On le savait déjà : l’AJA est un bien commun. Populaire bien au-delà de son territoire de prédilection, possédant des aficionados loin de nos frontières, le club de football nord-bourguignon, évoluant parmi l’élite hexagonale, commémore cette saison son cent-vingtième anniversaire. Un prétexte légitime à une longue célébration culturelle s’écoulant sur plusieurs mois qui se décline aussi au théâtre d’Auxerre, jusqu’au 17 décembre, avec l’installation d’une exposition collective, proposée par les élèves de l’école des Beaux-Arts. Nom de code : « Constellations » ! Une manière de faire briller les yeux de poussières d’étoiles artistiques !
AUXERRE : Des ballons aux multiples formes et couleurs. Des trophées, aussi. Ils s’ajoutent aux dessins représentants des sportifs en pleine action. Tiens, tiens, ne serait-ce pas des footballeurs par hasard ?! C’est un véritable patchwork artistique qui s’étale sur les murs et les cimaises du grand hall du théâtre auxerrois, où entre deux représentations scéniques et avant l’ouverture des « Entretiens d’Auxerre » consacrés une fois n’est pas coutume au devenir de l’art, les spectateurs et autres fidèles de cet antre de la culture et de l’intellectualisme icaunais auront tout le loisir de jeter un œil, voire les deux, sur les œuvres peintes qui s’affichent sur les surfaces murales.
Une découverte qui mérite de prendre son temps. Il n’est pas commun de célébrer le cent-vingtième anniversaire d’un club de football – oui, oui, c’est bien de l’AJ Auxerre dont on parle ! – ici même, par le biais d’une exposition de belle facture, que l’on doit à la sagacité et au travail méticuleux des élèves de l’école des Beaux-Arts locale.
Directeur de la communication du club sportif, Thierry HUBAC est on ne peut plus admiratif devant les réalisations qui se contemplent sans modération : « du plus petit au plus grand, tout le monde à sa manière a pu écrire une petite ligne de l’histoire de l’AJA, avec cette approche artistique… ».
Ce n’est d’ailleurs par la première fois que ces deux mondes que l’on dit parfois opposé, celui du sport et de l’art, se rapproche en étroite osmose. Un artiste anglo-américain a réalisé une affiche vintage très réussie à l’occasion de ces commémorations appréciées des Auxerrois. Une collaboration avec la structure associative « Lézard des Arts » a été également tentée avec succès quant au rendu des œuvres réalisées. Il y a eu des compositions florales posées çà et là dans Auxerre. Tout cela à titre d’exemples concrets.
« On a essayé de partager ce bien commun qu’est le club de football en rassemblant la population autour d’un concept qui crée de l’émotion et du plaisir… ».

La piste aux étoiles, entre art et football
Un concept, cette méga exposition baptisée « Constellations » qui devrait trouver après coup une seconde vie, sans doute dans l’enceinte de l’Abbé Deschamps, selon Thierry HUBAC. Mais, pour l’heure, le public auxerrois aura tout le loisir de pouvoir l’admirer jusqu’au 17 décembre inclus, et ce de manière gratuite. Y compris de nombreux enfants. Ceux qui ont réalisé ces dessins et ces esquisses où l’imaginaire a repris tous ses droits.
« Constellations, c’est bien plus qu’une exposition, ajoute Pierre KECHKEGUIAN, directeur du théâtre auxerrois, c’est un projet qui reflète un engagement commun, avec des élèves qui ont été guidés par leurs enseignants. Qu’ils en soient remerciés ! ».
Un travail artistique qui invite le public (et les amateurs du ballon rond) à voir le monde différemment. Directeur de l’école des Beaux-Arts d’Auxerre, Aurélien DOMERGUE prit ensuite la parole lors de cette séquence inaugurale, devant un parterre d’élus et de personnalités. « Je suis impressionné, lâcha le responsable des Beaux-Arts, ce projet a été un vrai challenge pour l’école. C’est un travail de six semaines consécutives, ce qui est très court pour réaliser un tel travail. Certains élèves n’avaient jamais fait de sérigraphie. Ou de monotypes, des tirages de gravure uniques… ».

