Lors de la joute initiale, durant la phase des matches « aller », l’AJ Auxerre avait su disposer du FC Lorient sur la plus petite des marges bénéficiaires, grâce à un score étriqué d’un but à zéro. Samedi à 15 heures, les protégés de Pablo CORREA renouvelleront-ils l’exploit en terre d’Armorique face à une grosse cylindrée de la Ligue 2 qui n’aspire qu’à retrouver l’élite ? Occupant une prometteuse douzième place qui peut leur permettre de rêver de clore ce championnat sur une excellente dynamique, et confirmer celle entamée depuis le début de l’année imputable à la venue du coach franco-uruguayen, les footballeurs de l’Yonne ne partent pas battus. Loin de là : ils ont d’incontestables atouts à faire valoir.
AUXERRE : « Aujourd’hui (vendredi 16 février), il y a deux bonnes nouvelles qui apparaissent à mes yeux : le retour du soleil et le fait que BARETTO ait pu évoluer sur le terrain en reprenant l’entraînement. Même s’il n’est pas encore apte à intégrer pour l’heure la composition d’une feuille de match… ».
Souriant, détendu, et confiant, le coach auxerrois brosse en quelques mots de bienvenue la tendance actuelle du côté du mental de ses hommes avant le délicat déplacement de l’AJ Auxerre en terre bretonne.
Jouer au FC Lorient ne s’apparente guère à une partie de plaisir, loin s’en faut. Surtout que les Bretons n’ont pas caché leur intention de tenter le tout pour le tout dans cette ultime ligne droite pour recoller au peloton de tête et rejoindre les prétendants à l’accession directe, voire au match de barrage opposant le troisième du classement au dix-huitième de Ligue 1.
Comptant dix points d’écart par rapport aux Bourguignons, le FC Lorient, septième, devra néanmoins se débarrasser, certes sur sa pelouse, du trublion de ce début d’année, l’AJ Auxerre.
Des joueurs en confiance peuvent réaliser un joli coup…
Pour Pablo CORREA, aucune alternative n’a de sens si ce n’est la victoire. Péremptoire, il explique lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match que ses joueurs doivent apprendre à se mesurer à de telles équipes, celles des cadors qui jouent le gain de la partie à chaque rencontre.
Après l’AC Ajaccio, cette opposition présente de réelles similitudes. « Nous devons être dans la performance et ne pas nous poser trop de questions… ».
Invaincue en championnat depuis le début de l’année, l’AJA éprouve en revanche de sérieuses difficultés pour vaincre les équipes de haut de tableau. Manque de confiance, crainte de l’adversaire ?
« Il faut mettre les joueurs en confiance, c’est mon objectif, répond Pablo CORREA, et continuer à travailler pour espérer ramener un bon résultat de ce déplacement ».
Le soleil est de retour et le coach franco-sud-américain rêve de victoire et d’un joli coup ce samedi à 15 heures. Il faudra patienter près de deux heures avant que cette rencontre passionnante ne livre son verdict…
Le 13 octobre 1918, de nouvelles infrastructures, celles que nous connaissons aujourd’hui en lieu et place du complexe de l’Abbé Deschamps, accueillaient les équipes sportives de ce jeune club baptisé AJ Auxerre, apparu en 1905. Cent années plus tard, alors que la formation professionnelle sous la houlette de son nouvel entraîneur franco-uruguayen Pablo CORREA s’apprête à livrer une rencontre importante chez le voisin du Loiret, l’US Orléans, les dirigeants envisagent de commémorer l’évènement de la meilleure manière qu’il soit : par le biais d’un événementiel digne de ce nom et en présence des partenaires chinois…
AUXERRE : 2018 deviendra-telle l’année des jolies réussites pour l’unique club professionnel de football de l’Yonne ? Après la tonitruante victoire acquise lors de la 21ème journée de Ligue 2 aux dépens de Niort, obtenue sur un score sans appel de cinq buts à rien, l’AJA s’enflammera-t-elle comme autrefois lorsqu’elle disputait sous les ors de la Champions League des rencontres européennes aux souvenirs mémorables ?
Il faudra bien sûr s’armer de patience et s’accorder encore beaucoup de temps avant de retrouver, peut-être un jour, l’élite et les soirées sportives d’antan. Certes, mais obtenir du temps, c’est ce que réclame précisément le nouvel homme fort du club, le coach Pablo CORREA. Petit à petit, il pose sa stratégie et met en place une méthodologie qui lui a déjà souri par le passé. Lorsqu’il officiait dans un poste similaire au service de l’AS Nancy Lorraine.
« Il serait dangereux de croire pour notre collectif que l’ensemble des 17 rencontres à disputer d’ici le terme de ce championnat se conclura sur le même résultat. Moi, je suis là pour que le groupe soit réaliste et qu’il prenne confiance en lui. Mais, pas de manière irréfléchie… ».
Privilégier la recherche de la régularité et non celle de la performance…
L’un des maîtres mots qui revient sans cesse dans le discours du franco-uruguayen, c’est l’humilité. Rappelant qu’il est impératif de faire abstraction du classement, Pablo CORREA défend une ligne pragmatique qui consiste à considérer match après match la teneur et les potentialités de l’adversaire sans trop se projeter sur les conséquences finales. « Nous ne devons pas nous tromper d’objectifs : chaque victoire doit nous insuffler de nouvelles forces permettant d’accroître les bases d’une future réussite… ».
Ce vendredi, à l’extérieur, dans ce court déplacement à Orléans qui ferait presque office de derby, l’AJ Auxerre a bien l’intention d’abattre ses atouts cartes sur table et de ne pas faire de la figuration face à un concurrent à sa portée. Le quatorzième du classement ne représente pas un seuil insurmontable. Néanmoins, les protégés de Pablo CORREA devront retrouver le chemin des filets. Comme ils l’ont fait à cinq reprises face à Niort. Confirmant ainsi ce renouveau que beaucoup de supporters espèrent.
« L’équipe doit retrouver une vraie dynamique, sa cohésion et poursuivre sur cette voie, ajoute le coach qui compte autant sur les velléités offensives de son attaque que le sérieux de sa défense. Nous attendons de nos joueurs une progression semaine après semaine. Je ne voudrais pas que les joueurs soient battus sans qu’ils n’aient rien essayé pour contrer l’adversaire… ».
Dans la capitale du Loiret, l’AJ Auxerre n’endossera pas le maillot de favori de cette rencontre un peu particulière. Orléans demeure un club très difficile à manœuvrer sur sa base arrière avec de belles qualités offensives. Hormis quelques absences imputables à de mauvaises grippes, le coach emmènera avec lui dix-neuf garçons. Même si le onze du début de match risque de ressembler à s’y méprendre à celui de la précédente rencontre.
Evoquant les tenants et aboutissants du mercato d’hiver et après une rencontre avec les dirigeants liés au recrutement, Pablo CORREA reste sur l’expectative. « Tous les problèmes ne sont pas résolus. Même si nous avons besoin d’un nouveau joueur pour renforcer la ligne de l’attaque, il faut aussi considérer que l’intégration d’un nouveau membre en cours de saison n’est jamais chose aisée. Nous sommes vraiment en réflexion sur ce point à l’heure actuelle… ».
L’AJ Auxerre affrontera-t-elle une équipe chinoise en 2018 ?
Quelques jours auparavant, lors de la séance de vœux aux partenaires, le président Francis GRAILLE a évoqué les surprises majeures de la future année. Et son désir, aux côtés de l’actionnaire James ZHOU, de vouloir faire fructifier de la manière la plus fervente possible ce rapprochement avec la Chine depuis que les intérêts de l’industriel asiatique convergent avec ceux du club bourguignon.
Cela prendra forme sous différents aspects. D’une part, Bernard DAVID, le responsable du centre de formation du club devrait effectuer en janvier une première séance de formation dans l’ex-Empire du Milieu. Quant à l’intégration du premier joueur professionnel chinois en France, elle entre dans le domaine du possible au sein de l’AJA. Mais, rien ne devait filtrer quant à l’exactitude de la date sur cette nouvelle digne d’un scoop !
En revanche, le centenaire du stade de l’Abbé Deschamps, lui, sera bien célébré dans le courant 2018. Francis GRAILLE ayant désigné un responsable, un « Monsieur centenaire », qui se chargera de gérer le dossier d’organisation du projet. Parmi les réjouissances possibles : une rencontre footballistique opposant l’équipe première à une formation chinoise. Exotisme et attractivité garantis !
Trois petits tours de piste et puis s’en va. Certes, pas de manière définitive, mais juste de façon aléatoire afin de recharger les accus et de mieux s’investir aux préparatifs de la probable édition 2019, accueillie à Toucy. Faute de solides soutiens émanant de partenaires professionnels, issus de la filière des services à la personne, le directeur régional de PRESENCE VERTE Bourgogne, Pierre HIPEAU, a abandonné avec regrets et par jet de l’éponge l’idée d’écrire le quatrième volet consécutif de la saga « MARCHENSOL » le 23 septembre en Puisaye comme il avait été préalablement annoncé par voie de presse. Le peu d’enthousiasme des partenaires à constituer un comité de pilotage qui aurait eu pour mission de coordonner la logistique de cet évènement caritatif en faveur des malades d’Alzheimer a conduit sine die le responsable du rallye solidaire à prendre une décision irréversible : son annulation en 2018. Et de programmer son retour à l’automne 2019 en revoyant peut-être la formule…
AUXERRE : Avant même qu’il ne bascule au seuil de l’an neuf, Pierre HIPEAU devait prendre aux termes des ultimes jours de 2017 une résolution importante concernant le porte-étendard communicatif de son association, MARCHENSOL, en annonçant son report inéluctable de douze mois.
Cassant ainsi, et par la force des choses, la cadence annuelle qu’il s’était imposé à lui-même ainsi qu’aux équipes collaboratrices de PRESENCE VERTE de concocter chaque année ce rassemblement familial et sportif au service d’une cause juste. Le soutien par le don de soi en y participant et par le versement d’une obole à l’inscription au profit de la structure qui défend les intérêts des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, France Alzheimer 89.
Trop esseulé pour assumer une telle charge de travail…
Ce n’est pas de gaité de cœur que le directeur régional du spécialiste de la téléassistance, à l’origine de ce concept depuis 2015, a entériné sa décision. S’appuyant sur les échanges constructifs qu’il a eus avec son conseil d’administration, au demeurant très satisfait de l’orientation positive prise par cet évènement depuis sa création, le responsable de ces randonnées pédestres de la solidarité souhaitait, en revanche, davantage d’implications de la part de ses partenaires professionnels qu’il côtoie de manière quotidienne dans son activité.
Pour l’organisateur de ce concept original qui avait vu la présence de 700 participants lors de l’édition 2016 sur l’idyllique parcours dessiné au cœur du vignoble de Chablis et de 400 marcheurs et coureurs mobilisés l’année suivante à Auxerre, la charge de travail était trop importante à assumer seul. Tant au plan moral avec la pression constante que l’on imagine aisément dès que le compte-à-rebours était enclenché qu’au niveau du temps nécessaire à la conception du projet d’un exercice à l’autre car trop chronophage au final.
Seconde interrogation de poids pour ce féru de randonnée et de trail : comment concilier la saine gestion de l’événement qui nécessite une rigueur extrême dans sa phase organisationnelle et conduire la destinée, en parallèle, d’une entité, certes associative, mais qui gère le destin professionnel de onze salariés et réalise plus d’un million d’euros de chiffre d’affaires à l’année ?
Un sérieux dilemme qui pouvait trouver un semblant de réponse avec la mise en place d’un comité de pilotage faisant office d’organe décisionnaire.
« Le postulat était simple, explique Pierre HIPEAU, il s’agissait seulement de créer un groupe de travail à l’aide de cinq personnes issus du sérail des services à la personne pour conférer un cadre exécutif à l’ensemble… ».
Le silence de partenaires peu enclins à s’investir ?
La douzaine d’entreprises partenaires reçoit ensuite l’invitation par mail à rejoindre ce comité sur la base du volontariat le 19 décembre dernier. Quelques jours plus tard, Pierre HIPEAU ne pourra que déchanter : hormis une réponse qui s’avère positive, personne ne répondra à la sollicitation d’intégrer l’outil directif du concept.
Un tantinet amer, Pierre HIPEAU, n’en reste pas moins lucide et n’incrimine pas ses interlocuteurs restés « muets » : « Tous ont des occupations importantes qui génèrent du chiffre d’affaires tout en assurant la gestion du personnel. MARCHENSOL est une indéniable réussite au niveau de sa répercussion populaire et médiatique mais je n’ai pas réussi à créer l’adhésion des partenaires professionnels autour de ce concept et de sa marque. C’est dommageable à plus d’un titre. Aujourd’hui, je ne peux plus assumer seul la coordination de cette manifestation ; mes partenaires ont été informés de ce besoin de réfléchir à plusieurs strates. Or, ils ne se sont pas manifestés… ».
De guerre lasse, Pierre HIPEAU n’a alors d’autres alternatives que de botter en touche. Prévenant au passage l’ensemble de ses partenaires institutionnels et bénéficiaires de l’œuvre de ce report. Et d’envisager le retour en grâce de son concept à l’automne 2019.
« D’autant qu’il était prévu de compléter le programme de nos randonnées habituelles avec un parcours vélo grâce à une collaboration active avec le Comité de la Franck Pineau et son président, Serge LE DOUSSAL, concède Pierre HIPEAU, la ville de Toucy se prêtera très bien à cette nouvelle configuration… ».
Désireux de mûrir avec beaucoup de recul la prochaine édition, le responsable de PRESENCE VERTE Bourgogne en arrêtera les lignes fondamentales au sortir de l’été 2018. Un laps de temps qu’il juge indispensable à ses yeux pour remodeler un concept qui a encore beaucoup à apporter dans le paysage de la solidarité de notre territoire…
Plus que jamais, ce leader européen de la distribution multicanale place ses clients au cœur de sa stratégie et de ses actions favorables à son développement. En accueillant cet ingénieur qualifié de l’UTC de Compiègne et titulaire d’un MBA de l’IAE de la Sorbonne à la direction générale de sa filiale française, le groupe allemand, présent dans vingt-cinq pays européens et fort d’un chiffre d’affaires excédant le milliard d’euros, s’enrichit de l’expérience et de la culture e-commerce de ce professionnel qui a effectué toute sa carrière chez RS COMPONENTS, distributeur de produits électroniques, électromécaniques et industriels. En outre, Didier GOGUELIN assurera également la fonction de vice-président de la région Europe du Sud…
SAINT-JULIEN DU SAULT : Principal objectif pour le nouvel homme fort de BERNER France : accompagner le plan de transformation digital du groupe dans ses filiales européennes. Un challenge professionnel à la portée de cet éminent spécialiste de la culture e-commerce qui doit conduire l’enseigne industrielle vers une dynamique de croissance et de profit à travers le Vieux continent.
Ancien auditeur, contrôleur financier et directeur financier au sein de nombreuses entreprises, Didier GOGUELIN poursuivra sa carrière en gravissant divers échelons à partir de 1995 au sein de RS COMPONENTS, une structure référente sur le segment de la distribution de produits électroniques, électromécaniques et industriels. Récemment, il aura même assuré la vice-présidence des ventes sur le marché EMEA (Europe Middle East Africa).
Asseoir le leadership du groupe et renforcer sa transformation numérique
Nommé à la direction générale de la plus grande filiale du groupe allemand aux cinquante succursales et aux 8 500 collaborateurs, Didier GOGUELIN fera même d’une pierre deux coups puisqu’il héritera en parallèle de la vice-présidence de la région sud-européenne (Espagne, Portugal,…) où il aura à cœur d’exercer ses talents et compétences.
Bénéficiant de la confiance du « Chief operating officer », Carsten RUMPF, le nouveau dirigeant de BERNER France devra asseoir le leadership de la structure sur l’ensemble de la chaîne de valeur du parcours client. En renforçant la stratégie de transformation numérique de l’entreprise.
« Ce sont les fondamentaux pour construire une relation pérenne et efficace avec les clients, les collaborateurs et les partenaires du groupe, selon les commentaires du responsable allemand.
Une entreprise qui dispose d’une force de frappe commerciale riche de 1 000 collaborateurs…
Fondée en 1957 par Albert BERNER à Künzelsau, l’entreprise industrielle dont le siège est aujourd'hui à Cologne est devenue un acteur européen incontournable de la distribution multicanale de produits de fixation, d’outillages et de consommables destinés aux professionnels du bâtiment, de l’automobile et de l’industrie.
Installée dans le département de l’Yonne depuis 1969, BERNER France réalise un chiffre d’affaires consolidé de 226 millions d’euros tandis que celui de la région Europe du Sud représente 400 millions d’euros.
Mille cinq cents personnes exercent leur savoir-faire au sein de la filiale française dont mille commerciaux. Ils ont pour objectif de répondre aux attentes de plus de 100 000 clients…
Originaires d’Auxerre ou de localités avoisinantes à l’exception d’une personne habitant Montbard (Côte d’Or), une demi-douzaine de jeunes gens ont rejoint dès le 04 janvier leur lieu d’affectation, intégrant ainsi plusieurs régiments de l’Armée de Terre. Munies de leur contrat d’engagement, de trois à cinq ans selon les appétences de chacun, ces personnes qui étaient sans emploi dans le civil ont ainsi l’opportunité de pouvoir suivre une formation approfondie qui les conduira à l’exercice de nouveaux métiers…
AUXERRE : Ils se prénomment William, Guillaume, Brandon, Thomas, Antoine et Romain. Leur âge oscille entre 18 et 21 ans. Leur situation dans le civil est plutôt similaire. Tous détenteurs de diplômes de niveau CAP, brevet ou baccalauréat professionnel, ils ne s’éclatent pas vraiment dans une vie active peu encline à s’ouvrir à la nouvelle génération, confrontée trop souvent aux marasmes de la conjoncture économique, voire aux refus sine die des entreprises de les recevoir en leur sein pour qu’ils puissent s’épanouir dans le travail.
Un parcours d’intégration suivi aux côtés des spécialistes du CIRFA…
Bref, ces passionnés de l’existence un peu aventurière voulaient vivre autre chose et casser les codes d’un quotidien un tantinet morose. En disposant de quelques garanties non négligeables, notamment la pérennité de leur emploi et un salaire assuré.
Pour remédier à cette stratégie sciemment voulue, les six garçons ont suivi le parcours d’intégration que leur avait expliqué dès le contact initial, l’adjudant-chef Bruno NIRLO, du Groupement de recrutement et de sélection Nord-Est, chef de centre du Centre d’information et de recrutement des forces armées de l’Yonne (CIRFA).
Quelques jours après avoir réveillonné en famille ou avec des amis, les six nouveaux incorporés au sein de l’Armée de Terre avaient un rendez-vous définitif avec le responsable recruteur du CIRFA à Auxerre. Outre l’apposition symbolique de leur signature au bas du document officiel, confirmant ainsi leur engagement, les jeunes soldats du rang prenaient connaissance des ultimes informations avant de se rendre à la gare en quête de trains les menant à leurs garnisons respectives.
Des affectations aux quatre coins de l’Hexagone
Parmi les destinations de cette première cuvée de l’année : le 35ème régiment d’artillerie parachutiste de Tarbes, le 7ème bataillon de Chasseurs alpins dans les Hautes-Alpes, le 12ème régiment de cuirassiers à Olivet, le 1er régiment de tirailleur à Epinal ou le 1er régiment de chasseurs à Verdun, dans la Meuse…
Sur place, ces nouvelles recrues de l’An neuf seront formés pour être combattants TTA, pilotes d’engins blindés, opérateur d’artillerie et même cuisinier. Ce sera le cas concret du jeune Antoine, titulaire d’un CAP professionnel…