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Peut-être que la présence de l’astre diurne lui aura rappelé un bref instant de bons souvenirs de la lointaine Martinique ! Toujours est-il que la prise de fonction officielle du successeur du préfet Henri PREVOST s’est déroulée sous un franc soleil ce lundi en milieu de matinée sur le parvis du monument aux morts d’Auxerre…

 

AUXERRE : Deux sénatrices, Marie EVRARD et Dominique VERIEN, un député, celui de la première circonscription, Guillaume LARRIVE, une députée, celle de la circonscription sénonaise Michèle CROUZET, le président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD… tous ont donc bravé le petit froid sec et hivernal de cette journée qui débutait, pourtant largement ensoleillée, ce lundi matin, pour assister à la première cérémonie officielle du successeur du préfet Henri PREVOST, parti rejoindre Châlons-en-Champagne depuis quelques jours afin d’y poursuivre sa mission de serviteur de l’Etat.

Fraîchement arrivé des outremers, et plus spécifiquement de Fort-de-France, où il était encore peu recteur de l’académie, Pascal JAN a pris ses marques, conformément aux traditions séculaires républicaines, en déposant une gerbe colorée au pied du monument aux morts.

 

 

Un instant d’une grande solennité, suivi par l’ensemble des autorités locales de la place. Auparavant, le nouveau représentant de l’Etat avait rencontré l’ensemble des membres du corps préfectoral et les agents exerçant leur savoir-faire en préfecture.

Dès mardi, il fera connaissance avec les acteurs médiatiques de la presse départementale dans son bureau à partir de dix heures. Histoire de faire connaissance et de se présenter à eux.

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 


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Stop aux comportements inacceptables ! Ras-le bol de celles et ceux qui s’en prennent au quotidien, et pour le seul et unique plaisir de l’oisiveté, à la dégradation des parties communes des immeubles. En ne respectant pas les vertus de la cohésion sociale. Le bailleur social auxerrois et les services de l’Etat ont voulu pousser le bouchon plus loin que de simples échanges. En paraphant une convention de partenariat leur permettant d’être raccord pour lutter contre les incivilités et la délinquance.

 

AUXERRE : Bien sûr, grâce à ce rapprochement inédit statué avec les services de l’Etat, les infractions les plus graves commises dans cet univers spécifique que sont les HLM de l’Yonne seront plus que jamais dans le collimateur des forces de l’ordre. Logique, les règles du vivre-ensemble et de la loi se doivent d’être appliquées. Un item qui fut évoqué par le préfet de l’Yonne Henri PREVOST à quelques jours de son départ de notre territoire.

Mais, le volet préventif, à force de moult actions de pédagogie et de messages forts destinés à toute la population, n’en demeure pas moins fondamental pour que l’ordre règne enfin, éradiquant ainsi des dérives plus importantes dont auraient à subir les habitants de ces quartiers, parfois qualifiés de « sensibles ».

Soucieux de ce cap important à franchir, DOMANYS confronté à des situations de plus en plus complexes à résoudre chaque année sur ses nombreux sites répartis sur le département n’a donc pas ergoté pour valider dans les faits ses véritables intentions. Celles d’apporter de vraies lueurs d’espoir aux locataires de ses logements ayant à subir une fois par semaine en moyenne des inéluctables actes d’incivilités et de délinquance qui virent parfois à l’insupportable et au cauchemar pour les résidents.

 

 

54 plaintes déposées auprès des services de la justice en 2021…

 

Rien que l’exercice 2021 plaide déjà en faveur de l’initiative prise par son président, Patrick GENDRAUD, également aux manettes du Conseil départemental, et sa directrice qui veille au grain, Karine LASCOLS.

Cinquante-quatre plaintes ont ainsi été déposées auprès des services de la justice de l’Yonne. Les faits sont révélateurs de ce que peuvent parfois éprouver les résidents de ces HLM mais aussi de celles et ceux qui y interviennent du fait de leur statut de salariés du principal bailleur social territorial.

Les faits sont accablants pour leurs auteurs : cinq plaintes pour agressions sur des collaborateurs de DOMANYS, vingt-huit pour des dégradations de biens, treize pour incendies, quatre pour des occupations illicites de logement et quatre qui concernent des vols de matériels appartenant à l’office.

Bref, à croire, que les faits divers sont devenus monnaie courante dans ces périmètres urbains composés d’immeubles et de pavillons locatifs !

De cela, la préfecture ne veut plus. En signant cette convention de partenariat, la première rendue officielle dans l’Yonne, l’Etat adresse un message clair et sans ambiguïté aucune, dans sa lutte contre les auteurs de ces incivilités chroniques qui défraient à chaque rendez-vous hebdomadaire les pages juridiques des médias.

Conséquence, la peur du répressif va peut-être modifier la donne à l’avenir.

L’accord implique de fait une coopération renforcée avec la justice, les forces de sécurité intérieure et les services de l’Etat. Tous signataires de ce paraphe aux contours bien ficelés.

 

 

 

Des correspondants « tranquillité-sécurité » agissant sur le terrain…

 

Toutefois, cette coopération multipartite ne date pas d’hier. Les dispositions et les modalités de cet accord s’appuient sur des éléments qui figuraient dans l’accord-cadre signé le 29 mars 2019 entre l’Union Sociale pour l’Habitat, organisme dont dépend DOMANYS, et le ministère de l’Intérieur. Un accord qui précise les principes et contours d’une coopération opérationnelle renforcée entre les organismes HLM et les services de police et de gendarmerie.

Des éléments qui ont permis d’initier des interactions au niveau local entre les forces de sécurité intérieure et les bailleurs sociaux, l’un des objectifs prioritaires du Plan départemental de prévention de la délinquance. Celui-ci a été entériné le 17 décembre dernier par le préfet de l’Yonne, les procureurs d’Auxerre et de Sens ainsi que le président du Département.

Dès lors, le nom de code de ce partenariat pourrait être celui-ci : la tranquillité résidentielle pour tous sur notre territoire. Dans les faits, des correspondants « tranquillité-sécurité », propre à DOMANYS, travailleront en concertation étroite avec ceux qui évoluent déjà dans les commissariats de police ou les brigades de gendarmerie.

Ces relais opérationnels coordonneraient les échanges d’informations en s’assurant de facto que le partenariat fonctionne bien sur le terrain. Des interventions se faisant sous le sceau de la confidentialité, il va de soi, pour optimiser la libre circulation de ces renseignements si précieux.

Particularisme curieux, mais ô combien civique de cette convention de partenariat signé avec les services de l’Etat : le bailleur social icaunais s’engage en contrepartie à accueillir sur ses sites des postes de travail d’intérêt général (TIG).

Histoire de remettre sur le droit chemin de la citoyenneté celles et ceux qui commettraient un peu trop d’actes d’incivilités répréhensibles par la loi. La morale de cette histoire, en quelque sorte !

 

Thierry BRET

 

 

 


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C'est l'histoire d'un jour sans qui se termina plutôt bien ! Ce matin-là, j'attendais mon train matinal, en gare de Paris-Bercy, pour revenir déjeuner à Sens. Tout était prévu, sauf à cinq minutes du départ, sans train à quai, l'habitué des voyages ferroviaires que je suis se dit alors qu'il se passe quelque chose d'anormal…

 

PARIS : Une annonce monocorde retentit alors, sans un mot d'excuse, comme de bien entendu : avarie de matériel, train supprimé. Il faut tenter, en courant, d'en attraper un autre à la voisine gare de Lyon. Un petit groupe se forma alors. Et c'est haletant que nous arrivons sous l'imposante verrière, pour apercevoir, au loin, les feux rouges du TER, parti à l'heure ! 

Prochain départ prévu deux heures plus tard. Profitons de ces quelques lignes voyageuses pour saluer les milliers de navetteurs icaunais soumis au quotidien à ces aléas multiples. Mais aussi de rappeler - si besoin était - que la majeure partie des TER arrivent à l'heure ou presque !

Un peu décontenancé, en me retournant, après avoir passé deux à trois coups de fil, j'aperçois en haut de l'escalier le mythique établissement du « Train Bleu ». Ce superbe et exceptionnel buffet de gare, inauguré en 1901, avec profusion de dorures, stucs et fresques évoquant la mythique ligne PLM (Paris-Lyon-Marseille), mais aussi tout le charme méditerranéen ! Et si j'y allais, me dis-je alors ? Je n'y ai jamais mis les pieds, juste vu de loin,  ou bien lu le menu.

 

 

Une séculaire brasserie à l’élégance qui nous est inhabituelle…

Entrons ! L'élégance est la première des images, celle des locaux bien sûr,  mais aussi de l'impeccable personnel ! Ce faste, force est de reconnaître, que nous n'y sommes plus guère habitués. Ma table, impeccablement nappée, donne sur la séculaire brasserie « L'Européen », à l'angle de la rue de Lyon.

Autour de moi, deux amies allemandes sont venues visiter Paris. A droite, c’est une famille brésilienne. Un peu plus loin, ce sont des australiens.

Pour un peu, on pourrait penser que le monde entier s'est donné rendez-vous ici à Paris pour admirer ces fresques colorées : la rade de Toulon et les citronniers de Menton.

Comme me l'explique alors le polyglotte maître d'hôtel : la réfection, voici quelques années du site, a rendu à ce lieu mythique une certaine magnificence, entre ciel azuréen, paisibles promeneurs et voiliers voguant sur les flots.

Avec l'apéritif, arrive une crème de champignons en guise de mise en bouche. Elle est plutôt quelconque et manque notablement de caractère. En entrée, je choisis le pâté en croûte et foie gras de canard. C'est correct mais sans plus. On le dirait comme sorti du congélateur. La pâte qui ne tient pas vraiment la chair, me semble grossière, manquant de finesse. L'appareil est assez quelconque, plus proche d'un « machin » industriel que de celui proposé régulièrement à la table du « Rive Gauche » à  Joigny !

Mais bon, l'ambiance est là avec le ballet du service, les conversations dans toutes les langues. Une rasade d'un bon brouilly me fait définitivement oublier l'annulation du TER !

 

 

Le gigot d’agneau à l’estampille du « Train Bleu » : une assiette fort goûteuse…

 

En fait, ici l'on vient, plus pour le spectacle et l'impressionnant décorum que pour une cuisine vaguement conçue à la chaîne ! « Le Train Bleu » : on peut aussi venir y prendre un élégant café matinal, un thé d'après-midi et d'avant train sur le départ.

C'est un véritable lieu de vie.

Dans le même registre tarifaire, mais avec une cuisine d'exception pour bien manger, je vous recommande « L'Arôme » au 3 de la rue Saint-Philippe du Roule dans le huitième arrondissement où le sympathique chef solognot Thomas BOULEAU élabore une cuisine des plus raffinées, une étoile au Michelin en valant plutôt deux.

Cependant, le plat principal me parut plus convaincant : un gigot d'agneau servi à la voiture de tranche et gratin dauphinois. Un plat estampillé, spécialité « Train Bleu ».

 

 

Le gigot arrive : il est élégamment tranché et servi rosé comme demandé, avec un bon jus et de l'ail en chemise. Sincèrement, c'est fort bon. Le gratin dauphinois est goûteux et pas gras. Il parachève cette jolie assiette indéniablement classique, mais fort succulente !

A ma droite, mes voisines teutonnes se régalent avec les ris de veau qu'elles accompagnent, sur mon conseil (!), d'un chablis ! Elles aussi sont émerveillées par les fresques et le parquet.

En dessert, peut-être aurai-je dû prendre les crêpes Suzette, flambées au « Grand-Marnier ». Car, le soufflé chaud à la clémentine manque de légèreté. Il est loin de valoir celui de « L’Auberge des Chenêts », sise à Valloux au nord d'Avallon. Mais bon ici-bas, nous ne sommes pas là que pour déguster, mais  aussi pour admirer, écouter et regarder le spectacle vivant qui se joue devant nos yeux.
A peine le temps de terminer mon café-kirsch que je crois entendre la monocorde annonce : « le TER numéro 891 à destination de Laroche-Migennes… ». Celui-là, dans l'Yonne, nous ramènera !

 

 

En savoir plus :

Les - : une cuisine pas forcément très cuisinée, vous l’aurez compris !

Les + : quel cadre, quel décor, c’est magnifique ! A signaler l'impeccable tenue du personnel, bravo !


Le Train Bleu

Place Louis Armand (gare de Lyon)

75012 PARIS

Ouvert de 7h30 à 22h30.

Téléphone : 01.43.43.09.06.

Site : www.le-train-bleu.com

Menu : à partir de 49 euros (25 euros pour les enfants).


Cap au sud ! Pour deux bonnes petites adresses en demeurant encore un instant  sur le réseau PLM !

A ENTREVAUX (Alpes de Haute-Provence), l'entreprenante famille DEKEN a repris « Le Vauban » (p'tit clin d'œil icaunais), un hôtel-restaurant-pizzeria. Les plafonds de la salle sont imposants, la terrasse à la jolie vue se prépare pour l'été. Accueil aimable, cuisine maison, dont des pizzas de belle tenue, garnies de bons produits. Délicieuse daube notamment servie avec d’excellents raviolis. Ici, on peut arriver par le chemin de fer de Provence (ligne Nice -Digne) et visiter la citadelle, mais aussi le musée de la moto !

A COMPS-SUR-ARTUBY (Var) avec le bar-hôtel-restaurant « Bain » (de père en fils depuis 1737) une belle auberge de bord de route, au cœur d'un véritable désert culinaire ! La Provence y est à l'honneur dans les assiettes : délicieuse soupe ou pistou, tripes à la niçoise, côtes d'agneau grillées servies de belle manière. Une belle étape. Profitons-en ! Car, des établissements comme cela en France, d'ici quelques années, il n'en restera plus guère...

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Le sujet est très méconnu (tabou ?) du grand public. C’est sûr : il ne s’étale pas à la une des médias. Surtout à une époque où les manchettes de la presse se concentrent sur les faits de société anxiogènes que sont la guerre en Ukraine, les conséquences sur le pouvoir d’achat et les élections présidentielles. Pourtant, les Journées mondiales de l’Autisme, déclinables dans l’Yonne du 31 mars au 02 avril, auront le mérite de faire toute la lumière ou presque sur les TSA : ces fameux troubles du spectre de l’autisme…

 

AUXERRE: Que sait-on finalement de l’autisme et de ses déclinaisons dans la vie quotidienne ? Pas grand-chose en vérité. Pourtant, près de 700 000 personnes souffrent de ce handicap comportemental sur le seul Hexagone dont 28 000 en territoire de Bourgogne Franche-Comté !

Si les préjugés persistent depuis des lustres, et si la seule image d’Epinal qui met en scène un autiste par le biais du septième art a pris la forme de Dustin HOFFMAN donnant la réplique à Tom CRUISE dans « Rain Main », nos concitoyens ne connaissent en réalité que bien peu de choses des TSA, les troubles du spectre de l’autisme.

Or, l’organisation des Journées mondiales de l’Autisme répond à un double objectif : sensibiliser l’opinion publique sur ce trouble handicapant et éradiquer les jugements hâtifs, qui engendrent le plus souvent la peur et le rejet.

L’une des problématiques récurrentes vécues par les familles confrontées à cette situation est la difficulté d’accéder aux soins pour une personne autiste. C’est précisément ce thème central qui sera abordé via le rendez-vous proposé sous la forme d’un colloque par l’EPNAK Yonne les 31 mars et 01 avril prochains.

Deux jours durant, l’amphithéâtre du « 89 » du Conseil départemental accueillera la fine fleur des spécialistes départementaux de la question afin de répondre aux interrogations que peuvent se poser les familles mais aussi les professionnels de santé sur le sujet.   

 

 

 

Un copieux programme au niveau des thèmes…

 

« Comment consulter les praticiens selon les pathologies ? », « les soins dentaires », « l’accès à la gynécologie, les risques de violences sexuelles et le consentement », « les troubles de l’alimentation et ceux de l’oralité »…seront autant d’items expliqués par une brochette d’intervenants experts dans leur domaine de compétences.

On notera dès le premier jour de ce double plateau, le 31 mars et le 01er avril, la présence d’une représentante de la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) devant égrener les aides à l’accès aux soins. Notons aussi un focus intéressant sur ce qui se vit à Niort au sein du CEAA, le Centre Expertises Autisme Adultes.

Des conférences qui se complèteront le samedi 02 avril au village Ressources Autisme du territoire à Auxerre avec la présence de professionnels qui répondront aux questions du public, mais aussi de nombreuses animations, en association avec les partenaires de cet évènementiel : la Fédération française du Sport Adapté de l’Yonne, le magasin Cartes sur Table ou encore l’association Icona Latina.

Signalons que le club service KIWANIS Auxerre organisera une tombola sur son stand, offrant en guise de premier prix un baptême de l’air à effectuer depuis l’aérodrome de Branches. Histoire de prendre un peu de hauteur sur une thématique qui le mérite bien…

 

 

En savoir plus :

 

Les Journées mondiales de l’Autisme

Colloque au « 89 » Conseil départementa à Auxerre

Du 31 mars au 01 avril

De 09h30 à 17 heures

Le samedi 02 avril au cœur de ville d’Auxerre, exposition et démonstrations

De 09 h à 17 heures.

Inscription : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Thierry BRET

 

 

 


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C'est terriblement  attristant. Mais comment comprendre désormais la sélection annuelle du guide Michelin ? Avant de revenir dans l'Yonne, demeurons quelques instants sur l'ensemble de l'Hexagone. C'est un secret de Polichinelle, mais les temps sont durs aussi chez Michelin. Et, contrairement à la légende toujours volontairement entretenue, leurs équipes d'inspectrices et d'inspecteurs visitent fort peu la plupart du territoire dorénavant...

COGNAC : Pour l’édition 2022, les inspecteurs sont allés essentiellement en Bretagne (un tiers des promotions « bibs gourmands » et six nouvelles tables étoilées) mais aussi en Occitanie (quatre promotions « bibs » et trois nouvelles étoiles). Ces deux régions récoltent donc la moitié des promotions « bibs gourmand » et 20 % des étoiles de toute la France. Quant à Paris, cela représente un tiers environ des promotions d'étoiles dont une scandaleuse distinction trois étoiles après trois mois d'ouverture seulement de l’établissement ! Même plus le temps d’effectuer les quatre saisons culinaires, c'est aussi triste qu'irrespectueux. Et où sont désormais les promotions de petites tables indépendantes et familiales ? En matière de double étoile cette année, les palaces raflent la mise. Antan dans le Michelin, on trouvait aussi de bonnes petites adresses campagnardes, à l'époque lointaine où leurs équipes faisaient leur boulot. Oui mais ça, c'était avant !

 

Le rôle des attachés de presse prime sur le savoir-faire culinaire…

 

En 2021, l'Yonne a perdu douze référencements (Le Clos des Jacobins à Sens, Le Rive Gauche à Joigny...) sans que l'on sache, ni comprenne bien pourquoi. Récemment, en m'attablant au grand hôtel Bain (de père en fils depuis 1737), sis à Comps-sur-Artuby (Var) où nous déjeunons fort bien, je fus surpris en sortant, d'apercevoir l'autocollant Michelin 2018 tout à fait justifié. Depuis lors, le patron dépité m'expliqua leur avoir écrit par deux fois pour comprendre cette anormale suppression. Sans réponse aucune, comme de bien entendu.

Ces petites tables qui bénéficiaient autrefois d'un logo spécifique : établissement proposant un menu simple à moins de ...euros, n'intéressent plus le Michelin. Pour lequel, on a hélas désormais l'impression que ne comptent que le « bling-bling », l'immédiateté, les réseaux dits sociaux ainsi que le faire-savoir des attaché(e)s de presse,  primant désormais sur l'élémentaire savoir-faire culinaire.

Et si jadis, en feuilletant le Michelin, on pouvait y trouver des hôtels à tous les prix (voilà vingt ans, ils inventèrent le « Bib-hôtel : bonnes nuits à petits prix ») tout cela est révolu en 2022.

Les hôtels sont sur le net, et les restos demeurent encore dans une des dernières versions papier, vraisemblablement en sursis. Va pour le net et tapons dans la catégorie hôtels, la ville d'Auxerre. On me propose alors Le Château de la Resle à 225 euros la nuit, ou La Borde à Leugny pour 450 euros, le Panoramic à Sancerre pour 106 euros, le château  du Vault-de-Lugny pour 300 euros ou encore le relais Bernard Loiseau à Saulieu pour 408 euros ! Sans commentaire, mais attristant. Tant pis pour les familles, les touristes, les randonneurs, les motards et autres.... qui n'intéressent plus le Michelin.

 

 

Des absences très curieuses dans le palmarès…


Notre région, la Bourgogne Franche-Comté est, une fois de plus, desservie, par ce millésime, oublieux de nos territoires. Comme en 2021, les seules promotions se font à Dijon (un étoilé et un bib) ainsi qu'une étoile à Beaune : un bib sur 33, deux étoiles sur 50. Cherchez l'erreur !

Quant à la partie franc-comtoise, elle est scandaleusement délaissée depuis des années : rien. Les équipes Michelin ne passent plus chez nous, et comme me le confia navré, voilà deux ans, le sympathique journaliste Vincent FERNIOT : « le Michelin n'aime plus la Bourgogne Franche-Comté » !

Comment comprendre l'absence de promotion double étoile à l'écrin de Yoann CHAPUIS à Tournus (Saône-et-Loire) ? Un récent déjeuner merveilleux, en janvier dernier dans ce bel antre, me rendit méritée cette distinction. Las...

Peut-être est-ce lié à l'expression excessive de l'ego culinaire régional, de certaines divas des fourneaux qui leur cassaient les pieds,  ou que sais-je encore ?

 

 

Un bilan famélique pour le seul département de l’Yonne…


Dans l'Yonne désormais, ne subsistent plus que trois tables étoilées (nécessitant un entretien régulier de leur brillance culinaire) et deux « bibs gourmands ». Il y a deux décennies, le département comptait huit tables étoilées et cinq « bibs gourmands ».  En 2022, il demeure aussi d'autres références culinaires, solides elles aussi (L’Escale 87 à Villeblevin,  Les Cordois autrement à Avallon...). Mais l'on ne peut s'empêcher de penser que si le Michelin passait dans notre département, en y faisant son job de dénicheur tout simplement - ce qui hélas n'est plus le cas depuis pas mal d'années...- d'autres tables y seraient fort légitimement valorisées...Un « bib gourmand » serait ainsi mérité au Rive Gauche jovinien ou au Martin Bel Air de Saint-Martin-du-Tertre.

Comme tant d'autres départements (les Ardennes, la Haute-Saône, la Haute-Marne, la Nièvre, la Creuse...), l'Yonne fait partie des territoires oubliés par le Michelin, qui préfère aller à Courchevel ou sur la Côte d'Azur. Voire en Bretagne cette année !
Cette belle institution culinaire, respectée par la profession, gagnerait urgemment à retrouver ses fondamentaux,  tout en s'adaptant au XXIe siècle. Ce qui est loin d'être incompatible, Michelin, c'est un « p'tit bout de la France » - même en 2021, si, si ! Avec ses routes, ses territoires et sa cuisine réputée, aussi....

Amis pneumatiques : retrouvez-en le goût pour l'édition 2023 ! Et puisque nous sommes en Bourgogne, nunc est bibendum ! Bon appétit et large soif !



Gauthier PAJONA

 


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