Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

L’ensemble des experts-comptables conseille au quotidien près de trois millions d'organisations (sociétés, entreprises individuelles, associations…) en France, de tous secteurs et de tous types. Il les accompagne dans de nombreux domaines : de la gestion à la recherche de financement, en passant par le social (de l’embauche de salariés, à la procédure de licenciement, par la gestion de la paie et de la collecte des cotisations sociales) ou encore le système d’informations… Ce professionnel joue un rôle clé auprès des entreprises, en conseillant les dirigeants sur des sujets stratégiques tels que l’investissement, l’innovation, l’exportation, le recrutement…

 

TRIBUNE : Acteur incontournable de la vie économique, l’expert-comptable est le premier conseiller des chefs d’entreprise. De plus en plus connecté et doté de compétences variées, voici, pour le rappeler, un zoom sur un métier moderne qui évolue avec son temps et la numérisation.

Bien sûr, il gère toute d’activité comptable de l’entreprise, mais il fait bien plus que cela. Il est également conseiller de ses clients, entrepreneur lui-même pour son cabinet et en tant que membre de l’Ordre des experts comptables, engagé au sein d’une profession libérale. Il conseille les dirigeants dans leurs choix stratégiques, alerte, analyse et accompagne les entreprises dans toutes les étapes de leurs développements quel que soit le secteur d’activité. C’est un véritable partenaire soumis au secret professionnel et à des règles déontologiques.

 

Expert-comptable, une profession réglementée 

 

Il appartient à une profession réglementée régie par l’Ordre des experts-comptables qui assure la défense de l’honneur et de l’indépendance de la profession qu’il représente. Soumis à un code de déontologie et à des normes professionnelles, il est obligatoirement inscrit au tableau de l’Ordre des experts-comptables, prête serment lors de son inscription, fait l’objet de contrôles réguliers sur son activité professionnelle, et est soumis à une obligation d’assurance civile professionnelle.

Un expert-comptable détient par la loi une prérogative exclusive d’exercice consistant en différentes missions, à savoir réviser, apprécier mais aussi tenir, centraliser, ouvrir, arrêter, surveiller, redresser ou consolider les comptabilités des entreprises et organismes auxquels il n'est pas lié par un contrat de travail. Il est également habilité à attester la régularité et la sincérité des comptes de résultats.

Autrement dit, si une entreprise ne fait pas sa comptabilité en interne et souhaite la confier à une personne extérieure, cette personne doit être expert-comptable et donc être inscrite au Tableau de l’Ordre. Cette prérogative garantit aux entreprises, à leurs partenaires financiers, à leurs salariés et aux pouvoirs publics, compte tenu de la réglementation qui encadre l’activité des experts-comptables (normes, déontologie, discipline, assurance obligatoire…), des travaux de qualité en matière de comptabilité et de fiscalité.

A défaut d’être inscrit au Tableau de l’Ordre, la personne peut être poursuivie au pénal pour exercice illégal de la profession d’expert-comptable et/ou pour usurpation du titre. La vérification de l’inscription au Tableau de l’Ordre peut s’effectuer en consultant l'annuaire de l'Ordre des experts-comptables. Si le prestataire qui effectue ces missions ne figure pas dans cet annuaire, vous êtes invité à effectuer un signalement à l'Ordre.

 

 

La profession en quelques chiffres

 

21 000 experts-comptables dont 15 000 hommes et 6 000 femmes exercent aujourd’hui en France. Auprès de 3 millions d’entreprises clientes pour 130 000 collaborateurs. Quant au chiffre d’affaires, il est de 11,5 milliards.

L’expert-comptable n’est ni un gourou, ni une « voyante ». Homme de chiffres, il peut établir des comptes prévisionnels, mais ne pourra jamais remplacer le chef d’entreprise. Certains souhaiteraient que l’expert-comptable puisse gérer leur entreprise ou leur personnel à leur place. Nous pouvons établir par exemple les déclarations de revenus fonciers, avec communication des documents ou informations, mais nous ne pouvons pas gérer la gestion des loyers et des locataires.

