Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Priorité à la gagne, et ce dès ce mardi soir, pour le coach franco-uruguayen de l’AJ Auxerre Pablo CORREIA qui aborde ce match en retard de la 28ème journée de championnat, reporté pour cause d’enneigement, avec de réelles espérances. Même si le rythme des rencontres s’enchaîne de façon effrénée depuis le début de la nouvelle année, l’homme providentiel du pensionnaire de Ligue 2 envisage la suite de la saison avec sérénité ; celle-ci entrant dans son ultime ligne droite à dix journées du terme de la saison…

AUXERRE : Annulée à cause de déplorables conditions météorologiques où il n’était pas souhaitable de faire jouer des professionnels du football dignes de ce nom, la nouvelle confrontation entre la dixième équipe du classement et le douzième prétendant au titre suprême devrait s’avérer prometteuse à bien des égards ce mardi à Sochaux.   

Ce retour marqué chez les cousins francs-comtois, dix jours plus tard, offre, il est vrai, une réelle opportunité de rebond pour les protégés de Pablo CORREIA après la courte défaite concédée le week-end dernier. Contre, et cela est excusable, l’un des cadors habituels de Ligue 2, le club de Brest.

Mais, il n’y a pas à rougir d’avoir rendu les armes au terme de 90 minutes d’un intense suspense. Valeureuse, combative, emplie de velléités offensives, faisant montre de créativité en attaque, l’AJ Auxerre aura peut-être pêché, non pas par défaut d’ambitions ni excès d’orgueil mais par le manque de chance et de réussite à l’approche des buts du portier adverse.

La défaite contre Brest : un mal pour un bien profitable à la relance de l’équipe

Puisant au tréfonds des réserves psychologiques et mentales de ses joueurs, Pablo CORREIA positive dans l’absolu ce premier revers en championnat. Depuis que l’entraîneur franco-uruguayen a repris les rênes de la formation bourguignonne. Pour lui, cette situation s’inscrit dans une logique. Celle qui devrait lui permettre de continuer d’avancer et de progresser en passant très vite à autre chose. Et cet autre chose aurait comme simple synonyme la victoire !

« J’aimerai gagner un maximum de rencontres d’ici l’épilogue de ce championnat, plaisante-t-il, sur les dix dernières journées, je signerai volontiers pour six victoires et quatre défaites… ».

Prophète en son pays, l’ami Pablo ? Ce pronostic ne pourra se vérifier en revanche que si et seulement si les garçons de l’équipe première présentent une vraie appétence au beau jeu, en étant à 100 % de leur potentiel physique. Car, sur le terrain de Sochaux, un vieil habitué des grandes rencontres de Ligue 1 et des coupes de l’UEFA il y a fort longtemps, l’équation pour trouver la faille dans la ligne défensive et in fine la victoire ne se résoudra pas aussi aisément. Surtout que le FCS peut encore prétendre atteindre les accessits sur le podium, à défaut d’un barrage ou d’une place en Ligue 1 la saison prochaine.

« Ce club possède un espoir de venir jouer les trublions de dernière minute dans le haut du classement, confirme Pablo CORREIA, il nous faudra être à 100 % de nos moyens et posséder cet âme de compétiteur pour passer cet obstacle… ».

Qu’il s’agisse d’Auxerre ou de Sochaux, toutes deux auront à cœur de jouer crânement leurs chances avec un maximum d’efficacité offensive devant les buts.

La dynamique des résultats positifs n’est pas cassée…

Se concentrant exclusivement sur la fin de la saison, le coach auxerrois n’accorde guère de crédit au classement actuel. Volatil, celui-ci évolue sans cesse et ce dernier ne veut pas être pollué par une arithmétique bassement comptable.

« Je travaille pour cette saison et non pas pour l’année prochaine, ajoute-t-il sans détour, ce qui m’intéresse au fond, après cette défaite que nous avons connue contre Brest il y a quelques jours, c’est de voir comment l’équipe va réagir et reprendre son élan… ».

Malgré cette partie qui s’annonce si indécise entre les deux clubs dont les propriétaires sont originaires de Chine (un particularisme en Ligue 2 qui en ferait presqu’un derby hormis le fait que ces équipes évoluent dans la même région administrative), Pablo CORREIA garde confiance à son effectif et ne désire pas se mettre dans le rouge en étant confronté à la pression. Ce n’est ni son style ni dans ses habitudes.

