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Il ne faut pas se fier aux apparences. On le sait, elles sont parfois trompeuses à plus d’un titre. Derrière le sourire angélique et bienveillant de la conseillère municipale d’opposition auxerroise, Maud NAVARRE, se cache une profonde colère. Qu’elle partage avec son amie et colistière – « Les Printemps pour Auxerre » - Farah ZIANI : le mépris fait à la qualité de l’enseignement secondaire qui va se traduire par la mise sous le paillasson des clés du lycée Saint-Germain. Une clôture définitive des portes a été annoncée pour 2026…

 

AUXERRE: Elles ne décolèrent pas les deux élues de l’opposition de la ville d’Auxerre. Et pour une fois, leur courroux ne provient pas d’une décision prise par la majorité municipale ! Non, l’objet de leur mécontentement n’est autre que la fermeture du lycée Saint-Germain, établissement bien connu des familles locales. Un groupe scolaire qui, somme toute, devrait mettre la clé sous le paillasson et ce de manière définitive d’ici trois ans, soit en 2026. De là à prendre la plume afin de rédiger une tribune à paraître dans un organe de presse, il n’y a qu’un pas. Il a été franchi sans l’once d’une hésitation par les deux rédactrices de cette lettre ouverte qui appelle nécessairement des réponses ; voici le résultat de ce travail épistolaire à découvrir ci-dessous à l’estampille de Maud NAVARRE et de Farah ZIANI…

 

 

Une lettre ouverte qui pose bon nombre d’interrogations…

« L’annonce de la fermeture du lycée Saint-Germain en 2026 est une nouvelle entaille dans l’enseignement secondaire auxerrois et icaunais. Après les menaces qui ont plané sur le lycée Jacques-Amyot il y a quelques mois, après la fermeture du collège Bienvenu-Martin il y a quelques années, c’est au tour du lycée Saint-Germain dont le déplacement du centre-ville d’Auxerre vers le lycée Fourier semble définitivement acté.

Nous déplorons cette décision purement financière (faire des économies) qui ne présente aucun intérêt ni sur le plan pédagogique, ni sur le plan des infrastructures.

Sur le plan pédagogique, c’est un recul. Les élèves de Saint-Germain et de Fourier vont être concentrés dans un grand lycée (environ 1 400 élèves).

 

 

Le lycée Fourier accueille déjà des élèves issus en partie de « milieux en difficultés », comme l’explique le représentant de la FSU enseignant à Fourier, Olivier THIEBAUT dans l’édition de « l’Yonne Républicaine » du 26 avril 2023.

La fusion avec le lycée Saint-Germain va accroître le phénomène. Cette décision revient tout simplement à concentrer les difficultés sociales et scolaires dans un même établissement, qui plus est, avec un gros effectif à gérer.

L’encadrement administratif sera lui aussi mutualisé et sans doute, à terme, des enseignants aussi. Autrement dit, ce sera moins de moyens humains pour des élèves qui en ont particulièrement besoin !

Sur le plan des infrastructures, on aurait pu attendre du Conseil Régional pourtant constitué d’une majorité comprenant des élus écologistes qu’il s’engage dans un projet d’envergure pour rénover le lycée Fourier construit il y a maintenant plusieurs dizaines d’années et qui présente des problèmes d’isolations (fenêtres défectueuses par exemple). C’était l’occasion de lancer un plan de rénovation énergétique de ces bâtiments qui en ont bien besoin. Raté !

 

 

Enfin, notre centre-ville va continuer à se désertifier : ce sont 200 jeunes de moins et plusieurs dizaines d’enseignants et personnels administratifs qui ne fréquenteront plus les commerces. C’est un nouveau coup porté au développement de l’hyper-centre, dans l’attente d’un éventuel projet de la mairie qui ne viendra pas - de toute façon - avant plusieurs années.

Une demande d’explication a été faite auprès de la présidente de région Marie-Guite DUFAY qui botte en touche. Cette fermeture nécessite sans tarder des explications claires et précises sur le projet éducatif poursuivi. Le lycée Fourier est-il vraiment en mesure d’accueillir d’autres élèves alors que cet établissement mériterait d’être rénové ?

Quand allons-nous miser sur la jeunesse ? Nous entendons par différentes voix que notre ville mise sur la culture. Nous nous demandons à partir de quel âge les jeunes Auxerrois peuvent participer à la culture ?