Revenant sur le thème de l’exposition, Aurélien DOMERGUE parla alors des étoiles. Ces stars du ballon rond, mais aussi ces artistes en herbe qui le deviendront peut-être un jour, formant à leur ces « Constellations ». Deux univers, fédérant celui du football et des Beaux-Arts.
Puis, ce fut le tour de Baptiste MALHERBE de s’exprimer : « c’est une célébration de tout le territoire, l’AJA est un emblème pour l’Yonne et on a voulu que toute la population soit impliquée. Le sport est une sorte d’art avec cette intelligence collective, source d’inspiration… ».
Une exposition à déguster jusqu’à la mi-décembre…
Thierry BRET

La chance ! Elle était bel et bien au rendez-vous de cette matinée de vendredi pour les organisateurs de la énième édition du cross, accueillie dans l’enceinte du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle à Auxerre. Sept cents élèves, classes de primaire et collégiens, le matin, tout autant l’après-midi pour les lycéens et les classes d’enseignement supérieur. Bref, il y avait un beau panel de coureurs ! Un cross où l’enthousiasme était de mise, d’autant que cette année, les dons récoltés au fil de la journée iront au profit de l’association auxerroise, « Maxime + »….
AUXERRE : Les petits, le matin ; les plus grands, dès l’après-midi ! Et toujours sous cet agréable soleil automnal qui, avec ses températures douces, aura permis aux participants de ce cross 2025 comme aux suiveurs et organisateurs de ne pas se prendre de l’eau en abondance sur la tête ! La physionomie de la manifestation en aurait été forcément changée.
Bruyants et passionnés, les élèves ayant déjà couru tôt dans la matinée et ceux en phase de l’être encourageaient avec ferveur leurs camarades qui s’époumonaient devant eux. Appuyés sur la barrière de la piste d’athlétisme du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, ils ont apprécié visiblement le spectacle. De petits groupes de gamins passaient devant eux, certains en sueur et rouges comme des écrevisses, pour un exercice sportif proposé chaque année par l’établissement privé auxerrois, pour une bonne cause. Chaque enfant était équipé précisément d’un dossard. Celui-ci a été préalablement acheté (deux euros minimum) en amont, occasionnant une source de financement à cette opération caritative au profit de la structure auxerroise « Maxime + ».
Cette grande fête de l’athlétisme à vocation altruiste offre la possibilité à tous les élèves depuis le CM2 jusqu’aux étudiants de pouvoir s’adonner à une discipline sportive assortie à un geste solidaire, dans le parfait esprit que l’on est droit de retrouver dans l’antre d’un établissement lassalien.

Le choix de « Maxime + » comme association bénéficiaire
Cette année, « Maxime + » était à l’honneur. Une première de l’aveu de son président, Bernard MARTIN, présent non loin de ces joutes sportives, il était accompagné de l’une des nombreuses bénévoles, Sylvaine. Leur petit stand, muni de calicots, était idéalement placé près de la piste. Une belle opportunité de se faire remarquer de tous, coureurs comme suiveurs !
« Ce qui me fait plaisir, précisa le président, c’est que ce sont les jeunes qui proposent quelque chose aux services des jeunes. C’est plutôt rare en effet… ».
D’ordinaire, « Maxime + » est très sollicitée par d’autres structures associatives, des donateurs, voire des clubs service pour recevoir des dons. Là, aujourd’hui, changement de registre radical avec la participation de tous ces enfants et adolescents qui peuvent courir, marcher ou aider à l’organisation de cet évènement, toujours apprécié de ses acteurs, sportifs ou…pas !
Depuis quatre décennies, « Maxime + » intervient auprès des enfants de l’Yonne ayant des pathologies lourdes (cancers pédiatriques, leucémies…) mais également de leurs parents. Les soutiens peuvent être de l’ordre financier mais également moral. Mais, il y a aussi le bon côté des choses avec la remise de cadeaux à Noël ou au moment des anniversaires des petits malades, sans omettre les sorties réalisées dans l’Aube, avec comme point de destination final, le parc d’attractions de « Nigloland », un objectif de ralliement vécu en famille.
On doit le choix de l’association bénéficiaire au jeune Younès, un bénévole de « Maxime + », scolarisé à St-Joseph dans la filière des métiers de la sécurité et parrain de cette édition 2025.
Thierry BRET

Elles ont quasi disparu de nos bords de routes départementales et nationales, elles aussi, avec leur dénomination passée par pertes et profits. On se demande bien pourquoi. Qui ça ? Je veux parler de nos auberges traditionnelles, hélas. Terrassées par l'autoroute, les fast-foods graisseux et autres sandwichs triangulaires. C'est triste pour un pays encore défini, mais pour combien de temps encore, contrée de la Gastronomie…
ROSOY : Mais tout espoir n'est pas totalement perdu. Il en demeure encore quelques-unes. Des vaillantes, des volontaires et forcément, des courageuses. Au sud de Sens, à Rosoy, « L'Hélix » est de celle-ci. Cet hôtel-restaurant à la façade rougeoyante apparaît dans un virage pour le moins accueillant. Au siècle dernier, cela s'appela « Le Bon Abri ». Sous la férule d'un couple dynamique et travailleur, l'établissement s'est modernisé.
Dernier virage culinaire en date : la création récente d'un bouillon. Quesako pourra-t-on répliquer ? A l'instar du bouchon lyonnais (les vrais comme de bien entendu), le terme de « bouillon » résonne plutôt favorablement, lorsque l'on évoque les restaurants. La création des bouillons remonte au XIXème siècle sous le Second Empire. Petits restaurants bon marché, créés à Paris tout d'abord, l'on y servait initialement à la portion du bouillon accompagné de bœuf bouilli. Depuis lors, l'Yonne coula sous le Pont-Neuf et les cartes s'y sont un peu allongées ! L'œuf mayo cohabite avec le céleri rémoulade et le cervelas en salade, tandis qu'en plat, bœuf gros sel ou lieu noir meunière revigorent fort légitimement le convive.

Un œuf mayonnaise franc du collier !
Bon marché, tel est le cas, car bien des années plus tard, ici le menu (entrée, plat, dessert) oscille entre 19 et 21 euros, selon les mets choisis. Combien coûte une immangeable pizza industrielle ou une formule « X » ou « Y » chez « Burger » machin ? Au bouillon rosaltien, la cuisine est faite sur place, avec des produits bruts.
L'œuf mayo y est servi à 2,90 euros. Quant aux poireaux vinaigrette, c'est un euro plus cher ! Il y a aussi la terrine du moment, voire les six escargots. L'œuf mayo est franc du collier, accompagné pour saucer d'un pain de bonne qualité. Sur les œufs, on n'aurait pas boudé un rien de persil ciselé, mais bon ! Les poireaux vinaigrette sont très joliment dressés, et la sauce y est des plus onctueuses : 3,90 euros, rappelons-le.... Une très bonne entrée.

Le « parmentier » de canard nous fait de l’œil !
En plat, entre la saucisse et sa purée de pommes de terre, sauce échalotes, et la cuisse de poulet sauce suprême, agrémentée de son riz, trône la tête de veau à l'ancienne, sauce ravigote (9,90 euros). L'abat emporte les suffrages, en ce mois des produits tripiers, hommage mérité s’il en est au cinquième quartier. L'assiette, servie chaude, a de la gueule, et le plat de la mâche. La sauce complète parfaitement le tout et ravit légitimement tout amateur de triperie. On en profite pour saluer les sympathiques frangins MAGNONI, dernier tripier icaunais de nos marchés. Il y manque - éventuellement - un peu de persil ciselé, histoire d'y ajouter un brin de couleur. Autour de nous, ça se régale, aussi. Quant au « parmentier » de canard, accompagné d'un ramequin de salade, il semble nous faire de l'œil ! Allez, ce sera pour la fois prochaine…

En dessert, les classiques sont là aussi. Le flan pâtissier est bon, il est accompagné de l’inutile « chantilly » en bombe : il paraît que c'est la mode ! La mousse au chocolat possède une vraie texture, c'est déjà ça, mais de surcroît, elle est fort bonne.
L'addition, parlons-en. A deux, entre l’apéro servi plus une petite bouchée, et le menu, ci-dessus, une bouteille d'un côte du Rhône très honnête et deux cafés : c’est 60,20 euros. Bravo à nos aubergistes pour ce très bon rapport qualité-prix. En conclusion : venez nombreux !

