Voilà une figure qui va désormais compter dans le paysage de la vie économique (et énergétique !) de la Bourgogne Franche-Comté. Celui de Carmen MUNOZ-DORMOY ! Celle-ci vient d’être nommée à la tête de l’action régionale du groupe EDF BFC, en qualité de directrice. Un poste qui était assuré jusque-là par Robert POGGI. Ce dernier hérite de la direction de l’action régionale de l’acteur de la transition énergétique en région Grand-Est. Une promotion toute récente, puisqu’officielle depuis le 01er octobre 2024…
DIJON (Côte d’Or) : On appelle cela le jeu des chaises musicales promotionnelles du début de saison dans les entreprises ! Un directeur en chasse un autre qui lui-même prend une direction sur un secteur géographique éloigné du précédent ! Ici, en l’occurrence, c’est un chassé-croisé entre la Bourgogne Franche-Comté et la région Grand-Est ! Dans le concret, il incombe désormais à Carmen MUNOZ-DORMOY de diriger l’action régionale du groupe EDF sur notre contrée préférée ! En lieu et place de Robert POGGI qui s’en va dans la contrée voisine, du côté du Grand-Est, pour y assumer la même fonction.
Diplômée de l’Ecole Technique Supérieure d’Ingénieurs Industriels de Madrid (Espagne) et de l’Ecole Centrale de Paris – on l’a connaît mieux sous le vocable de Centrale Supélec -, la souriante manager est également membre du Conseil d’administration de l’école d’ingénieurs de Paris Saclay, marraine de l’association hexagonale « Elles Bougent », structure mettant en exergue la féminisation des métiers de l’ingénierie. Autre distinction notoire : elle est chevalier de la Légion d’honneur.
De multiples postes directionnels jalonnent sa carrière
Depuis juillet 2020, Carmen MUNOZ-DORMOY était directrice déléguée de la R&D d’EDF. Elle a notamment dirigé les activités de recherche dans les domaines des réseaux d’électricité, des énergies renouvelables, du stockage, des services énergétiques et de l’économie des systèmes énergétiques. Initialement, elle a intégré le groupe EDF en 1997, affectée sur différents postes de management, à la recherche et développement, puis à la direction des ventes et des services clients. Avant de rejoindre la région Champagne-Ardenne en qualité de directrice régionale ENEDIS. Précisons qu’elle a été également directrice générale de CITELUM, la filiale d’éclairage public d’EDF, entité qui est intégrée depuis au sein de DALKIA.
La dirigeante se dit « heureuse de venir en Bourgogne Franche-Comté où le groupe EDF a une très forte présence en matière d’emplois et d’empreinte industrielle ».
Thierry BRET
Les neurones ont dû bien « phosphorer », c’est indéniable ! Mais, le résultat est là. Elégant, évocateur, sobre, identifiable dès le premier coup d’œil et sans l’usage d’une calligraphie tarabiscotée : le nouveau logo du Grand Sénonais vit ses premières heures dans le bureau de son président, Marc BOTIN qui en assure en avant-première sa présentation. Une nouvelle signature forte, tant au niveau de son ancrage régional que de sa proximité avec la capitale de l’Hexagone, que l’on doit à une nouvelle recrue du service communication de la structure…
SENS : Bon, c’est sûr, l’ancien logotype, symbolisant l’institution sénonaise, fait un peu pâle figure, désormais à côté de cette nouveauté graphique à l’harmonie millimétrée ! Trop vertical, des sigles un tantinet trop ramassés sur eux-mêmes, des coloris ne s’harmonisant pas forcément les uns aux autres. Rien à voir avec l’innovation du jour ! Un logo est fait pour vivre et évoluer au fil du temps, c’est bien dans cette idée-là que le président de la vénérable institution, Marc BOTIN, avait donné son feu vert, permettant à ses équipes, en l’occurrence celle de la communication, de réfléchir à la question en planchant sur le sujet !
On doit la nouvelle création à une jeune recrue ayant rejoint le service de la communication il y a quatre mois. Comme quoi : la prime à la jeunesse peut aussi faire des merveilles !
Le visuel ne manque pas de relief dans sa conception, ni de sa pertinence ! « Grand Sénonais » y apparaît en lettres majuscules aux caractères grossis, entouré d’une multitude de petits points placés en arc de cercle, symbolisant un hémicycle institutionnel. On l’aura compris sous les points se cache le conseil communautaire et sa représentation graphique…
Un logo approuvé à l’unanimité par l’Agglomération
Mais, la vraie nouveauté provient du lettrage supérieur. Il est placé en demi-arc de cercle avec cette mention « En Bourgogne, aux portes de Paris ». Et non l’inverse, d’ailleurs ! Une traduction renforcée de cette appartenance et cet ancrage territorial à notre région bourguignonne, amputé en filigrane de sa branche franc-comtoise ! Tiens, tiens, y aurait-il une volonté sécessionniste dans l’Yonne septentrionale ?!
Quant à la proximité avec Paris et l’Ile-de-France, elle répond à de la pure logique, en somme : ne dit-on pas que le Sénonais intègre déjà la « Grande Couronne » francilienne ?
In fine, l’ensemble graphique se présente avec ses plus beaux atours. Incitant au mouvement et à la modernité. Renvoyant le précédent logo au monde d’avant, au niveau créativité ! C’est simple : le nouveau support identitaire et visuel de l’institution communautaire a été approuvé à l’unanimité par les représentants des 27 communes composant l’organisme intercommunal. Preuve que l’entente peut être parfaite, selon les dossiers traités ! D’où une certaine fierté pour le président Marc BOTIN, satisfait de cette création qui va l’accompagner jusqu’au terme de son mandat communautaire en 2026. Voire un peu plus en cas de candidature et de succès à sa succession lors de la prochaine échéance ?
Thierry BRET
C’est presque un conte de fée. Il se déroule dans la jolie commune de Saint-Bris-le-Vineux, entourée de ses vignobles. Une version moderniste de « Peau d’Ane » ?! Quasiment ! Quand on sait que c’est ce vaillant et robuste mammifère qui tire la corde à lui dans cette histoire, pleine de fraîcheur et de solidarité. Et chez BERNER, on sait que les animaux sont considérés avec la plus haute importance. Depuis de longues années, déjà. Le soutien aux projets à vocation sociétale et environnementale sait mobiliser les forces vives de l’entreprise…
SAINT-BRIS-LE-VINEUX : La maltraitance animalière, cela existe malheureusement. Il n’y pas que les chiens et chats qui en sont les pauvres victimes et qui pullulent dans les refuges de la SPA, après avoir été abandonnés ou battus par leurs maîtres irresponsables. Surtout quand revient l’été où les maîtres se font plus cigales que fourmis.
Autre espèce qui pâtit des états d’âme de l’humain et de ses fulgurances : les ânes. Dans la petite bourgade implantée non loin des vignobles, agit depuis quelques saisons une structure associative. Son nom ? « Douzein les Anes » !
L’entité œuvre précisément pour améliorer le sort de ces ongulés herbivores. Surtout ceux de l’espèce qui ne portent pas nécessairement les humains dans leur cœur !
Depuis de nombreuses années, la société BERNER aime apporter du réconfort à sa manière à nos amis, les animaux. Comment ? En proposant des initiatives solidaires envers les projets à vocation sociétale et environnementale, impliquant des salariés.
Une obole de 2 000 euros en sus !
Ainsi, une vingtaine de collaborateurs de ce spécialiste du commerce de gros en équipements industriels s’est rendue dans les locaux de l’association icaunaise afin d’y apporter de l’huile de coude, pour améliorer le quotidien des ânes qui y sont accueillis avec bienveillance.
Dans l’absolu, ces volontaires se sont employés à nettoyer les terrains et les installations de cette ancienne colonie de vacances devenue aujourd’hui un havre de paix pour les animaux. Au programme de ce copieux programme de travaux manuels en tout genre : le relooking des écuries (travaux de peinture, enlèvement des graffitis), à partir du matériel fourni gracieusement par l’entreprise pour permettre la réalisation optimale de ces travaux.
En outre, les représentants de l’association ont également bénéficié d’un chèque de 2 000 euros, issus de dons. L’idéal pour que la structure « Douzein les Anes » puisse poursuivre ses salvatrices activités !
Thierry BRET
Les professionnels de santé et partenaires du DAC (Dispositif d’Appui à la Coordination de l’Yonne) ont pu tester par eux-mêmes différents ateliers leur permettant de pratiquer une discipline sportive. Un rendez-vous organisé peu dans le principe du « Yonne Tour Sport », la manifestation estivale annuelle, qui est déclinée par le Conseil départemental envers les enfants et adolescents. 250 participants auront vécu cette belle journée de détente et de remise en forme sur le parvis de la salle des fêtes…
VENOY : Tout un panel d’activités sportives et pédagogiques (à titre d’exemple, les gestes à connaître pour prodiguer les premiers secours) a été proposé aux professionnels de santé et partenaires du DAC 89, le Dispositif d’Appui à la Coordination, lors d’une conviviale journée de découverte, réunissant plus de deux cent-cinquante participants.
Médecins, personnels intervenants dans les structures sanitaires de type EHPAD et dans les domaines du social et du médico-social s’adonnaient donc avec le sourire à ces activités, présentées sous la forme de mini-ateliers. Des pôles de convergence que les familles ou les seniors connaissent bien dans l’Yonne puisque le Conseil départemental avait prêté ses infrastructures lui servant à animer habituellement ses opérations en faveur de la pratique du sport sur notre territoire, qu’il s’agisse de « Yonne Tour Sport » ou de « Yonne Sport Seniors ».
Naturellement, ces ateliers devaient être adaptés au maximum pour que les adultes puissent à leur tour connaître les sensations de l’escalade sur l’immense structure gonflable, découvrir des parcours fait d’agilité avec le maniement de ballons et de sauts d’obstacles, ou se retrouver tout bonnement autour d’un baby-foot ou d’une table de tennis de table, discipline sportive auréolée de la présence dans le circuit international des frères LEBRUN, très populaires depuis les récents Jeux de Paris et l’obtention de leurs médailles de bronze !
Un rendez-vous à renouveler dès la saison prochaine
En parallèle, quelques stands (SDIS, DAC 89, GRAD avec les outils e-santé, du Département avec les conseils santé ou de la CPAM, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie) accueillaient entre deux exercices physiques ou ludiques le public de professionnels, avides d’informations. Soutenue par l’Agence régionale de Santé, cette opération a été coordonnée par le DAC 89 et le Conseil départemental.
Pour mémoire, le Dispositif d’Appui à la Coordination de l’Yonne est un organisme qui intervient depuis quelques années dans la coordination aux professionnels de santé avec différentes missions, celles comprenant l’information et l’orientation et celles qui correspondent aux soutiens administratifs.
Quant aux coordinateurs de parcours complexes, ils agissent aux côtés des professionnels de santé lors de dossiers particulièrement ardus à régler. Sachant qu’à ce jour, la « complexité » d’un parcours de soin n’est pas définie, selon Célia LOCKNER, chargée de la communication du DAC 89, et est évaluée régulièrement en présence de l’ensemble des partenaires.
Cette première journée de sensibilisation ludique aux activités sportives devrait en toute logique, au vu de son succès, se réitérer dès l’année prochaine. Beaucoup de partenaires présents en ont manifesté le désir avec d’excellents retours, au terme de cette journée baptisée, « Yonne Santé Vous Sport ».
Thierry BRET
Il aura fallu un petit effort collectif de la part des personnalités présentes, en tirant un peu sur la cordelette reliant leurs mains au drapeau tricolore recouvrant la plaque officielle, pour que celle-ci se dévoile enfin au grand jour ! Rires garantis au moment de la prise de vue et satisfaction totale pour le président de l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH), Vincent VALLE, très attaché à l’amélioration de la qualité de vie et du confort de ce quartier cher à ses yeux, celui des Rosoirs. Epilogue de trois années de travaux ayant favorisé la rénovation de la résidence Fleurus…
AUXERRE : Mais qui aura donc tiré le plus fort sur la cordelette pour que tombe le drapeau tricolore devant faire apparaître au grand jour la plaque inaugurale de la résidence Fleurus et ses 74 logements ? Des appartements déjà mis à la location depuis cet été. En tout cas, la scène immortalisée par le service communication de l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH) aura suscité les rires des personnalités s’étant prêtées à ce petit jeu, à commencer par les représentants de l’organisme, eux-mêmes, Vincent VALLE, le président et le directeur de l’établissement, Eric CAMPOY.
L’intervention de l’ANRU dans le projet
A leurs côtés, des élus. Le député de la première circonscription, Daniel GRENON, mais aussi Nordine BOUCHROU, adjoint à la Ville d’Auxerre en charge de l’urbanisme, des travaux et du cadre de vie ou Patricia VOYE, adjointe à l’état civil.
Une inauguration qui aura fait chaud au cœur du président VALLE. Un tantinet ému devant la nouvelle configuration qui se dessine petit à petit dans le quartier des Rosoirs.
« J’ai passé de très bons moments de jeunesse et d’adolescence aux Rosoirs, souligne-t-il, et j’y ai fini ma carrière après dix ans en tant que directeur de l’école. Très attaché à ce quartier, c’est pourquoi j’apporte toute ma conviction à me bagarrer pour que ce quartier soit pris en compte dans l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine), ce qui n’était pas gagné au départ. Mais, nous avons réussi à décrocher ces aides quand nous avons défendu le projet devant les représentants de l’organisme. Les Rosoirs méritent cette transformation, car c’est un des premiers quartiers de l’habitat social dans l’Auxerrois d’après-guerre… ».
Un quartier des Rosoirs où il fait bon vivre…
Prolixe, le président de l’OAH évoqua son désir d’apporter une qualité de vie et du confort aux habitants de ce quartier.
« Ces réhabilitations lourdes réalisées dans le cadre de l’ANRU et du NPNRU, vont nous permettre d’accueillir des personnes qui habitent dans des logements vétustes et qui intègrent ici des logements nouveaux, modifiés, répondant à toutes les normes de confort et d’isolation thermique attendus à notre époque... ».
Parlant ensuite de ce quartier des Rosoirs qu’il affectionne tant, Vincent VALLE rappela qu’il y faisait bon vivre.
« C’est un quartier où on se sent bien et c’est un peu le poumon de l’habitat social sur Auxerre. Il y a de nombreux arbres, beaucoup d’espaces verdoyants. Cela avait d’ailleurs impressionné les représentants de l’ANRU quand ils avaient visité le quartier. Ils avaient même été surpris de la qualité des bâtiments et se demandaient même si c’était nécessaire de mettre des fonds dans une telle rénovation. Nous avons tenu bon, nous avons avancé et nous voyons ici la qualité de la rénovation. Avec des locataires qui ont déjà été progressivement intégré en ayant été logés dans d’autres bâtiments dans la périphérie car ils voulaient rester à proximité des Rosoirs… »
On doit ces travaux de réhabilitation à l’architecte Antoine FELLETIN qui a fait intervenir des entreprises locales. Le renouvellement urbain va se poursuivre avec d’autres bâtiments, après le 14 et le 15, qui vont subir une cure de jouvence ô combien nécessaire. In fine, ce sont 30 millions d’euros qui seront investis à la réalisation de ce vaste chantier.
Thierry BRET