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Inexorablement, les indicateurs ne cessent de progresser vers le mauvais côté de la lorgnette dans l’Yonne. Pour casser les chaînes de contamination de la pandémie virale, deux nouvelles mesures viennent d’entrer en application depuis vendredi soir à minuit pour tenter d’endiguer ce processus. Elles se rapportent aux amplitudes d’ouverture des bars et le port du masque dans les zones commerciales de l’Yonne.

AUXERRE: Serait-ce les mesures de la dernière chance ? Celles qui permettront d’éviter aux habitants de l’Yonne de rejoindre le lot peu enviable de leurs semblables qui, dans cinquante-quatre départements de l’Hexagone, sont contraints de se soumettre aux obligations drastiques d’un couvre-feu.

Applicables depuis ce vendredi 23 octobre à minuit, ces deux décisions complémentaires au panel de restrictions déjà existantes doivent être respectées au pied de la lettre, sous peine de sanctions financières. Même si l’objectif de ces démarches n’est pas de verbaliser coûte que coûte les contrevenants et autres réfractaires aux gestes barrières mais de les protéger avant toute autre chose, eux et les personnes de leur entourage qu’ils seraient amenés à fréquenter.

Depuis cette nuit, la fermeture des bars est ramenée à 22 heures au lieu de minuit sur l’ensemble de notre territoire. Un prolongement coercitif logique pour le corps préfectoral qui a constaté à de maintes reprises le non-respect de la distanciation physique en ces lieux de détente et de loisirs.

Le second arrêté concerne le port du masque rendu obligatoire dans les zones commerciales et sur les parkings des grandes surfaces. Même si des motifs de satisfaction existent quant au comportement des consommateurs qui fréquentent les commerces. Toutefois, cette étape supplémentaire leur garantit une sécurisation optimale entre leur véhicule et l’accès au magasin où ils viendraient faire leurs emplettes.

  

Seuls les gestes barrières peuvent contenir la contagion…

 

Pour autant, cette extension de mesures enrayera-t-elle de manière définitive ce qui apparaît comme de plus en plus irréversible au fil des jours, à savoir la mise en œuvre d’un couvre-feu (46 millions de nos concitoyens doivent s’y conformer dans cinquante-quatre départements ainsi que les DOM/TOM) ? Difficile de répondre par l’affirmative, en l’état.

D’ailleurs, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST ne botte pas en touche à la question posée par les représentants de la presse lors de son point régulier, quasi hebdomadaire, avec les médias. Selon lui, il est encore trop tôt pour avoir un réel recul sur les premières mesures prises il y a une quinzaine de jours.

En revanche, le représentant de l’Etat réaffirme que « l’application des gestes barrières de manière constante permet de contenir la circulation du virus ».

Toutefois, la prudence reste la priorité pour le haut fonctionnaire : la contagion peut se glisser partout là où on ne l’attend pas. Donc, en terme clair, on n’abaisse nullement la garde et on optimise la moindre des précautions jusqu’à nouvel ordre.

A ce titre, la vigilance ne s’applique pas uniquement dans la sphère publique et les ERP. Elle doit être optimale partout, y compris dans le cercle privatif.

Du côté du plan de circulation des deux villes aménagées au port du masque dans l’espace public, la capitale de l’Yonne Auxerre et sa sous-préfecture septentrionale, Sens, aucun changement n’est à observer. Le nombre de rues (les voies pénétrantes en priorité) soumises à cette application sanitaire bien appliquée selon le constat d’Henri PREVOST reste le même.

Le leitmotiv du préfet ne change pas d’un iota en les circonstances évolutives de la pandémie : il faut se protéger pour mieux préserver les autres. Surtout les aînés.

Même si une tendance progressive à la dégradation sanitaire se fait jour depuis plusieurs semaines du fait d’un relâchement certain de nos concitoyens après la période des vacances ou lors de retrouvailles familiales.

Une chose est sûre : la prochaine conférence de presse se déroulant dans le bureau du représentant de l’Etat sera déterminante sur la suite du processus. Soit un léger mieux aura été constaté, permettant une hypothétique accalmie dans les mesures ; soit il sera temps de se préparer psychologiquement à affronter une nouvelle épreuve pour nos libertés : le couvre-feu. Comme en temps de « guerre », le terme qui avait sciemment lâché par Emmanuel MACRON pour qualifier la bataille dans laquelle la France était engagée face à cet ennemi invisible et…insaisissable.