Nous pouvons par exemple rappeler à nos clients restaurateurs ce qu’est un taux de marge, et le coefficient qu’ils doivent appliquer pour courir les charges fixes. L’expert-comptable n’a pas pour mission de préparer les menus. Si, si cela m’a déjà été reproché !

Nous pouvons accompagner le chef d’entreprise, mais ne pouvons le remplacer. Même pendant les vacances… Une commerçante m’a reproché de ne pas pouvoir gérer son magasin et sa salariée pendant ses vacances d’été !

Nous pouvons vous accompagner dans l’établissement de déclaration de revenus ou de biens immobiliers. Mais nous ne pouvons pas « être dans votre tête ». Si vous ne nous informez pas, nous ne pouvons pas connaître les changements de situation (mariage, naissance…), le détail de votre patrimoine immobilier et de vos revenus locatifs (et des éventuels travaux déductibles).

Sans communication de l’intégralité des documents comptables (seules les factures sont comptabilisables et non pas les bons de commande, bons de livraison et devis) ou des informations (stock, impayés clients…), nous ne pourrions pas vous dire où vous en êtes, en établissant votre bilan comptable, qui doit être « la photo » de votre entreprise à un moment donné.

En conclusion, l’expert-comptable n’est que le conseiller du chef d’entreprise et ne pourra pas le remplacer. Pour pouvoir le conseiller au mieux, l’expert-comptable doit avoir tous les documents et informations en sa possession. Même si le chef d’entreprise attend beaucoup de son expert-comptable, n’oubliez jamais que nous ne pouvons pas « être dans votre tête » et que nous ne pouvons pas vous remplacer…

 

Lionel LEBLANC

 Expert-comptable

 ordre des experts comptables de bourgogne franche comte newsletter

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La finale hexagonale de l’épreuve se déroulera dans l’antre de l’Assemblée nationale ! Rien que cela ! Ce sera le 16 novembre prochain. Mais, pas de quoi perturber la toujours sémillante Agathe ROUZAUD dont la voix n’a pas tremblé en assurant son pitch contre de nombreux projets régionaux, tout aussi géniaux que le sien, lors du SIIVIM 2023, le Sommet International de l’Innovation en Villes Médianes, accueilli à Nevers cher à l’édile Denis THURIOT…

 

NEVERS (Nièvre) : Le concept ne manque pas d’originalité. Un véhicule accueillant, sous le principe de l’itinérance, des startups de Bourgogne Franche-Comté qui viennent y concourir en se présentant sous la forme d’un pitch.

Après avoir gagné la sélection départementale icaunaise de ce « Fundtruck BFC 2023 » un peu particulier, la société ECOLLANT et l’une de ses dirigeantes, Agathe ROUZAUD, toujours en verve lorsqu’il s’agit de démontrer les bienfaits de la jeune structure à l’oral, se sont rendus dans le département voisin afin d’y disputer la finale régionale.

 

 

Un moment capital puisque accueilli dans le cadre du 5ème SIIVIM, le Sommet International de l’Innovation en Villes Médianes, se déroulant deux journées durant à Nevers, où participèrent de nombreuses délégations étrangères.

Là, face à quelques pépites territoriales de bon aloi, la porte-flambeau de la société ECOLLANT jettera toutes ses forces et son talent oratoire afin de subjuguer le jury régional de la retenir en vue de la finale nationale du 16 novembre à Paris. Dans un cadre remarquable, le palais Bourbon, siège de l’Assemblée nationale ! Pari réussi pour la jeune Agathe : le billet qualificatif est dans la poche !

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Parce qu’elle est cataloguée « Ville moyenne », l’agglomération la plus septentrionale de notre département va bénéficier d’un agréable coup de pouce de la part de la Région Bourgogne Franche-Comté. Une enveloppe de 800 000 euros qui va permettre à l’ancienne cité des Sénons de mettre en œuvre des projets d’envergure liées aux fonctions de sa centralité…

 

JOIGNY : Dans le cadre du soutien de l’institution régionale au PETR du Nord de l’Yonne, Sens a obtenu une enveloppe complémentaire de 800 000 euros, somme qui est loin d’être négligeable au demeurant. Des subsides qui seront engagés dans l’accompagnement de la requalification d’espaces publics structurants et multifonctionnels, ceux qui répondent aux grands enjeux du territoire.

Invité à s’exprimer lors de la signature du contrat « Territoires en action » entre la Région BFC et le Pôle d’équilibre territorial et rural de la partie septentrionale de l’Yonne (PETR), Paul-Antoine de CARVILLE, édile de Sens, s’est montré très satisfait de ce particularisme qui aura permis à la ville dont il gère la destinée de bénéficier de cette manne supplémentaire.

« Les collectivités ont des PPI (Plan Pluriannuel d’Investissement) qui sont colossaux, devait-il déclarer, à titre d’exemple, sur Sens, on a cinquante millions d’euros sur trois ans, ce qui est très délicat à porter ! Donc, si on ne compte uniquement que sur nos petites recettes, on n’y arrivera pas. Il est impératif d’aller chercher de l’investissement ailleurs, auprès de la Région, avec le FEDER, et aujourd’hui, la grande difficulté que nous observons, c’est que l’on passe plus de temps à monter les dossiers que de réaliser les travaux ! ».

Un paradoxe, effectivement qui peut laisser rêveur. Déplorant cette situation, Paul-Antoine de CARVILLE devait ajouter que « le besoin d’être aidé était pourtant fondamental pour parvenir à la réalisation desdits projets…».  

 

 

L’aménagement des promenades, un budget global de 8 millions d’euros

 

S’en suivi un exemple concret choisi par le jeune maire de Sens, celui des promenades du cœur de ville dont les aménagements futurs devraient optimiser l’endroit.

« On a lancé officiellement le chantier de cette réflexion en novembre 2022, et avant qu’il n’y ait les premiers coups de pioche, il se sera écoulé presque deux ans. Ce sont deux années de réflexion, d’accompagnement technique (environ 100 000 euros) et de travail pour un budget final de huit millions d’euros, toutes dépenses comprises. Un budget qui se décompose en cinq millions de travaux, certes, mais aussi d’études préalables, de destructions, d’accompagnements techniques et d’assurances… ».

Et l’élu de poursuivre de manière très arithmétique, « quand une collectivité met cent euros pour investir, en fait, il n’y a que soixante ou soixante-dix euros qui soient réellement consacrés à la transformation… ».

Sans les aides de la Région, du Département ou de l’Europe avec sa kyrielle de programmes de financements, les collectivités connaitraient les pires des difficultés pour financer seules de telles réalisations, néanmoins profitables à leurs administrés.

D’où les remerciements nourris et enthousiastes du maire de Sens (et ceux du président de l’agglomération du Grand-Sénonais Marc BOTIN) aux structures venant conforter avec la manière les opérations fléchées initialement par les collectivités territoriales…

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La remarque, à la limite d’une plaisante boutade, émane de l’un des élus du Nord de l’Yonne, soucieux de donner son avis au terme de la cérémonie protocolaire : « au moins, avec la signature du contrat « Territoires en action » entre la Région Bourgogne Franche-Comté et le PETR du Nord de l’Yonne, force est de constater que le PETR sert vraiment à quelque chose ! ». D’autant que l’enveloppe budgétaire obtenue est loin d’être négligeable avec 5,6 millions d’euros à la clé dont 800 000 euros iront directement injecter les projets de la ville de Sens. Il n’y a pas à dire : le PETR, il n’y a que cela de vrai pour aller à la quête aux subventions !

 

JOIGNY : Le coup de pouce est conséquent. Il s’établit à 5,6 millions d’euros et des poussières – le montant exact de ce soutien de la Région Bourgogne Franche-Comté au PETR du Nord de l’Yonne s’élève à 5 698 721 euros – qui font briller les yeux des élus septentrionaux de notre département.