De ce fait, nous demandons aux élus de tout bord, y compris de gauche et/ou proches de la présidente de région Marie-Guite DUFAY de s’opposer à cette fermeture et de défendre un enseignement de qualité. Notre territoire rural, en perte d’habitants, en a particulièrement besoin ! ».

 

L’appel fait en direction des élus socialistes de l’exécutif régional qui gèrent la destinée de la contrée sera-t-il entendu in fine ? C’est ce que souhaitent les deux auteures de cette lettre ouverte qui a, au moins le mérite, de mettre les pieds dans le plat et de lever quelques lièvres au sujet de l’éducation et de l’enseignement à distiller à notre progéniture…

 

Thierry BRET

 

 


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Le dossier est suivi de longue date par l’Agence Economique Régionale (AER). Il en vaut la peine car demain il s’agira de faire transiter massivement les marchandises de la Bourgogne Franche-Comté à l’international. Qu’elles soient industrielles ou agricoles. Une révolution liée à la mobilité durable et au respect de la protection environnementale. Réduire le transport sur route afin de le repositionner sur le rail, le fluvial et le maritime est devenu l’un des credo prioritaires de la Région en matière de logistique.

 

GRON : C’est accompagné du chef de projet de l’Agence Economique Régionale (AER) en charge du numérique, de la logistique et de la relation client, Alban STREBELLE, que le vice-président de la Région BFC, Nicolas SORET, s’est rendu sur le complexe portuaire en périphérie de Sens afin de s’imprégner de l’atmosphère du moment. Une ambiance propre à développer des échanges commerciaux à l’international, notamment en ce qui concerne les marchandises industrielles et agricoles transitant en nombre sur le complexe structurel du nord de l’Yonne.

Pourvu en sa qualité d’élu régional d’un large portefeuille comprenant les finances, le développement économique, l’emploi et l’économie sociale et solidaire (ESS), le maire de Joigny ne pouvait manquer de saluer tout le travail effectué de longue date sur le site septentrional du territoire, un point névralgique essentiel au rayonnement du commerce et de la circulation de produits manufacturés en provenance de l’Yonne, et bien au-delà.

Accueilli par Didier MERCEY, dirigeant de la société qui assure l’exploitation de la zone portuaire de Gron, LOGI YONNE, Nicolas SORET a par cette visite plus que de courtoisie rappelé le soutien de la Région à l’égard d’une telle infrastructure que représente cette zone portuaire, véritable carrefour entre différents modes de transport du fret : le fluvial, le maritime via les ports du Havre et d’Anvers en Belgique et le ferroviaire, avec la filiale, « LOGI RAILWAY ».

 

 

92 % des marchandises transitant par la zone portuaire partent à l’export…

 

Un chiffre résume à lui seul la place prépondérante tenue par le port de Gron et ses 20 000 mètres carrés de plateforme dans cet échiquier de l’import/export : 92 % des marchandises sont destinées à alimenter des circuits de distribution internationaux.

Ce déplacement aura aussi permis à l’élu de la Région de faire un point étape avec son hôte sur le projet initié conjointement par LOGI YONNE et la coopérative agricole, YNOVAE.

Cette dernière est désireuse de se doter d’une plateforme de chargement lui permettant d’écouler des céréales à bord de deux convois ferroviaires longs de 750 mètres ! Un concept de mobilité durable qui évitera aux poids lourds d’engorger les routes locales mais qui sera tout de même lourd financièrement à réaliser.

D’où le soutien indéfectible de l’exécutif régional qui va continuer à aider le port de Gron à se développer via cette orientation ferroviaire facilitant l’intermodalité.

 

Thierry BRET

 

 

 


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On connaissait le subtil concept des « Cafés de la Création ». Une formule didactique usitée depuis longtemps en Champagne-Bourgogne, en direction des porteuses et porteurs de projets qui étaient enclins à embrasser tôt ou tard la vêture de l’entrepreneuriat. Avec le printemps revenu, voici la nouvelle variante de cette démarche ô combien initiatique : les « Cafés de l’Installation et de la Transmission agri/viticole ». La suite logique…

 

DIJON (Côte d’Or) : De plus en plus pédagogue, le Crédit Agricole ? Surtout à destination des créateurs d’entreprises et des jeunes adultes qui oseraient prendre enfin leur destinée en main ? Oui, assurément ! Et ce n’est pas le nouveau dispositif d’aide à l’installation et à la transmission d’exploitations agricoles/viticoles qui démentirait le contraire !