« Quoi qu’il advienne, je ne changerai pas de stratégie, martèle-t-il, je n’aurai qu’une seule parole à prononcer dans le vestiaire avant que les joueurs ne pénètrent sur la pelouse : tout pour la gagne ! C’est un exutoire pour mieux les habituer à grandir et accumuler ces précieuses victoires… ».

Démontrant ainsi grâce à cette théorie que c’est ainsi que se construisent les grandes équipes sportives…


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Alors que le budget de l’Etat progresse de 13 % cette année pour tenter de résorber les inégalités patentes entre les représentantes de la gent féminine et les hommes dans notre société dite moderne ; les disparités salariales dans le domaine de l’emploi se creusent avec un différentiel de 26 % en défaveur des femmes quel que ce soit l’univers professionnel où elles exercent leur savoir-faire. Pourtant, le message de la préfète de la région Bourgogne Franche-Comté, Christiane BARRET, en visite dans l’Yonne à l’occasion de la journée spécifique du 08 mars (celle du droit des femmes) s’est voulu résolument optimiste dans ce haut lieu de l’émancipation de la condition féminine que symbolise la Maison Colette…

SAINT-SAUVEUR EN PUISAYE : Choisir l’ancien lieu de résidence de l’une des plus grandes figures de l’émancipation de la féminité en France pour y commémorer la célébration de la Journée internationale du Droit des femmes ne manque pas de symboles. Ni de poids. L’âme de l’écrivain qui a bravé une kyrielle d’interdits durant sa longue existence devait planer au-dessus de cette assistance, composée pour l’essentiel de femmes aux origines sociales diverses.

Avant d’en connaître davantage sur l’emblématique personnage de la littérature française, aux multiples facettes et à l’immense talent, le public écouta de manière attentive les propos de la représentante de l’Etat en Bourgogne Franche-Comté, la préfète Christiane BARRET.

Cette dernière a été accueillie par le préfet de l’Yonne Patrice LATRON et le président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD. Le patron de l’exécutif départemental devait évoquer le rôle de pionnière que ces femmes de progrès et idéalistes ont su jouer à travers l’Histoire citant entre autres Olympe de GOUGES et naturellement COLETTE. Clin d’œil espiègle de l’homme politique au moment de clore son discours : la part des femmes dans l’hémicycle du Département est la plus représentée par rapport aux hommes avec 22 conseillères féminines élues contre 21 messieurs seulement. Une situation rarissime parmi l’échiquier politique en France…

Il faut du temps avant que les femmes ne soient mises en avant…

Oser exprimer leurs talents ! C’est par ce biais introductif que la préfète de région a introduit son intervention en insistant sur les rapports distendus qui existent entre les deux sexes dans les milieux professionnels. Constatant avec amertume que les différences dans la vie active sont récurrentes, et le plus souvent importantes au détriment de ce public. « D’ailleurs, précisa-t-elle, les femmes subissent des activités professionnelles sous la forme de temps partiel plutôt qu’elles ne les choisissent… ».

Réclamant l’égalité une bonne fois pour toute dans notre société, Christiane BARRET expliqua les démarches prises en sens par la secrétaire d’Etat à la condition féminine qui multiplie les déplacements à travers l’Hexagone, porteuse de messages limpides pouvant à terme faire bouger les lignes. L’un des vecteurs pouvant accélérer ce changement de paradigme sociétal sera sans aucun doute l’apport du numérique. Un virage vers lequel les femmes doivent s’engouffrer y compris au plan professionnel.

« Curieusement, alors que le secteur du numérique et de la digitalisation doit nous permettre de relancer l’économie, peu de femmes sont réellement attirées par cette filière. Il ne faudrait pas vivre une fracture supplémentaire avec cet élément indissociable de la communication et des échanges envers l’autre… ».

En France, de nombreuses initiatives ont pourtant vu le jour au cours de ces dernières semaines sous la forme de constitution d’ateliers. Une vingtaine sont apparus sur notre territoire afin d’interpeller les femmes à propos de ce sujet sérieux.

Lutter contre le harcèlement physique et moral…

Quant à la culture, elle apparaît aussi comme une clé de voûte nécessaire à l’émancipation féminine. Même si, regrette Christiane BARRET, le chemin pour y parvenir de manière équitable est encore bien loin et parfois pavé de retards incompréhensibles. Suivra une énumération de données statistiques édifiantes autour de la proportion des femmes à exercer telle ou telle typologie de métiers : 27 % sont auteurs, 20 % présentent enfin les journaux télévisés mais seulement 4 % d’entre elles mènent à la baguette l’orchestre qu’elles dirigent.

La préfète de Région ne pouvait clore son allocution sans s’insurger contre la situation régulière des violences physiques et morales faites aux femmes. Visant en particulier le harcèlement passif qui est à proscrire, à la fois sur son lieu de travail mais aussi parmi les établissements scolaires.

Elle illustra ses arguments en faisant référence à la visite le 05 mars dernier à Dijon de Brigitte MACRON, première dame de France, et du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel BLANQUER, venus à la rencontre des enseignants et élèves bourguignons. Prévenir le sexisme était le thème majeur de cette immersion pédagogique qui fut orchestrée autour de discussions et de scénettes théâtrales…

Un débat autour de la personnalité de COLETTE et de ses engagements permit de poursuivre les échanges avec le public dans ce site où s’imprégnèrent durablement la passion et la liberté…


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Si l’année 2018 ne présente aucun intérêt spécifique dans la lutte acharnée qui oppose d’ordinaire les différentes formations politiques en quête de pouvoir en France, faute de scrutins notables, il semblerait en revanche que les échéances des futures municipales de 2020 soient bel et bien présentes à l’esprit de tous les leaders emblématiques de notre territoire. Première force politique du département de l’Yonne, fédérant 1 331 membres à ce jour, les Républicains se projettent vers un avenir meilleur en développant une stratégie de conquête où le rassemblement des forces, le respect des sensibilités et le renouvellement des talents prennent désormais toute leur dimension…

VENOY : C’est clair. La choucroute partie, concoctée par les bénévoles des Amis des Républicains à la salle des fêtes de Venoy, ne servait que de prétexte idéal et culinaire pour réunir en nombre les troupes de fidèles pressés d’entendre leur chef de file, Guillaume LARRIVE, député de la première circonscription, abattre ses cartes après plusieurs semaines de silence radio. Avant de se sustenter de ce goûteux plat alsacien, ils eurent l’opportunité de prime abord de découvrir la composition du nouvel attelage de la droite et du centre droit territorial à l’amorce de ces futures joutes électoralistes qui se préfigurent.

Incorporer toutes les familles de la droite et du centre droit…

C’est sous le vocable technique de conseil exécutif que le jeune quadragénaire dirigeant de la droite icaunaise a dévoilé ses cartouches qui lui permettront, selon ses objectifs, d’asseoir sa suprématie par rapport à ses autres concurrents directs dans ses zones d’influence. Véritable organisme structurel, en charge de développer et relayer la stratégie voulue par son leader, ce conseil exécutif s’articulera autour d’une trentaine de personnalités issues de toutes les composantes de l’actuelle droite française.

Ainsi, démocrates-chrétiens, gaullistes, représentants du centre droit et éléments d’une droite plus affirmée y travailleront de concert avec ce même désir avoué de faire respecter toutes les sensibilités intellectuelles à bord de cet assemblage.

La structure a ainsi été aménagée en privilégiant le rassemblement des forces et des compétences qui agissent sur le territoire. Tout en intégrant de nouveaux visages, des femmes et des hommes issus de la génération montante qui profiteront de cette immersion concrète dans le sérail afin de découvrir les véritables rouages et enjeux d’un long processus de réflexion, devant conduire à piloter une campagne électorale jusqu’à son terme.

Le nouvel organigramme de cette entité originale devant amener les Républicains dans des perspectives idoines en 2020 dépendra d’un trio de décisionnaires. Ce bureau sera présidé par Guillaume LARRIVE et accueillera en son sein deux vice-présidents : Marie-Louise FORT, maire de Sens, et Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental.

Un état-major de premier choix pour dynamiser la gouvernance des Républicains Icaunais

D’autres ténors de la politique départementale ne sont pas très loin dans cette arborescence du nouveau mode opérationnel des Républicains. Si Christophe BONNEFOND endosse la vêture de délégué départemental de ce conseil exécutif en assurant de surcroît son animation, Xavier COURTOIS, en charge des liaisons avec le monde agricole et les élus, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI (relation avec le Conseil régional), Valérie LEUGER-DORANGE, (milieux sportifs et associatifs), Gilles PIRMAN (relation avec l’Ile de France), Isabelle JOAQUINA (cœurs de ville), François BOUCHER (sécurité), Isabelle FROMENT-MEURICE (Europe) ou encore Clarisse QUENTIN (emploi et formations professionnelles) y figurent en bonne position avec des postes clés.

Ce futur « gouvernement » imaginé par la droite républicaine et centriste dévolu à l’Yonne s’adjoint également les services de personnalités connues et reconnues dans leurs expériences professionnelles. C’est le cas de l’édile de Saint-Florentin, Yves DELOT, qui se voit confier la délégation de l’industrie, de Florian BOURGEOIS qui interviendra sur le dossier des PME (étant lui-même un entrepreneur reconnu), de Jean DESNOYERS, spécialiste de l’eau pour traiter le sujet éponyme, de Frédéric GUEGEN, qui aura en charge l’analyse des milieux viticoles, de Virginie DELORME pour le commerce de proximité, de Martine MICHEL, placée dans le domaine de l’artisanat ou de la suppléante à la députation, Maryline SAINT-ANTONIN qui s’intéressera en sa qualité de praticienne à la santé.

La conseillère régionale Aurélie BERGER, maire de Gurgy, a accepté de gérer la délégation environnement. Il est vrai que sa commune œuvre beaucoup en ce sens. Quant à Pierre-Antoine de CARVILLE, il apportera son savoir-faire dans l’étude de l’innovation et de la mobilité sur le territoire.

Quelques jeunes pousses figurent dans le cercle restreint de cette garde rapprochée à la cause des Républicains : c’est le cas de Charles d’ASTORG (développement des adhésions), d’Axel SIBERT (Jeunes Républicains), le Jovignien Nicolas DEILLER (enseignement supérieur) ou Thomas MONARCCHI qui se fixera des objectifs à l’optimisation de la gestion des seniors.

Le monde de la ruralité, quant à lui, n’a pas été omis de cette liste importante de délégations avec Didier CART-TANNEUR qui s’impliquera dans cette cellule. Deux jeunes femmes, Céline BAHR et Sonia PATOURET, officieront en qualité de porte-paroles et de chargées de communication de ce conseil exécutif protéiforme.

Une logique d’alliance mais pas d’allégeance à l’égard de Laurent WAUQUIEZ

Dans une brève intervention ayant trait à la situation actuelle observée par les Républicains après les déclarations controversées, dans son propre camp, par Laurent WAUQUIEZ, le leader de la droite icaunaise a rappelé son indépendance d’esprit et sa liberté de parole qui l’animent depuis toujours.

« Je ne m’inscris jamais dans la subordination, commentait-il, mais dans une logique d’alliance afin de construire un projet favorisant l’alternance… ».

Puis, de conclure, « notre devoir est d’être organisé et méthodique. Nous sommes la première force politique de ce département et nous pouvons le rester à condition de nous renouveler et de nous respecter… ».

Les propos de Patrick GENDRAUD servant de conclusion ne contrediront pas ceux du député LR ; bien au contraire, le président du Département insista sur les vertus participatives de ce conseil exécutif mis en place depuis peu (« Soyons force de propositions afin de reconstruire notre mouvement politique pour un avenir meilleur… »).


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

« L’amour du travail bien fait ». C’est la définition retenue par Jean-Claude DESNOS, maire de Courson les Carrières qui caractérise le mieux le parcours professionnel de cet homme âgé de 60 ans qui a fait valoir ses droits il y a peu à une retraite méritée et qui recevait en ce samedi 10 mars devant un parterre de personnalités politiques et institutionnelles la médaille Grand Or du travail. Une récompense honorifique qui salue les quarante-et-une années d’expériences professionnelles vécues aux côtés de la famille de Françoise et René FAUCHEUX, exploitants agricoles céréaliers…

COURSON LES CARRIERES : De l’émotion mais aussi une extrême convivialité résument les principaux traits caractéristiques de cette cérémonie protocolaire organisée en ce 10 mars au matin dans la grande salle de réception de la mairie de cette commune de Forterre.

Les milieux agricoles, en force parmi l’assistance, n’auraient voulu manquer sous aucun prétexte ce rendez-vous solennel où l’un de leurs pairs, Didier BOIVIN, recevait la médaille Grand Or du travail, une distinction haute en symbole qui traduit la fidélité sans faille d’un employé modèle et sérieux au sein d’une entreprise.

Un joli pied de nez au destin…

Garçon de l’assistance publique, travailleur et courageux, Didier BOIVIN n’a pas ergoté sur les moyens et sur sa réelle motivation pour rejoindre très tôt, dès l’âge de 18 ans, la vie active. C’est muni d’une mobylette qu’il se présentera un jour de l’année 1976 au domaine agricole de Françoise et René FAUCHEUX, exploitants céréaliers à Courson.

Surpris par cette pittoresque rencontre et aussi par la volonté exprimée par ce jeune homme empli d’audace, le couple se décide de lui tendre la main et de lui accorder sa chance professionnelle malgré la situation très délicate vécue par la filière en cette année de sécheresse exceptionnelle. Le frère de René, Luc, venant de s’installer dans une ferme voisine, Didier BOIVIN mutualisera les travaux agricoles au gré des besoins, se partageant sur les deux exploitations familiales. Un joli pied de nez pour ce garçon, n’ayant pas de famille et qui tiendra sa revanche sur la vie en intégrant ce nouvel environnement…

Perfectionniste, ne lésinant pas sur la découverte de techniques nouvelles par le biais de la formation et des stages, Didier suivra tour à des tours des séances pédagogiques poussées, lui permettant de gagner en facilité au niveau de la soudure, de l’électricité, mais aussi de la prévention.

Cette appétence pour le volet technique, Didier BOIVIN les mettra à profit dans la structure agricole qui l’emploie. Adepte du matériel dernier cri, ce professionnel enjoué lorsqu’il se rendait sur les salons corporatistes maniera avec aisance l’utilisation des technologies numériques embarquées à bord des tracteurs, pourvus de système GPS afin d’optimiser les performances.

Les honneurs même au niveau national…

Confidence de René FAUCHEUX distillée lors de son allocution : « Didier a aussi contribué au développement de nos projets professionnels de notre exploitation. Y compris en installant le photovoltaïque, récemment… ».

Poursuivant cette fructueuse collaboration avec Emmanuel, le fils de Françoise et de René, Didier BOIVIN demeure un parfait bricoleur, ce touche-à-tout de génie vers qui on se réfère et qui sait faire ce qu’il veut de ses dix doigts dès que le besoin l’emporte.

Cet ouvrier modèle aura même eu les honneurs de notre confrère, « France Agricole », publiant une photographie le mettant à son avantage sur les bienfaits d’un nouveau matériel de semis direct. Il recevra également une distinction honorifique de la part de la société HORSCH pour avoir apporté sa plus-value et sa matière grise dans l’amélioration d’un outillage innovant.

Il était légitime que Didier BOIVIN reçoive les congratulations de la filière agricole qui n’oubliera jamais ses bons et loyaux services exercés dans la même structure durant 41 ans !

Ainsi que celles des représentants politiques à l’instar du conseiller départemental Yves VECTEN qui félicitera l’heureux récipiendaire de cette médaille (celle de la passion du métier) et du député de la circonscription, Guillaume LARRIVE, rendant hommage aux professionnels de l’agriculture, segment économique qui nourrit la France et le monde entier…


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le long feuilleton à multiples épisodes devant conduire à la fermeture définitive de l’établissement scolaire auxerrois et à l’éparpillement de ses 400 élèves sous d’autres cieux pédagogiques trouve enfin un épilogue, contre toute attente, positif. Le verdict a été annoncé lors d’une conférence de presse tenue par le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, aux côtés d’Annie PARTOUCHE, inspectrice d’Académie. S’imprégnant de cet épineux dossier dès son arrivée, le représentant de l’Etat a pris soin de consulter l’ensemble des acteurs concernés avant de rendre sa décision irréversible. Mais, si le collège Bienvenu Martin ne fermera pas ses portes, il reste à transformer la double problématique du coût des travaux de réhabilitation et de la baisse des effectifs en future réussite. D’ores et déjà, plusieurs pistes ont été esquissées pour que ce collège, condamné il y a peu à une disparition inévitable, retrouve de sa superbe et toute sa légitimité en présentant une feuille de route pédagogique réellement attractive…

AUXERRE : Parents d’élèves et enseignants respirent désormais après la sage décision que vient de prononcer le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON. La mort d’un établissement scolaire n’est en effet jamais un acte réjouissant à entériner pour un représentant de l’Etat qui exerce ses hautes responsabilités sur un territoire. Même si celui-ci, au demeurant, connaît une baisse très significative de ses effectifs scolaires, notamment dans sa partie méridionale. Des faits attestés de la manière la plus officielle qu’il soit par les statistiques détaillées de l’INSEE Bourgogne et du Conseil départemental.

Un vote légitime qui a amené à la fermeture de l’établissement

L’existence et le devenir du collège Bienvenu Martin passeront donc sous les fourches caudines de l’exécutif du Département de manière tout à fait appropriée courant 2017. Une logique implacable puisque l’organe institutionnel possède parmi ses lourdes charges la gestion des collèges en termes de nouvelle construction et d’entretien du bâti existant. Il s’avère très vite, après examen analytique du dossier que l’établissement scolaire auxerrois développe de sérieuses carences dans sa configuration thermique et développement durable. Et nécessite d’incompressibles et onéreux travaux d’isolation, de rénovation de façades extérieures et de toiture. Le devis faisant référence à ce chantier conséquent fait état de 5,2 millions d’euros. Le second axiome pouvant alors précipiter le collège vers un insondable abîme concerne sa sous-occupation en matière de scolarisation. L’établissement induit un coût par élève supérieur à la moyenne du département de l’Yonne, engendrant des charges très élevées.

Autant d’arguments compréhensibles qui conduisent à l’automne 2017 les élus du Conseil départemental à se prononcer à une large majorité en faveur de la fermeture définitive du site. Quelques abstentions et votes contraires à ce choix stratégique ne remettront pas en cause le caractère définitif du suffrage.

C’est ensuite que le préfet de l’Yonne intègre le jeu en constituant un groupe de travail, composé de représentants de l’Education nationale, du Département, et de la préfecture afin d’examiner les problématiques réelles, et dans leur globalité, du mode opératoire des collèges sur le territoire. La première rencontre eut lieu le 26 octobre. Une douzaine de ces rendez-vous constructifs s’en suivront. In fine, une synthèse sera finalisée et présentée le 02 mars aux représentants du Conseil départemental. Parallèlement, Patrice LATRON multipliera les contacts avec les partenaires politiques du territoire, abordant à maintes occasions les contours délicats de ce projet de fermeture auprès du secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE à Paris, du député de la circonscription Guillaume LARRIVE, du président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD et de l’édile d’Auxerre, le maire Guy FEREZ, président de la Communauté de l’Auxerrois. Et avec l'inspectrice d'Académie, Annie PARTOUCHE...

Des arguments qui plaident en la faveur du maintien du collège…

Toutefois, et à l’avancée de cette quête justificative qui devait le conduire à prendre sa décision irrévocable, le préfet découvre au fil de ses entretiens que certains facteurs plaident en faveur du maintien de ce collège.

D’une part, depuis ces deux dernières années, le nombre d’élèves entrant en classes de sixième augmente. Ce qui porte à ce jour le chiffre d’inscrits à 406 enfants. D’autre part, l’établissement Bienvenu Martin est le seul à Auxerre à pouvoir bénéficier du statut de collège REP (réseau éducation prioritaire), structure essentielle à la politique de la ville et éligible dans le cadre des programmes de l’ANRU. Enfin, le collège Denfert Rochereau, implanté à cinq cents mètres de là, peut effectivement accueillir un surplus d’élèves mais cela aurait le désintérêt de créer une énorme structure que ne souhaitait pas à terme le représentant de l’Etat.

Au plan humain, le bilan s’avère positif sur l’état d’esprit qui règne à Bienvenu Martin. Le taux de rotation des enseignants, faible, démontre l’attachement de ces derniers à leur lieu de travail. Pour certains, ils sont présents depuis une décennie. Quant aux projets pédagogiques, ils se révèlent être nombreux et reconnus par le Rectorat sous la forme de partenariats culturels ou sportifs. Dernier point : le rapport privilégié mis en place avec les parents d’élèves par la direction de l’établissement. Il existe une relation étroite et ténue entre la communauté éducative et des parents qui se seront mobilisés à la sauvegarde de leur collège, pétitions et manifestations à l’appui.

« Fort de ces arguments, nous ne pouvions décemment disloquer une communauté éducative qui s’est engagée dans les valeurs républicaines et laïques, précisa Patrice LATRON, si le législateur a voulu laisser le champ de la décision au représentant de l’Etat, c’est pour éviter que les prises de décisions se fassent sur le volet politique ou budgétaire. La logique comptable ne peut pas être le principal vecteur de ce choix quand on évoque l’éducation de nos enfants. Une telle décision ne peut se réduire à quelques millions d’euros… ».

Soucieux de l’application harmonieuse d’une politique qui soit équitable aussi bien en zone rurale que pour les zones urbaines, le préfet devait ajouter : « je refuse d’opposer le rural et l’urbain : il ne doit pas y avoir de conflit entre les deux. Tout le monde doit être traité de la même manière car ces deux zones sont habitées par les mêmes citoyens… ».

Au-delà de ces considérations sociétales, Patrice LATRON désire que « la décision de maintenir l’ouverture du collège Bienvenu Martin soit actée de manière définitive et qu’elle ne soit remise en aucun cas en jeu par son futur successeur… ».

Et maintenant : quid de l’avenir du collège Bienvenu Martin…

Se pose désormais la sempiternelle question de l’avenir de cet établissement qui a été contesté. Muer les problématiques initiales en réussite pouvant faire converger davantage d’élèves de la région deviendrait la clé de voûte de cette équation à multiples inconnues.

Citant le cas spécifique du collège de MARCIAC (Gers), le préfet de l’Yonne a rappelé que ce lieu pédagogique ne comptabilisait plus que quatre-vingts élèves, avant sa probable fermeture. Mais, le principal, peu enclin à la démotivation, a su relever le défi en mobilisant toutes ses équipes autour d’un thème culturel et musical : le jazz. Grâce à l’enseignement de la musique, cet établissement recense désormais plus de deux cents élèves et a pu être à l’initiative du fameux festival populaire dans le monde entier !

« Aujourd’hui, poursuivit le préfet, les équipes de la Ville d’Auxerre se sont mises au diapason depuis plusieurs semaines afin de peaufiner en accointance avec les services de l’Education nationale sur un projet d’éducation artistique et culturel qui viendrait renforcer le rayonnement et l’attractivité de ce collège. Diverses pistes de réflexion s’étudient : l’ouverture d’un internat de l’excellence dans le cadre d’un partenariat avec une grande école, le développement de liens étroits avec un établissement de la même typologie à l’international, voire le tissage de liens avec un musée national reconnu… ».

Quant aux travaux qui restent néanmoins indispensables, l’Etat apportera son précieux concours, non pas en se substituant au Conseil départemental qui reste dans son domaine de compétences sur la réhabilitation du site, mais dans l’aide financière pouvant être apportée en faisant actionner quelques ficelles relationnelles intéressantes.

A titre d’exemple, Patrice LATRON expliquera la finalité du grand plan d’investissements 2018/2022 annoncé il y a peu par le gouvernement avec un volet sur la transition écologique. Soit une enveloppe salvatrice de 3 milliards d’euros au plan national pouvant être affectés à de tels travaux. Des éléments qui pourraient s’agréger au plan bâtiment durable que le Conseil départemental développe avec un axe d’ingénierie financière sous la tutelle de l’ADEME. Reste la troisième hypothèse où interviendrait l’ANRU avec le financement des travaux de rénovation du groupe scolaire sous couvert de lien de cohésion sociale avec le quartier. Ce qui supposerait de fait un appui de la Ville et de la Direction départementale des territoires. La municipalité d’Auxerre étant prête à collaborer.

Un groupe de travail piloté par la secrétaire générale de la préfecture et sous-préfète d’Auxerre Françoise FUGIER s’attèlera prochainement à examiner avec pertinence les pistes financières proposées en concertation avec les représentants du Conseil départemental, de la Ville et de l’Education nationale ; le projet éducatif à concevoir restera, quant à lui, l’apanage de la communauté éducative…


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil