ronde que nous allons proposer en seconde partie de soirée est d’apporter à travers des témoignages un véritable éclairage de l’usage de cette intelligence artificielle dans la vie des entreprises, explique-t-elle, on s’intéressera notamment sur les utilisations d’aujourd’hui et surtout de demain ! ».
Seront d’ailleurs présents sur le plateau, trois dirigeants de sociétés, le Sénonais Ned CEKIC, de NEED Technology, l’Auxerrois Alexandre FOULON à la tête de l’entreprise BRAINYTECH (il est également président de la structure « numYco ») et le Chalonnais Frédéric CREUWELS, directeur en charge de la digitalisation au sein de l’Usinerie Partners en Saône-et-Loire.
Le fil d’Ariane de ce rendez-vous accueilli dans la vaste salle de l’Amphi de Sens sera Stéphane MALLARD, autodidacte mais conférencier reconnu aux quatre coins du globe pour ses interventions portant sur la sensibilisation au numérique et au digital dans les entreprises. Le garçon a suivi également des études supérieures de Finances au Canada avant d’intégrer Sciences Po Paris.
« Sommes-nous nous aussi des algorithmes ? »
Lors de son intervention, en première partie de soirée, le conférencier abordera durant une soixantaine de minutes différents points cruciaux à la compréhension : le fonctionnement et limites des premiers modèles à l'IA Generative (au-delà des évidences et idées déjà diffusées partout dans la presse), la transformation des outils technologiques que nous utilisons au quotidien dans nos vies professionnelles et personnelles, vers des logiciels qui s'adaptent à nous, pour tout faire, sans limite ; l’entrée dans un monde algorithmique avec des assistants intelligents, experts en tout ! Puis, il s’intéressera aux impacts concrets sur les métiers, avec exemples des métiers dans la salle, avant de traiter la disruption de la chaîne de valeur des entreprises (elles sont toutes en danger de « Kodakisation »/commoditisation, comment repositionner son modèle d'affaire quand l'IA est partout, accessible à tous et gratuite : exemple des GAFA et des géants du luxe qui deviendront la norme…).
Ensuite, Stéphane MALLARD posera des questions métaphysiques initiées par l'arrivée de l'intelligence artificielle : « sommes-nous nous aussi des algorithmes ? Les émotions humaines ne sont-elles que des programmes d'optimisation de notre survie ? Quel monde lorsque les algorithmes sauront lire et influencer nos émotions ? Le virtuel est-il meilleur que le réel ? Avant de plonger l’auditoire vers la prochaine étape de l'intelligence artificielle : à savoir la conscience artificielle, avec les premiers travaux réalisés dans les laboratoires des GAFA…
Un savant cocktail de choses passionnantes (et utiles) à se mettre entre les oreilles ! D’ores et déjà, préparez vos questions !
En savoir plus :
Soirée conférence et table ronde du Club BUSINESS SENS et des Femmes Chefs d’Entreprises à Sens à l’Amphi le 17 septembre 2024 à partir de 18 heures.
Soirée réalisée en partenariat avec la CCI de l’Yonne, la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté, BDO, Territoire d’Industries, la Communauté d’Agglomération du Grand Sénonais.
Invité : Stéphane MALLARD, conférencier.
Thierry BRET
Le risque de mise sous tutelle de la France par la Commission Européenne est prégnant. Les entreprises, les petites comme les multinationales, doivent faire face à des risques sans précédent dans notre histoire. Après avoir « balancé une grenade dégoupillée » à l’Assemblée Nationale, il aura fallu trouver un nouveau Premier Ministre. Le consensus n’est pas dans nos gènes ni inscrit dans notre histoire.
TRIBUNE : Après la tempête économique, place à la tempête sociale. Mais là, on est plus proche du tsunami que du cyclone…Ici encore, la contestation sociale est conditionnée par le problème politique national. Des manifestations, dès le 07 septembre, sont prévues. Le NFP, avec LFI en tête veulent mobiliser les syndicats étudiants et lycéens ainsi que les associations. La CGT, défilera aussi, reprenant ainsi ses anciennes marques, à savoir la contestation politique, plutôt que de défendre des valeurs traditionnelles, comme le pouvoir d’achat et les salaires. Un problème politique majeur, qui implique le locataire de l’Elysée. Une dissolution, irresponsable, au regard de beaucoup !
Nous constatons, que lorsque la gauche remporte une quelconque élection, elle chante « vive la démocratie » ! Dès qu’elle perd, elle pousse des cris d’orfraie, hurlant au totalitarisme, contestant les résultats ou les manipulant, et enfin, prendre l’Elysée et Matignon en force. Jean-Luc MELENCHON reste le maître du jeu pour un coup d’état ! Avec une bonne partie du NFP, il manipule les foules pour descendre dans la rue et créer le chaos !
Des manœuvres de destitution présidentielle pour pousser la gauche à manifester
La gauche veut imposer Lucie CASTET comme Première Ministre, oubliant au passage, que seul le Président de la République nomme le chef du gouvernement. Il est clair, que grâce au mari de Brigitte, nous apprenons les articles de notre constitution ! Après le 49-3, qui n’a plus de secret pour les Français, nous apprenons à identifier l’article 16. Celui-ci autorise le Président de la République à exercer une « dictature temporaire » en cas de nécessité. Il offre au président des pouvoirs exceptionnels qui lui permettent de prendre toutes les mesures nécessaires à la préservation de l’Etat en cas de péril national. La probabilité de ce recours est relativement faible.
Vient ensuite l’article 68 : il prévoit ainsi une procédure de destitution du Président de la République, « en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat ». Cette destitution est prononcée par le Parlement, constitué en Haute Cour, à la majorité des deux tiers de ses membres. En réaction à l’annonce d’Emmanuel MACRON, qui a écarté, le lundi 26 août, l’ « option » d’un premier ministre issu du Nouveau Front populaire (NFP), La France Insoumise (LFI) a déclaré qu’elle présenterait une motion de destitution à l’encontre du chef de l’Etat. Cette procédure (déjà tentée à l’encontre du Président François HOLLANDE), n’a aucune chance d’aboutir. Il faut qu’une commission définisse les manquements aux devoirs du Président, qu’un vote de la Haute Cour autorise la procédure, et qu’enfin, les deux tiers des députés et des sénateurs votent la destitution. La destitution n’a donc aucune chance d’aboutir, elle est maintenue pour pousser les contestataires à aller dans la rue.
Tous les atouts sont dans le jeu du Président
La gauche joue un jeu dangereux, en prenant le risque d’une possible guerre civile. Lucie CASTET et l’ensemble du NFP ont une vision tronquée des résultats des dernières législatives. Le premier parti en nombre de voix, c’est le Rassemblement National. Le NFP n’est pas un parti. Il est vrai que sous l’étiquette NFP, nous avons le groupe de pensée le plus important. CASTET en profite pour claironner qu’une majorité a voté pour le programme du NFP. Absolument faux : le « barrage républicain », lui, a bien fonctionné. De nombreux français, à la demande du NFP, ont voté pour des Républicains ou Ensemble pour la France en Marche, aux seuls fins de barrer la route au RN, en faisant élire, par exemple Elisabeth BORNE ! C’est ainsi qu’aujourd’hui, 79 % des Français souhaitent la disparition de LFI, plus de la moitié du PS veut quitter LFI et clarifier la position du parti à l’égard de Jean-Luc MELENCHON. Le NFP n’aura duré que le temps des élections afin d’aider les « copains » à conserver ou conquérir des postes. En conclusion, rappelons que selon la Constitution, seul le Président est habilité à nommer son Premier Ministre, que la Constitution est floue quant à des délais imposés pour nommer un gouvernement, et qu’en conséquence, notre Président unique et préféré (?!), est dans son droit quand il procrastine, même outrageusement, pour nommer son chef de gouvernement !
N’oublions pas que lors des dernières présidentielles, les partis de gauche et la CGT en tête, ont appelé à voter MACRON. Les implications d’une telle mascarade politique, d’un tel imbroglio des alliances engendrent de la frustration chez nos compatriotes. Les risques de conflagrations sociales sont importants. Quand nos politiques boivent du champagne ou du thé, ce sont les français qui trinquent…
La montée des actes antisémites, la mort de nos policiers dans le cadre des refus d’obtempérer, une insécurité grandissante, une immigration non maîtrisée, une école en souffrance, une justice et une police sans moyens, un système de santé au bord de l’asphyxie, vont aggraver le risque d’explosion sociale, allant de manifestations en contre-manifestations, et pouvant mener à des violences urbaines entre français. Si on ajoute à cela ce qui se passe en Nouvelle-Calédonie, en Seine-Saint-Denis, dans toutes les zones de « non-droit » particulièrement à Lyon ou à Marseille, alors, oui comme certains l’affirment nous sommes peut-être proches du risque de « guerre civile ».
Quid de la tempête financière ?
Les entreprises doivent faire face à cinq risques importants, et particulièrement celles du CAC 40 : la dégradation du taux de marge (l’inflation n’a pas dit son dernier mot), l’augmentation du chômage (conséquences des dépôts de bilan et coups de frein sur les investissements), l’arrêt de deux industries motrices de notre économie (immobilier-construction et automobile), le contexte extérieur géopolitique avec ses guerres et une Europe en récession. Enfin, il y a le décrochage des marchés financiers.
Le krach de la Bourse de début août n’est probablement qu’un avant-goût de ce qui attend les investisseurs en actions, avertit JPMorgan, qui redoute notamment de nouvelles craintes sur l’économie des Etats-Unis. Le CAC 40 et Wall Street vont-ils lourdement rechuter ? Début août, la communauté financière s’était alarmée de l’envolée surprise du taux de chômage aux Etats-Unis en juillet, qui pourrait augurer une prochaine tombée en récession de la principale puissance économique mondiale, à même de peser sur les perspectives de profits des sociétés cotées en Bourse. Les autres places financières sont aussi impactées par les problèmes économiques des Etats-Unis, et l’incertitude concernant le nom du prochain locataire de la Maison Blanche !
Lors des récentes élections législatives en France, le fait qu’aucun parti extrême n’ait obtenu la majorité absolue a été interprété comme un signe de continuité politique, ce qui est généralement perçu comme positif par les marchés financiers. En effet, les extrêmes politiques sont souvent associés à des politiques économiques radicales ou imprévisibles, susceptibles d’introduire des risques et des incertitudes supplémentaires.
Cependant, l’absence d’une majorité claire peut également entraîner une incertitude. Sans un accord solide au sein du gouvernement, la mise en œuvre de réformes économiques nécessaires pourrait être retardée ou bloquée, ce qui pourrait freiner la croissance économique et, par conséquent, affecter négativement le CAC 40. Les investisseurs préfèrent un environnement où les politiques économiques peuvent être anticipées et où les réformes peuvent être mises en place de manière efficace.
Le CAC 40 a connu une performance remarquable jusqu’au mois de mai 2024, atteignant des sommets historiques à deux reprises en mars et en mai 2024. Le 10 mai 2024, l’indice CAC 40 a en effet enregistré un pic à 8 256,71 points, marquant à la fois un record historique et le plus haut de l’année 2024. Pour les investisseurs, entrer sur le marché à ces niveaux élevés n’était pas l’idéal, car acheter sur des niveaux historiquement hauts comporte toujours un risque significatif de correction à la baisse. Aujourd’hui, le CAC 40 oscille autour 6 700 points, pour le cours le plus bas et 7 600 aujourd’hui (28 août 2024). Pour ceux qui veulent suivre l’indice boursier de la Bourse de Paris, retenons qu’il est côté tous les jours ouvrés de 09 h à 17 h 30, et qu’il est mis à jour toutes les 15 secondes.
Pour les inconditionnels de la Bourse, il est prudent de se désengager progressivement en vendant les valeurs qui peuvent générer un bénéfice. Racheter à la baisse en attendant un rebond, un classique dans la gestion d’un portefeuille boursier : il est plus sage de ne rien faire. En ce qui concerne l’immobilier, vendre les investissements immobiliers réalisés : ce conseil est proposé par les notaires. Pour les placements collectifs du secteur immobilier, comme les SCPI, là aussi, s’abstenir. Les Bitcoins : le yoyo des cours montre qu’il s’agit d’un marché à très haut risque. En ce qui concerne les livrets d’épargne, aucun conseil à donner, depuis longtemps les Français développent leur épargne de précaution vers ces produits, et cela continue de progresser : incertitudes politiques et économiques obligent…
Jean-Paul ALLOU
La chaleur. Lourde, orageuse, suffocante. A ne pas mettre un agriculteur dehors ?! Habitués à exercer leur métier par tous les temps et dans toutes les conditions météo, ils n’étaient donc pas trop gênés par cette absence d’air frais, ce manque de vent rafraîchissant faisant du bien à la tête, et le peu d’ombre qui protégeait l’immense étendue accueillant la vingt-neuvième édition de la Fête de l’Agriculture, concoctée par les Jeunes Agriculteurs de l’Yonne, aux confins de la Puisaye…
ETAIS-LA-SAUVIN : Un nuage de poussière s’envolant vers l’horizon. Il était très facile de trouver le lieu de la fameuse manifestation agricole, ce week-end, du fait de l’extrême chaleur – surtout le samedi après-midi ! -, chaque véhicule se rapprochant des immenses parkings pouvant accueillir des milliers d’automobiles projetait dans les airs de fines particules de cette poussière ocre rouge qui avait tôt fait d’identifier l’endroit de très loin et de maculer les voitures les plus propres !