Thierry BRET

 


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Les drapeaux tricolores sont en berne sur tous les édifices de la sous-préfecture septentrionale de l’Yonne ce samedi 17 octobre. En hommage au professeur d’histoire-géographie, assassiné dans de terribles circonstances à Conflans-Sainte-Honorine hier après-midi…

SENS : La présidente de la Communauté d’agglomération du Grand-Sénonais et édile de Sens a décidé de mettre les drapeaux en berne à la suite du tragique fait divers qui endeuille une nouvelle fois la nation française.

Dans un communiqué de presse, l’élue de l’Yonne a tenu à faire part de sa réaction et de son émoi : « Le conseil municipal se joint à moi pour exprimer son horreur et sa tristesse devant cet acte perpétré sur notre territoire. Une nouvelle fois notre pays est en proie à l’horreur de la barbarie. Toutes nos pensées vont à la famille, aux collègues, aux amis et aux élèves de ce professeur qui effectuait tout simplement son travail : inculquer les valeurs de la République et, la première d’entre-elle, la liberté à nos enfants… ».

 

 

Un extrait du fameux poème signé de la main de Paul ELUARD, « Liberté », fait office de conclusion à ce message de compassion et de révolte face à l’inacceptable…

« Sur mes cahiers d’écolier

Sur mon pupitre et les arbres

Sur le sable sur la neige

J’écris ton nom… ».

 

 


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L’annonce d’une nouvelle conférence de presse donnée par le préfet de l’Yonne, quarante-huit heures après la prise de parole présidentielle, ne disait rien qui vaille sur le papier. Elle subodorait la mise en œuvre de mesures supplémentaires à appliquer dans le cadre du dispositif de santé publique pour juguler la circulation du coronavirus. Dès aujourd’hui, les rassemblements de plus de six personnes sur la voie publique ou dans des lieux ouverts sont proscrits. Et ce, jusqu’à nouvel ordre…

AUXERRE : L’étau se resserre un peu plus autour de la propagation galopante de la COVID-19. Loin de s’estomper avec les premiers frimas de l’automne, l’infection gagne de l’amplitude en matière de contagiosité dans l’Hexagone comme en Bourgogne Franche-Comté. Et, malheureusement, le territoire icaunais n’est guère épargné par ce nouvel afflux qualifié de « seconde vague » par les scientifiques.

Non seulement le nombre de cas dans l’Yonne a été multiplié par deux en un laps de temps phénoménal (à peine une semaine), passant de 57 personnes contaminées à 105 en date du 15 octobre selon les sources fournies par l’Agence Régionale de Santé (ARS) ; mais en outre, le taux de positivité s’avère être le plus significatif sur notre territoire avec 10,45 % contre 6,2 % il y a une semaine. Le niveau de la contrée reste en deçà de 10 %, soit 9,2 % précisément.

Conséquence, la préfecture de l’Yonne a emboîté dare-dare le pas présidentiel pour présenter une série d’actions complémentaires à ce qui avait été déjà mis en place antérieurement et qui sera maintenu dans les faits. Une liste de restrictions non exhaustive qui prend effet dès ce samedi 17 octobre.

L’une des interdictions principales concerne les rassemblements, les réunions et les activités sur la voie publique ou dans les lieux ouverts au public. Plus question de les pratiquer en nombre, dorénavant ! Cela est limité à la présence de six personnes au maximum. A l’exception des manifestations revendicatives, des séances collectives concoctées dans le cadre de la vie professionnelle et…des cérémonies funéraires (sic).

 

La symbolique du chiffre six…

 

S’inspirant sans doute de ce qui se pratique à l’heure actuelle en Italie, le chef de l’Etat a été le premier à évoquer la bienveillance de cette règle du « six » à respecter désormais en réunion.

Le gouvernement avait expliqué en complément via les réseaux sociaux que « lorsque l’on reçoit des amis à dîner, ou quand on se sustente dans un restaurant, six est la règle à concevoir en priorité… ».

Précisons qu’en numérologie, pour les adeptes de la chose, « six » n’est autre que le chiffre représentatif de l’harmonie. Plus sérieusement, et de l’avis des exégètes de la médecine, « six » est surtout recommandé en réunion publique et privée pour endiguer la prolifération du virus en brisant son processus de transmission. Ou du moins, en limitant considérablement cette chaîne inexorable qui fait tant de mal à nos libertés individuelles.

