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« Nous avons besoin de numériser notre démocratie, avec le vote électronique qui élargira la participation, réduira les coûts et modernisera l’image de la politique… ». Cette déclaration était inscrite dans le programme d’Emmanuel MACRON en 2017. Ragots et fake news vont bon train. L’Etat est soupçonné de vouloir faire aboutir cette réforme pour le scrutin 2022 ! Est-ce raisonnable à cinq mois du vote ?

 

TRIBUNE : On peut arguer de trois raisons majeures en faveur du vote électronique : face au développement de la pandémie, on limite les déplacements dans les bureaux. C’est le pouvoir de voter en toute tranquillité depuis  son ordinateur ou son smartphone. C’est peut-être le moyen judicieux de réduire l’abstention.

Mis à part le fait qu’on a déjà réfléchi à la création d’une carte d’identité électronique, on peut rester dubitatif face aux fraudes possibles. Le gouvernement avait déjà renoncé à cette mise en place lors des dernières élections régionales. L’idée reste présente dans l’esprit de beaucoup, y compris dans la tête de députés LREM comme Alain PEREA.

 

Le vote électronique va à l’encontre des grands principes électoraux !

 

Sur le plan juridique, le vote électronique pose aussi question. Car il interroge trois des principes fondamentaux du droit électoral : l’indépendance du vote, sa sincérité, et la dignité du scrutin. L’intimité et le secret du vote sont indispensables pour garantir son indépendance. Mais « qui dit que personne ne sera manipulée par une tierce personne derrière son écran lors du vote ?, s’interroge Gilles TOULEMONDE, maître de conférence à l’université de Lille et spécialiste du droit constitutionnel. Personne ne peut le garantir ! ».

En matière de sincérité, comment être sûr que le candidat validé sur son écran soit bien comptabilisé tel quel lors du recensement des voix ? Là encore, la fiabilité des plateformes peut interroger, même si une technologie comme la blockchain faciliterait le contrôle de la conformité du scrutin, dans la mesure où elle permet un horodatage et une vérification croisée des opérations de vote.

Qu’en est-il de la dignité du scrutin ? « Voter, c’est se rendre dans un espace dédié pour ça. C’est un moment précieux de la démocratie, estime Gilles TOULEMONDE. Le vote électronique va donc à l’encontre des grands principes électoraux... ».

 

 

Gabriel ATTAL crie à la fake-news !

 

Le gouvernement envisagerait très sérieusement la possibilité de pouvoir faire voter électroniquement pour la prochaine présidentielle. C'est ce qu'affirme, ou plutôt dénonce, un message très partagé sur les réseaux sociaux. La publication, relayée notamment par Florian PHILIPPOT, président des Patriotes, affirme que le vote électronique sera mis en place et qu'il permettra des « fraudes massives ». 

Les messages, partagés plusieurs milliers de fois, alertent sur des « fraudes à venir ». C'est faux et archifaux s’égosille le porte-parole du gouvernement Gabriel ATTAL. Si le vote à distance a été évoqué pendant le quinquennat, il ne sera pas mis en place pour 2022. 

 

De quelles fraudes avons-nous peur ?

 

Il peut exister une possibilité de vote électronique, en préfecture et par anticipation, une semaine avant l’élection. Rien n’est certain ni même voté et à quoi cela peut-il servir ? Pour beaucoup, c’est juste pour favoriser les fraudes au profit du pouvoir.

Il existe déjà des machines électroniques mais selon Chantal ENGUEHARD, maître de conférence à l’université de Nantes : « personne ne peut savoir ce qui s'est passé dans l'ordinateur de vote pendant son utilisation : ni les électeurs, ni les membres du bureau de vote, ni la puissance publique ». Et de poursuivre en affirmant que la liste des incidents techniques liés au vote électronique est longue comme le bras ! En conclusion : « la fraude est possible et démontrée ». Ce qui n’est pas très rassurant…

Même si rien n’a été prouvé, l’élection présidentielle de Donald TRUMP fut largement écornée par la fraude électronique dans quelques états majeurs comme le Wisconsin, la Pennsylvanie et le Michigan. A l’heure de la dématérialisation, dans les entreprises comme dans les administrations, un secteur résiste toujours à l’envahisseur numérique.

Au cœur de la pratique démocratique, le vote reste, dans nombre d’états modernes, un rituel très physique. Ce rituel est pourtant largement boudé par les électeurs dans nombre de démocraties participatives, dont la modernisation est considérée, de l’Estonie à l’Inde, comme un levier de participation.

En rendant le vote plus accessible physiquement et/ou plus facile matériellement, on le rendrait plus massif. L’hypothèse justifie des expériences, plus ou moins développées, comme en Suisse ou à Moscou, mais elle pose aussi de nombreuses questions. A commencer par celle, centrale, de la fiabilité et de la véracité du scrutin. Même si le vote papier n'est pas idéal ni sans défaut : en raison de bulletins complexes (Etats-Unis) ou à cause de bureaux de vote trop petits, voire tenus par des personnes peu expérimentées (lors des primaires françaises).

La confiance des Français vis-à-vis de tous les pouvoirs, politiques, scientifiques ou économiques, est déjà au plus bas. Alors, permettre le vote électronique pour les prochaines présidentielles risquerait de mettre le feu aux poudres. Pour celles et ceux qui connaissent les aventures d’Astérix le Gaulois, après vouloir jouer « La surprise du chef », notre président désirerait se draper des « Lauriers de César »…En version numérique ?!

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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La meilleure manière d’appréhender ce haut lieu de l’institution nationale, chargé d’histoire et truffé d’anecdotes, est d’être accompagnée par une personne qui en connaît les us et coutumes. A force de le fréquenter de façon quasi permanente. Et ce, depuis déjà un mandat. C’est le cas de Dominique VERIEN. La sénatrice de l’Yonne a donc servi de « poisson pilote » à une forte délégation d’élus d’Appoigny et de Gurgy qui découvraient récemment les arcanes du Palais du Luxembourg…

 

PARIS : Peut-être que cela devrait se décliner de manière plus régulière à l’avenir. Tant la demande est grande de la part des élus de proximité, avides de découverte et de curiosité lorsqu’on leur parle des deux chambres parlementaires de l’Hexagone. L’Assemblée nationale et le Sénat.

En tout cas, l’initiative prise récemment par le conseiller départemental de l’Yonne et maire d’APPOIGNY Magloire SIOPATHIS a répondu parfaitement aux attentes de ces élus, adjoints et conseillers municipaux, qui ont répondu favorablement à l’invitation.

Se rendre dans la capitale, non pas pour y effectuer de quelconques emplettes de Noël au détour d’une séance de shopping vécue sur les Champs-Elysées, mais bien au contraire de s’immerger parmi les rouages de ce système politique qui est le nôtre en visitant l’un de ses symboles emblématiques, le Sénat.

Et qui d’autre pour les accueillir sur place dans les règles de l’art de la vertu républicaine ? La sénatrice Dominique VERIEN, disponible en arborant avec son éternel sourire et pédagogue comme elle sait si bien le dispenser, qui navigue en ces lieux de faste, de patrimoine et de pouvoir comme un poisson dans l’eau !

Flanquée de ses deux attachés parlementaires, dont l’Icaunais Kevin LEGENDRE-BONIFACE (il préside aujourd’hui la section départementale des jeunes UDI de l’Yonne), l’ancien édile de Saint-Sauveur-en-Puisaye a joué les guides de luxe, en encadrant ce groupe d’élus de terroir, pressés d’en connaître davantage dans les salons d’honneur de l’ancien palais de la reine Marie de Médicis.

 

 

Un palais royal mythique qui a traversé l’Histoire…

 

Construit en 1625 par Salomon de Brosse, le Palais du Luxembourg et ses célèbres jardins, un lieu de promenade préféré de moult parisiens, a hébergé la famille royale avant d’être transformé en prison sous la Révolution. Il faudra patienter jusqu’en 1804 pour y voir les premiers sénateurs s’y installer avec la bénédiction de Napoléon Bonaparte. Ce sera le Sénat conservateur en charge de l’approbation de toutes les décisions de l’empereur. Un vrai modèle de démocratie !

On doit à Louis-Philippe l’agrandissement de l’édifice dans sa configuration actuelle. Des travaux qui se dérouleront en 1836. Occupé par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale, le Sénat retrouve son lustre d’antan grâce au général Charles de GAULLE qui en 1958 crée la Vème République et rétablit la chambre haute du parlement. Tel que nous la connaissons aujourd’hui.

 

 

 

Répartis en six commissions permanentes qui examinent et décortiquent les textes de loi, les 321 sénateurs accueillent lors de leurs travaux des érudits et experts français et étrangers de tout horizon. Ainsi que des représentants de syndicats et les membres du gouvernement.

Rappelons que le président de l’honorable institution est le second personnage le plus important de l’Etat après le Président de la République. En cas de vacance à l’Elysée, c’est celui-ci qui assure l’intérim avant qu’une nouvelle élection présidentielle n’envoie le vainqueur dans le fauteuil du chef de l’Etat.

Ce fut le cas, notamment en 1974, à la mort de Georges POMPIDOU, décédé à la suite d’une longue maladie et remplacé par le président du Sénat de l’époque, Alain POHER.

 

 

Le bonjour de Gérard LARCHER aux élus de l’Yonne…

 

Le président de la chambre haute du parlement Gérard LARCHER n’a pas manqué de venir saluer les élus de l’Yonne en séance découverte lors du déjeuner, pris dans les salons de l’institution. Un Gérard LARCHER bonhomme et en très grande forme, venu plaisanter avec l’une des deux sénatrices de notre département (Dominique VERIEN) – Marie EVRARD viendra faire un coucou de courtoisie un peu plus tard dans l’après-midi au groupe – et discuter avec Magloire SIOPATHIS et son homologue de Gurgy, Jean-Luc LIVERNEAUX. Tout heureux de l’aubaine d’être immortalisé aux côtés de l’emblématique personnage de l’hémicycle.

Séance de photos, poignées de main, sourires : les échanges ont fusé durant quelques instants, démontrant que le Sénat servait aussi à soigner son réseau relationnel.

La séance de questions au gouvernement offrit l’opportunité aux élus de l’Yonne d’observer du haut de leur perchoir, curieusement depuis la tribune presse pour une partie d’entre eux, le cérémonial très protocolaire de cet exercice oratoire spécifique où chacun (le sénateur posant la question et le ministre lui répondant) reste in fine campé sur leur position ! Sans qu’ils se soient réellement écoutés, voire entendus ?

A cet égard, ils purent voir le Premier ministre Jean CASTEX dans ses œuvres orales, ne mâchant pas ses mots lors du point réalisé sur la situation sanitaire. Avant de constater que le secrétaire d’Etat en charge du Tourisme, le Bourguignon Jean-Baptiste LEMOYNE, était dans la partie puisque faisant toute la lumière sur une interrogation qui lui fut posée au préalable.

Le même Jean-Baptiste LEMOYNE qui s’extraira un peu plus tard du protocole drastique qui régit la vie de la « grande maison » séculaire pour s’entretenir avec les membres de la délégation de l’Yonne.

Le mot de la fin revint à Magloire SIOPATHIS. Il remercia vivement Dominique VERIEN pour l’organisation de cette journée sénatoriale (« ce fut une très belle journée pour nous, parce que je pense que quand on est élu, s’imprégner d’un lieu aussi symbolique que le Sénat, garant de la démocratie française, c’est très important… »).

D’autant que bon nombre de ces conseillers municipaux présents sont néophytes et occupent le poste que depuis les récentes échéances municipales.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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C’est entourée des proches de la victime, de plusieurs élus et d’une centaine de personnes que la maire de Monéteau Arminda GUIBLAIN a dévoilé dans le parc Colbert une plaque à la mémoire d’Angélique CLERE. Cette dernière a été tuée à quelques centaines de mètres de là par son ancien compagnon, un triste après-midi de juin dernier…

MONETEAU : Angélique CLERE porte pour l’éternité le numéro 52… Abattue par son ex-conjoint en plein centre-ville de Monéteau le 11 juin dernier, cette trentenaire, maman de deux enfants en bas âge, était à cette date et depuis le début de l’année, la cinquante deuxième personne victime d’un féminicide.

Par-delà les froides statistiques et l’horreur d’un décompte qui n’en finit pas au fil des ans, d’enregistrer son sinistre score, demeure la douleur de ses proches, de ses amis et de tout un village à jamais dans la peine et le souvenir. Il faisait beau en cette fin d’après-midi de presque été, comme l’a rappelé Arminda GUIBLAIN, citant dans son intervention les mots d’Edgar Allan POE, « l’horreur et la fatalité se sont données carrière dans tous les siècles, pour nous à Monéteau, ce fut le 11 juin 2021… ». L’heure de la sortie des classes, l’heure où les mamans vont chercher leur enfant, l’heure où un petit garçon de cinq ans attendra en vain la sienne sans comprendre pourquoi elle ne viendra jamais plus…

 

 

Une stèle du souvenir pour ne jamais oublier…

 

A ce jour, elles sont 102 femmes à avoir été ainsi tuées par un conjoint ou ex-conjoint en France, depuis janvier dernier. Si le féminicide est le paroxysme des violences conjugales, combien sont-elles chaque année, à subir au quotidien insultes et violences d’un mari ou compagnon ivre de colère et de jalousie ?

La maire de Monéteau le reconnaît : « il nous est impossible de rester silencieux et pourtant, tous les mots sont introuvables… ». C’est depuis le 25 novembre 1999, que l’Organisation des Nations Unies a fait de ce jour la « Journée internationale des luttes contre les violences faites aux femmes ». Si la commémoration est la bienvenue, l’enregistrement de tels actes au calendrier de la mémoire prend un caractère insupportable à l’idée que ce sera sans fin…

Plus qu’une simple plaque dévoilée un après-midi d’automne, l’hommage rendu à Angélique sera pérennisé dans le temps confie Arminda GUIBLAIN : « pour ne jamais oublier ces femmes victimes de violence, la ville de Monéteau a voulu poser dans ce parc où elle venait souvent avec ses enfants, une plaque en mémoire d’Angélique, afin que tous les 25 novembre, à travers elle, un hommage leur soit rendu ».

De l’école toute proche retentissent quelques rires d’enfants, sublimant la vie par-delà la mort. La cérémonie se termine… A quelques pas de là, une stèle pour rappeler que le parc est dédié à la paix. Puisse les enfants d’Angélique CLERE la retrouver un jour…

 

Dominique BERNERD

 

 

 

 


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Il est passé à la moulinette de l’interview devant les partenaires et les entrepreneurs (une soixantaine) lors de la soirée « Cartes de Visite », le coach de l’AJ Auxerre Jean-Marc FURLAN ! Se prêtant avec beaucoup de disponibilité et sa dose d’humour dont il est coutumier à cette prise de parole en public. En expliquant sa vision personnelle du coaching, pas si éloignée en vérité de celle d’un manager d’entreprise…

 

AUXERRE: Ce n’est un mystère pour personne parmi les journalistes qui suivent régulièrement les points presse de l’entraîneur de l’équipe professionnelle de l’AJ Auxerre : Jean-Marc FURLAN gère la destinée de ses protégés adeptes du ballon rond et le staff qui l’entoure comme un véritable chef d’entreprise. Plutôt façon PME puisque ce sont 47 individualités qui composent ce team dont il a la charge.

Alors quand il se retrouve lors d’une soirée spéciale « Partenaires », placé sous le feu des projecteurs afin d’expliciter les tenants et aboutissants de sa stratégie sportive, c’est en vrai dirigeant que s’exprime le charismatique patron de l’équipe première !

 

 

Les principes d’un speed dating avec échanges de cartes professionnelles…

 

Une prestation proposée sous la forme de questions/réponses qui a été très appréciée des acteurs économiques du terroir, heureux de se retrouver dans les salons du club Europe en pareille circonstance, une première depuis janvier 2020 !

La soirée « Cartes de Visite » concoctée par la direction du club bourguignon reste le must des relations privilégiées que la structure sportive propose avec ses soutiens financiers. Son principe en est simple. Il s’appuie sur les préceptes d’un speed dating où les participants doivent échanger leurs précieux sésames identifiés sous la forme d’un bristol avec leurs voisins après un temps de présentation de leurs activités et de leur entreprise. Sachant que la table d’accueil comporte six orateurs et que ces derniers disposent de moins de deux minutes de prise de parole avant de passer la main à l’interlocuteur suivant.

In fine, l’exercice nécessite plusieurs rounds oratoires pour que chacun puisse rencontrer le maximum de participants. L’objectif étant d’initier des liens professionnels entre ces aficionados de l’AJA, profitables par la suite à de réels échanges économiques. Le tout sous le signe de la bonne humeur, de la convivialité, voire de l’amitié.

 

 

Une soirée plaisir pour accroître les liens avec les partenaires…

 

Si Romain DAUCHEL était aux manettes de la partie « technique », c’est à Baptiste MALHERBE, directeur de l’AJ Auxerre qu’incombait d’ouvrir le bal en évoquant le rapport ténu (et indispensable) que le club sportif développe avec ses partenaires économiques. Entreprise à part entière, l’AJA est également un vecteur de communication pour la plupart d’entre elles, celles notamment qui disposent au sein du stade de loges facilitant les relations publiques. Le directeur de l’AJ Auxerre brossa ensuite les grandes lignes de ce pourrait être 2022 côté projets, notamment la création d’un musée.

Entre deux tours de prise de parole, Jean-Marc FURLAN revint sur l’analyse de la dernière rencontre, disputée lundi soir chez les voisins de Dijon, une défaite sur le score de trois buts à un, et le sentiment d’amertume tenace qui lui reste au palais. Lui qui aime tant gagner les derbys !

Avant de clore la soirée, le coach auxerrois prit soin de participer au tirage au sort, permettant à l’un des entrepreneurs présents de repartir avec un lot (un maillot dédicacé par l’équipe). C’est Fabrice MERCIER, de la société OXO 89 chère au président du RCA David PARIZOT puisqu’il en est le patron, qui devait être béni des dieux et recevoir des mains de l’ancien défenseur des Girondins de Bordeaux la précieuse parure. Comme quoi la passerelle entre football et rugby est étroite !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Son nom était cité parmi les potentielles personnalités nationales à venir battre le pavé aux côtés des salariés de BENTELER. D’autres patronymes ont circulé de manière sous-jacente dans les couloirs (Jean-Luc MELENCHON, Marine LE PEN ou Eric ZEMMOUR). De la pure fiction, en vérité ! Seul l’ancien ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique de l’ère HOLLANDE, de surcroît candidat à la course à l’Elysée, a défilé aux cotés des grévistes dans les rues de Migennes. Impressions de l’intéressé…

 

MIGENNES : Il avait promis de venir : il a tenu parole ! L’ancien ministre socialiste de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique a délaissé quelques instants ses activités d’entrepreneur, ardent défenseur du « made in France », pour soutenir les salariés en grève de l’usine de sous-traitance automobile BENTELER à Migennes.

Candidat à la course à l’Elysée, le chantre de « La Remontada » en appelle au patriotisme des constructeurs automobiles français dans l’intérêt commun.

« Les constructeurs nationaux doivent assumer leur patriotisme économique et donc défendre les valeurs du « made in France » tant qu’ils le peuvent, en étant solidaires des territoires et de leur savoir-faire… ».

S’insurgeant contre le projet de fermeture annoncée du site industriel icaunais, Arnaud MONTEBOURG a lancé un vibrant appel au gouvernement.

« Il doit agir, et au plus vite, a lâché le chef d’entreprise qui évolue dans le secteur de l’agro-alimentaire, plutôt que vouloir relocaliser ce qui est très bien en soi, il faut déjà défendre les intérêts des sociétés implantées en France en s’opposant aux risques de délocalisation. On laisse détruire des fleurons de l’industrie hexagonale (ALSTOM, TECHNIP, ALCATEL, LAFARGE, ESSILOR, SUEZ). Tout cela est vendu, démantelé ou démonté. Et maintenant, c’est au tour de la sous-traitance automobile… ».

Donc, par ricochet, le déménagement du « made in France » ce qui est insupportable pour l’ancien député de Saône-et-Loire.

« Je suis contre cela et il faut se battre ! Le gouvernement a les moyens d’agir : qu’il le fasse ! ».

 

Il en va de la responsabilité du gouvernement : c’est possible !

 

Face à 600 personnes, l’orateur ne s’est pas fait prier pour tacler la gouvernance actuelle. « Quoi qu’il coûte à Emmanuel MACRON, il faut que BENTELER reste active et au service de la filière automobile française ! ».

Puis, micro en main, et devant les manifestants, le natif de Clamecy a rappelé que cette situation était comparable à celle d’un couteau planté dans le cœur.

« Nous avons donné les clés de nos usine à d’autres. Ils les ont installés ailleurs. La bataille du « made in France » est un engagement politique et économique. Il est légitime que vous défendiez vos outils de production… ».

 

 

Regrettant la perpétuelle désertification industrielle qui sévit dans les régions à moindre densité, Arnaud MONTEBOURG vise désormais la responsabilité du gouvernement.  

« Nous avons réussi lorsque j’étais ministre de l’Economie à défendre, à sauver, à remettre sur les rails des outils industriels. Donc, c’est possible ! Une prise en main au plus haut niveau de l’Etat (Bruno LE MAIRE ou Emmanuel MACRON) est nécessaire. Alors, c’est sûr : la présidence veut de la relocalisation. Mais, il faut déjà préserver les sites industriels fonctionnels en France avant qu’ils ne soient découpés en morceaux et qu’ils ne partent en Espagne, vers la Chine ou au Brésil ! ».

 

 

Le pouvoir politique au secours du domaine économique : il y a urgence…

 

Inadmissible pour le candidat à la présidentielle qui cible manifestement les constructeurs, toujours prêts à quémander de l’aide au gouvernement pour trouver des solutions sur les volumes, les prix, la pérennité de l’approvisionnement ou sur l’outil de travail.

« Est-ce que vous croyez qu’il est raisonnable dans le monde actuel d’aller faire travailler des usines situées à dix mille kilomètres de là afin d’approvisionner le site de Sochaux ?! Est-ce que vous croyez qu’il n’est pas préférable d’assurer l’approvisionnement de nos usines et de garantir la souveraineté et l’indépendance industrielle de notre pays ? C’est pourquoi le « made in France » est un sujet éminemment politique… ».

Avant de discuter avec les salariés en colère, Arnaud MONTEBOURG a harangué une ultime fois le gouvernement : « Je lui demande de prendre ce dossier en main et de régler le problème une bonne fois pour toutes, en liaison avec les constructeurs, avec les collectivités locales ici présentes et avec l’ensemble de celles et de ceux qui sont attachés à cet outil de travail…C’est comme cela que l’on règle les problèmes en France ! ».

Le pouvoir politique au secours du domaine économique : c’est l’objet de l’interpellation du candidat à la présidentielle qui a adressé un tweet à l’actuel ministre de l’Economie, Bruno LE MAIRE, l’invitant à prendre les mesures nécessaires pour sauver BENTELER.

Pour que ne meurt pas une entreprise active, au service de la filière automobile française…

 

Thierry BRET

 


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