L’amélioration du bien-être des habitants d’une localité passe aussi par la qualité de vie environnementale. Au-delà des considérations économiques, sociétales ou sanitaires, qu’on se le dise ! Dans notre département, elles ne sont in fine qu’une soixantaine de communes à s’être engagées dans la démarche du fleurissement afin d’égayer les rues et ruelles mais aussi les espaces verts, propices à l’embellissement du cadre de vie. Un fleurissement encouragé par un label officiel. Cette fameuse « petite fleur » dont certaines localités s’enorgueillissent de posséder et de communiquer aux entrées des villes…
AUXERRE : Il y a de la fierté. De la joie, aussi, quand on est un élu de se voir remettre publiquement l’honorable distinction – elle émane d’un label national qui n’est plus à présenter ! - traduisant une volonté de préserver l’identité des territoires et d’améliorer au quotidien l’environnement de ses administrés. Chaque année, le Conseil départemental de l’Yonne, assorti de l’agence de développement touristique, « Yonne Tourisme », officient en ce sens avec la remise des prix, aux lauréats du concours des Villes et Villages Fleuris de l’Yonne. Un partage d’émotion et de satisfecit pour celles et ceux qui se voient remettre leur précieux accessit.
A date, elles sont soixante communes à s’être imprégner de cette démarche pro-environnementale et pro-cadre de vie en faveur des citoyens. Peut-être encore trop peu à l’échelle du nombre de localités identifiées sur notre territoire icaunais. Mais, à chaque édition, il y a son lot de nouvelles surprises. Ce fut le cas cette fois-ci encore à l’occasion du Salon « Cité 89 » qui devait servir de point d’arrimage à la fameuse célébration. Un choix stratégique, tout à fait pertinent et logique quand on sait que la plupart des collectivités territoriales de l’Yonne sont représentées lors de cette journée séminaire qui leur est consacrée au parc des expositions auxerrois.
Un label très représentatif de la qualité du cadre de vie
Mais, que récompense au juste ce fameux label national apparu en 1959 ? D’une part, il y a l’engagement communal à préserver le paysage, le végétal et le fleurissement avec son impact naturel sur la pollinisation. D’autre part, c’est aussi le signe d’attractivité de la commune envers de nouveaux habitants, plus sensibles à venir habiter dans une localité accueillante et jolie que l’inverse !
Le principe, rappelons-le, est simple. Lorsqu’une commune s’engage dans la démarche, elle peut recevoir après la visite scrupuleuse d’un jury composé d’experts un niveau de notation allant d’une à quatre fleurs afin de la distinguer. Ouvert à toutes les communes de l’Hexagone, et présidé par le Conseil national des Villes et Villages Fleuris de France (CNVVF) depuis 2001, ce concours aura permis à date de récompenser plus de 4 500 communes tricolores. Seules près de 300 d’entre elles tutoient les sommets en ayant touché le Graal avec l’inestimable appréciation de quatre fleurs ! Dans l’Yonne, nous avons la chance de posséder l’une d’entre elles, Sens, dont la réputation en matière de fleurissement n’est plus à faire. Et ce depuis très longtemps ! Il existe même, au-dessus de cette dernière valeur honorifique, le trophée « Fleur d’Or », que seules une quarantaine de communes françaises s’est vue remettre au fil des années. Le « Saint des saints », en vérité.
Quant à cette édition 2024, elle aura livré son verdict il y a déjà quelques semaines, mettant en exergue sous le feu des projecteurs, quarante-huit communes qui arborent fièrement le label, reconnaissable à sa signalétique positionnée aux entrées des localités.
Parmi les vingt-sept localités possédant une fleur, deux sont nouvelles. Dix communes dont la dernière en date Auxerre se distinguent en arborant deux fleurs. Il y en autant avec les trois fleurs mais sans nouveauté à signaler cette saison. Sens demeurant au-dessus du lot, seule et unique commune à conserver son super label de quatre fleurs !
Et voici les prix spéciaux du jury !
Côté spécificités, signalons les bons résultats obtenus par les communes de Vaudeurs – la réhabilitation des mares qui représentent un intérêt social, hydraulique mais aussi paysager intéressant -, de Coulanges-sur-Yonne – mise en place d’un guide stratégique d’aménagement paysager du centre-bourg -, de Saint-Bris-le-Vineux – l’aménagement remarquable du cimetière enherbé -, de Charny-Orée-de-Puisaye – un étang, un lavoir et un sentier pédagogique offrant un lieu de promenade agréable -, ou de Migennes – végétalisation d’un terre-plein central sur une avenue importante et désimperméabilisation d’une partie des trottoirs -.
La Chapelle-sur-Oreuse s’est également distinguée et ce, de la plus belle des manières en remportant le Prix Coup de Cœur du jury. La localité de 659 habitants a été plébiscitée grâce à ses actions menées en faveur de la végétalisation du village. Notamment, la création de sentiers du patrimoine, l’aménagement des pieds de murs ou encore la tenue de journées citoyennes. Tout cela au bénéfice de la population et des enfants.
Pour leur première participation, citons deux localités qui auront décroché un accessit au final car elles ont su réaliser des efforts qualifiés de remarquables par les membres du jury : c’est le cas de Charny-Orée-de-Puisaye et de Chaumont-sur-Yonne.
L’une des caractéristiques végétale de la commune de Sergines, c’est son arbre ! Un magnifique « sophora », situé dans le parc de la bibliothèque, qui offre ainsi le Prix de l’Arbre à la municipalité qui a su mettre des mesures visant à le protéger. Précisons que le Prix du Jardinier Michel-Viault est revenu aux agents colmmunaux, Romain MALTER et Sébastien SALVI, de la commune de Sauvigny-le-Bois, pour leur implication constante dans l’aménagement floral et paysager de la localité.
Quant à 2025, la manifestation est déjà dans le viseur des membres du jury. En effet, à l’issue de ses visites de juin, le jury départemental a établi les propositions de labellisations suivantes qui seront évaluées au cours de l’été prochain. Se retrouvent donc sélectionnées les communes de Coulanges-sur-Yonne (label une fleur), celles de Gland, Perrigny et Saint-Fargeau (deux fleurs) et pour le label trois fleur, la ville d’Auxerre.
Les résultats complémentaires
Prix des campings fleuris en partenariat avec la Fédération départementale de l’Hôtellerie de Plein Air dont la présidente est Pascale CAMONIN.
Catégorie Campings communaux ou intercommunaux :
1er Prix au Camping d’Epizy à Joigny
2ème Prix au Camping Les COULLEMIERES à Vermenton
3ème Prix au Camping Sous Roche à Avallon
Catégorie des campings privés ou associatifs ou en délégation de service public :
1er Prix au Camping USHUAIA Villages Au Bois Joli à Andryes
2ème Prix au Camping La Cascade à Tonnerre
3ème Prix au Camping Le Moulin Jacquot La Belle Etoile à Accolay-Deux-Rivières
Félicitations du jury
Camping Le Parc du Château de l’Isle-sur-Serein
Camping La Noue Marrou à Ligny-le-Châtel
Camping Beauséjour à Sergines
Prix des Jardins des écoles et des Centres de loisirs de l’Yonne (il récompense les plus belles réalisations en matière d’atelier de jardinage dans les écoles).
Catégorie écoles primaires et maternelles :
Prix Coup de Cœur du jury : école de Dracy
Prix de la Qualité et de la Diversité : école de Venizy
Prix des Petits Jardiniers Hyper Motivés : école d’Escamps
Prix de la Persévérance : école Marcel-Pagnol de Migennes
Prix du Jardin Fédérateur : école de Saints-en-Puisaye
Prix du Plus Beau Cadre : école de Beines
Prix du Mérite : école de Chemilly-sur-Yonne
Prix du Jardin Débutant : école de Montillot
Prix des Maternelles : école maternelle de Tonnerre
Catégorie Accueils de loisirs et établissements spécialisés :
Prix Coup de Cœur du jury : accueil périscolaire de Villiers-sur-Tholon
Prix d’Encouragement : accueil périscolaire de Soucy
Prix du Jardin des Vacances d’été : centre aéré de Cheny
Prix du Jardin décoré : accueil périscolaire de Charmoy.
Thierry BRET
Le parti inféodé à la ligne politique présidentielle vit une nouvelle phase de structuration dans l’Yonne. Une étape voulue par son délégué départemental, l’élu Alexandre BOUCHIER. Celui-ci désire renforcer la présence du mouvement sur le secteur septentrional de la Bourgogne. Une réunion, organisée fin septembre, a permis de brasser les cartes en désignant une équipe solide et de nouveaux axes de travail prioritaires…
AUXERRE : C’est une équipe davantage resserrée qui a été désignée le 21 septembre dernier. Elle va travailler désormais au devenir du mouvement de centre droit aux côtés du nouveau délégué départemental de cette formation, portée sur les fonts baptismaux par Edouard PHILIPPE, en 2021.
Alexandre BOUCHIER, élu du nord de l’Yonne et conseiller départemental, pourra dorénavant compter sur l’efficience de plusieurs cadres pour franchir un nouveau palier dans le développement de la formation. Des cadres que l’on connaît bien dans le landerneau. A commencer par Catherine TRONEL, conseillère départementale de l’Yonne, également.
Cette dernière, en intégrant le nouveau bureau d’Horizons 89 aura en charge la responsabilité du pôle « Développement et Territoire ». Autre figure marquante à noter au sein de cette entité directionnelle : Yassin KOUACH, « jeune loup » de la politique icaunaise qui a travaillé aux côtés de l’ancien député de la deuxième circonscription de l’Yonne André VILLIERS en qualité d’attaché parlementaire. Serait-ce imputable à sa jeunesse – le garçon n’a même pas trente ans ! - mais le garçon s’est vu confier la mission du recrutement et des adhésions en ratissant large auprès des jeunes gens, férus de politique.
L’acte II de la structuration du mouvement dans l’Yonne
Côté « Relations avec les entreprises et Vie associative », Horizons 89 s’est adjoint les services d’un atout non négligeable au sein de sa structure de commandement, avec l’arrivée de Didier BARJOT, entrepreneur bien connu de l’Auxerrois, à l’estampille de la CPME de l’Yonne sont il préside la destinée depuis quelques mois.
La présence de Matthieu ROY est également confirmée. Son rôle sera prépondérant avec l’animation de la cellule « Idées et Communication ».
Un bureau élargi à d’autres composantes. Ainsi, tous les délégués municipaux Horizons de l'Yonne actuels et à venir intègreront la cellule décisionnelle.
Pour Alexandre BOUCHIER, « cette initiative marque la deuxième étape importante dans la structuration du mouvement dans le département. Elle accompagnera notamment la création de comités municipaux à Avallon, Bonnard et à Auxerre, avec d’autres à venir dans les prochaines semaines et mois, visant à renforcer la dynamique locale… ».
Une nouvelle impulsion territoriale qui s’inscrit dans les projets tant nationaux que locaux que souhaitent porter la formation d’Edouard PHILIPPE à l’approche des échéances présidentielles de 2027.