En savoir plus :
L'Hélix
52 RN6
89100 ROSOY
Tel : 03.86.97.92.10.
Formule bouillon le midi, du mardi au vendredi inclus. Stationnement facile.
Gauthier PAJONA

Le résultat est plutôt étonnant. Un patchwork de formes géométriques, de couleurs vives, de personnages connus, reflétant parfois la lumière d’un éclairage détourné selon le sens de la vision, qui donne ainsi naissance à une œuvre d’art. Technique artistique ancestrale importée d’Extrême Orient – on pense nécessairement à la Chine ou au Japon -, la marqueterie de paille consiste à assembler des brins de cette matière végétale de différentes couleurs et de diverses longueurs pour en créer une pièce unique en son genre. Elle est devenue au fil des mois le mode d’expression préféré de l’artiste auxerrois, Sébastien GAVAZZI, dont on peut encore admirer les œuvres installées à la galerie « Théâtre des Arts » jusqu’au 10 novembre inclus…
AUXERRE : Certaines pièces sont abstraites. D’autres, figuratives. Mais, toutes expriment la beauté. Celle de la maîtrise d’une technique peu usitée en France et pas souvent mise au pinacle des représentations artistiques les plus présentées dans les galeries, soit la marqueterie de paille. C’est la discipline avec laquelle s’exprime l’artiste de l’Yonne, Sébastien GAVAZZI. Il signe là, avec cette présence physique et onirique dans la petite mais ô combien vertueuse galerie située en face du théâtre auxerrois, « Au Théâtre des Arts », une bien singulière démonstration de son talent. Considérée comme un art traditionnel et ancestral faisant florès en Asie du Sud-Est au XVIIème siècle, la marqueterie de paille mérite d’être enfin placée sous les projecteurs médiatiques le temps d’une exposition. Depuis le 28 octobre et ce jusqu’au 10 novembre inclus, les amateurs de culture et de créations artistiques ont la faculté de découvrir le rendu de ce travail original.
Lors de cette présentation – l’artiste y dévoile une quarantaine de pièces qui réunissent plusieurs de ses créations récentes -, l’auteur fécond en imaginaire explore les jeux de lumière et de texture en y accentuant les bénéfices apportés par cette paille naturelle teintée.
« Je suis tombé amoureux de cette paille et de ces couleurs, explique Sébastien GAVAZZI très inspiré parfois par le cubisme de l’artiste néerlandais Piet MONDRIAN, on y voit aussi des personnages ou des choses plus abstraites. J’aime changer les codes en travaillant avec la phosphorescence ou en utilisant des « QR Codes ». On peut aussi en approchant son smartphone au plus près du tableau obtenir toute une série d’informations sur l’œuvre en question… ».

Des œuvres entre modernité et tradition ancestrale
Deux années de travail sont ainsi proposées à la sagacité des visiteurs durant cette première exposition accueillie dans une galerie auxerroise.
« Je recherche avant tout le plaisir de créer, ajoute Sébastien GAVAZZI, et je suis ravi du résultat… ».
Et visiblement, il n’est pas le seul puisque la responsable de la galerie, Claire EVIEUX, se dit très satisfaite du rendu de cette exposition unique en son genre.
L’une des pièces qui attirera tout particulièrement le regard du visiteur n’est autre que le détournement « végétal » de Mona Lisa, la fameuse « Joconde » peinte par le grand maître de la Renaissance, Léonard de VINCI !
« Il y a trois versions du célèbre personnage, explique l’artiste, je m’amuse beaucoup aussi ! ».
On notera également le tableau, baptisé « Hommage » en souvenir du travail cubiste du Néerlandais Piet MONDRIAN.

Professionnaliser son aventure artistique
Le curseur est poussé toujours plus loin par Sébastien GAVAZZI, pianiste à ses heures perdues. Explorant avec délectation le travail manuel à partir de la paille de seigle et la paille de blé, il compose ses œuvres en toute liberté en donnant des effets de brillance naturelle, obtenues en écrasant la matière première végétale.
Ayant exercé dans les vignes quelques années, travailleur évoluant dans le domaine social, l’artiste apprécie désormais sa nouvelle vie où il compte bien relever un certain nombre de challenges. « J’ai même exercé une profession dans la filière sanitaire ! ».
On retrouvera les œuvres de Sébastien GAVAZZI en décembre prochain au même endroit où l’Auxerrois exposera avec tous les artistes ayant été conviés cette saison à la galerie, implantée en face du théâtre. En février, parmi ses projets, notre esthète es marqueterie devrait être présent avec ses œuvres à la Saint-Vincent de Ligny-le-Châtel. Plusieurs contacts sont en cours également en 2026 pour l’artiste qui vient de créer sa société afin de se professionnaliser et se structurer davantage à l’avenir. Un garçon plein d’allant et sympathique dont il faut apprécier le travail en lui rendant plus qu’une simple visite de courtoisie !

