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Le projet de ZALANDO se retrouve de nouveau face à une forte opposition locale. D’abord huée par la commune de Montereau-sur-le-Jard en Seine-et-Marne, l’enseigne se heurte désormais au territoire Sénonais où Stop PANHARD montre les dents. Après des mois de combat et d’études des zones d’ombres autour du dossier, le collectif a décidé de porter l’affaire en justice.

 

SENS : Le collectif Stop PANHARD a fait le point sur le projet de construction d’un parc logistique comprenant un entrepôt de 108 617 mètres carrés au nord de la zone des Vauguillettes, lors d’une récente réunion publique. Chronologie des événements et motifs de l’opposition : le collectif citoyen a exposé l’ensemble de ses actions dont une pétition. Celle-ci a récolté plus de 3 200 signatures. Il s’est, en outre, expliqué sur sa stratégie juridique qui exploitera l’opacité du projet.

 

Le e-commerce est loin d’être dématérialisé et sans conséquence…

 

Ce qui préoccupe davantage les membres du collectif, c’est notamment la pollution générée par un trafic de poids lourds très dense, l’impact sur le commerce local et la destruction de près de 40 hectares de terres agricoles.

Alors que « le besoin de terres nourricières n’a jamais été aussi criant » s’indigne Sylvie BELTRAMI, co-présidente de l’ADENY, association de Défense de l'Environnement et de la Nature de l'Yonne.

En termes d’emplois, le projet faisait une belle promesse de création de deux mille postes initialement. Puis, il a été baissé à 1 200 créations de poste. Une aubaine tout de même pour le bassin de Sens dont le taux de chômage est de 7,8 %.

Tandis que le collectif dresse un tableau bien noir avec beaucoup moins d’emplois que prévu (200 à 300), précaires, éprouvants, peu qualifiés et pour une faible rémunération, ainsi qu’un un fort turn-over et des formations courtes.

Plusieurs rapports gouvernementaux rendent compte de cette réalité et même d’une hausse exponentielle des contrats à durée déterminée dans ce secteur.

En 2016, les entrepôts et des établissements logistiques affichaient un taux de recours à l’intérim de 15 %. Aujourd’hui, un tiers des salariés sont embauchés sous ce type de contrat.

De plus, les entrepôts profitent de l’avènement de la robotisation. Cela permet d’augmenter la productivité. Même si les professionnels assurent que les sites ne seront jamais 100 % robotisés, la main d’œuvre humaine affectée aux tâches pénibles sera très certainement remplacée sur le long terme.

 

 

Une stratégie juridique axée sur la dissuasion…

 

Première étape prévue par l’avocat du collectif, Me Grégoire WEIGEL : former un recours contre l’arrêté préfectoral du 28 septembre 2021, portant autorisation environnementale devant le Tribunal Administratif de Dijon.

En attaquant cet arrêté en référé, procédure d’urgence autorisée par le Code de l’environnement sous certaines conditions, le collectif espère le faire annuler et ainsi bloquer le projet.

« Ces conditions c’est, par exemple, la requalification de l’avis du commissaire-enquêteur » qui avait émis un avis positif, suite aux réponses de PANHARD jugées convenables.

Cependant, Me Grégoire WEIGEL estime que le commissaire-enquêteur n’a pas eu connaissance du véritable dossier.

Le projet comporte en effet de nombreuses zones d’ombre dont l’entrepôt de messagerie qui n’a pas été décrit ou encore l’absence de mention de l’accroissement du trafic dû aux retours gratuits proposés par ZALANDO, spécialiste du e-commerce.

Deux paquets sur trois en moyenne seraient retournés par les clients selon le journal suisse « Le Temps ».

Au final, l’objectif du collectif est de déclencher un maximum de procédures afin de dissuader le géant du e-commerce de s’implanter à Sens. Le collectif pourrait bien obtenir gain de cause.

Car le maire de Montereau-sur-le-Jard Christian HUS avait affirmé auprès du journal « La République de Seine-et-Marne » que l’enseigne « ne veut pas être en contradiction avec les habitants et les élus locaux ». Un dossier à suivre de près…

 

Floriane BOIVIN

 


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Elles ne sont jamais à court d’idées, c’est sûr, les deux représentantes de l’opposition ! Surtout lorsqu’il s’agit de relayer les informations vers le plus grand nombre, histoire de jouer la carte de la transparence dans les débats. En l’occurrence, ceux qui résulteront du futur conseil municipal d’Auxerre qui se déroulera ce jeudi 16 décembre à partir de 18 heures. A vivre en live sur les comptes Facebook des deux élues…

 

AUXERRE : S’inspirant de ce qui se fait désormais depuis deux sessions au sein du Conseil départemental, Maud NAVARRE et Farah ZIANI souhaitent diffuser vers le plus grand nombre des administrés de la ville d’Auxerre les échanges et débats issus du conseil municipal.

Leur canal de communication se veut simple et très fonctionnel : leurs comptes respectifs que les deux jeunes femmes possèdent sur le réseau social Facebook.

« Nous prenons donc les choses en main, disent-elles d’une même voix, car la loi ne nous l’interdit pas ! Nous retransmettrons donc les débats qui sont publics sur nos comptes personnels… ».

Premier rendez-vous pour les deux élues influenceuses : ce jeudi 16 décembre à partir de 18 heures, horaire auquel devraient débuter les travaux de ce conseil municipal important.

 

 

Des demandes de l’opposition qui sont restées lettre morte…

 

Le rendez-vous est capital à bien des égards. Il y sera voté le budget 2022. En outre, le maire d’Auxerre Crescent MARAULT y exposera longuement son plan pluriannuel d’investissement, cernant l’ensemble des projets à venir dans les prochaines années.

Arguant que plusieurs collectivités dont le Département ont déjà franchi le pas, les deux élues de l’opposition pensent qu’il est fondamental de transmettre aux habitants de la capitale de l’Yonne les éléments informatifs suscitant de l’intérêt autour de ces perspectives futures.

Diffuser les échanges et débats d’un conseil municipal via un réseau social représente un devoir indispensable pour le bon fonctionnement de la démocratie, expliquent-elles. D’autant que le rebond de la crise sanitaire contraint, voire limite, la présence du public qui posséderait quelques velléités pour venir assister à la réunion, avec le port obligatoire du masque.

A plusieurs reprises, les élus de l’opposition ont par ailleurs multiplié les demandes auprès du maire pour que s’instaure dans un esprit de totale transparence ce principe technique de diffusion via les réseaux sociaux.

« Une requête demeurée jusqu’à aujourd’hui lettre morte, précisent les deux élues, à nous d’anticiper et de proposer cette démarche via un support de communication utile à l’ensemble des citoyens… ».

 

Thierry BRET

 


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L’émotion est palpable. Sur le visage de l’intéressé. Mais aussi parmi l’assistance. Celle-ci savoure chaque instant de cette cérémonie avec profonde solennité. Directeur de cabinet du président du Conseil départemental de Seine-et-Marne durant six ans, l'actuel conseiller politique de Jean-François PARIGI depuis juillet, conseiller départemental de l’Yonne et maire de Saint-Clément Gilles PIRMAN rejoint donc le club très fermé des personnalités détentrices de la Légion d’honneur. Au grade de chevalier…

 

SAINT-MARTIN-sur-OREUSE : Il est question ici de dévouement. De bienveillance pour les services rendus à la Nation. Aux territoires, aussi, où exerce le récipiendaire de l’honorable distinction.

En l’occurrence, dans le cas présent, des deux côtés de la frontière qui séparent la Seine-et-Marne et l’Yonne. Des secteurs géographiques qui s’unifient et ne font plus qu’un dans le cœur de Gilles PIRMAN qui bat la chamade en cette journée de remise de récompense honorifique dans son fief.

Directeur de cabinet du président du Département le plus méridional de l’Ile-de-France puisqu’il y exerce son métier, l’heureux bénéficiaire de ce méritoire accessit est aussi un de ces acteurs incontournables qui agit en Bourgogne septentrionale. Le personnage est le premier élu de Saint-Clément, une des communes périphériques de Sens – l’indiscutable poumon économique de l’Yonne. Il siège également depuis deux mandats au sein de l’hémicycle du Conseil départemental de l’Yonne, à Auxerre. Accueilli dans la fameuse Pyramide.

Alors quand il a appris en ce petit matin du 01er janvier dernier au moment où l’on échange les vœux qu’il avait été promu au rang de chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur, son sang n’a fait qu’un tour.

 

 

 

Une nomination inattendue pour l’intéressé…

 

C’est d’ailleurs le préfet du département voisin au nôtre Thierry COUDERT qui devait lui porter la bonne nouvelle. Par un simple contact téléphonique.

Effet de surprise garanti pour Gilles PIRMAN qui ne s’y attendait pas. Toucher du doigt la plus haute distinction de la République devant un parterre d’invités de la sphère institutionnelle, économique et politique du cru engendre nécessairement de l’émotion. Celle-ci fut palpable à toutes les strates de ce rendez-vous saluant l’investissement de l’élu dans la gestion de la crise sanitaire.

Un élu en charge du pôle médico-social au Conseil départemental de l’Yonne qui n’a pas manqué de formuler une proposition importante votée par ses condisciples lors de la séance en plénière de vendredi à Auxerre : inscrire le quartier des Rosoirs à Auxerre dans le dispositif de santé qui promeut entre autres le salariat des médecins.

L’homme du jour était par ailleurs entouré de nombreux représentants de sa famille politique, Les Républicains, à commencer par le député de la première circonscription de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, et le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD.

Quant à la sénatrice UDI Dominique VERIEN, elle n’était pas très loin. Posant volontiers pour la photo de famille avec le sourire !

On remarquera aussi la présence de Christophe BONNEFOND, vice-président du Département et vice-président de l’Auxerrois et de Pierre MONZANI, préfet et directeur général de l'Assemblée des Départements de France.

Nonobstant, la remise de l’insigne de chevalier de la Légion d’honneur correspond aussi à trente années de bons et loyaux services qui se traduisent dans les faits par l’implication du maire de Saint-Clément au détour de la vie publique, de la réserve militaire ou des milieux associatifs.

 

Thierry BRET

 

 


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Pas contents, les élus de l’opposition de la localité périphérique d’Auxerre ! Ils l’ont fait savoir de manière très implicite en quittant dès les premières minutes le conseil municipal du 22 novembre dernier. Un claquement de porte inattendu avant que ne soit proclamée ouverte la séance de travail des élus. Ce mouvement d’humeur a pris ses origines sur un aspect de pure sémantique autour du terme « municipalité ». De nouvelles joutes en perspective ce lundi soir où le conseil se tiendra ?

 

MONETEAU: Il y a différentes manières de faire connaître sa désapprobation quand les choses déplaisent lors d’une séance de prise de parole collective ! En l’occurrence, la tenue d’un conseil municipal.

La première consiste à interrompre à tout moment l’orateur principal, en l’occurrence le maire ou l’un de ses représentants, pour le faire taire et apporter de la contradiction aux échanges, à défaut de débat constructif.

La seconde peut s’appréhender dans la conservation d’un mutisme absolu, façon « je fais la gueule » et « je ne dirai pas un traître mot de la soirée ».

La troisième de ces préconisations utiles à conserver en mémoire fait appel à l’humour et à son pouvoir de franche dérision, mâtinée d’un zeste d’ironie par rapport à ce qui est avancé en séance. Effets comiques garantis !

La quatrième possibilité s’effectue comme dans les travées de l’hémicycle du Palais Bourbon de temps à autre par voies d’invectives, à la limite des insultes et des noms d’oiseaux. Le signe élégant de la démocratie dans toute sa splendeur !

Enfin, pour clore ce jeu des sept familles du reproche contradictoire, ramenées à cinq hypothèses dans le cas qui nous importe, il reste toujours l’opportunité pour les contestataires de se lever séance tenante une fois que tout le monde est installé confortablement et de quitter brusquement la salle en se faisant remarquer le plus possible ! Une pirouette toujours astucieuse !

C’est donc cette dernière marque de mécontentement très visible et incisive qu’ont choisi les six représentants de l’opposition à la gouvernance actuelle du conseil municipal de Monéteau il y a quelques jours. Une façon d’agir quasi immédiate puisque survenant juste quelques minutes après les propos liminaires de ce rendez-vous.

 

 

Par ici la sortie pour les élus de l’opposition !

 

Ce chambardement soudain dans le protocole, façon coup de canif dans la bien-pensance, prend ses origines dans la circulation d’une pétition de l’un des habitants de la commune. Monsieur MAHUT pour ne pas le citer ! Ce dernier interpelle en la questionnant par écrit l’édile Arminda GUIBLAIN, à propos d’un différent dans le voisinage concernant des travaux. Précisant qu’il souhaitait faire connaître également les fruits de sa requête à l’opposition municipale. Ce dernier se voit alors confirmé par l’élue qui a succédé à Robert BIDEAU au poste de maire que « l’opposition ne faisait pas partie de la municipalité ».

Une opposition qui n’a jamais eu connaissance de la demande écrite de ce villageois comme devait le préciser quelques jours plus tard par voie téléphonique à Presse Evasion, Patrick PICARD, ancien candidat aux élections départementales et élu local.

« Nous sommes abasourdis par la réponse du maire, explique-t-il, en quoi les élus de son opposition ne font pas partie intégrante de la municipalité ?! ».

 

 

Il aurait été alors précisé à M. MAHUT que « les élus minoritaires obtiendraient des informations sur ledit dossier une fois que des décisions seraient prises ». Dont acte !

Dénonçant l’absence de concertation entretenue par Arminda GUIBLAIN à leur égard, les six élus concernés se sont donc levés de leurs sièges en prenant le chemin de la sortie de la salle du conseil.

« Nous ne pouvions accepter cette situation, justifie Patrick PICARD, nous avons choisi de montrer ouvertement notre désapprobation… ».

 

Une opposition qui dénonce le mépris à son égard…

 

Quant au terme incriminé, « municipalité », qui a provoqué l’ire de l’opposition, il  est donc au centre de la problématique conflictuelle. Il possède d’ailleurs une double signification au plan étymologique.

En premier lieu, il représente le corps municipal, c’est-à-dire l’ensemble des personnes qui administrent une commune (le maire, ses adjoints et ses conseillers municipaux qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition) ; et la circonscription qui est administrée par ce même corps municipal. Mais en aucun cas, le terme qui se veut généraliste ne fait de distinguo entre les élus au pouvoir et ceux qui y seraient opposés…

Et Patrick PICARD de conclure : « Jamais durant les quatre mandats que nous avons effectué auparavant avec Robert BIDEAU, nous n’avons caché la moindre pétition venant de nos concitoyens à l’opposition. Cet écart est inacceptable et vient s’ajouter à une liste importante de mépris à notre égard… ».

On attend maintenant la réponse argumentée de la première des élus de la commune qui nous a promis d’apporter des éléments de clarification à cette péripétie inhabituelle dans la vie institutionnelle d’un conseil municipal. A savoir le sens de la terminologie exacte d’un mot de notre vocabulaire !