L’établissement bancaire régional – celui qui couvre la zone de chalandise nous concernant, c’est-à-dire la Bourgogne et la Champagne – initie un nouveau projet qui se situe dans la même veine que les précédentes animations consacrées à la sensibilisation entrepreneuriale. Celui-ci deviendra opérationnel dès le 25 mai prochain. Une offre novatrice s’ajoutant au lancement de l’opération « En Route vers mon avenir ».

Cette fois-ci – il aurait été très curieux que le Crédit Agricole ne s’y intéresse point un jour ou l’autre, question de pure logique ! -, ce sont les filières issues de l’agriculture qui sont visées par le projet.

 

Une animation constructive et conviviale pour accompagner la relève agricole…

 

S’inspirant de l’antériorité expérimentale (et réussie) des « Cafés de la Création », la banque verte réunira sous l’égide du partage d’informations et de conseils utiles à mettre en application pléthore de spécialistes et experts du milieu agricole dans un bar auxerrois fin mai.

Les participants retrouveront face à eux les partenaires habituels du Crédit Agricole lors de rencontres conçues en « b to b », dès potron-minet, ce jour-là. Soit le 25 mai.

Durant une matinée constructive, chacun de ces acteurs institutionnels et économiques divulguera préconisations, renseignements, informations pour aider le plus possible à l’installation et à la transmission de ces exploitations devant changer de main – 50 % d’entre elles dans les cinq années à venir- ou devant se créer dans le paysage local. Ont répondu favorablement à l’invitation matinale la MSA (Mutualité Sociale Agricole), la SAFER, FIDAL, la Chambre départementale du Notariat, les Jeunes Agriculteurs, la Chambre consulaire dédiée, CER France, PAI et naturellement le Crédit Agricole qui évoluera dans son jardin.

Un rendez-vous gratuit pour ses participants qui nécessite juste en amont, avant le 23 mai, une inscription sur la référence suivante : https://server.matchmaking-studio.com/fr/CafeInstallationTransmissionAgri-AuxerreMai2023/

Rappelons qu’en 2022, près de 87 % des néophytes de l’agriculture ont été installés avec le soutien du Crédit Agricole, ce qui aura généré plus de 522 millions d’euros de financements à moyen terme.

 

En savoir plus

Cafés de l’Installation et de la Transmission agricole/viticole

Opération organisée par le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne

Le jeudi 25 mai 2023 à Auxerre

Bar « L’Essentiel » 11 Place Charles Lepère

Entre 08h30 et 12h00.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Chez les férus de la gastronomie, le saint des saints en termes de référence distinctive pour cataloguer un restaurant sortant de l’ordinaire se nomme l’étoile. Voire le « bib » - qui plus est gourmand ! -, soit un artifice faisant allusion au célèbre personnage, créé de toute pièce par le fabricant de pneumatiques du Puy-de-Dôme, le fameux « Bibendum » de MICHELIN ! On peut supposer qu’un jour, dans le domaine bien spécifique des solutions d’hébergement à réserver aux seniors, le « macaron », jaune de surcroît, de PAPYHAPPY possèdera le même destin de la reconnaissance qualitative universelle…

 

JOIGNY : Il est apposé un peu partout dans la salle, servant ainsi de décoration originale à l’évènement du jour. Visible aux yeux de tous. De celles et de ceux de ces invités dont certains en sont avec fierté les bénéficiaires. Venant parfois de très loin afin de mieux s’imprégner de ses valeurs et de les célébrer lors de joyeuses retrouvailles au caractère un brin officiel. On notera en effet la présence de l’édile de Joigny, Nicolas SORET, troisième vice-président de la Région en charge de l’Economie et des Finances et président de la CC territoriale. Mais, aussi de quelques ténors et figures de ce corporatisme inhérent à l’accueil de personnes âgées en milieu résidentiel en France. A l’instar de Yann REBOULEAUX, le patron de la structure PHILOGERIS.

Question d’habitude, il faudra aussi pour les profanes s’accommoder de ce petit signe, ce macaron au coloris jaune fleur des champs qui n’existe que depuis trois ans. Une chose est probable : il pourrait bien à l’avenir s’imposer comme la preuve indéniable d’un gage qualitatif d’exception pour tous les établissements d’hébergement accueillant des personnes âgées dans l’Hexagone – voire peut-être à l’échelle européenne tant les ambitions de son auteur, la start-up icaunaise PAPYHAPPY, sont grandes et louables !

 

Une manifestation de portée hexagonale au vu des origines de ses participants…

 

Bref, Joigny n’avait pas eu l’habitude encore de vivre à fond un évènementiel d’influence hexagonale jusqu’alors dans le domaine de la pure économie de proximité. De celle qui se nourrit et fait vivre en suscitant et les optimisant les besoins de la « Silver Economie », c’est-à-dire tout un pan d’activités destinés à celles et à ceux qui intègrent parfois de longue date la catégorie des seniors.

Alors, dévoiler la liste des récipiendaires, une centaine d’établissements répartis aux quatre coins du territoire tricolore, en leur remettant les précieux sésames – ces macarons jaunes qui pourraient presque être fluo pour se repérer de loin au beau milieu de la nuit - constituait un sacré rendez-vous qu’il ne fallait pas louper, en cette fin de matinée à l’hôtel d’entreprises local.

Pas étonnant que les représentants de BGE Nièvre Yonne – les gestionnaires de cet endroit qui accueille la fine fleur des start-up locales – étaient fidèles au rendez-vous !

 

 

 

C’était une première. Gageons qu’elle restera gravée longtemps dans les mémoires pour la cinquantaine de personnes ayant répondu par l’affirmative à l’invitation et que d’autres suivront ! Un choix voulu par Joachim TAVARES, l’ingénieux entrepreneur à l’imaginaire créatif débridé à l’origine de ce concept, PAPYHAPPY, qui a su trouver ses marques et sa voie depuis son lancement.

Excusez du peu ! Mais, cette remise de macarons aux vertus si distinctives quant à leur niveau de signification – la qualité d’hébergement optimale de ces établissements spécialisés - ne représentait nullement une énième cérémonie de l’entre soi pour conforter sa gloriole, le sens superfétatoire du business et se faire plaisir verre à la main !

Surtout quand on sait que plus d’un millier de ces maisons pour seniors s’étaient élancés sur la grille de départ afin d’y être notés par les résidents eux-mêmes et leurs familles au cours de l’exercice 2022 !

 

Une start-up qui veille au grain et encourage l’excellence…

 

Résultat des courses : seule une centaine de ces établissements devait atteindre le palier de notation maximale, compris entre 4 et 5, pour espérer recevoir la précieuse récompense. Dont ils peuvent abondamment assurer la communication à profusion !

En 2021, PAPYHAPPY se voyait décerner par le groupe APAVE un nouveau sésame référentiel : le label « H2S », saluant la qualité de services et de prestations proposés par la start-up de Joigny. L’ancien lauréat de REB (Réseau Entreprendre Bourgogne) change de registre, cette fois-ci. C’est à lui qui incombait de remettre ses propres macarons de l’excellence aux bons élèves de la discipline. Cela signifie que la start-up a pris du volume et de l’amplitude depuis sa création, qu’elle veille au grain quant à l’optimisation de la qualité autour d’elle et qu’elle est reconnue comme telle dans le monde, parfois désavoué et incompris de l’hébergement des seniors en France. Des macarons de l’excellence devant nous réconcilier avec les EHPAD et tout autre type de résidences accueillant les personnes âgées dans des conditions idéales ? On signe tout de suite !

 

Thierry BRET

 

 


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Pas de comptabilité à priori dans ces sujets. Mais, ils sont – ou devraient être – tous au cœur des préoccupations des comptables d’entreprises, des cabinets d’expertise-comptable et de leurs clients chefs d’entreprises. Car, un dénominateur commun les unit : il s’agit d’enjeux cruciaux dont la mauvaise appréhension peut conduire à la catastrophe, comme nous allons le voir ci-après...

 

TRIBUNE : Commençons par la cyber-sécurité. Sujet tarte à la crème, certes, mais ô combien sensible, plus encore dans un contexte géopolitique déboussolé où les attaques numériques, venant entre autres de hackers pro-russes, font partie des armes non conventionnelles à l’efficacité redoutable.

Tous les secteurs de l’économie sont concernés, allant des grandes entreprises, ministères, hôpitaux, banques (celles-ci déjouent quotidiennement plusieurs milliers d’attaques !), aux services publics ou privés (ainsi dans un pays en avance dans le tout-numérique comme le Danemark, une attaque a paralysé récemment le trafic ferroviaire). Les menaces ne pèsent pas que sur les grands groupes ou les états. Qui ne connaît parmi ses proches une victime de virus informatique, de boîte mail piratée, ou de « ransomware » ?

 

Guichet unique : vers un désastre annoncé ?

 

Premier enseignement : la menace informatique est partout, en permanence, et bien souvent, on n’en a pas conscience.

Quand ce n’est pas par malveillance que le monde numérique dysfonctionne, ce peut être simplement par mauvaise conception ou mise en œuvre des outils. C’est ce qu’illustre la mésaventure récente du « Guichet unique » qui est censé devenir le portail Internet sécurisé par lequel toutes les formalités concernant les entreprises seront réalisées.

Il doit remplacer notamment « INFOGREFFE » ou certaines missions traditionnellement sont dévolues aux centres des formalités. Ce Guichet unique devait être mis en ligne au premier janvier 2023, mais face aux multiples bugs, le monde économique a unanimement réagi en demandant en urgence le maintien des anciennes procédures. Le journal « Option Finances » titrait même : « Guichet unique : chronique d’un désastre annoncé ».

Finalement, le gouvernement a décidé en février dernier de revenir pendant un certain temps encore aux anciennes procédures déclaratives. Cette histoire montre qu’il est nécessaire de réaliser des tests multiples avant de lancer un applicatif important.

 

 

 

Le temps, un facteur à ne pas négliger pour tout nouveau système…

 

 

Deuxième enseignement : la mise en place de nouveaux outils innovants doit être mûrement et longuement préparée avant mise en service, quitte à déborder sur le planning annoncé. C’est ce qu’a su faire de manière pertinente l’administration fiscale en 2017 quand elle a pris la décision de reporter l’entrée en vigueur du prélèvement à la source, autre grand chantier, estimant que le système n’était pas assez fiabilisé et que les utilisateurs n’étaient pas assez préparés.

Le temps est donc un facteur à ne pas négliger : toute innovation nécessite de la réflexion pour être mise au point et être acceptée par les utilisateurs. Attention toutefois à ne pas utiliser ce critère de manière tellement extensive qu’on en viendrait à différer indéfiniment la mise en œuvre. C’est ce qui arrive en partie au fameux RGPD (Règlement Général de Protection des Données).

Qui se souvient que ce règlement, qui a vocation à assurer le respect de la protection de la vie privée, est en vigueur depuis mai 2018 ?

A ce jour, force est de constater que de nombreuses entreprises, et pas toujours les plus petites, n’ont absolument rien mis en œuvre face à cette obligation. Or la CNIL contrôle de plus en plus d’entités, même de toutes petites (un médecin), et adresse des mises en demeure ou des amendes. Au-delà, c’est un manque de chance pour l’entreprise de faire face de manière adéquate à une attaque cyber ou une panne matérielle : que restaurer si on n’a rien sauvegardé ?

 

 

 

La facture électronique : un grand bouleversement similaire à la gestion informatisée…

 

 

Troisième enseignement : s’il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, il ne faut pas non plus faire l’autruche mais au contraire prendre les évolutions ou contraintes à bras le corps sans attendre.

Alors quid, dans tout cela, du dernier sujet à l’ordre du jour : la facture électronique ? Celle-ci se mettra en place progressivement entre 2024 (pour les grands groupes) et 2026 (pour tout le monde). C’est un bouleversement dans le fonctionnement de nos entreprises. Peut-être comparable à l’arrivée de l’informatique de gestion il y a trente ans.

Instruits des cas concrets que nous avons évoqués, nous retiendrons que la facture électronique est intégralement basée sur Internet dont on a dit qu’il s’agissait d’un univers pavé de menaces et dangers. A la différence du lancement du « Guichet unique », sa mise en œuvre doit être entourée d’un maximum de sécurités.

Les entreprises (les plus petites du moins) ont encore le temps de s’y préparer. Au lieu de faire l’autruche, anticipons et ne sous-estimons pas le chantier ! Comme on l’a fait pour le RGPD. Mais, au contraire préparons-nous dès maintenant par la mise en place d’outils et de procédures informatiques adéquats que nous aurons le temps de tester.

Alors collectivement comme individuellement, nous pourrons dire avoir retenu les leçons de l’histoire pour passer avec succès cette étape majeure dans la transition vers l’économie numérique !

Epilogue : un danger peut toujours en cacher un autre. Quelques jours après son lancement officiel, le « Guichet unique » (celui-ci ne fonctionnait pas correctement) subissait une attaque informatique paralysant tout le système. Quand, cela ne veut pas, ça ne veut pas !

 

Marc DEMONTEIX

Chambre professionnelle des Experts-comptables et Commissaires aux Comptes de l’Yonne

Une chronique réalisée en partenariat avec l’Ordre départemental des experts-comptables de l’Yonne.

 

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