Si le port du masque demeure obligatoire dans tous les établissements accueillant du public (ERP), certaines dérogations restent possibles. Notamment dans l’exercice d’activités sportives et artistiques.

A ce titre, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST est dans l’attente d’un nouveau décret à paraître qui éclaircira ce dernier point.

 

 

Un protocole sanitaire strict à respecter à la lettre…

 

Il est évident, au vu des circonstances sanitaires actuelles, que les manifestations où la jauge de fréquentation excédait cinq mille personnes en présentiel demeurent totalement proscrites du calendrier.

Les lieux d’accueil de la catégorie L, c’est-à-dire les salles des fêtes et polyvalentes, salles de spectacle, tentes et structures, voire les chapiteaux, ne peuvent plus recevoir de manifestations festives.

D’autant, que le port du masque ne peut être garanti à 100 % de manière continue. On pense bien évidemment aux évènements familiaux qui supposent la prise de repas ou la dégustation de boissons. Mise en œuvre de cette décision ce lundi 19 octobre.

Du côté des ERP avec espace debout et circulant (on intègre dans cette catégorie les centres commerciaux, les musées, les parcs d’attraction et zoologiques, les salons…), une nouvelle jauge de distanciation sera à respecter de façon inéluctable à partir de 4 mètres carrés par personne.

Le respect de la norme sécuritaire d’un siège sur deux dans les établissements clos avec places assises (ou groupes de moins de six personnes) est imposé. Un dispositif touchant les bars et restaurants (leur ouverture n’est pas contestée fort heureusement pour les professionnels) qui entre en vigueur ce samedi.

Une fiche de renseignements où les consommateurs devront y coucher leurs coordonnées personnelles devra être remplie en guise de visa officiel pour aller s’asseoir à l’intérieur de l’établissement.

 

Maintien des mesures sanitaires antérieures…

 

Le domaine sportif n’est pas oublié par ces nouvelles mesures préfectorales. Ainsi, les stades et hippodromes doivent impérativement se conformer à la distance d’accueil suivante : un siège sur deux entre deux spectateurs ou groupes de moins de six personnes.

Le public est autorisé mais dans le respect stricto sensu du protocole sanitaire en vigueur. Il en va de même pour les lieux de culte avec une distance d’un mètre entre chaque fidèle.

Rappelons que les mesures prises antérieures sont maintenues sur le territoire de l’Yonne. Elles ont fait l’objet de multiples arrêtés. C’est le cas du port du masque sur tous les marchés, à proximité immédiate des établissements scolaires et centres d’apprentissage, dans les gares routières d’Auxerre et de Sens, dans les rues des cœurs de ville de ces deux agglomérations.

Les vide-greniers, activité très suivie dans notre zone géographique, n’ont plus lieu d’être. Tout comme les manifestations familiales ou festives de plus de trente personnes dans les ERP ou encore l’interdiction de pratiquer la danse dans ces mêmes établissements.

 


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La mobilisation demeure le mot d’ordre prioritaire dans la bataille livrée au coronavirus pour la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie. L’institution ne s’est jamais départie de sa mission première durant la longue période de confinement. Ainsi, elle a évité les interruptions de paiement des prestations versées aux assurés sociaux. Le télétravail a été préconisé en obtenant de réelles satisfactions quant à ses effets…

AUXERRE : Pas l’ombre d’un retard dans le traitement des innombrables dossiers gérés par la CPAM de l’Yonne. La caisse départementale a poursuivi ses activités comme si de rien n’était durant la période critique de la pandémie de la COVID-19. Privilégiant au passage la mise en place du télétravail pour une majeure partie de son personnel. Celui qui occupe des tâches facilement localisables, y compris à domicile.    

La direction de l’établissement a tenu à remercier lors d’un point avec la presse ses collaborateurs. Ces derniers ont su faire preuve d’abnégation durant la phase optimale de la crise. Ils n’ont pas rechigné à effectuer des heures supplémentaires qui auront permis de résorber le trop plein de travail.

Preuve que l’initiative du télétravail a convaincu les forces vives de l’organisme, il est aujourd’hui question de prolonger le dispositif. Au vu du contexte actuel avec l’amorce d’une seconde vague qui accentue la présence de l’infection virale dans l’Yonne.

 

Une dotation de 180 micro-ordinateurs à venir…

 

Une réflexion est menée à l’heure actuelle en concertation avec la CNAM, la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie. Un nouvel accord pourrait être signifié à l’issue de ces discussions. Sachant qu’en l’état actuel des choses, ce sont de 40 à 50 agents qui bénéficient encore de ces mesures sécuritaires au lieu de cent-trente personnes au plus fort de la crise.

La CPAM de l’Yonne se prépare à obtenir une dotation de 180 micro-ordinateurs. Ces appareils seront affectés aux collaborateurs pouvant faire l’objet de ces mesures. Précisons que la structure emploie localement 270 salariés.

Toutefois, le besoin du personnel de se retrouver en présentiel s’est également fait ressentir. D’une part pour optimiser les attentes liées à de la formation, et d’autre part, pour développer ce nécessaire lien social, qui représente le ciment utile à toute relation professionnelle pérenne.

L'application de cette stratégie est en attente de la signature d'un nouveau protocole...


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Pas de surprises dans les annonces du préfet de l’Yonne Henri PREVOST lors de la conférence de presse qui s’est tenue ce samedi 03 octobre en matinée. L’Yonne se retrouve de nouveau en état d’alerte. Notamment dans deux de ses plus grandes agglomérations. C’est la strate initiale d’une échelle de valeurs qui en comptabilise quatre pour mieux appréhender le risque sanitaire encouru par la population avec la présence du coronavirus. Dès lundi, les principales voies pénétrantes d’Auxerre et de Sens ne pourront être fréquentées sans le port du masque. Il faudra donc s’y habituer…

AUXERRE : C’était couru d’avance. Tant les statistiques dévoilées par les services de l’Agence Régionale de Santé (ARS) s’orientaient depuis plusieurs semaines vers l’inéluctable. A l’instar de la situation observée dans d’autres départements de notre contrée : la Côte d’Or et le Doubs. L’Yonne est donc confrontée une fois encore à cette situation complexe de l’état d’alerte du fait de la propagation active de l’épidémie de la COVID-19.

Et ce n’est pas de gaieté de cœur, on s’en doute, que le représentant de l’Etat Henri PREVOST a dû faire l’annonce via un point presse de nouvelles mesures de protection pour tenter d’enrayer la chaîne de contamination. Deux villes inquiètent plus spécifiquement le haut fonctionnaire : celles d’Auxerre et de Sens. Aujourd’hui, la capitale de l’Yonne est sous haute surveillance. L’épidémie s’y développe plus qu’à la normale.

Après avis de l’ARS, le préfet n’avait d’autres alternatives que d’adopter très vite une ligne stratégique proportionnée au contexte ambiant. Celle-ci se décline en plusieurs items. Tous seront applicables dès le lundi 05 octobre, et ce, pour une quinzaine de jours.

 

Limiter les risques de circulation du virus pour éviter le pire…

 

Depuis le 01er octobre, le département septentrional de la Bourgogne Franche-Comté faisait l’objet de tous les intérêts auprès des services de l’Agence Régionale de Santé. Via deux indicateurs très significatifs : le taux d’incidence sur une population de cent mille âmes et le taux de positivité des personnes testées.

Communiqués par la déléguée départementale de l’ARS dans l’Yonne, Eve ROBERT, les chiffres ne bercent pas les analystes vers un optimisme béat. En un laps de temps très court, le taux d’incidence s’est situé à 64 nouveaux cas pour 100 000 habitants. Alors que le dépassement du seuil d’alerte est en principe atteint dès que l’on excède les 50 cas, comparativement à ce même critère de 100 000 habitants.

Du côté de la positivité des tests, les ratios ne sont guère florissants là-aussi. A ce jour, le taux est de 7 % alors qu’il devrait se situer en deçà de 5 % pour que notre territoire demeure en vert.

Dans le concret, quatorze personnes ont été admises ces jours-ci dans les centres hospitaliers d’Auxerre et de Sens. Deux d’entre elles ont été affectées en réanimation. Rappelons que l’Yonne ne recense que dix-huit lits dans ce service, devenu le point névralgique de la lutte contre cette épidémie virale.

 

 

Des contrôles plus préventifs que répressifs des forces de l’ordre…

 

Face aux problématiques inhérentes à ce service et afin d’en maîtriser le plus possible les conséquences au niveau des tensions, Henri PREVOST a préféré abattre de son jeu la carte de l’anticipation. En prenant par arrêtés un certain nombre de dispositifs qui se mettront en place à la sortie du week-end. 

Des mesures qu’il explique dans le seul but de se protéger mutuellement et de ne pas exposer les plus fragiles de nos concitoyens à des risques éventuels.    