 

Thierry BRET

 


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Du quart d’heure, initialement prévu de manière très inopinée, l’entretien a été prolongé beaucoup plus longuement. Frôlant presque le tour du cadran de l’horloge, soit une soixantaine de minutes. Ouvert au dialogue et réceptif à l’écoute, le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD a reçu une petite délégation du collectif du quartier Saint-Siméon. Afin d’entendre ses doléances en matière de santé…

 

AUXERRE : Ironie du sort ou hasard d’un destin particulièrement circonstancié, la présentation du Pacte Santé 2022-2024 ainsi que la convention de partenariat établie entre la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) et le Conseil départemental au profit des bénéficiaires de l’aide sociale à l’enfance, s’inscrivaient parmi le copieux ordre du jour de la séance plénière de l’organisme vendredi matin.

Quelle ne fut donc pas la surprise des conseillers départementaux de voir la présence, assez importante, d’un groupe de personnes dans le petit espace réservé au public désireux, de voir les arcanes d’une session dans l’hémicycle. Des membres d’un collectif qui s’est constitué depuis plus d’un an dans le quartier de Saint-Siméon. Une zone géographique urbaine qui est aujourd’hui désertée de toute présence médicale…

Le collectif a donc profité de l’ordre du jour, connu par avance, de la séance plénière, retransmise en live sur Facebook pour investir les lieux de manière très pacifique. Interrogées, ces personnes réclament le retour d’un praticien sur ce quartier qui en comptabilisait encore quatre il y a deux décennies. Plus de généralistes à signaler alors que la population est vieillissante.

 

De longues minutes de discussion avec les représentants du collectif…

 

Avant même que ne débute la séance de travail avec le traditionnel appel des élus aux alentours de 09 heures 30, la responsable de la communication de l’organe départemental Laurence VEE est venu quérir cinq représentants de ce collectif afin qu’ils puissent rencontrer de visu le président de l’exécutif.

Un échange impromptu où devaient se greffer également Grégory DORTE, le premier vice-président de l’assemblée et Gilles PIRMAN, vice-président en charge du volet médico-social. Une rencontre à huis clos où rien ne devait filtrer des échanges, évidemment.

 

 

Des quinze minutes, initialement accordées, d’autres s’ajoutèrent. Attestant de facto que le collectif avait sans doute pas mal de choses à dire aux élus ! Il faudra attendre près d’une cinquantaine de minutes pour que ne débute enfin l’ultime session plénière de l’année. Avec un préambule de Patrick GENDRAUD qui prit la parole avant même d’ouvrir officiellement les travaux.

Le président a fait part de sa compréhension face au désarroi de ses concitoyens devant la situation inexorable de la démographie médicale.

 

 

« Nos gouvernants doivent exiger que les jeunes généralistes s’installent dans les zones rurales.. »…

 

« On ressent l’angoisse des personnes qui ont effectivement un manque de médecins dans leur zone d’habitation. Nous, de notre côté, on essaie de faire tout ce que l’on peut dans nos possibilités pour pallier cette baisse de démographie médicale. Mais, on ne peut pas faire non plus l’impossible… ».

Puis, plus véhément dans ses propos, Patrick GENDRAUD s’est retourné vers l’Etat.

« Chaque fois, je le dis et je le redis encore, assène-t-il avec détermination, tant que nos gouvernants n’auront pas pris la décision de demander aux praticiens généralistes d’aller exercer pendant un certain nombre d’années sur des territoires où précisément il n’y a plus de médecins, nous n’y arriverons pas ! ».

Un principe de péréquation sanitaire dont il serait grand temps de mettre en exergue pour sortir de ce marasme récurrent pour des territoires qui n’ont pas la chance d’être urbains. Il en va aussi de la dépense de l’argent public pour y parvenir ! Chacun devant méditer ensuite sur le préambule du président. Un avant-goût prometteur des futurs échanges à venir sur le Pacte Santé 2022/2024…  

 

Thierry BRET

 


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