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« Rassemblés au service de la population… ». C’est la base line de ces deux courants politiques qui tenteront de ravir à la droite les deux sièges âprement disputés lors des échéances électives du 27 septembre dans l’Yonne.

JOIGNY : Porter un projet fondé sur les valeurs d’égalité et de solidarité est le leitmotiv majeur de cette union qui n’est pas de circonstance. Tant les points de convergence sont nombreux entre les représentants de la gauche traditionnelle et les aficionados à la cause écologiste.

En lice pour ces sénatoriales 2020, c’est en abattant la carte de l’union que les deux candidats et leurs suppléants tenteront de convaincre les grands électeurs du bien-fondé de leur politique lors de cette brève campagne.

Parmi les choix préférentiels en matière de stratégie qui seront dévoilés à la presse lors d’un exercice coutumier organisé ce samedi à Joigny figureront les moyens financiers et législatifs dont ont besoin les élus locaux pour agir en faveur de la transition écologique et sociale.

Conseiller communautaire du Serein et édile de la localité d’Etivey, Gilles SACKEPEY se lancera dans la bataille aux côtés de sa suppléante Gaëlann BUREAUX, citoyenne écologiste.

 

 

Le second candidat ayant été adoubé par cette union des forces progressistes est l’une des figures charismatiques de la défense environnementale dans l’Yonne, Florence LOURY.

Qualifiée pour le second tour des municipales d’Auxerre avec son coreligionnaire Denis ROYCOURT, la conseillère communautaire de l’Auxerrois fera équipe avec Dominique BOURREAU, maire de Villeneuve-la-Guyard et conseiller au sein de la CC Yonne Nord.

Le premier secrétaire fédéral du Parti socialiste de l’Yonne Mani CAMBEFORT a déjà confirmé qu’il apporterait son total soutien à ces deux candidats.

 


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Lancement de campagne pour le RN dans l’Yonne avec la présentation du binôme qui tentera de jouer les trouble-fêtes en faisant démentir les pronostics lors de ce scrutin guère favorable pour la formation de Marine LE PEN. Mobiliser les grands électeurs serait-il plus difficile que l’électorat populaire ? Faisant fi de ce constat, Xavier ROSALIE et sa suppléante Audrey LOPEZ se présentent comme les candidats de la France réelle. Celle qui connaît l’ascension sociale par le travail…

AUXERRE : Avec un unique élu siégeant dans les travées de la chambre haute du Parlement, le Rassemblement national veut profiter du scrutin du 27 septembre pour espérer accroître le nombre de ses représentants.

Intégrant pour la première fois de son histoire et sous une autre dénomination (Front national) le palais du Luxembourg, le parti de Marine LE PEN avait salué à l’époque, en 2014, ce « succès » qualifié d’historique qu’il souhaite aujourd’hui convertir, non pas en un raz-de-marée, mais en y envoyant plusieurs de ses candidats issus de ce vote spécifique.

Pour mémoire, Stéphane RAVIER, élu des Bouches-du-Rhône à Marseille, fut le seul à gagner la confiance des grands électeurs…Un bilan famélique pour celui des partis qui considère posséder le leadership auprès des électeurs dans l’Hexagone.

 

Des candidats non inféodés au sérail ayant les mains dans le cambouis

 

S’appuyant sur le simple postulat (« on a besoin d’un véritable sénateur d’opposition et pas d’un pantin d’opérette ! »), le président du Groupe RN à la Région Bourgogne Franche-Comté Julien ODOUL a présenté les deux prétendants qui se lancent dans cette nouvelle joute électorale.

Réaliste toutefois sur le cheminement si particulier qui conduit à ce scrutin et qui ne leur est pas favorable, la figure médiatique du RN voudrait dépoussiérer une assemblée qu’il considère comme très archaïque dans son approche.

 

 

 

Avec plusieurs leitmotivs en substance qui animent la double candidature de ses porte-étendards : la défense de la ruralité, le respect des élus locaux plutôt mis à mal ces dernières semaines ou le retour des services publics dans les campagnes isolées.

Fustigeant les forces en présence, qu’elles soient déjà en poste ou candidats déclarés, qui « pensent tous pareils » et accordent un blanc-seing à la politique gouvernementale, Julien ODOUL croit en des élus locaux, non inféodés au sérail habituel ; celles et ceux qui ont les mains dans le cambouis.