Thierry BRET
C’est un vent de colère qui a soufflé sur la 16ème édition de « Cité 89 ». Si le thème retenu cette année, « l’Yonne de demain » se voulait résolument tourner vers l’avenir, les visiteurs habituels du salon, que sont les maires, élus et autres responsables des collectivités territoriales, avaient surtout en tête l’actualité présente, à savoir, la baisse annoncée de 16 millions d’euros dans l’enveloppe budgétaire départementale. Conséquence des sept milliards d’euros d’économies envisagés dans le cadre du projet de loi de finances 2025 proposé par le gouvernement BARNIER. Une décision qui en a fait « tousser » plus d’un, à commencer par le premier vice-président du Conseil départemental, Grégory DORTE, dont les propos virulents ont résonné à la manière d’un signal d’alarme…
AUXERRE : « L’heure est grave Grégory, la maison France brûle… ». Des propos du président Patrick GENDRAUD, absent pour raison de santé, dont le premier vice-président de l’instance départementale, Grégory DORTE, s’est largement fait l’écho à l’heure des discours inauguraux : « après nous avoir tondu à blanc, l’Etat nous cherche encore de la laine sur le dos mais de la laine, nous n’en avons plus du tout ! ».
Peu amène dans son intervention à l’égard du gouvernement en place, le maire de Pont-sur-Yonne a ironisé sur le montant des économies demandées : « trente, quarante, soixante milliards… ? Nous avons l’impression qu’on joue avec des milliards comme avec des cacahuètes ! ».
Les départements ne sont pas responsables de ce naufrage
Rhabillant au passage, (mais il est vrai qu’à Lausanne, les hivers sont rudes !), l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Bruno LE MAIRE, recordman de longévité à un tel poste : « à quel moment, en sept ans d’exercice, est-on arrivé à un tel naufrage ? L’iceberg, puisqu’il est question de gel, n’est pas apparu soudainement ni même après une dissolution désastreuse pour notre pays. Et ce serait à nous, collectivités trompées, de payer la chambre ! ».
Grégory DORTE a rappelé également qu’en matière d’économies, le département avait depuis longtemps fait sa part en matière de redressement des finances publiques, avec un désendettement de 115 millions d’euros sur sept ans, alors même qu’il devait faire face à une hausse explosive des dépenses sociales liées à l’autonomie, l’insertion, le handicap ou à la politique de l’enfance. Face à cette dette abyssale annoncée, de 3 200 milliards d’euros, soit 114 % du PIB, à chacun de prendre ses responsabilités : « la dette, c’est l’Etat qui la porte, c’est sa gestion ! Nous tous, communes, collectivités, ne cumulons « que » 150 milliards d’endettement, dont une part ne nous appartient même pas. Que l’on ne vienne pas nous dire que nous sommes seuls responsables de ce naufrage ! ».
Différer les travaux dans les communes en attendant mieux ?
Maire de Gron, Stéphane PERENNES est un familier du rendez-vous biennal qu’est « Cité 89 ». L’ancien directeur de MFR, aujourd’hui responsable de l’association « Mobil’éco », apprécie notamment les valeurs de solidarité que l’on peut y trouver, face aux difficultés voire parfois, à la solitude qu’un élu peut rencontrer le temps de son mandat : « l’on y rencontre une véritable notion de cohésion et d’unité des maires présents. On se croise parfois sur le territoire, que ce soit à la Communauté de communes ou d’agglo, mais sans cet effet de groupe comme ici. Une notion de solidarité d’autant plus importante face à l’inquiétude partagée et l’on se dit qu’il va peut-être falloir se serrer les coudes… ».
Lui aussi se refuse à voir les maires porter le chapeau : « on ne peut pas tout nous mettre sur le dos et surtout pas, sur le dos des gens qui essaient de faire tourner le territoire et en sont les acteurs de terrain, tout ça pour sauver la mise… ».
Inquiet du climat anxiogène et des interrogations portées par les citoyens, « on est à la croisée de quelque chose et l’on a intérêt à ne pas oublier les personnes qui souffrent aussi… ».
Avec l’obligation, compte tenu du contexte économique, à remiser à plus tard certains travaux : « on a des projets de territoire qui sont différés sur 2026, 2027 si ça va mieux, ce qui veut dire aussi que les entreprises devront attendre pour avoir les marchés… ».
Des présences insolites sur les stands mais ô combien nécessaires
Le temps d’une journée, « Cité 89 » est aussi l’occasion pour nombre d’élus ou d’agents territoriaux de trouver réponse à leurs diverses problématiques. Une centaine d’exposants étaient présents à cet effet, parmi lesquels nombre d’acteurs économiques ou institutionnels, que ce soit en matière de finance, d’environnement, de travaux urbains, d’établissement public ou encore, de culture et de santé.
Pour sa première participation, Agathe DEILLER a bien du mal à faire s’arrêter sur son stand les visiteurs, peut-être interloqués par la présence d’un atelier optique en pareil lieu… Forte d’un parcours professionnel d’une dizaine d’années, la jeune opticienne a pourtant créé un concept pouvant intéresser les maires de communes souvent bien isolées dans leur désert médical : « je leur propose des animations gratuites de sensibilisation à la santé visuelle à l’attention de leurs administrés. J’ai pu constater que nombre de personnes arrivant en établissement, n’ont pas vu d’ophtalmologiste depuis dix ans, parfois quinze ans, faute d’un manque de professionnels sur le territoire. Des pathologies jamais traitées ou trop tard, pouvant conduire à la cécité… ».
Un travail en amont prenant toute son importance quand on sait qu’une mauvaise vue engendre deux fois plus de chutes, favorise l’isolement, la perte d’appétit avec le risque, à terme, d’une arrivée en EHPAD plus rapide. Un sujet ô combien sensible pour le département, baisse des financements oblige… !
Dominique BERNERD
Au niveau de sa genèse, c’est le fruit d’une longue réflexion de près de trois ans, enfin abouti. Un auxiliaire indispensable pour mailler le plus possible le territoire de l’Yonne, dans sa version ruralité, et apporter une plus-value informative à tous ses utilisateurs. Sous le sceau de l’itinérance, le bus de l’UDAF de l’Yonne (Union départementale des Associations Familiales) ne passe pas inaperçu, qu’on se le dise ! Un bus supplémentaire à ajouter à la liste des véhicules, proposant des services envers les citoyens…
AUXERRE: Son inauguration officielle est prévue le 18 octobre en Puisaye, du côté de Mézilles. Mais, sa première apparition a été réservée au Salon des Seniors 2024, évènementiel concocté par le Conseil départemental de l’Yonne et accueilli ce samedi au parc des expositions, AUXERREXPO. Un bien joli véhicule, coloré et « expressif » quant à ses visuels ! D’ici peu, les professionnels de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de l’Yonne auront eux aussi l’opportunité de grimper à bord, histoire de se faire une idée précise des services embarqués qui y sont déclinés. Ce sera le 21 octobre.
Entretemps, le flambant véhicule de l’UDAF aura entamé son itinérance à travers le département pour y proposer ses services. Sachant qu’à date, ce sont déjà une trentaine de communes qui se sont signalées par leur intérêt accordé à ce concept mobile et informatif. Des localités rurales, principalement implantées dans l’Avallonnais et le Sénonais. Le résultat d’une enquête réalisée en amont par les services de l’UDAF 89.
Stationné sur le parking du nouveau siège social de la structure associative à Auxerre (le nouveau bâtiment est à peine terminé que déjà les 75 collaborateurs de l’entité ont pris leur quartier dans les différents étages du site), le véhicule ne possède que trois cents kilomètres au compteur à ce jour. Ergonomique et fonctionnel, il permet d’accueillir six personnes à son bord, ainsi que deux conseillers numériques de l’UDAF 89 – ils terminent leur formation afin d’être opérationnel au plus vite – qui prodigueront conseils et préconisations dès leur prise de fonction. Le mini bus est équipé de tablettes numériques ; il est également pourvu d’un écran donnant sur…l’extérieur !
« On pourra même organiser des séances de travail plus ludiques sous l’auvent, précise Jean-Pierre MASCLET, le directeur de l’UDAF Yonne, en présentant les fonctionnalités de ce véhicule ayant nécessité un investissement budgétaire de 200 000 euros.
Un investissement que l’organisme aura assuré à sa charge à hauteur de 50 %, le reliquat provenant de subventions de la Région Bourgogne Franche-Comté.
Quant au public ciblé pour être accueilli à bord de ce bus, c’est un peu tout le monde, en vérité. Tant les scolaires que les adultes et les seniors. Celles et ceux qui sont éloignés du fait de leur position géographique du numérique en zone rurale. Le mode opératoire devant être relativement simple, ensuite, dans l’exécution du projet : le bus devant faire une halte d’une demi-journée dans l’une des communes constituant un circuit. Répondre aux besoins des citoyens est le leitmotiv du directeur de l’UDAF 89, satisfait de ce nouveau vecteur de communication que les Icaunais découvriront dans les semaines à venir dans leur localité.
Thierry BRET
Objectif avoué des organisateurs : dépasser la barre des dix mille entrées en deux jours de manifestation ! Si le soleil est de la partie et les conditions météo au rendez-vous, ce qui est prévu normalement, Etais-la-Sauvin pourrait connaître une sacrée affluence ce prochain week-end, avec la réception de la 29ème édition de la Fête de l’Agriculture, concoctée par les Jeunes Agriculteurs du département, associés au canton de Saint-Sauveur-en-Puisaye…
ETAIS-LA-SAUVIN : Les chiffres parlent par d’eux-mêmes ! Le monde agricole attire de plus en plus de badauds et de curieux lors de grandes manifestations publiques permettant de mettre en valeur cette filière de la vie économique, indispensable à notre bien-être alimentaire et à l’aménagement de nos campagnes. La preuve ? Les organisateurs de la 29ème édition de la Fête de l’Agriculture de l’Yonne, accueillie cette saison aux confins de la Puisaye, espèrent bien dépasser la barre fatidique des dix mille entrées aux termes des deux journées de cet évènement recevant plus d’une cinquantaine d’exposants.
Sur place, de nombreuses animations pour petits et grands, ainsi que de multiples stands tenus par des producteurs locaux afin de valoriser l’agriculture icaunaise, ne devraient pas manquer d’interpeller les visiteurs devant s’acquitter d’un droit d’entrée de 5 euros (adulte). On relèvera la gratuité pour les jeunes spectateurs de moins de dix ans : sait-on jamais, ils peuvent se nourrir au contact des professionnels de la terre de précieux renseignements initiateurs de précoces vocations !
Des tracteurs monstrueux pour le plaisir des yeux !
Un cap de dix mille visiteurs pas inatteignable en vérité puisque la fréquentation est sur une pente ascendante depuis plusieurs saisons : en 2022, la manifestation de fin d’été avait accueillie 4 500 personnes à Fontaines (près de Toucy). Celle d’Avallon excédait déjà les 5 500 entrées à Sainte-Colombe/Angely (près d’Avallon).
Pour cette nouvelle édition, les Jeunes Agriculteurs ont fait le choix tout comme l’an dernier de proposer une animation de « tracteur pulling ». Une animation spectaculaire qui avait aussi contribué au succès de l’édition avallonnaise de 2023. Aujourd’hui, l’Hexagone est l’un des pays européens où la discipline s’est le plus développée. Pas étonnant que les JA de l’Yonne aient opté pour pimenter leur évènement de recevoir la finale nationale de ce « sport mécanique » insolite, supervisée par la fédération française.
Parmi les autres animations dont il faudra pleinement profiter durant ces deux jours : la mini-ferme, une démonstration de chiens de troupeau, l’exposition de matériels, la démonstration de moissonneuses-batteuses, des baptêmes d’hélicoptère (payant), de nombreux jeux pour enfants, un bœuf à la broche à déguster et même la présence musicale d’un DJ pour que la « fièvre du samedi soir » prenne vie aux abords de la localité de Puisaye !
Thierry BRET