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Pas le temps de se reposer sur ses lauriers estivaux et de profiter de l’été indien à la chambre consulaire agricole ! L’heure de la reprise sonnera d’ici peu avec le retour des fameuses sessions, permettant aux élus de brosser dans un vaste tour d’horizon l’actualité de la filière et de ses diverses composantes…

 

AUXERRE : Ils ont pris date sur leurs agendas respectifs, le préfet de l’Yonne, le représentant du Conseil départemental et le président de la Chambre départementale d’agriculture.

Le jeudi 09 septembre sera le moment idéal pour se retrouver après la longue trêve estivale qui aura facilité le temps du repos. Et peut-être celui de la réflexion.

De nombreux sujets d’actualité attendent les trois hommes lors de cette séance de travail, fleurant bon le chemin de la rentrée.

D’autant que, comme à l’ordinaire, le programme s’avère copieux pour les élus de la vénérable institution.

Outre les sujets brûlants d’une actualité fertile en évènements à défaut de l’être dans les exploitations, particulièrement affectées par des conditions météorologiques laissant à désirer (mais où étaient le soleil et la chaleur durant ces deux mois d’été ?!), plusieurs items inscrits à l’ordre du jour capteront les intérêts des participants.

Si Arnaud DELESTRE devrait tirer les premiers enseignements d'un été calamiteux au niveau de la pluviométrie et les répercussions engendrées côté récoltes, l'approbation de divers comptes rendus confèrera une touche plus administrative à l’ensemble.

L’un des instants phares de ces retrouvailles sera, n’en doutons pas, l’évocation de la réorganisation interne de la chambre. Avec son lot de surprises qui va de pair ?

Enfin, parmi les autres thèmes qui seront abordés, signalons la présentation des résultats de l'étude « Agricultures en transition » réalisée par l'Ipsos, ainsi que le rendu de l'enquête de satisfaction « Yonne sur mes parcelles ».

 

Thierry BRET

 

 


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D’argousin à vétille en passant par coquecigrue et billevesée, des centaines de mots ont disparu de notre langage. Faut-il les sauver pour autant ? C’est le propre d’une langue vivante, des mots meurent et d’autres font leur entrée ! Nous avons décidé de dérider un peu nos lecteurs en proposant un texte truffé de termes, disparus complètement pour certains et en voie d’extinction pour d’autres.

 

TRIBUNE : Hep ! Les argousins arrivent et les pandores font le siège de nos cités. Quand les forbans défilent, les babillards racontent des histoires d’hier, lorsque des femmes callipyges revêtaient leurs plus beaux atours…

Adieu badauderies dans les rues de l’enfance, çà et là, dans les bouges malfamés on pouvait entendre : « ola tavernier, baille-nous de ton vin et du meilleur ! ». Tandis que certains, habilles au déduit,  fredonnaient la chanson à la mode : « C’est la java la plus bath », d’autres un peu éméchés, aux calembredaines bancroches, commentaient sans barguigner les dernières frasques de leur dulcinée. Partis dès potron-minet et rentrés à la brune tombante, nos compères, afin de ne pas être brocardés en entendant crier des « crévindiou » ou des « cré Augustin », apportaient à leur légitime un brimborion ou un caraco !

Les cagots aux propos cauteleux côtoient les capons en mal de carabistouilles. Clampins et chemineaux errent le long des routes et commettent leurs méfaits, avant d’être défendus dans un prétoire. Bavards et robins s’affrontent violemment tandis que les prévenus débagoulent sans vergogne en regardant voler les coquecigrues !

Diantre, fichtre, palsenbleu ! Bigre le bougre ! Saperlipopette ! Chacun enchaîne derechef des exclamations désuètes venues d’ailleurs et d’un autre temps. Ces temps immémoriaux où l’on pouvait s’esbaudir devant un étalier, avant de s’esbigner en loucedé.

A la gare, les portefaix ont disparu, les faquins, les marauds, les coquins, les lascars et autres vauriens sont définitivement rangés dans les placards de Molière et de Zola. Brassens voulait chanter dans la langue des vieux pour les paltoquets, les bobèches, les foutriquets et les fesse-mathieux !

Nous faisons fi des fla-flas, des chichis ou tralala, c’est bon pour les flambards et quelque flandrin ! Près des vestiges des fortifs de Paris, les gandins se pressent, arborant leurs génitoires et leur air goguenard. On peut encore entendre les goualantes de la môme Piaf… les gourgandines et les hommasses, les mafflues et autres radeuses, arpentent toujours la rue Saint-Denis, laissent aller leurs suivez-moi-jeune-homme,  pour que les gommeux et les jean-foutre jettent leur gourme ou les matent par l’huis d’un lupanar.

Les gueux et les va-nu-pieds donnent aux grimauds leurs lettres de noblesse. Jocrisses et jouvenceaux, en l’absence d’écus sonnants et trébuchants, les purotins dis-je, devront faire macache. Holà manant, presse le pas, les tire-laines ne sont pas loin et la fumée matutinale monte des toits, enrobe de nostalgie tes rêves melliflus. Mâtins et mirliflores donneront à cette momerie moult sourires entendus à faire tourner la nénette et nous rendre toqués ! Opiniâtre, j’assume ces nasardes, peu me chaut, conscient de ma nitescence, je suis un ruffian…

La patache pour l’enfer va bientôt emporter les cauchemars du jour, les pauvrets et les peccamineux non repentis ! Pékins, pendards et péronnelles, pétunent et potinent allègrement sur les dernières bacchanales aux priapées fantasmagoriques auxquelles elles ont participé ! Des ragots à graver sur un torche-cul parfumé de mensonges… Ils entrent, trotte-menu, comme des tranche-montagnes qui ne renoncent pas à leurs perversités…

Lectrices et lecteurs, si vous demeurez pantois et si vous êtes à quia c’est logique. Saperlipopette, vous n’êtes pas des traine-savates, tout juste des rastaquouères qui ont fait ribote de ces bons mots de la vraie langue de Molière, d’Hugo et de bien d’autres…

Que les scrogneugneu passent leur route et gardons la sagesse dans un cénacle de vertu.  Subséquemment, la sapience seoit mieux… N’ayez pas la venette, ces vétilles deviennent turlutaines pour tous ces valétudinaires qui ont besoin de doper leur système immunitaire.

Et ne l’oublions pas, dans tous ces vieux mots, l’or y vit !

  

Jean-Paul ALLOU

 

 


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Mais, où est donc passée la signalétique indiquant les déviations, ces voies salutaires à emprunter pour s’extraire de ce guêpier ? Depuis quelques jours, circuler à Auxerre, à bord de son automobile, ressemble à s’y méprendre à une sinistre farce. Sauf qu’à l’heure de pointe et surtout à la veille de la rentrée scolaire, les automobilistes risquent de rigoler jaune derrière leur volant…

 

AUXERRE: On se croirait plongés au beau milieu d’un sketch du regretté humoriste Raymond DEVOS qui savait manier les mots pour nous faire oublier nos maux ! Ceux du quotidien, ayant trait une fois n’est pas coutume à la libre circulation routière au cœur de la ville.

Depuis le début de la semaine, l’envahissement exponentiel des travaux de voirie de tout poil a atteint un tel paroxysme en matière d’intensité que même un moniteur d’auto-école n’y trouverait pas ses pédales de sécurité afin de garder le contrôle de son véhicule !

Rue du 24 août coupée, boulevard du 11 novembre barré, accès en direction du centre-ville depuis le pont de Vallan bloqué… : heureusement que le coronavirus a empêché cet été les touristes de passage à venir en masse se perdre dans ce dédale de rues et de ruelles à traverser pour tenter de retrouver leur chemin !

D’autant que par endroit, les panneaux de déviation sont quasi inexistants, obligeant le malheureux automobiliste à s’aventurer à l’aide de son GPS (c’est du vécu) à tâtons pour sortir de ce labyrinthe qui n’a rien de mythologique !

 

 

A tester près du complexe cinématographique avec un petit parcours sympa où quelques sens interdits viennent mettre un peu de piment dans ce jeu de rôle, pas drôle du tout !

Bref : si vous êtes inattentifs, ce qui fut le cas, vous êtes bon pour un second tour gratuit sans avoir arraché le pompon !

Au rond-point menant vers Toucy, la palme de l’incohérence revient au trop plein de panneaux cette fois-ci ! On vous indique que l’accès vers Toucy est coupé à huit kilomètres de là, que les rues ramenant vers le centre-ville sont condamnées et que celles que vous avez empruntez pour arriver à ce point de chute insolite bénéficient elles aussi de déviations ! Kafkaïen à l’extrême !

A croire que l’humour doit s’afficher sur l’espace public cet été. Mais, rira bien qui rira le dernier ! Surtout dès ce milieu de semaine avec le retour de nos chères têtes blondes à l’école et de la fantastique cohue que ce flux imposant de bambins et d’ados de retour sur le devant de la scène pédagogique va avoir comme incidence sur la circulation par parents nerveux interposés. Fulminant au volant de leurs voitures roulant au pas. Il n’y a pas qu’à Paris qu’il y a de bonnes idées pour circuler à vitesse réduite en ville !

 

Thierry BRET

 

 


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Il a apprécié l’excellent cru de l’édition 2021 de la « Rencontre des Entrepreneurs de France », le délégué général du MEDEF et de l’UIMM de l’Yonne, Claude VAUCOULOUX. Une ex-université d’été des entrepreneurs qui a bien des égards sera passionnante à l’amorce de la rentrée. Honorée par la présence des membres du gouvernement, Bruno LE MAIRE, en tête…et par une explication de texte sur la situation afghane…

 

TRIBUNE : Ce matin, devant la page blanche, enfin, plus exactement devant l’écran de mon cher ordi, je m’interroge sur la meilleure façon de partager avec vous, en un texte court (et je sais d’avance que le mien sera trop long !), toutes les impressions qui forcément, se bousculent dans mon esprit, après trois journées passées sur les pelouses de l’hippodrome de Longchamp pour cette REF 21.

Rendez-vous annuel du MEDEF, autrefois appelé « Université d’été », et aujourd’hui re-marketé en « Rencontre des Entrepreneurs de France », cette édition 2021, à bien des égards, aura constitué un excellent cru !

Comme ce n’est pas mon métier, je ne vais donc pas me lancer dans un pseudo travail journalistique se voulant un résumé le plus complet possible de ce qui se sera passé durant cette manifestation. Non, j’adopte le parti-pris (et peut être un peu le risque), d’essayer de traduire certains de mes ressentis et sentiments, un peu à la manière d’un récit de « choses vues et entendues » et sous un format billet d’humeur qui devrait bien s’y prêter. Du moins je l’espère…

Une REF21 sous-titrée « A l’air libre » et dont Geoffroy ROUX DE BEZIEUX a tout de suite précisé qu’il ne s’agissait pas de souligner le fait qu’elle se déroule en plein air, mais bien qu’elle allait traiter et sous bien des angles, de la liberté !

Et d’ajouter que « la liberté n’appartient à aucun camp et que la liberté politique est toujours allée de pair avec la liberté économique et la liberté d’entreprendre qui nous est si chère ! ».

 

La marque des grands évènements avec son lot d’émotion…

 

Un thème choisi aussi parce que cette idée de liberté est depuis des mois, trop souvent pervertie par ceux qui s’en réclament, sans hélas en assumer les exigences ! « La liberté signifie la responsabilité. C’est pourquoi la plupart des hommes la craignent », disait George Bernard SHAW, prix Nobel de littérature. Le ton était donné !

Nous n’allions assurément pas assister à un évènement convenu, sans aspérités, sans âme et sans exigence ! Non ! Et bien au contraire. Ces Journées d’échanges, de rencontres et de réflexion, allaient donc nous interpeler, nous interroger, nous faire sortir d’un entre soi dans lequel il est tellement confortable de se complaire en de pareils moments. Elles allaient même nous bousculer, nous déranger et puis nous émouvoir ! Et c’est bien là, la marque des grands évènements ! Allez, j’ose me lancer dans le superlatif ! Des moments d’exception ! Et cette REF 21, par certains aspects, en fut un.

 

 

La fin annoncée du « quoi qu’il en coûte »…

 

Parce que la REF, ce n’est pas qu’un rendez-vous « corporate » et marketing. Même si elle accorde forcément une place de choix au décorum et aux moments de convivialité qui en font le charme ! Elle est aussi, il faut bien le dire, « the place to be » en cette fin d’été. D’ailleurs, même le soleil ne s’y est pas trompé, puisqu’il a fait le choix d’être de la partie trois jours d’affilée et presque sans défaillance ! C’est dire !  

La REF, c’est également un défilé de limousines cocardées et de cortèges officiels qui pinponnent et qui giropharisent ! Les ministres viennent y faire leur rentrée. Ils se sont encore succédés, nombreux cette année. Certains d’entre eux, à l’instar de Bruno LE MAIRE, en ont profité pour faire des annonces majeures, confère son intervention au cours de laquelle il a confirmé la fin du « quoi qu’il en coûte ».

Comme le demandait d’ailleurs le MEDEF, parce qu’on n’est pas entrepreneur pour vivre indéfiniment avec les aides de l’Etat ! En la matière, la question n’est pas de savoir si l’Etat devait ou non soutenir l’économie, mais bien, comment on en sort. La France ne peut pas vivre ad vitam aeternam avec des finances publiques à ce point dégradées et chacun comprend bien que, lorsque l’on est endetté comme l’est notre pays, on finit inéluctablement par ne plus être libre ! On y revient…

 

 

Des débats à décoller la pulpe du fond de la bouteille…

 

 

Et puis la REF, c’est aussi un rendez-vous de gens qui pensent. Philosophes, universitaires, économistes, stratèges, écrivains… porte-paroles de tous les courants de pensée. Parce que le débat, s’il n’est pas contradictoire, n’a pas beaucoup d’intérêt lorsqu’il s’agit de le pousser dans ses derniers retranchements. Et là, je peux vous le dire. Ça décolle la pulpe dans le fond de la bouteille. Ça sollicite les neurones et ça ouvre le champ des possibles. Quelle délectation que d’écouter des brillants esprits, même lorsque l’on ne partage pas forcément leur thèse d’ailleurs.

Mais la compréhension de leur point de vue, participe à l’éclairage de notre pensée et nous aide à conforter ou  forger nos propres opinions. Et c’est bien là une des grandes qualités de ces rencontres qui érigent le pluralisme en principe de base. Il serait pourtant là aussi, tellement commode de rester dans un convenu bien veillant, n’est-ce pas ! Eh bien non ! Même pas peur les patrons !

Et puis enfin, il y parfois ce que je vais appeler des instants de grâce, même si en l’occurrence, concernant la séquence que je vais maintenant relater, le mot grâce ne soit pas forcément le plus adapté, tant les évènements auxquels elle se rapporte sont tragiques !

Je veux ici faire écho à une table ronde intitulée « Femmes libérées » et qui accueillait notamment Chékéba HACHEMI, présidente et fondatrice de l’association, Afghanistan Libre.

 

 

Autant vous le dire d’emblée, je crois que sur les 2 ou 3 000 personnes qui ont écouté son témoignage, ils ne devaient pas être nombreux, ceux qui n’ont pas été touchés par ses mots simples, francs, lucides et tellement vrais, dans leur description d’une situation afghane où le drame le dispute au scandale ! Vous avez dit liberté ? 

Au regard de cette situation, qui se compare difficilement à une autre, on a pu mesurer, s’il en était vraiment besoin, combien il est malheureusement aisé de pervertir l’idée de liberté. Parce que là, la privation de liberté, je peux vous dire que pour ceux qui ne savaient pas de quoi on parle, c’est à dire la majorité d’entre nous finalement et c’est tant mieux, eh bien, nous avons pu la mesurer !

Et pas sur des considérations de petites libertés individuelles, dont certains pensent que leur somme constitue la liberté collective ! Non ! Là, on nous a parlé, de la liberté élémentaire de vivre pour des êtres humains ! Oh ! Pas question de pass sanitaire, d’obligation vaccinale, ou de respect de règles sans lesquelles il n’est pourtant pas pensable de vivre en communauté. Non ! On nous a parlé du droit ou non de vivre, dans un pays où l’on peut être lapidé parce que l’on est une femme, qu’on a mis un peu de rouge à lèvres, écouté de la musique, voire esquissé un pas de danse !

 

L’innommable situation de l’Afghanistan s’invite dans les témoignages…

 

Le témoignage de Madame HACHEMI remet drôlement les choses à leurs places ! Pouvons-nous encore supporter l’indécence des hurlements de celles et ceux qui se radicalisent autour de l’idée que la France est devenue une dictature, tout en oubliant qu’ils sont libres de le faire chaque week-end dans les rues de nos villes ?

Pensez-vous que Chékéba HACHEMI et ses sœurs afghanes peuvent le comprendre ? Non bien sûr et c’est pourtant bien ce qu’il se passe ! « Se vouloir libre, c’est aussi vouloir les autres libres » a écrit Simone de BEAUVOIR. Alors, pouvons-nous véritablement nous affranchir de ce qu’il se passe en ce moment à quelques heures d’avion de chez nous, sauf à être d’un égoïsme crasse qui nous déshonorerait ?

Je ne le crois pas et c’est pourquoi je pense que, ce que nous devons à minima à ces femmes en particulier et à ce peuple en général que nous allons abandonner une fois de plus à un destin terrifiant, c’est déjà la décence d’une particule d’honnêteté intellectuelle qui doit nous appeler à la modération dans nos propos et nos actes, sauf s’il s’agit de mettre en lumière le sort qui leur est malheureusement réservé.

Et oui. C’est aussi ça la REF ! Et c’est ce qui me rend tellement fier d’appartenir à ce Mouvement des Entrepreneurs de France. Fier qu’il sache s’engager comme il le fait, y compris dans des causes dont on pourrait penser qu’elles ne sont pas les siennes, si l’on devait s’arrêter à la simple mesure du potentiel des affaires que les entreprises françaises pourraient réaliser en Afghanistan d’ici aux dix prochaines années !

 

 

Interpelée par l’animateur du plateau, qui lui avouait qu’il se sentait impuissant face à la situation, Chékéba HACHEMI lui a répondu que personne n’est impuissant et que chacun peut, ne serait-ce que par la dénonciation et l’indignation, apporter au moins du soutien et du réconfort à ce peuple afghan qui va en avoir tant besoin. Et Geoffroy ROUX de BEZIEUX, visiblement bouleversé par ses propos, lui a alors dit en substance, que le MEDEF et les Entrepreneurs de France, même si, à cet instant précis, il n’était bien sûr pas capable d’en préciser le contenu, sauraient déployer une ou des actions concrètes et agir pour lui apporter le plus grand soutien possible !

Alors vraiment, oui, c’est pour tout cela qu’il fallait être à la REF 21 ! Le MEDEF est une grande organisation dont nous pouvons être fiers et que je vous invite à rejoindre.

Et puis dès maintenant, je vous donne rendez-vous pour la REF 22 qui, elle aussi soyez-en absolument sûrs, nous réservera encore de ces moments si importants, qui font du bien et qui nous font grandir. Car ils savent mettre en lumière ce qu’il y a de meilleur en nous…

 

Claude VAUCOULOUX

Délégué général MEDEF et UIMM de l’Yonne

 

 


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On appelle cela le devoir de mémoire. Un instant simple de l’existence, fait d’une profonde solennité et de respect. Inoubliable quand on y assiste pour la première fois, en sa qualité d’enfant. Une habitude qu’il est bon de perpétrer au gré du temps qui passe lorsque l’on grandit. Pour se rappeler d’où l’on vient dans ce pays de liberté qui se nomme la France. Et surtout pour ne jamais oublier que celle-ci nous a été offert par le sacrifice de millions d’âmes trop tôt disparus hier…

 

AUXERRE: Le 24 août de notre calendrier julien n’est pas une date ordinaire pour les anciennes générations d’Auxerroises et d’Auxerrois. Celles et ceux de ces seniors qui biffent chaque année cette date sur le petit calepin, faisant office d’agenda, le savent impunément.

En 1944, ce fut un jour de liesse dans la capitale de l’Yonne. Le drapeau tricolore, poussé par la brise du vent, flottait de nouveau sur la ville, ou dans les villages alentours. Le mot à la mode de l’époque n’était pas coronavirus ou confinement. Mais bel et bien, libération !

 

 

Même si l’occupant nazi n’avait pas encore tiré totalement sa référence et que quelques poches de combat persistaient alentour, les habitants de la préfecture se sentirent pousser des ailes. Ils allaient enfin revivre et respirer à plein poumon cette liberté retrouvée.

Malgré la traitrise de certains « bons » Français qui fricotaient un peu trop avec les Allemands, malgré les trafics et les déviances en tout genre, malgré la perte de proches, d’enfants, de maris et d’épouses, de parents, d’amis qui y auront laissé leur peau jusqu’à l’ultime minute de cet effroyable conflit…

 

 

 

 

Le devoir de mémoire : chacun devrait l’avoir en lui au nom de la liberté retrouvée…

 

 

Est-il possible d’oublier cela ? D’ignorer la bravoure de ces femmes et de ces hommes, parfois des gamins, convergeant tout de go vers la Résistance pour sauver la patrie avec comme seule arme leur courage et leur volonté ?

Le texte épique du préfet de l’époque, Paul GIBAUD, lu et relu chaque année place du monument aux morts lors des cérémonies commémoratives pour une petite poignée d’initiés, devrait pourtant circuler plus largement parmi les strates composites de notre société.

Surtout celles qui ont oublié à jamais d’où elles venaient réellement et pourquoi elles étaient encore là à aspirer l’air salvateur de la liberté alors que tant d’autres donneraient cher juste pour bénéficier de quelques effluves fugaces ! A Kaboul, par exemple…     

Auxerre est libre. Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, certains de nos jours en doutent encore au gré de l’actualité !

 

 

 

Et pourtant, ces moments solennels, forts, inoubliables, émouvants qui marquent les esprits lors de ces cérémonies ; où le silence par sa pesanteur tient un rôle aussi important et crucial que la musique cuivrée de la fanfare, nous renvoient à la face que ce ne fut pas toujours le cas.

Entre 1940 et 1944, ce fut une trouble période qu’aucun d’entre nous auraient aimé vivre. A l’échelle du temps, ce n’est pas si vieux que cela dans la vie d’un homme. Le devoir de mémoire à l’égard de nos libérateurs, que chacun devrait posséder en lui dans un coin de sa tête, nous rappelle tout ça.

Il ne faut jamais l’oublier. Pour que les malheurs vécus hier ne redeviennent pas les perspectives de demain…

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 

 


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