En savoir plus :
Exposition Sébastien GAVAZZI à la galerie « Au Théâtre des Arts »
45 Rue Joubert à Auxerre
Jusqu’au 10 novembre 2025 inclus
Du vendredi 16h à 19h30, le samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Le dimanche de 14h à 18h.
Entrée libre.
Thierry BRET
Et c’est parti pour un mois de représentations…ou presque ! Uniquement les samedis et les dimanches ainsi qu’un unique vendredi dans le mois de novembre (ce sera le 28 !). Pas mal, pas mal pour des comédiens amateurs qui peuvent, sans prétention aucune, endosser la vêture de l’artiste sur scène alors qu’ils peuvent être retraités, actifs, mères ou pères de famille, passionnés, etc. Depuis plus de trois décennies, les membres de la troupe théâtrale de Gurgy partagent leur folie scénographique avec un public qui en redemande chaque année davantage !
GURGY : On les aime ces artistes qui font rêver le public le temps d’une soirée ou d’un après-midi ! Comme à l’accoutumée, la troupe « Amphithéâtre », localisée à Gurgy, effectue sa grande rentrée artistique sur la scène du foyer communal et ce, du 01er au 30 novembre 2025. Une rentrée sous le signe de la désopilance, du rire, de l’effervescence, de la drôlerie et du comique de situation, digne des meilleurs vaudevilles à l’estampille de FEYDEAU !
Et en cette nouvelle saison, les comédiens se sont attelés les services d’un auteur breton, originaire du Finistère, Michel LE DALL, qui leur a concocté un petit bijou de situations cocasses en tout genre, avec une œuvre baptisée : « A la bière fraîche ». Toutefois, ne nous méprenons pas ! Les amateurs de blondes, de rousses ou de brunes seront bien marris au terme de la soirée ! Ici, la bière ne se déguste pas dans une choppe à porter à la bouche mais s’appréhende plutôt en version pompes funèbres ! Proposer la première de ce spectacle le jour de la Toussaint, il fallait oser : la troupe « Amphithéâtre » l’a fait et remettra même le couvert, le lendemain, dimanche 02 novembre, le jour des Cendres ! De l’humour à 100 %, visiblement.
Le synopsis ne manque de pas de piment ! Un restaurateur en pleine période de fiançailles – il reçoit par ailleurs sa belle-mère ce jour-là – voit son estaminet réquisitionné par la sous-préfecture du cru, lors d’un épisode de canicule pour que la chambre froide de l’établissement accueille les corps des victimes de ce coup de chaleur intense. Bref, « A la bière fraîche » joue sur les mots, et sur les situations des plus farfelues puisque le restaurant se mue en pompes funèbres entre le fromage et le dessert servis à la clientèle !
Quant aux personnages, ils sont pittoresques avec un ecclésiastique, un agent des services d’hygiène, la secrétaire de cabinet du sous-préfet, le client « idiot » - il y en a toujours dans les meilleurs vaudevilles !-, etc. Durant trois actes et autant de déclenchements des zygomatiques, les spectateurs ne devraient pas voir le temps passer en profitant de la fraîcheur de cette bière, très particulière.
Précisons que la troupe de Gurgy a accueilli le cinquante-millième spectateur en 2024 ! Quant à l’auteur brestois Michel LE DALL, il a écrit 65 pièces qui ont jouées par 177 troupes en France, en Belgique ou au Canada.
En savoir plus :
Dates des représentations en 2025 :
Salle du Foyer Communal
Rue de l’Ile Chamond
89250 Gurgy.
Les samedis à 20h30
1, 8, 15, 22 et 29 novembre 2025
Les dimanches à 15h30
2, 9, 16, 23 et 30 novembre 2025
ainsi que le vendredi 28 NOVEMBRE à 20h30
Thierry BRET