Une manne financière, très importante, devant servir à élaborer le projet de territoire de ce secteur géographique à vocation industrielle et agricole, selon quatre objectifs : l’accompagnement des transitions écologiques et énergétiques, la promotion d’une agriculture locale et durable, l’ancrage de l’endroit en matière d’attractivité, de solidarité et d’agilité (sans doute au niveau économique) et le développement des mobilités durables et solidaires.

 

Une enveloppe spécifique affectée à l’agglomération de Sens

 

5,6 millions, la belle affaire ! Dont une partie (800 000 euros, excusez du peu !) sera affectée au bénéfice de Sens dans le cadre d’une bonification à l’estampille « ville moyenne ». Une manière sympathique d’accompagner les projets stratégiques de l’agglomération sénonaise et ceux-ci ne manquent pas, qu’on se le dise !

Faisait-il donc office de Père Noël bien avant l’heure, le vice-président de l’institution régionale en charge de la Cohésion territoriale, de la politique de la ville, des ruralités et des parcs naturels ? En tout cas, la visite de l’élu franc-comtois Eric HOULLEY – il possède à son actif une autre carte de visite en sa qualité d’édile de la ville de Lure en Haute-Saône – devait en satisfaire quelques-uns, présents parmi les institutionnels dans l’une des salles de l’hôtel de ville de Joigny, accueillant la signature d’un double accord entre la Région et le PETR du cru, à savoir le contrat « Territoires en action » et la convention « Centralités rurales en Région », avec la commune de Joigny.

Le septième vice-président de la Région ne sera pas venu les mains vides avec dans sa besace ces bonnes nouvelles pour le développement territorial. Avec cette somme de belle facture, ce seront autant de réalisations qui sortiront de terre ou qui bénéficieront d’un sérieux lifting côté rénovation, à commencer par les quais de l’Yonne de la cité chère à Nicolas SORET qui en fit brièvement l’inventaire.

 

 

 

Quatre axes prioritaires répondant aux critères de « Territoires en action »

 

« 40 % de l’enveloppe (soit 4 898 721 euros après le retrait des 800 000 euros destinés à la ville de Sens) sera consacrée à l’adaptation au changement climatique, précisera le numéro trois du Conseil régional, cela comprendra des projets de rénovation énergétique de bâtiments publics, et des aménagements urbains qualitatifs, végétalisés et multithématiques… ».

Puis, poursuivant sur sa lancée, Nicolas SORET expliquera dans un deuxième temps l’affectation des crédits dévolus à l’attractivité territoriale. « 45 % de cette enveloppe permettra de créer de nouveaux équipements exemplaires à destination des jeunes. Nous moderniserons aussi les structures existantes telles que les centres socio-culturels ou les clubs sportifs ».

La mobilité, autre vecteur stratégique essentiel de la bascule des territoires vers une transition écologique et énergétique raisonnée, verra ses actions financées à hauteur de 10 % de ces subsides régionaux. Les itinéraires cyclables seront ainsi priorisés parmi les projets. Reste le reliquat de 5 %. L’enveloppe sera dédiée à la santé…

« En injectant ces fonds dans ce domaine, souligne Nicolas SORET, nous souhaitons soutenir la construction de maisons de santé pluridisciplinaires et favoriser l’accueil de nouveaux professionnels de santé sur le territoire… ».

En sus, le maire de Joigny devait rappeler que les aides de la Région ne s’arrêtaient pas là !

« Obtenir grâce au Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) ces fonds ne correspond pas à un solde de tout compte de la part de la Région, devait-il ajouter à l’auditoire composé en majeure partie des élus du PETR du Nord de l’Yonne. D’autres fers sont déjà au feu nous et nous attendons maintenant les fonds européens ! ».

On connaît l’appétence de l’élu socialiste pour trouver des mannes financières qui n’ont rien de providentielles puisqu’elles sont existantes. Son seul credo qui l’anime : « avec les fonds européens, c’est simple, affirmera-t-il, il faut être le premier arrivé pour être le premier servi ! ».