En dessous de ce nuage s’élevant haut dans le ciel azuréen à la couleur saharienne, la manifestation ! La traditionnelle Fête de l’Agriculture, accueillie une fois n’est pas coutume, dans les confins de la Puisaye, presque à la limite avec la Nièvre limitrophe. Des champs à perte de vue faisant office de parkings pour recevoir le flot de véhicules amenant ses visiteurs. On vient en famille, entre amis, entre professionnels, aussi, de loin ou de plus près. Bref, on vient ! Même si la torpeur de cette fin d’été freine sans doute les ardeurs des habitués. Et le même constat, il n’y a quasiment pas d’ombre sur le terrain…
Les glaces vedettes de l’après-midi de samedi !
Cela ne nuit nullement à la bonne humeur observée auprès des représentants des JA 89 ! Les Jeunes Agriculteurs, revêtus de t-shirts bleu ciel, assurent les postes de l’entrée. 5 euros pour le week-end, une paille ! De drôles de panneaux, représentant vache et cochon, attendent les visiteurs. En perspective de l’entrée, deux belles allées d’exposants se présentent à la contemplation et à la discussion. On y découvre une multitude de stands regorgeant de fromages, de charcuteries, de miels, de produits locaux. Les glaces en cornet se vendent comme des petits pains ! Quoi de plus naturel avec ces températures qui ne cessent de grimper en ce fol après-midi !
Dans leurs stands, les institutionnels et autres professionnels « cuisent » littéralement. « C’est bien d’être sous ces petits chapiteaux, confie l’un deux, mais au niveau de la chaleur, c’est irrespirable. On tente tout de même de créer un courant d’air en ouvrant les deux pans latéraux du barnum… ».
Qu’importe la chaleur, pourvu qu’il y ait le spectacle !
Le verre d’eau à la main, Walter HURE, président de la coopérative « 110 Bourgogne », se désaltère longuement. Cela ne l’empêche pas de plaisanter avec son voisin. Un peu plus loin, et visiblement peu affecté par la touffeur, le directeur de l’entité, Jean-Marc KREBS, est en grande discussion avec deux personnes ; c’est cela aussi la fête agricole des Jeunes Agriculteurs, offrant des opportunités de rencontres et des espaces de discussion intéressants.
Du côté du Crédit Agricole de Champagne Bourgogne, ça baigne ! Les conseillers commerciaux sont en grande discussion, les litres d’eau posés sur deux tables en fond de stand, prêts à l’emploi. A la FDSEA, les glaces se dégustent allègrement et avec gourmandise. Tandis que chez les amis de CERFRANCE, on essaie de trouver de l’air frais ! En vain !
Non loin de là, quelques îlots de relative fraîcheur car protégé du soleil accueillent autour de tables et de chaises des visiteurs qui profitent de courts moments de repos. Heureusement, les animaux de la ferme (vaches, caprins et coqs) disposent d’un enclos leur permettant de se placer à l’abri des rayons insolents de l’astre diurne.
A l’opposé, les démonstrations de tracteurs « pulling » attirent en nombre le public le long des barrières de protection. Et qu’importe la chaleur, du moment qu’il y ait le spectacle ! Cela vaut le coup d’œil ! Ce n’est pas tous les jours que l’on voit des tracteurs en surpuissance tirés des charges très lourdes tout en étant chronométrés. Esprit de compétition, quand tu nous tiens !
La mise en valeur des métiers de la filière est réussie. Au terme de ce premier jour, beaucoup ont promis de revenir le lendemain, dimanche. Pour rester dans le plaisir de la fête, et le temps de celle-ci, oublier la morosité de l’instant faite de mauvaises récoltes (le blé) et d’incertitudes économiques…
Thierry BRET
Une REF 2024 sur le thème du pouvoir ! Alors autant vous le dire, en ces temps où chacun s’interroge sur ce qu’il en sera de la rentrée et d’un nouveau gouvernement pour la France, les conversations dans les allées de l’hippodrome de Longchamps auront parfois ressemblé à un remake « d’En attendant Godot » ! Mais ce fut une REF qui aura été un véritable succès de fréquentation, avec plus de 10 000 chefs d’entreprise venus de France entière et qui auront bravé l’appréhension de monter à la capitale dans l’entre deux olympiades et ils auront bien fait ! Quant à celles et ceux qui n’auront hélas pas pu venir, les 450 journalistes accrédités pour l’occasion s’en seront donnés à cœur joie et nul doute qu’il ne manque pas une seconde de l’évènement dans les différentes rédactions, tout comme sur les réseaux sociaux.
TRIBUNE : Parce que oui, n’en déplaise à ceux qui auraient bien aimé que le MEDEF essuie un échec, la REF 2024 restera comme l’une des plus réussies, foi de vieux militant patronal qui en a quelques-unes à son compteur, y compris à l’époque où ça s’appelait « université d’été » ! Et puis, rompant avec la coutume, une REF sans ministre et pour cause, mais avec la Présidente de l’Assemblée Nationale et celui du Sénat, dans un numéro de duettistes plutôt bien maîtrisé, dans la continuité du discours d’ouverture de Patrick MARTIN. Un discours démarrant tambour battant sur les premières mesures du fameux tube des ROLLING STONES « Start me up » !
Alors, aura-t-il réussi à allumer la REF ? D’aucun diront que oui, quand d’autres seront plus nuancés, sans doute. Mais la question de la forme n’était pas vraiment d’importance, car c’est bien le fond qui prévalait. Et pour ce qui est du fond, nous n’avons pas été déçus. Tout y est passé !
Ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain, côté bilan présidentiel !
Enfin quand je dis tout, je veux dire tous les sujets qui préoccupent aujourd’hui les chefs d’entreprise, alors que l’incertitude prévaut à tous les étages. Sans vouloir égrener tel un chapelet, la longue liste de ce qui interroge et inquiète, il y a bien sûr dans l’immédiat la situation politique, avec pour question centrale : qui pour piloter l’avion ? Et quand ? Et si le « quand » traduit bien l’urgence de ne pas voir notre pays s’enfoncer dans une espèce de léthargie mortifère de gouvernance, le « qui », quant à lui, attise bien des inquiétudes, si l’on se réfère au résultat des législatives !
Car si d’aventure tout ou partie de la logorrhée démagogique de ceux qui revendiquent la légitimité de gouverner devait servir de modèle à la politique menée d’ici aux prochaines semaines, alors à n’en pas douter, l’avenir de bien de nos entreprises pourrait se trouver gravement compromis ! Bon soyons clairs ! Je ne veux pas laisser supposer que je pourrais être tenté de délivrer un satisfecit pour tout ce qui a été fait au cours des dernières années et loin s’en faut ! Mais il ne s’agit pas non plus vouloir jeter le bébé avec l’eau du bain ! Certains sujets, même s’ils n’ont pas été traités de manière totalement aboutie, méritent pour autant d’être sanctuarisés, avec au premier rang d’entre eux, celui de la réforme des retraites.
Favoriser une politique de l’offre, c’est ô combien nécessaire !
Patrick MARTIN a eu raison de rappeler que nous payons aujourd’hui les errements d’hier. Un hier trouvant son origine au tout début des années 80, lorsqu’il a été décidé de ramener l’âge de la retraite de 65 à 60 ans. Quelle inconséquence ! Quelle irresponsabilité ! Alors qu’il ne faisait aucun doute, compte tenu des données démographiques déjà parfaitement documentées à l’époque, que notre régime par répartition serait vite débordé ! Renoncer aujourd’hui au report de l’âge de départ à 64 ans ou, sans aller jusque-là, élargir davantage le champ des exceptions, serait je crois à minima une très grave erreur !
Il y a aussi bien entendu, la question de la politique de l’offre. Les signaux positifs qui ont été envoyés en la matière, même s’ils nous ont souvent semblé trop timides, auront tout de même donné des résultats très encourageants et il convient de conserver cette trajectoire. Car favoriser une politique de l’offre, c’est bénéfique à l’activité économique, à nos entreprises, à l’emploi, à l’attractivité de la France et donc à la Nation tout entière.
La confiance, cela ne se décrète pas…
Et puis, il y a la question de la fiscalité. Et là, nous mesurons bien le risque, compte tenu de l’état de nos finances, de voir renaître des tentations de « ponctions » qui pourraient être bien difficiles à contenir. Il faut le répéter : les chefs d’entreprise ont besoin de savoir où ils vont et comment y aller ! Ils ont besoin de stabilité et d’assurances sur les dispositifs qu’ils doivent appliquer. En un mot, ils ont besoin d’avoir confiance ! Et la confiance, ça ne se décrète pas, mais ça se conquiert jour après jour par les preuves qui sont données !
Voici donc l’état d’esprit dans lequel se trouvaient les participants à la REF 2024. Concentrés, sérieux, combatifs, mais certainement pas moroses. D’ailleurs je vous l’assure, l’ambiance dans les allées était plutôt détendue et puis il faisait un temps magnifique ! Les pelouses de Longchamps étaient noires de monde, tant devant les « food-trucks », que les fontaines à boissons et autres machines à café. De quoi entretenir les bronzages et les bonnes mines au moment du déjeuner, mais aussi de prendre le temps d’échanger avec des pairs, connus ou non, mais avec lesquels on a pourtant tellement de choses à partager. Y compris pour faire du business, bien sûr, parce que tout de même, quand on a ça dans son ADN, il serait vraiment dommage de vouloir lutter contre sa nature !
Le pouvoir d’être toujours positif !
Mais l’un des grands intérêts des REF, c’est bien entendu sa programmation de conférences et de débats, lesquels donnent à voir et entendre des intervenants de très haut niveau (plus de 120 !). Ça interpelle, ça fait réfléchir, ça peut même déstabiliser, mais ça ouvre les chakras et ça oblige à réactiver les synapses, après des vacances souvent propices à une paresse par ailleurs salutaire !
Alors que certains signaux économiques sont passés à l’orange et que d’aucuns rêvent au « grand soir » d’une rentrée sociale conflictuelle et agitée, cette REF 2024 aura donc été une véritable respiration pour les chefs d’entreprise. Mais aussi un moment pour démontrer, si besoin en est, que le MEDEF est une grande organisation patronale, ouverte, moderne et créative. Une organisation tournée vers l’avenir, forte de ses 200 000 adhérents, qui s’inscrit avec force et conviction dans son environnement socio-économique et qui entend bien faire valoir les intérêts des entrepreneurs de l’Hexagone. De TOUS les entrepreneurs, sans qu’il soit question de taille ou d’activité de leur entreprise.
Et alors, pourquoi ce thème du pouvoir pour la REF 2024 ? Eh bien, c’est très simple ! Pour le MEDEF, ce pouvoir, c’est celui du positif ! Celui du pouvoir de faire, de recruter, de former, d'inclure, d'investir, d'innover, de décarboner, de digitaliser ! Et ce pouvoir, ou plutôt ces pouvoirs, ils sont entre les mains des entrepreneurs, car comme l’a rappelé Patrick MARTIN : « Les chefs d’entreprise sont des réalisateurs ! Ces pouvoirs qui sont tournés vers la collectivité, vers l'intérêt général, le MEDEF n’aura de cesse de les défendre, car il en va de la capacité d'action et de réponse aux grands défis qui traversent notre pays et pour lesquels les patrons Français détiennent tout ou partie de la solution ! » ;
Alors oui, cette REF 2024 aura été un millésime exceptionnel et une fois encore, elle m’aura permis de passer un excellent et riche moment ! Paul ELUARD ne disait-il pas : « Il n’y a pas de hasards, il n’y a que des rendez-vous ! ».
Eh bien, alors que je m’apprête à refermer le stylo, je pense déjà à la prochaine édition de la REF, comme à une nouvelle promesse d’un instant privilégié auquel je vous invite d’ores et déjà toutes et tous à l’inscrire dans vos tablettes, du côté de la fin août 2025… Et le succès de ce prochain rendez-vous, lui non plus ne devra rien au hasard !
Claude VAUCOULOUX
Délégué Général du MEDEF et de l’UIMM Nièvre Yonne