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Exit « Le Sémaphore », bienvenue au 17 de l’avenue Aristide Briand. L’association, porteuse du projet de régie de territoire sur le Tonnerrois emménagera le premier septembre prochain dans un nouvel espace, plus propice à assurer son développement et sa visibilité. Un plus pour la structure qui prône les valeurs de la solidarité, de la citoyenneté et du partage…

 

TONNERRE ; Au sortir de la période estivale, il sera impératif de quitter les locaux du « Sémaphore » d’ici le 31 août pour les salariés de l’association afin de pouvoir prendre possession de la nouvelle infrastructure sise au 17 de l’avenue Aristide Briand ; celle qui accueillera désormais les bureaux de « Pierres, Pôle et Compagnie ». La plus citoyenne des associations locales, positionnées sur les notions de solidarité et de partage a décidé de se donner de nouveaux horizons structurels.

Possédant à l’heure actuelle deux pièces faisant office de bureaux au sein du symbole de l’activité économique du bassin tonnerrois, les responsables de « Pierres Pôle et Compagnie » ont opté pour ce déménagement de fin d’été qui favorisera l’agrandissement de leur dispositif.

 

Des travaux assurés par les salariés durant le mois d’août…

 

La structure y occupera une aile située au rez-de-chaussée d’un bâtiment qualifié de très fonctionnel par Stéphanie MATHIEU, directrice de l’antenne de Tonnerre.  Celle-ci en

a dévoilé les premières esquisses à la presse.

Toutefois, avant de prendre possession des lieux, des travaux de réfection s’y dérouleront durant le mois d’août ; un chantier qui sera assuré par les salariés de la structure.

Seules les équipes techniques inhérentes aux espaces verts – l’un des deux axes essentiels d’intervention de « Pierres Pole et Compagnie » avec le travail dans les vignes - resteront hébergées dans d’autres locaux, mis à disposition par la Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne et la Ville de Tonnerre.

Un changement d’air dont devrait profiter la structure en évolution depuis son ouverture en janvier dernier…

 

Thierry BRET

 


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Un temps à ne pas mettre un préfet dehors. Ni un journaliste, d’ailleurs ! De sombres nuages barraient l’horizon, au-dessus de la Puisaye et de la Nièvre lointaines, vu depuis Auxerre. Il n’en fallait pas davantage pour comprendre que tôt ou tard un violent orage allait s’abattre sur…Mézilles, théâtre de la visite préfectorale du jour, consacrée à un contrôle du respect des restrictions des usages de l’eau sur le territoire de l’Yonne. Un comble alors que de grosses gouttes devaient copieusement arrosées les participants !

 

MEZILLES : Le soleil auxerrois a laissé la place à de lourds nuages noirs du côté de la Puisaye ! Pas sûr que les conditions météo, jusque-là favorables, ne se gâtent point d’ici la fin de l’après-midi. Invité surprise de la visite du représentant de l’Etat en terre de Puisaye, l’orage, menaçant, ne devrait pas tarder à se manifester.

Prévu initialement à 17h45, près du petit cimetière de la commune dirigée par Michel CARRE, le rendez-vous proposé par les services de la préfecture en pleine campagne s’en trouve quelque peu perturbé.

Près du point de ralliement, on ne voit alors que parapluies et coiffes pour tenter de se protéger des gouttes drues qui tombent en forte averse. Une atmosphère vivifiante qui ne semble pas affectée, outre mesure, le préfet de l’Yonne Pascal JAN, qui tout sourire, est en grande discussion avec les représentants de l’OFB, l’Office Français de la Biodiversité et ceux de la Direction départementale des Territoires (DDT) en mission de contrôle.

 

 

Un arrêté préfectoral en application depuis le 03 juillet…

 

Prévoyant, Monsieur le Préfet ? Pour sûr ! La petite pochette dépassant de sa veste grise, assortie à l’unisson avec sa chemise bleu outremer, confère une parfaite note d’élégance dans le « dress-code » du haut-fonctionnaire. Toutefois, celui-ci a pris soin de chausser des bottes qui lui permettront de s’aventurer sans crainte dans les prés alentours encore imperméables à l’eau de pluie. Des bottes qui ne quittent jamais le coffre de son véhicule.

« Dès le premier jour de ma prise de fonction (avril 2022), je me suis rendu auprès des viticulteurs de Chablis qui avaient subi les affres du gel, confie-t-il, il a fallu que je m’équipe pour aller au plus près du terrain… ».

Une anticipation très avisée que la secrétaire générale de la préfecture, Pauline GIRARDOT, devait appliquer pour les mêmes circonstances !

Mais, cette fois-ci, ce n’est pas des dégâts provoqués par le gel dont allait parler le préfet de l’Yonne. Plutôt de sécheresse – une blague après l’arrosage en règle des participants de ce point presse ! – et du respect des restrictions de l’eau sur le territoire. Un arrêté préfectoral, datant du 28 juin, est entré en vigueur à compter du 03 juillet.

« La situation de sécheresse continue à se dégrader, explique le résident de l’hôtel de la préfecture, il a fallu renforcer les mesures de restriction d’usage de l’eau sur certains secteurs du département… ».

 

 

Contrôle des installations pour prévenir les actes de malveillance…

 

En outre, plusieurs bassins voient leur alerte sécheresse renforcée en complément des restrictions prises le 13 juin dernier. C’est le cas de l’Armançon amont, du Serein, du Cousin, du Tholon, de l’Yonne moyenne et de la Cure.

Des mesures restrictives qui induisent nécessairement un certain nombre de vérifications, assurées par les services de l’OFB, l’Office Français de la Biodiversité et de la Direction Départementale des Territoires (DDT).

Comme le rappela Pascal JAN à l’issue de cette inspection quelque peu humide.

« L’objectif était de contrôler cet ouvrage hydro et puis d’en vérifier les vannes. D’évoquer aussi les conséquences d’un non-respect des normes, ce qui n’est pas le cas ici, devait-il préciser, mais aussi d’observer s’il n’y a pas d’actes malveillants sur ces ouvrages – une énorme pierre en obstruait précisément le débit de l’eau – qui pourraient engendrés des conséquences sur la biodiversité, les poissons, etc. ».

 

 

Au-delà de la vérification minutieuse de ces différentes structures qui facilitent la bonne régulation des cours d’eau – ce qui a été réalisé à Mézilles est en tout point remarquable pour bien alimenter le bief -, c’est également une manière de placer sous le feu des projecteurs les fonctionnaires de l’Office Français de la Biodiversité, méconnus du grand public alors que leurs actions sont essentielles sur le terrain.

Le préfet de l’Yonne dont le credo sur ce sujet n’est autre que la sobriété souhaitait également sensibiliser par cette action et par le relais qu’en feront les médias qui étaient représentés ce jour sur l’importance de l’eau. « Elle ne sert pas simplement à nous abreuver, ajoute-il, mais il faut respecter sa quantité et son implication au niveau de la biodiversité… ».

 

 

 

S’approprier les comportements autour de la sobriété…

 

Quant aux nappes phréatiques, de l’aveu même de Pascal JAN, elles se situent encore à des niveaux inférieurs malgré les orages fréquents de cette fin de printemps/début de l’été. « C’est plutôt préoccupant, lâche-t-il soucieux. Ce n’est pas parce qu’il pleut, même abondamment, que la sécheresse prend fin. Ce contexte délicat, nous le vivons depuis le mois de mars. J’en veux pour preuve le premier arrêté préfectoral qui date du 10 mars 2023 ! Cela doit conduire chacun d’entre nous à avoir des comportements, sans instruction particulière, à optimiser des gestes de sobriété… ».

Et Pascal JAN de citer qu’un lavage de dents ne s’effectue pas en laissant le robinet qui coule, que les douches de courte durée (plus toniques !) sont à privilégier au détriment de la relaxation procurée par un bain, quant à l’arrosage des plantes, légumes et fruits, il n’est pas interdit mais il est recommandé de le pratiquer à certaines heures de la journée, en particulier tôt le matin ou en soirée. La population doit s’approprier les comportements responsables car malheureusement, ces situations risquent de perdurer très longtemps compte tenu de la courbe progressive du réchauffement climatique. Un message très clair et aussi limpide que l’eau pure de la rivière qui coule à Mézilles…

 

Thierry BRET

 

 


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Moins connue que celle d’Azincourt, mais presque autant meurtrière, la bataille de Cravant vit s’affronter les troupes françaises du roi Charles VII, dauphin de France, allié aux Ecossais, à l’alliance anglo-bourguignonne. Six siècles plus tard, le village a festoyé deux jours durant sous le double signe du lys et du chardon, pour rendre hommage aux combattants d’alors.

 

CRAVANT : Ambiance médiévale garantie : il paraît même que d’aucuns y auraient aperçu un certain Godefroy Amaury de MALFETE, comte de Montmirail et son compère, Jacquouille la Fripouille ! Deux « Visiteurs » parmi tant d’autres…

Combats de chevaliers, fauconnier, marché médiéval, campement des Grandgousiers, forgerons, tournoi de chevalerie… Cravant n’a jamais autant mérité son titre de « village médiéval en Bourgogne » que ce week-end. Difficile en arpentant les ruelles paisibles de la commune d’imaginer qu’il y a tout juste 600 ans, se déroulait devant ses murailles d’alors, l’une des plus terribles batailles de la Guerre de Cent ans, qui vit les « Anglois » l’emporter sur les « François » et le roi Charles VII, céder aux Bourguignons le Comté d’Auxerre. Avant qu’une certaine Jeanne, de son patronyme « d’ARC » ne bouta les « Rosbifs » hors de France, mais ceci est une autre histoire !

 

Pour construire le futur, il vaut mieux connaître son passé…

 

L’association « Auld Alliance » s’est donnée pour vocation de faire connaître au plus grand nombre les liens d’amitié entre la France et l’Ecosse. Sans équivalent dans l’histoire des nations, quand on sait que le plus ancien traité attestant de cette alliance remonterait à 1295 !

Avec pour point d’orgue, les dizaines de milliers de soldats écossais débarquant à La Rochelle à partir de 1419 (les ports plus au nord étant occupés par les Anglais), pour assister le roi de France et jouer un rôle déterminant dans la reconquête du territoire français. Son président actuel, Patrick GILLES, historien et médiéviste reconnu, a tenu à rendre hommage dimanche matin, à tous les soldats tombés lors de cette bataille, le temps d’une cérémonie devant la stèle commémorant l’évènement, avec un regret toutefois : « ce qui s’est passé ici est une part majeure de l’Histoire de France, mais malheureusement, pas suffisamment connue… On estime que plus de vingt mille soldats écossais sont venus entre 1419 et 1424, ce qui est énorme au vu de la population de l’époque… Charge à nous les plus anciens, de transmettre tout cela car je ne vois pas comment on peut construire son futur sans savoir ce qu’il s’est passé avant… ».

 

 

Un défilé en habits d’époque proche de la rue des Ecossais…

 

Et, grand moment d’émotion : lorsqu’au son des cornemuses pour ponctuer la cérémonie, retentissent les premières notes de « Flower in Scotland », élevé au rang d’hymne national et repris en chœur par tous les « Highlanders » présents. Certains tombent tout petit dans la marmite quand d’autres tombent dans le soufflet de la cornemuse !

Bastien GENDA avait à peine sept ans, lorsqu’il se découvrit une passion pour l’instrument, en regardant à la télévision le Festival inter-celtique de Lorient ! Pas gagné lorsque l’on est issu de parents franco-polonais ! Bien des années d’entraînement et d’exercices plus tard, il est aujourd’hui à la tête de « l’Auld alliance Pipe Band » d’Aubigny-sur-Nère : « l’apprentissage est un peu ingrat car avec la cornemuse, l’on n’apprend pas directement avec l’instrument, mais avec un practice du fait de trop de choses à gérer. Et contrairement à ce que l’on croit, le doigté n’a rien à voir avec la flûte ! ».

Mais pour autant, frissons garantis, lorsqu’au son de « Scotland the Brave », la formation défile à travers les ruelles du village, ne passant pas loin de la « rue des Ecossais », témoin muet du pan d’Histoire qui s’écrivit ici…

 

 

 

 

 

Colette BECHET : inamovible propriétaire du « Donjon » veut que cela bouge !

 

Figure iconique de Cravant, Colette BECHET est depuis quarante ans propriétaire du « Donjon », ancienne forteresse du XIIIe siècle et vestige de ce que furent les fortifications du village. Au soir de sa vie, elle n’a qu’un souhait : transmettre ce joyau du patrimoine médiéval à qui saura en perpétuer l’histoire, aidée en cela par son ami Steve LYTTON, sujet de « Sa Majesté » à l’âme bourguignonne depuis près de vingt ans, porteur d’un projet de musée et de cinéma 9D à la fois ludique et éducatif, dans les dépendances de l’édifice.

Colette, à bientôt 90 printemps s’impatiente : « il faut que ça bouge ! J’en ai marre que les gens dorment… ».

A deux pas de là, Frédéric et Alexis s’entraînent au combat à l’épée médiévale, enchaînant parades et attaques. La troupe des « Rodeurs du Nord » est originaire de Montrichard, dans le Loir-et-Cher, assurant le spectacle tout au long du week-end, au travers de combats chorégraphiés : « c’est comme au cinéma, avec des passes d’arme définies mais paramétrées à force d’être travaillées toute l’année. Un peu comme une danse… ».

Mais aussi des combats en armure où là, tout est permis : « on se laisse aller car protégés par l’acier, même si toute estoque, c’est-à-dire taper en pointe ou frapper sous la ceinture est interdit… Avant de préciser dans un sourire, « En règle générale, on aime bien pouvoir retourner au boulot le lundi ! ».

Mais la sécurité avant tout et les consignes au public avant chaque combat sont des plus explicites : « restez bien derrière les barrières, car une armure, rajoutée au poids de celui ou celle qui la porte, c’est entre 100 et 150 kg par personne et l’on n’a pas d’ABS ! ».

 

 

L’ombre de « Jacquouille » plane sur l’évènement…

 

Sur le champ de foire, s’entremêlent les drapeaux autrefois ennemis, croix rouge sur fond blanc pour les Anglais, croix blanche sur fond bleu pour les Ecossais. Bientôt l’heure de festoyer autour d’un repas de bon aloi, préparé par un maître-queux, plus vrai que nature, en charge des rôts à la broche et autres brouets. Cervoises et vinasses coulent à flot et les aiguières ont peine à se faire une place. L’on ripaille à plein ventre et c’est tout juste si l’on entend cette supplique venue de la nuit des temps… : « Jacquouille ! Passe-moi la gourdasse, j’ai grand soif ! ». Oyez, oyez, bonnes gens, damoiselles et damoiseaux, laissez-vous compter l’histoire de Cravant et que demeure la fête du temps…

 

Dominique BERNERD

 

 

 

 


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Un quart de siècle, déjà. Comme le temps file…Pourtant, sur le site de la « Karrière » - avec un « K » majuscule s’il vous plaît !-, l’enthousiasme reste le même. Ici, à Villars-Fontaine, sur les hauteurs qui surplombent Nuits-Saint-Georges, territoire béni des dieux pour sa production viticole appréciée de tous, il se passe des choses dans le domaine des travaux publics. Grâce à une école, pas comme les autres, qui propose une douzaine de cursus différents et accueille plus de 430 apprentis venus de toute la contrée…

 

VILLARS-FONTAINE (Côte d’Or) : C’est un peu l’antre de la FRTP régionale. Un de ces endroits atypiques où la filière des travaux publics exulte à travers ses nombreuses formations qui y sont proposées, depuis le CAP jusqu’au Bachelor. Un site qui n’a pas vraiment d’équivalence sur le reste de notre territoire.

Son nom : la « Karrière » ! Un mot faisant appel à la lettre « K », plus majestueuse, plus « Kolossale » que jamais pour en résumé sa finalité sectorielle. Un lieu que les professionnels des travaux publics de Bourgogne Franche-Comté connaissent bien. Logique, il y a quelques semaines, cet espace  unique dédié à l’apprentissage et à la compréhension des métiers de la corporation a fêté sa vingt-cinquième année d’existence. Ni plus, ni moins. Un quart de siècle de transfert de compétences et de savoir-faire, enseignés ici-bas.

 

Plus de 400 apprentis accueillis chaque année dans l’école…

 

Ils étaient plus de quatre cents invités, issus de la filière BTP mais pas que, à découvrir et à s’imprégner de ce paysage si pittoresque à ciel ouvert. Relief visible de cette école des travaux publics, bien particulière de notre paysage pédagogique qui compte tout de même huit sites répartis sur les départements de cette Bourgogne Franche-Comté qui ne mégote pas sur la formation.

Dire que cet établissement est devenu au fil de l’eau un outil majeur de la profession est une saine réalité. On y forme les talents de demain, la relève tant espérée, par le biais de l’apprentissage, une voie d’excellence encouragée et soutenue par les acteurs entrepreneuriaux de cette filière.

A date, 435 jeunes la fréquentent. Avec l’espérance de toucher un jour le Graal, à l’aide d’un sésame précieux – le diplôme – sanctionnant ainsi des années d’étude et d’abnégation. Une école où l’ambition se réaffirme d’année en année, où le développement et son essor se poursuivent inexorablement.

 

 

Derrière l’eau qui coule et l’accès à Internet, il y a des femmes et des hommes !

 

Présidée par Xavier LUGAND, l’Ecole des Travaux Publics régionale possède de solides atouts dans son jeu. D’une part, parce que les entreprises de la filière sont très engagées et impliquées en matière de formation et d’apprentissage. D’autre part, elles ont su prendre leur destin en main, se chargeant elles-mêmes de la formation de leurs futurs collaborateurs. Une manière de garantir la pérennité de l’activité, un vecteur fondamental pour mieux aborder l’avenir.

D’ailleurs, Vincent MARTIN, président de la Fédération régionale des Travaux Publics BFC le dit volontiers avec réalisme : « derrière l’eau qui coule du robinet, derrière les prises électriques, derrière l’accès à Internet, derrière les facilités de déplacement sur les routes, il y a des équipes de travaux publics. C’est-à-dire, avant toute chose, des femmes et des hommes qui constituent l’entreprise… ».

 

 

Attirer les talents de demain…

 

Très impliquée, la filière TP n’a pas hésité il y a 25 ans de cela à se doter de ce formidable outil promotionnel qui valorise des métiers ayant de plus en plus la cote auprès des jeunes générations. Pour y parvenir, il y a la prédominance de l’apprentissage, considéré par beaucoup comme la voie royale de l’excellence. Au plan organisationnel, la FRTP s’appuie sur le concours de deux commissions : celle s’occupant de la formation – elle adapte le contenu pédagogique et réfléchit à l’ouverture de nouveaux cursus -, mais également celle de la promotion des métiers. Son rôle consiste à promouvoir ceux offerts par les travaux publics – ils sont nombreux – auprès des jeunes, des personnes en reconversion ou en quête d’un nouvel emploi.

« Notre intérêt est commune, précise Vincent MARTIN, l’Ecole et la fédération travaillent ensemble, côte à côte, au quotidien pour attirer les talents de demain… ».

A l’instar de celui des parents qui, lorsqu’ils comprennent combien l’apprentissage est valorisant pour celui qui le pratique, jouent un rôle majeur dans cette promotion de ce parcours scolaire.

 

 

Un taux d’employabilité frisant avec l’insolence avec 95 % d’intégration !

 

Côté résultats, l’Ecole des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté est en tout point remarquable avec des pourcentages d’obtention de diplômes très élevés et un taux d’employabilité immédiat qui frise l’insolence, proche de 95 % ! Le fruit du travail des enseignants, formateurs et équipes pédagogiques…

Mais, une chose est évidente aux yeux du président de la fédération patronale de la filière : au-delà du savoir-faire, il y a le savoir-être ! Tout aussi important.

« Intégrer nos entreprises, c’est avoir des valeurs, souligne Vincent MARTIN, le respect, l’entraide, l’esprit d’équipe. C’est aussi avoir envie de travailler pour soi, pour le collectif, pour la société. Bref, se sentir utile… ».

Etre utile en endossant le rôle privilégié de relève naturelle, c’est un titre inestimable pour ces apprentis qui une fois sortis de cette école ne peineront guère pour se faire embaucher auprès d’une entreprise…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Venoy le voulait, Venoy l’a fait ! Sous l’impulsion de Christophe BONNEFOND et de son équipe municipale, la localité compte désormais sur son territoire la première halle de sport à énergie positive du département. Conçu pour permettre au plus grand nombre la pratique sportive à l’abri des intempéries, le complexe est équipé de panneaux solaires photovoltaïques, générant suffisamment d’énergie pour alimenter en électricité onze compteurs communaux, dont la mairie, le groupe scolaire, les salles des fêtes, la bibliothèque ou encore l’église et la future crèche.

 

VENOY : Comme un clin d’œil aux prochains Jeux Olympiques de Paris, l’inauguration de « Heliosports » s’est déroulée ce vendredi 23 juin, jour de célébration de l’olympisme à travers le monde. Figurant au seul canton du département à ne disposer ni d’un collège ni d’un gymnase, Venoy se désespérait de pouvoir un jour se doter d’un espace couvert pour y accueillir à l’abri des intempéries, les associations sportives locales ou les scolaires inscrits sur son territoire.

Faute de mieux, il avait même été envisagé un temps, de construire à cet effet un hangar agricole. L’équipe aux commandes de la commune en avait fait le projet majeur du mandat en cours 2020/2026. C’était sans compter sur l’épisode COVID, puis plus tard la guerre en Ukraine, qui obligèrent de rabattre les cartes en ralentissant la recherche de financement. Une étape s’apparentant à « un véritable parcours du combattant, chacun de nos financeurs nous imposant ses propres exigences… comme l’a rappelé dans son intervention Christophe BONNEFOND. Il fut même demandé un jour, d’installer le bâtiment à l’ombre, pour un maximum de fraîcheur : « produire en même temps de l’énergie solaire, ça allait être compliqué ! ». Solution fut trouvée, en rajoutant un auvent, augmentant d’autant la surface photovoltaïque, tout en créant un espace stabilisé extérieur supplémentaire et ombragé, d’une surface équivalente à neuf terrains de pétanque.

 

 

La contribution des entreprises locales et du cabinet auxerrois ATRIA…

 

Une fois le dossier financement bouclé, s’annonçait un autre parcours du combattant, technique celui-ci, avec là encore quelques sueurs froides, comme cette fois où faute de crochets ad hoc disposant d’une certaine homologation, les panneaux solaires faillirent ne jamais être posés ! Autant d’obstacles qui n’ont pas empêché le projet d’aller à son terme et Venoy peut s’enorgueillir aujourd’hui de disposer du premier bâtiment de ce type en Bourgogne Franche-Comté, le troisième seulement dans tout l’Hexagone.

Imaginé par le cabinet d’architecture auxerrois ATRIA, le complexe « Heliosports » a vu sa construction confiée pour 90 % à des entreprises régionales. Bel exemple d’économie circulaire qu’il est bon de saluer. Un nouveau challenge se profile désormais à l’horizon : établir un planning d’utilisation de l’espace et des équipements qui satisfasse tout le monde, des cinq associations sportives de la commune aux scolaires en passant par les élèves du lycée agricole de la Brosse tout proche. Un défi à la hauteur du nouveau bâtiment venoisien : « colossal » !

 

 

 

L’Yonne déclare sa flamme aux Jeux Olympiques 2024…

 

De retour du grand amphithéâtre de la Sorbonne où était dévoilé le matin même le parcours de la flamme olympique, le maire de Pont-sur-Yonne et premier vice-président du Conseil départemental, Gregory DORTE, a révélé le nom des sept  villes icaunaises traversées par la flamme : Auxerre, Avallon, Chablis, Migennes, Saint-Fargeau, Sens, Vézelay. Si l’on ne sait rien encore de l’ordre de passage retenu pour le déroulement de la manifestation, il est d’ores et déjà confirmé que cette journée du 11 juillet 2024 se conclura à Auxerre par une grande soirée festive et populaire. Une centaine de relayeurs devraient ainsi se succéder tout au long des vingt kilomètres du parcours, répartis entre les villes retenues.

 

 

Quelques chiffres sur le financement :

Coût total : 2.600.000 euros dont 402 532 euros de fonds de compensation pour la TVA remboursée en 2024, soit :

Mairie de Venoy : 643 906 euros (financés par un emprunt à 1,67 % sur vingt ans)

Etat, au titre de la Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux (DETR) : 715 562 euros

Région : 333 000 euros

Conseil Départemental : 400 000 euros

Agence Nationale du Sport : 105 000 euros

 

 

Caractéristiques techniques :

Surface couverte du bâtiment : 1 900 m2, comprenant trois espaces : une zone multisports intérieure de 1 200 m2 avec un terrain de handball basket et tennis, trois terrains de volley et six de badminton ; deux vestiaires et des gradins

Un terrain de sport stabilisé extérieur de 510 m2 couverts, soit l’équivalent de neuf terrains de pétanque.

1 800 m2 de panneaux photovoltaïques pour une autoconsommation collective de 250 kVA (kilovoltampere) alimentant onze compteurs communaux : trois salles des fêtes, les vestiaires du foot et du tennis, le groupe scolaire, la mairie et les bâtiments techniques, la bibliothèque, le local des assistantes maternelles et la future crèche, ainsi que l’église.

 

En savoir plus :

Outre le préfet Pascal JAN,  étaient présents la sénatrice Dominique VERIEN, les vice-présidents départementaux Grégory DORTE et François BOUCHER, les conseillers régionaux Nathalie LABOSSE et Gilles DEMERSSEMAN représentant le vice- président Nicolas SORET excusé, et Valérie GABART de l’Agence Nationale du Sport.   

 

Dominique BERNERD

 


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