 

 

« Etre la voix du peuple » : le credo de candidats

 

Agé de 57 ans, Xavier ROSALIE est l’un de ses candidats qui veut porter la voix de l’Yonne parmi les hautes sphères sénatoriales. Premier adjoint de la commune de Piffonds, membre du bureau départemental d’un parti qu’il a rejoint en 2013, il veut se montrer incisif contre la politique d’Emmanuel MACRON s’il est élu.

Sa carrière s’est déroulée pour l’essentiel à la SNCF en qualité de conducteur ferroviaire durant seize ans avant d’être nommé instructeur au dépôt Paris Sud-Est.

Se présenter lui permet de faire entendre sa voix auprès des grands électeurs de l’Yonne. Un territoire où « tout est à reconstruire » selon lui ; à l’image du « Titanic qui sombre vers les abîmes mais sans l’orchestre qui l’accompagne ! ».

Ce retraité aux origines morvandelles (il en revendique l’accent) veut relancer le fret ferroviaire et inciter à la pratique de l’écologie. Quant à la campagne, il se désole que la liste des grands électeurs lui ait été communiqué si tardivement.

Sa suppléante, âgée de 44 ans, se nomme Audrey LOPEZ. Ancienne fonctionnaire de police, la conseillère municipale de Villeneuve-sur-Yonne porte aujourd’hui un projet professionnel dans le domaine de la décoration. Originaire de Meurthe-et-Moselle, cette passionnée de moto et d’équidés a accepté de s’engager en politique pour « être la voix du peuple ».

Mais, il faudra en récolter beaucoup, des voix, pour espérer se faire entendre en position d’élue auprès des arcanes du Sénat…

 

 


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Depuis le début de l’année, une trentaine de juments, étalons, poneys et ânes ont été attaqués et sauvagement mutilés : oreilles coupées, lacérations, yeux arrachés, museaux tranchés, mutilations génitales. Ces actes d’une extrême cruauté sont en explosion depuis le début du mois d’août et la Bourgogne Franche-Comté n’est pas épargnée par ce phénomène aussi invraisemblable qu’abominable.

TRIBUNE: Lundi 24 août, deux poneys et un cheval handicapé ont été lacérés à l’arme blanche au refuge « Le Ranch de l’espoir »  à Charny-Orée-de-Puisaye. En voulant protéger ses bêtes face aux deux agresseurs, le président du refuge, Nicolas DEMAJEAN a été blessé. Le portrait-robot de l’un des barbares a été diffusé par la presse.

Le week-end dernier dans le Jura, les tortures infligées à trois chevaux dans les communes de Courlans, Ranchette et Leschères s’ajoutaient à l’attaque d’une jument à Thoiria.

A Cluny en Saône-et-Loire, une jeune pouliche de 18 mois a été retrouvée avec un œil en moins et l’ensemble de l’appareil génital arraché. Mardi 25 août, un habitant de Saint-Vallier a découvert sa ponette de 14 mois morte dans son pré. L’autopsie a révélé que l’animal avait eu l’oreille coupée, le crâne explosé, le museau tranché et le diaphragme explosé.

 

Que les pouvoirs publics agissent vite et fermement…

 

Les élus du groupe Rassemblement national apportent leur plus vif soutien aux propriétaires de chevaux, éleveurs et directeurs de centres équestres victimes de ces raids immondes. Ils témoignent leur solidarité à tous les amoureux du cheval qui n’est pas seulement la plus noble conquête de l’homme mais aussi et surtout un animal domestique attachant qui illumine le quotidien de nombreux Français.

 

 

A la suite de la multiplication de ces sauvageries, les conseillers régionaux RN demandent aux pouvoirs publics d’agir rapidement et fermement pour enrayer cette série macabre.

En visite en Saône-et-Loire, le ministre de l’agriculture Julien DENORMANDIE a déclaré que « justice sera faite ». Pour protéger les animaux et lutter contre cette barbarie d’un nouveau genre, il est urgent de durcir les sanctions contre les individus qui font le choix de la « décivilisation ». 

 

Passer aux actes pour arrêter le massacre…

 

Par l’intermédiaire d’une proposition de loi de son député Bruno BILDE en date du 11 septembre 2019, le Rassemblement National avait demandé la modification de l’article 521-1 du code pénal : « Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de quinze ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende. »

Dans la lutte contre l’ensauvagement, passons des mots aux actes !

Julien ODOUL

Président du groupe Rassemblement National

 


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Envoûtante Anne-Charlotte LAUGIER ! Désopilante, même, avec son tout premier opus publié chez RAMSAY. L’ouvrage ne manque ni d’humour ni de situations cocasses. A mettre dans toutes les mains, il caracole depuis le milieu de l’été en pôle-position parmi les meilleures ventes de la maison d’édition parisienne. Cerise sur le gâteau : la romancière-journaliste, férue d’automobiles et de belles mécaniques, dédicacera ce premier succès à la galerie marchande d’Intermarché le samedi 05 septembre. Histoire de faire la nique à la morosité ambiante qui pointe déjà le bout de son nez !

JOIGNY : On ne parle que d’elle sur les réseaux sociaux. Surtout depuis qu’elle a publié son premier roman au titre si humoristique et un tantinet provocateur pour la gent féminine. Il est vrai que le contraste est saisissant avec ce qu’elle rédige d’ordinaire sur son blog professionnel consacré à l’univers automobile, « Charlotte au volant ».

Pas sérieuse s’abstenir ! En prenant la plume pour concocter ce « Journal d’une pétasse au volant », Anne-Charlotte LAUGIER a choisi de mettre le paquet. Côté dérision et surtout sens de l’ironie profonde.

Mais, attention, que l’on ne s’y méprenne pas. Rien d’insultant dans ce titre si paradoxal qui évoque la fameuse invective faite aux femmes au volant, précisément.

D’ailleurs, l’auteure nous explique sa définition de ce mot si singulier, « pétasse ». Se la péter avec classe ! Il fallait y penser, assurément !

 

Un concentré d'humour en cent trente pages...

 

Moyennant quoi, cette petite bombe de cent trente pages, un concentré de scénettes toutes aussi loufoques les unes que les autres, invite à l’amusement et aux rires. Son contenu s’avale avec avidité et réel plaisir. Celles et ceux de ses aficionados conquis par le style décalé de la Dame ne cessent d’en tresser des éloges sur la toile depuis plusieurs semaines. Et cela marche, on s’en doute…

La « Pétasse » à l’estampille d’Anne-Charlotte LAUGIER figure au sommet des meilleures ventes d’ouvrages publiés en cette période estivale par sa maison d’édition, RAMSAY. Qui n’est pas la première venue, convenez-en, dans le landerneau très hermétique de la filière scripturale.

Le livre rencontre le succès commercial et impose des séances de dédicaces à sa source créative, notamment dans l’Yonne puisqu’elle est originaire de l’Auxerrois. Ce personnage truculent et charmeur y parle de voitures (son pêché-mignon) mais également des problématiques quotidiennes rencontrées par la gent féminine dans ce monde de machistes !

Alors, si vous avez le bourdon ou un sérieux coup de blues avec la reprise de vos activités garnies de son lot d’incertitudes coutumières à se tirer une balle par jour de brouillard, un seul antidote est à recommander : lisez d’une traite ce bouquin. C’est une vraie bouffée d’air pur dans ce monde tant pollué par la « connerie » humaine !

 

En savoir plus :

Anne-Charlotte LAUGIER sera en séance de dédicace le 05 septembre 2020

A la Galerie de l’Intermarché de Joigny. De 09h00 à 13h30.

 

 


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Ah ! Enfin la belle rentrée des classes sur fond d’automne et de ses parfums de fougères, de champignons… La joie de retrouver les copains dans l’anxiété de connaître celle ou celui qui allait passer un an à enseigner les rudiments de la grammaire et de l’arithmétique : l’institutrice ou l’instituteur. Vous le devinez : on vous parle d’un temps que les moins de soixante ans ne peuvent pas connaître… Aujourd’hui nos braves enseignants se nomment « professeur des école ». C’est un peu plus pompeux et bien moins romantique…

TRIBUNE : La rentrée à la communale commençait par la tenue. L’occasion d’inaugurer une nouvelle culotte courte. Dans la tradition, on ne portait le pantalon qu’à partir de la classe de 6ème ! Pas de montre bien sûr : elle n’était arborée qu’après la communion solennelle… Et  enfin une nouvelle blouse. Celle-ci donnait de la fierté aux impétrants de l’Education nationale.

Pour être obligatoire, la blouse permettait malgré tout de se distinguer des amis par une couleur ou un imprimé. La blouse grise avec ceinture restait le grand classique. Les enseignants portaient également une blouse, sans fioriture ni originalité particulière. Certains ont sûrement gardé dans la mémoire ces odeurs de rentrée des classes : des parfums de cahiers neufs et de livres poussiéreux qui se mêlent aux fragrances de l’encre versée dans les encriers et du matériel scolaire prêté ou donné.

On remettait également la plume « sergent-major » qui permettait de remplir un cahier de belles lettres de l’alphabet. Il ne fallait pas oublier les pleins et les déliers. Les premiers mots écrits sur le tableau noir : la date et la phrase du jour.

« Nul ne doit se faire justice lui-même » : une citation de l’éducation civique était commentée par l’instituteur. La morale républicaine imprégnait les jeunes esprits. Le bon point récompensait une bonne réponse. Dix bons points donnaient droit à une image et dix images se voyaient récompensées par un tableau d’honneur. Les tablettes n’existaient pas, les ordinateurs non plus. Pour les leçons de vocabulaire, un tableau représentant par exemple un sous-bois en automne permettait de découvrir le langage et le vocabulaire de cette belle saison. C’était mieux dans le temps ? Que nenni !

Mais à une exception près : le respect de la loi : « l’école est laïque et gratuite jusqu’à 16 ans ». Aujourd’hui qu’en est-il ?

 

Une école qui a beaucoup évolué…

 

Pour l’école laïque : des pressions d’ordre religieux ont abouti à interdire la viande de porc à la cantine. L’histoire doit prendre en compte un récit de la guerre d’Algérie afin de ne pas heurter les élèves d’origine musulmane !

Pour la gratuité : depuis Jules Ferry, l’école est gratuite et obligatoire, ainsi l’école crée un espace sans distinction sociale. Pour l’obligation de scolarisation : l’école est toujours obligatoire jusqu’à seize ans mais la scolarité do

it commencer dès l’âge de trois ans.

Dans le cadre de la prévention et de lutte contre la pauvreté, la loi de 2020 instaure l’obligation pour tous les jeunes âgés de 16 à 18 ans, de faire une formation.

En France, près de 80 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans aucune qualification. Notre pays compte 60 000 jeunes mineurs ni en emploi, ni en formation, ni en études. Ces jeunes mineurs se heurtent à de grandes difficultés pour s’insérer dans le marché du travail et sont les premières victimes de la pauvreté. Avec l’obligation de formation, le gouvernement entend répondre aux besoins des personnes les plus fragiles en les accompagnants mieux et plus longuement, pour faciliter leur insertion et les faire sortir de la pauvreté.

Malgré tout, les contrôles sont peu pratiqués. De nombreux élèves de moins de seize ans ne vont plus à l’école et les parents ferment les yeux ! Quant aux jeunes plus âgés, ils refusent fréquemment les formations proposées. Ils alimentent parfois les faits divers : délinquance et réseaux de trafic de drogue !

 

La tentation du marketing a été la plus forte…

 

Dans le Morvan, au début des années 2000, l’Assistance Publique a récupéré une jeune fille de 16 ans, élevé officiellement par des habitants d’un petit village et qui ne savait ni lire ni écrire : elle n’avait jamais été à l’école, passant ainsi au travers de tous les contrôles possibles ! Elle eut la chance d’être placée chez des apiculteurs, qui en plus de l’école, lui ont appris leur beau métier.

Ecole gratuite : oui ! Jusque dans les années 60, l’école communale fournissait livres, cahiers, plumes et porte-plume, encre, double décimètre, règle. Compas et  équerre étaient prêtés lors des cours de géométrie. Le plumier et le cartable était remis par les parents. Quelle fierté d’emporter le plumier du grand-père ou du père ! Les familles devaient également recouvrir les livres : du papier épais, marron-clair pour les plus humbles. Pour certains une grosse courroie de cuire faisait office de cartable pour emporter livres et cahiers.

Nous avons fini par céder à la tentation des marques et autres artifices de la publicité : les trousses, les cartables et autres chaussures de sport qui peuvent frôler les deux cents euros !

Alors que fait-on ? Pour la communale, on peut tenter l’expérience : envoyer la gamine et le gamin avec juste un cartable et une trousse…

De toute façon « L’école, ça sert à rien ! ». Français : je le parle déjà. Technologie : je suis sur Facebook. Histoire : de toute façon, ils sont tous morts. Géographie : j’ai un GPS. Musique : j’ai You Tube.  Maths : j’ai la base : 2+2 = 4. Anglais : je regarde « Dora ». Physique chimie : je regarde « C’est pas sorcier ! ». Pour l’EPS, je regarde « Euro sport ». Ainsi va notre monde moderne !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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