Le port du masque se retrouve ainsi en première ligne de ce plan de campagne pour gagner la bataille. La préfecture le rend obligatoire dès le 05 octobre sur l’ensemble des marchés (couverts et extérieurs) et aux abords des établissements scolaires du second degré (collèges, lycées, centres de formation par apprentissage…). Sans qu’il n’y ait réellement de périmètre indiqué pour son usage. Les gares routières s’ajoutent à cette liste.  

Mais, s’il ne fallait retenir qu’une seule décision dans cette panoplie de mesures, ce serait celle-là : l’adoption du port du masque dans les rues principales des cœurs de ville d’Auxerre et de Sens.

 

 

 

Le résident de l’hôtel de la préfecture a pris soin en amont de contacter les deux édiles de ces villes, Crescent MARAULT et Marie-Louise FORT pour établir la liste des rues impactées par ce dispositif. Il s’agit de voies d’accès pénétrantes, choisies délibérément pour leur cohérence et la densité de leurs fréquentations.

Le masque y sera obligatoire entre neuf et vingt-et-une heure chaque jour de la semaine, même le week-end. A Auxerre, les rues du Pont, celle du Temple, la place des Cordeliers ou la rue de Paris sont concernées. A Sens, le quartier des Champs-Plaisants ou encore les accès qui mènent de la gare SNCF au cœur de ville bénéficieront de ces mêmes mesures.

La surveillance sera assurée par des contrôles réguliers des forces de l’ordre qui feront preuve d’une relative souplesse avant de verbaliser les récidivistes. Le but n’étant pas de mettre une amende de manière systématique aux contrevenants. Mais, d’encourager aux gestes qui sauvent selon Henri PREVOST.

La difficulté pour les piétons sera de se souvenir des rues où il est nécessaire de porter le masque ou non. D’autant qu’aucune signalétique ne viendra mentionner si l’on est dans une rue autorisée à circuler librement.

Une cartographie détaillée indiquant les itinéraires précis a été réalisée pour les deux agglomérations icaunaises.

 

 

Ne pas développer de clusters familiaux…

 

Quant aux évènementiels d’origine familiale, ils se situent dans l’œil du cyclone des nouvelles directives préfectorales. Conséquence, dès le 05 octobre, les rassemblements festifs de plus de trente personnes dans les établissements accueillant du public sont proscrits jusqu’à nouvel ordre. Cela concerne les mariages mais aussi les anniversaires et les baptêmes. A contrario, les associations ont toujours la faculté de se retrouver pour une réunion statutaire de type assemblée générale.

Les rassemblements festifs chez les particuliers ne peuvent subir de contrôles, il va de soi. Le préfet en appelle à la vigilance accrue et à la responsabilité de chacun si de tels évènements devaient se tenir.

C’est un nouveau coup dur pour les professionnels des métiers de bouche, en particulier les traiteurs qui souffrent déjà de la conjoncture. Henri PREVOST a rappelé que ces entrepreneurs pouvaient bénéficier des mesures nationales mises en œuvre dans le cadre du plan de soutien.

L’exemple des vide-greniers (on le sait, ils font florès dans le département) a été également abordé. Partant du postulat qu’il est très difficile de faire respecter les gestes barrières durant ces animations, le préfet de l’Yonne en a décidé l’interdiction sine die.

 

 

 

La sphère sportive est aussi concernée par l’application de ces nouveaux arrêtés préfectoraux. Ainsi à l’AJA, les autorisations ponctuelles d’accueil de public de plus de cinq mille personnes sont remises en cause dès samedi. Le club de Francis GRAILLE qui livrera bataille ce soir contre l’Athlétic Club d’Ajaccio verra sa jauge de spectateurs qui plafonnait jusque-là à sept mille places revenir à cinq mille supporters.

Pour être tout à fait complet sur ce lot de nouvelles dispositions à venir, précisons que les autorisations d’ouverture tardive dans les bars ont été suspendues sur l’ensemble du territoire. Les débits de boisson devront cesser toutes leurs activités à une heure du matin en semaine. Un léger répit, jusqu’à deux heures, leur est accordé le week-end…

Quant à un retour au confinement pur et dur comme cela fut le cas au printemps, il n’est même pas hypothétique de l’envisager pour le préfet de l’Yonne, bien décidé à contenir la seconde vague de l’épidémie le plus longtemps possible.

 

 


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