Les professionnels de santé et partenaires du DAC (Dispositif d’Appui à la Coordination de l’Yonne) ont pu tester par eux-mêmes différents ateliers leur permettant de pratiquer une discipline sportive. Un rendez-vous organisé peu dans le principe du « Yonne Tour Sport », la manifestation estivale annuelle, qui est déclinée par le Conseil départemental envers les enfants et adolescents. 250 participants auront vécu cette belle journée de détente et de remise en forme sur le parvis de la salle des fêtes…
VENOY : Tout un panel d’activités sportives et pédagogiques (à titre d’exemple, les gestes à connaître pour prodiguer les premiers secours) a été proposé aux professionnels de santé et partenaires du DAC 89, le Dispositif d’Appui à la Coordination, lors d’une conviviale journée de découverte, réunissant plus de deux cent-cinquante participants.
Médecins, personnels intervenants dans les structures sanitaires de type EHPAD et dans les domaines du social et du médico-social s’adonnaient donc avec le sourire à ces activités, présentées sous la forme de mini-ateliers. Des pôles de convergence que les familles ou les seniors connaissent bien dans l’Yonne puisque le Conseil départemental avait prêté ses infrastructures lui servant à animer habituellement ses opérations en faveur de la pratique du sport sur notre territoire, qu’il s’agisse de « Yonne Tour Sport » ou de « Yonne Sport Seniors ».
Naturellement, ces ateliers devaient être adaptés au maximum pour que les adultes puissent à leur tour connaître les sensations de l’escalade sur l’immense structure gonflable, découvrir des parcours fait d’agilité avec le maniement de ballons et de sauts d’obstacles, ou se retrouver tout bonnement autour d’un baby-foot ou d’une table de tennis de table, discipline sportive auréolée de la présence dans le circuit international des frères LEBRUN, très populaires depuis les récents Jeux de Paris et l’obtention de leurs médailles de bronze !
Un rendez-vous à renouveler dès la saison prochaine
En parallèle, quelques stands (SDIS, DAC 89, GRAD avec les outils e-santé, du Département avec les conseils santé ou de la CPAM, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie) accueillaient entre deux exercices physiques ou ludiques le public de professionnels, avides d’informations. Soutenue par l’Agence régionale de Santé, cette opération a été coordonnée par le DAC 89 et le Conseil départemental.
Pour mémoire, le Dispositif d’Appui à la Coordination de l’Yonne est un organisme qui intervient depuis quelques années dans la coordination aux professionnels de santé avec différentes missions, celles comprenant l’information et l’orientation et celles qui correspondent aux soutiens administratifs.
Quant aux coordinateurs de parcours complexes, ils agissent aux côtés des professionnels de santé lors de dossiers particulièrement ardus à régler. Sachant qu’à ce jour, la « complexité » d’un parcours de soin n’est pas définie, selon Célia LOCKNER, chargée de la communication du DAC 89, et est évaluée régulièrement en présence de l’ensemble des partenaires.
Cette première journée de sensibilisation ludique aux activités sportives devrait en toute logique, au vu de son succès, se réitérer dès l’année prochaine. Beaucoup de partenaires présents en ont manifesté le désir avec d’excellents retours, au terme de cette journée baptisée, « Yonne Santé Vous Sport ».
Thierry BRET
La règle est simple au Moyen-Orient. Immuable à travers le temps et terriblement dissuasive. Elle est la suivante : « Si un homme frappe à mort un être humain, quel qu’il soit, il sera mis à mort… ».
En prononçant de sa voix grave à la tribune des Nations Unies un discours ce vendredi après-midi aux accents terriblement belliqueux et impitoyables, le Premier ministre d’Israël, Benyamin NETANYAHOU, a non seulement balayé d’un revers de la main les velléités tatillonnes d’un cessez-le-feu proposé par les Etats-Unis et la France, suggestion timidement soutenue par les pays arabes et déjà avortée dans l’œuf, mais assuré une véritable démonstration de force.
Qualifiant même de « farce méprisante » la vénérable institution internationale – une organisation onusienne dont l’influence et les pouvoirs sur le terrain s’amenuisent avec le temps car elle n’est plus adaptée à la « real politik » en totale déliquescence de ce vingt-et-unième siècle -, l’homme politique de l’Etat hébreu s’est même payé le luxe publiquement et à la face du monde, même si bon nombre de diplomates de pays en contradiction avec sa ligne de conduite quittaient l’hémicycle rapidement, de proférer des menaces ouvertes au ténébreux régime des mollahs. « Si vous nous frappez, alors nous vous frapperons ! » devait-il lancer prophétique du haut de son perchoir onusien d’une voix de stentor.
Des paroles disruptives dans cet antre de la diplomatie
Une demi-heure plus tard, les paroles disruptives de Benyamin NETANYAHOU avec celles prononcées d’ordinaire dans le cadre de la diplomatie internationale se muaient en une série de puissantes frappes (des bombes chargées de plus d’une tonne d’explosif selon les observateurs de la chose militaire) qui devaient pulvérisées pas moins de six immeubles, dans la banlieue sud de la capitale libanaise, Beyrouth, déjà ravagée par de nombreuses explosions depuis le début de la semaine. Parmi les six édifices devant s’écrouler comme un château de carte en Espagne : celui accueillant le quartier général du Hezbollah, la puissante milice pro-iranienne qui règne d’un joug implacable, et sous le sceau de la terreur, sur le pays des Cèdres depuis tant d’années.
On le savait depuis longtemps, Israël n’a pas pour habitude de se faire dicter des lois par qui que ce soit et de se faire marcher sur les pieds. Même l’administration américaine (elle est de plus en plus affaiblie dans le concert international depuis l’ère de la présidence OBAMA) en a fait les frais. Mais, là, on a pu observer un tout autre visage de cette nation « occidentale » qui rêve pourtant de « paix » comme devait le clamer haut et fort le Premier ministre israélien à la tribune de New York, lui-même conspué dans son pays par toute une frange de sa population qui l’accuse de ne plus s’occuper convenablement du sort funeste de la centaine d’otages, fruits de l’attaque sinistre du « Hamas », survenue le 07 octobre dernier. Bientôt un an, déjà et des négociations au point mort qui laissent les malheureuses familles circonspectes dans l’inexorable attente…
De l’obscurantisme religieux au jusqu’au boutisme forcené
La loi du talion, un vrai code d’honneur étatique, ne s’applique pas seulement du côté de Tel-Aviv ou de Jérusalem. D’autres nations, même d’inspiration musulmane, comme peut l’être le peuple de l’Albanie, y a recours. D’un côté, c’est ce qui fait la force incroyable de ce petit Etat, entouré de « faucons » qui ne lui veulent pas du bien à l’instar de la Syrie, de l’Irak, du Liban totalement muselé par le Hezbollah, le Yémen, tous sous la coupe des obscurantistes ayatollahs iraniens. Téhéran n’a-t-elle pas inscrite dans sa constitution islamique qu’il fallait éradiquer à tout prix la « nation sioniste » de la carte ?!
Mais de l’autre, c’est aussi une volonté invariable du jusqu’au boutisme forcené qui peut engendrer des catastrophes humaines à dimension « génocidaire » comme le qualifieraient bon nombre d’observateurs de l’ONU et certains partis politiques hexagonaux, comme à Gaza où des innocents meurent chaque jour sous les coups de boutoir aveugles de l’une des plus puissantes armées du monde, Tsahal. Pour un soldat israélien tombé au combat, combien de victimes palestiniennes étrangères à la rivalité entre l’Etat hébreu et le Hamas y laisseront leur peau, femmes et enfants compris ?
Les bases d’un chaos planétaire ?
En optant pour la suppression définitive du puissant secrétaire général du Hezbollah, Hassan NASRALLAH, inféodé aux guides suprêmes de l’Iran – on ne sait encore officiellement si le personnage aux discours parfois incendiaires de 62 ans est en vie après le déluge de bombes qui s’est abattu sur le siège de l’organisation terroriste -, Israël a donc résolument opté pour le bras de fer.
Avec ses rivaux qu’ils soient à Damas, Beyrouth, Bagdad, Sanaa ou Téhéran. Mais, aussi sans l’aide franche et avouée de ses alliés occidentaux dont la France fait partie. Un bras de fer à double tranchant, en vérité : soit cela engendrera la désescalade espérée par les populations avec des milices décapitées à leurs têtes et devenues impuissantes pour imposer leurs lois destructrices en asservissant les peuples comme les Libanais et les Palestiniens ; soit a contrario ce sera le renchérissement des combats encore plus meurtriers qui, devenus sans limite, offriraient à l’ensemble du Moyen-Orient de sombres perspectives d’avenir avec un chaos pouvant ébranler le reste de la planète par le jeu des alliances, et la sacro-sainte rivalité anti et pro-Occident. A comprendre en filigrane, les Américains et Européens d’un côté, face aux Russes et Chinois de l’autre.
« Si un malheur arrive, tu paieras vie pour vie, œil ou œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, meurtrissure pour meurtrissure… ». Un texte que doit lire et relire au quotidien le Premier ministre israélien. Car, tel il est écrit dans la Torah.
Thierry BRET
L’homme est un passionné. L’un de ses collectionneurs hors pair, aimant partager avec le public le fruit de ses recherches. Un érudit en la matière. Sur tout ce qui se rapporte à l’histoire militaire. Officier supérieur en situation d’activité au sein de la Marine nationale qu’il sert depuis 25 ans, Etienne GAILLARD propose à partir du 28 septembre un rendez-vous muséographique exceptionnel, à découvrir sans modération jusqu’au 31 octobre au Musée-galerie Carnot de Villeneuve-sur-Yonne. Une exposition axée sur les services de santé des armées. Dans un souci mémoriel et de transmission…
VILLENEUVE-SUR-YONNE : Un évènement, c’est incontestable. Pour celles et ceux que l’histoire militaire intéresse. L’un de ces rendez-vous à biffer sur son agenda et à ne manquer sous aucun prétexte. Il est accueilli au Musée Galerie Carnot, jusqu’au terme du mois d’octobre. Autant dire qu’il y a le temps largement d’y retourner à maintes occasions.
L’intitulé exact de cette manifestation est le suivant : « Le service de santé des armées au travers des deux guerres ». Bien sûr, cela fait référence aux deux guerres mondiales du siècle dernier, celles qui occasionnèrent des millions de victimes, un peu partout à l’échelle de la planète.
L’animation s’inscrit dans le devoir de mémoire et citoyenneté. Normal. Il est bon, en ces temps troublés par des conflits modernistes utilisant de nouvelles technologies (Proche-Orient, Ukraine) de se remémorer les désastres humains imputables aux guerres plus conventionnelles comme purent l’être la Première Guerre mondiale, et la suivante entre 1939 et 1945.
C’est pourquoi la découverte de cette exposition de très belle facture quant aux pièces et objets qui y sont présentés nécessite la présence de son concepteur, le collectionneur lui-même, Etienne GAILLARD qui apportera ses précieux commentaires lors de visites spécifiques destinées aux scolaires. Les classes du secondaire, notamment, sont les « cibles » idéales de ces séances didactiques passionnantes.
Des objets et documents pour mieux comprendre des périodes clés de l’Histoire
Que verra-t-on durant cette rétrospective importante, mettant en évidence le milieu sanitaire devant intervenir devant l’innommable, la guerre ? Objets modestes, usuels, parfois naïfs : tous ont eu leur place pour soulager et secourir des hommes blessés ou mutilés qui combattaient sur le front. Des objets chargés d’histoire (d’histoires, aussi) que ne manquera pas de narrer lors de ses interventions Etienne GAILLARD à trois reprises, le 28 septembre par deux fois (à 10h30 et à 15h) mais aussi à titre exceptionnel en jouant les prolongations le 09 novembre à 10h30.
Un sacré personnage que cet Etienne GAILLARD ! Depuis plus de quarante ans, ce dernier accumule minutieusement des objets et documents sur ces époques belliqueuses sur des thématiques aussi éclectiques que la marine, l’armée d’Afrique, l’aéronautique, le service de santé dont il nous gratifie le souvenir avec l’ensemble de ces objets témoins, le Forces Françaises Libres, le maquis ou les forces alliées ! Lui-même, ancien combattant sur des théâtres opérationnels extérieurs, il a fait sienne l’impérieuse nécessité du devoir de mémoire. Histoire d’entretenir le souvenir des glorieux aînés !
En savoir plus :
Le service de santé des armées
A l’occasion du 110ème anniversaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale
Et du 80ème anniversaire du débarquement de la Seconde Guerre mondiale.
Une exposition exceptionnelle au Musée Galerie Carnot à Villeneuve-sur-Yonne
Du 28 septembre au 31 octobre 2024
Visites commentées le 28 septembre à 10h30 et à 15h, le 09 novembre à 10h30.
Ouvert du jeudi au samedi de 10h à 18h.
Entrée libre.
Thierry BRET
Il aura fallu un petit effort collectif de la part des personnalités présentes, en tirant un peu sur la cordelette reliant leurs mains au drapeau tricolore recouvrant la plaque officielle, pour que celle-ci se dévoile enfin au grand jour ! Rires garantis au moment de la prise de vue et satisfaction totale pour le président de l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH), Vincent VALLE, très attaché à l’amélioration de la qualité de vie et du confort de ce quartier cher à ses yeux, celui des Rosoirs. Epilogue de trois années de travaux ayant favorisé la rénovation de la résidence Fleurus…
AUXERRE : Mais qui aura donc tiré le plus fort sur la cordelette pour que tombe le drapeau tricolore devant faire apparaître au grand jour la plaque inaugurale de la résidence Fleurus et ses 74 logements ? Des appartements déjà mis à la location depuis cet été. En tout cas, la scène immortalisée par le service communication de l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH) aura suscité les rires des personnalités s’étant prêtées à ce petit jeu, à commencer par les représentants de l’organisme, eux-mêmes, Vincent VALLE, le président et le directeur de l’établissement, Eric CAMPOY.
L’intervention de l’ANRU dans le projet
A leurs côtés, des élus. Le député de la première circonscription, Daniel GRENON, mais aussi Nordine BOUCHROU, adjoint à la Ville d’Auxerre en charge de l’urbanisme, des travaux et du cadre de vie ou Patricia VOYE, adjointe à l’état civil.
Une inauguration qui aura fait chaud au cœur du président VALLE. Un tantinet ému devant la nouvelle configuration qui se dessine petit à petit dans le quartier des Rosoirs.
« J’ai passé de très bons moments de jeunesse et d’adolescence aux Rosoirs, souligne-t-il, et j’y ai fini ma carrière après dix ans en tant que directeur de l’école. Très attaché à ce quartier, c’est pourquoi j’apporte toute ma conviction à me bagarrer pour que ce quartier soit pris en compte dans l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine), ce qui n’était pas gagné au départ. Mais, nous avons réussi à décrocher ces aides quand nous avons défendu le projet devant les représentants de l’organisme. Les Rosoirs méritent cette transformation, car c’est un des premiers quartiers de l’habitat social dans l’Auxerrois d’après-guerre… ».
Un quartier des Rosoirs où il fait bon vivre…
Prolixe, le président de l’OAH évoqua son désir d’apporter une qualité de vie et du confort aux habitants de ce quartier.
« Ces réhabilitations lourdes réalisées dans le cadre de l’ANRU et du NPNRU, vont nous permettre d’accueillir des personnes qui habitent dans des logements vétustes et qui intègrent ici des logements nouveaux, modifiés, répondant à toutes les normes de confort et d’isolation thermique attendus à notre époque... ».
Parlant ensuite de ce quartier des Rosoirs qu’il affectionne tant, Vincent VALLE rappela qu’il y faisait bon vivre.
« C’est un quartier où on se sent bien et c’est un peu le poumon de l’habitat social sur Auxerre. Il y a de nombreux arbres, beaucoup d’espaces verdoyants. Cela avait d’ailleurs impressionné les représentants de l’ANRU quand ils avaient visité le quartier. Ils avaient même été surpris de la qualité des bâtiments et se demandaient même si c’était nécessaire de mettre des fonds dans une telle rénovation. Nous avons tenu bon, nous avons avancé et nous voyons ici la qualité de la rénovation. Avec des locataires qui ont déjà été progressivement intégré en ayant été logés dans d’autres bâtiments dans la périphérie car ils voulaient rester à proximité des Rosoirs… »
On doit ces travaux de réhabilitation à l’architecte Antoine FELLETIN qui a fait intervenir des entreprises locales. Le renouvellement urbain va se poursuivre avec d’autres bâtiments, après le 14 et le 15, qui vont subir une cure de jouvence ô combien nécessaire. In fine, ce sont 30 millions d’euros qui seront investis à la réalisation de ce vaste chantier.
Thierry BRET
Comme il est de tradition, c’est sous les voûtes de la cathédrale Saint-Etienne à Auxerre que s’est déroulée la cérémonie de remise des prix des lauréats de la certification « Cambridge ». Une célébration empreinte de solennité et de faste, à l’image de la célèbre université britannique, qui a mis en lumière les 161 élèves et étudiants du groupe scolaire Saint-Joseph La Salle, allant du CM2 au BTS, récompensés cette année pour le travail personnel accompli. Et un tremplin sans pareil pour leur avenir…
AUXERRE : B1, A2, C1…, autant de codes semblant sortis tout droit d’une bataille navale ! Ils représentent en fait, quelques-uns des niveaux de la certification « Cambridge » à laquelle plus de 12 millions de candidats se sont attelés l’an dernier à travers le monde. En région Bourgogne Franche-Comté, pas moins de 5 000 jeunes étaient inscrits, dont près d’un quart pour les épreuves redoutables niveau terminale, du B2 et du C1, ponctuées à l’issue du cursus, par plus de six heures d’épreuves. Aujourd’hui, comme l’a rappelé Philip GOMIS, maître de cérémonie et directeur du Centre d’examen « Cambridge » de Dijon, « c’est une certification qui, à son plus haut niveau, permet une admissibilité dans toutes nos universités à travers le monde et ils sont cette année 170 originaires de la région, à effectuer ainsi leurs études au sein d’universités étrangères… »
Un message dont Ilyes, élève de première au lycée Saint-Joseph, s’est depuis longtemps inspiré : « c’est pour moi une fierté de savoir parler plusieurs langues et pour mon futur parcours professionnel, cela me montre que je serai capable d’aller étudier ailleurs. Mais, c’est également une manière de pouvoir échanger avec les autres et cela a son importance aussi… ». Béchir, Augustine, Ethan, Margot, Assia, Andréa…, de toutes origines et de toutes confessions, ils sont au total 161 élèves du groupe scolaire auxerrois à s’être, comme lui, inscrits aux examens « Cambridge » l’an dernier, allant de la classe de CM2 aux BTS.
Etre un saumon qui remonte la rivière à contre-courant…
La nef de la cathédrale était comble vendredi soir et la même fierté partagée se lisait sur tous les visages, qu’ils soient lauréats, parents ou enseignants. Une cérémonie très codifiée et aux accents de tradition, menée avec majesté par Philip GOMIS, plus « british » que jamais, profitant de l’occasion pour délivrer quelques messages aux jeunes « Lassaliens » présents : « l’éducation est en train d’être bafouée et n’a plus ses lettres de noblesse et j’ai envie de vous dire, soyez des saumons qui remontent la rivière à contre-courant… ».
Il insista sur l’importance à faire vivre ces diplômes d’excellence que sont le B2 et le C1: « allez-vous challenger à l’étranger ! Rendez fier le lycée Saint-Joseph, ne gardez pas ce diplôme en poche pour « parcoursupper » (sic !), allez parcourir le monde ! ».
Une cérémonie protocolaire si british !
Pas certain que Jeanne d’Arc, venue, selon les écrits des historiens, prier le 19 février 1429, durant la guerre de Cent Ans, en la « grande église » d’Auxerre, aurait beaucoup apprécié de voir ainsi l’édifice orné des couleurs de l’Union Jack et ses voûtes résonner des volutes musicales de la cornemuse mais qu’importe !
Saint-Etienne était à l’heure anglaise, laissant sa place quelques temps à « Saint Stephen » et comme le veut la tradition séculaire, c’est par un vibrant et sonore « hat Throwing » que s’est ponctuée la cérémonie sur le parvis de la cathédrale, coiffe « mortarboard » tenue fièrement au-dessus de la tête, pour la plus grande joie des familles et des objectifs de leurs téléphones portables… « Congratulations to all the graduates » !
En savoir plus :
Répartition des diplômes obtenus :
Starters : 14 lauréats (CM2)
A1 Movers : 47 lauréats (6e / 5e)
A2 Key : 53 lauréats (4e / 3e)
B1 Preliminary : 25 lauréats (3e / 2e)
B2 First : 11 lauréats (1ère / Terminale)
C1 Advanced : 3 lauréats (BTS)
Linguaskill : 3 lauréats
Dominique BERNERD