A l’instar de ses coreligionnaires du nord de l’Yonne, il est déjà dans les starting-blocks !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Une poudrière. Prête à exploser. A s’enflammer et à se répandre incandescente à la moindre étincelle, bien au-delà des frontières des belligérants. Entraînant dans son sillage son lot funeste de milliers de morts et autant de blessés. D’innocentes victimes, confrontées au quotidien à la dure réalité de la guerre qui prend ses racines au tréfonds d’une haine sans nom, plusieurs fois séculaires…et inéluctable.

Entre les Palestiniens et les Israéliens, le torchon ne brûle pas d’hier. Le feu nourricier de cette vindicte farouche entretenu tel le « Buisson ardent » de Moïse, à la limite du supportable après les actes perpétrés le 07 octobre dernier sur le sol d’Israël, se consume depuis trop longtemps entre ces deux peuples.

Profond, irréductible, immuable, presque éternel. « Eternel », voilà un étrange mot que celui-ci quand on évoque cette terre dite « Sainte » qui a engendré deux des grandes religions monothéistes. A croire que Dieu, quel que ce soit les attaches spécifiques selon les rites et traditions où on le vénère en qualité de croyant, en aurait presque oublié de bénir ces lieux afin de mieux les préserver du pire…

 

Après une telle tuerie, le pardon est-il possible ?

 

Le pire est toujours à venir, dit-on. Sans doute, cela est-il vrai. Pour les 1 400 malheureuses victimes, la plupart vivant dans des havres de paix – ces kibboutz communautaires rappelant la grande période du « Flower Power » américain où tout n’était que « peace and love » dans un grand élan d’humanisme -, prises par la mort et son visage tragique et injuste au petit matin de ce samedi 07 octobre – le 11 septembre, désormais, de l’Etat hébreu -, combien de victimes corolaires seront écrasées par effet gigogne par les frappes aveugles de Tsahal qui a pour habitude de pratiquer la loi du Talion et son fameux adage plus que jamais d’actualité : « œil pour œil, dent pour dent » ? Cinq mille, sept mille, dix mille ? Plus encore ?

Des femmes, des enfants, des adolescents, des vieillards, des adultes. Tous anéantis par des milliers d’obus et de missiles balancés sans relâche, jour après jour, qui auront blanchi leur nuit de la lumière blafarde de mort.

Oui mais, voilà. Israël, état souverain et démocratique, est en droit de se défendre face aux agressions. Surtout quand celles-ci sont cruelles, inhumaines, barbares, d’un autre temps, inimaginables.

Bébés décapités, fœtus extraits des corps de leurs mères éventrées, personnes handicapées mutilées à vif, personnes âgées calcinées de leur vivant, parents exécutés froidement sous le regard de leurs enfants, viols à répétition, carnages à n’en plus finir dans les kibboutz …comment cela est-il pardonnable ? En acceptant, tel Jésus, de tendre la joue gauche après la joue droite s’il avait été giflé violemment ?

 

 

 

Une frénésie de violences belliqueuses aux quatre coins de la planète…

 

Vu de notre prisme cocardier de petit Français privilégié, vivant dans notre confort tranquille, de nos problématiques et tracasseries administratives et inflationnistes, et surtout la hantise de l’invasion des punaises de lit, le grand buzz de cet automne 2023, il est impossible de juger le contexte. D’en esquisser avec objectivité les tenants et les aboutissants…

Tout juste, faut-il garder la tête froide et suffisamment de discernement pour bien analyser les choses afin d’essayer d’y voir plus clair, de comprendre les enjeux des uns et des autres, et surtout de s’intéresser aux inévitables conséquences que cette nouvelle poussée de fièvre et de violences va engendrer dans l’Hexagone, ainsi que sur le Vieux Continent.

Pour ne pas dire, la planète toute entière qui n’avait pas besoin de cela dans une conjoncture sentant déjà le souffre du nucléaire et de la guerre ouverte aux portes de l’Europe, avec le conflit opposant Russes aux Ukrainiens. Quand ce ne sont pas les Chinois qui s’agitent avec frénésie du côté de Taïwan ou de la Corée du Nord qui s’amuse régulièrement à nous faire peur en balançant en veux-tu en voilà des missiles balistiques intercontinentaux à titre d’essais qui pourraient nous amener tout droit vers l’Apocalypse !

   

Des points de vue à géométrie variable…

Car, manifestement, ce conflit peut aussi s’exporter en France comme ailleurs dans le monde, au-delà de ses appréciations partisanes, selon que l’on soit pour un camp ou pour un autre, on l’aura bien vu ces jours derniers dans de nombreuses métropoles qui accueillent des manifestations, plus ou moins interdites. Un casse-tête de plus pour une administration parfois dépassée par les évènements…

Bien sûr, le Hamas n’est pas un «  mouvement de résistance » comme les autres - la fameuse citation conspuée même par son propre camp et prononcée à la légère par la députée de La France Insoumise Danièle OBONO qui aura perdu une occasion de se taire et a provoqué le courroux de Gérald DARMANIN qui l’attaque en justice ! – mais qui pratique avec délectation des actes de terrorisme, proches de la boucherie.

Quoi qu’en pense et quoi qu’en dise un Recep Tayyip ERDOGAN décapant et imprévisible, qui à sa grande habitude en sa qualité de président de la Turquie, souffle le chaud et le froid, entre Orient et Occident, entre OTAN dont il est membre actif avec le net soutien des Américains qui y ont déployé plusieurs bases militaires et « ami » indéfectible de la Russie du « grand démocrate » Vladimir POUTINE, entre Tel-Aviv dont il cherche les faveurs économiques et les marchés consuméristes afin d’y écouler ses produits, et le Hamas, dont il a reçu il y a peu dans son palais présidentiel à Ankara l’une des têtes pensantes de cette entité qui possède aussi sa branche politique. Un grand écart de pensée à géométrie variable, digne du détroit du Bosphore, ne trouvez-vous pas ?!

Au même titre que jadis, l’ETA ibérique ou l’IRA nord-irlandaise savaient jeter le trouble en représentativité conventionnelle et groupuscules armés de l’ombre, appliquant leur stratégie à grand renfort d’attentats et autres actions spectaculaires, laissant moult cadavres et familles en pleurs sur les lieux de leurs exactions.

Dans le genre, « faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais », il y a mieux, en vérité !

 

 

Un conflit impitoyable sur fond de territorialité et de religiosité…

 

Reste, que la France qui a enregistré la perte de 35 de ses ressortissants après cette macabre matinée du 07 octobre, est aussi en première ligne de cette poussée de tension avec ce nombre d’otages si important, prélevés à leur liberté. Une dizaine de nos compatriotes, possédant parfois la double nationalité franco-israélienne, croupissent depuis trois semaines dans les geôles des kidnappeurs, terrés comme des taupes dans l’immense réseau de souterrains dont Gaza City est l’épicentre.

Cela explique le récent déplacement du Président de la République Emmanuel MACRON à Jérusalem et l’omniprésence de la ministre des Affaires étrangères, Catherine COLONNA, mobilisée sur le sujet.

Aujourd’hui, des familles attristées – elles sont plus de 220 de toutes identités nationales confondues –  espèrent un retour au calme et une intervention « raisonnée » de Tsahal, l’armée de l’Etat hébreu, afin de préserver le sort des otages. Des enfants, des ados, des femmes, des vieux, des hommes. Des personnes ordinaires embarquées dans une opération extraordinaire…

La question est la suivante : que pèse véritablement la vie de 220 otages même aux origines planétaires différentes dans ce conflit ouvert et impitoyable de cruauté de part et d’autre, sur fond de territorialité et de religiosité qui remonte aux calendes grecques entre les Juifs et les Arabes ?

La réponse, candide, pourrait presque nous être suggérée par l’une des chansons d’Alain SOUCHON, « Et si le ciel était vide… ». Cela changerait peut-être la donne à tout cela, non ?

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil