L’effervescence était à son comble en gare d’Auxerre mardi après-midi devant le hall d’entrée aux allures newlook ! Même l’astre diurne pointait chaleureusement le bout de ses rayons, permettant à l’aéropage de personnalités institutionnelles et politiques du sérail de tomber le pardessus, voire la cravate ! Depuis quelques jours, un parfum d’été nimbe la SNCF et le transport ferroviaire qui ont décidément la cote dans l’Yonne !
AUXERRE : Trois semaines après le déplacement de Jean-Pierre FARANDOU, le numéro un de la Société Nationale des Chemins de Fer français en gare de Saint-Gervais, c’est au tour des dirigeants régionaux de la SNCF de se rendre de manière officielle sur ce site au cœur de l’actualité.
Une visite qui présentait une double caractéristique. D’une part, l’inauguration du hall d’entrée de la gare, objet de différents travaux d’aménagement favorables à l’accessibilité du public.
D’autre part, le lancement des travaux d’installation des ascenseurs qui faciliteront ultérieurement les accès aux trains.
Conçus par SNCF Gares & Connexions, filiale logistique de la maison mère, ce chantier du hall d’accueil est aujourd’hui terminé. Il a représenté un investissement de 2,3 millions d’euros. Une coquette somme que se répartissent la Région Bourgogne Franche-Comté à hauteur de 1,5 million et SNCF Gares & Connexions. Cette dernière ayant pris à sa charge le reliquat correspondant à 800 000 euros.
Plus de 1 200 voyageurs transitent chaque jour par cette gare…
Quant au chantier de mise en accessibilité des quais, il est placé sous la gouvernance et la maîtrise d’ouvrage de SNCF Réseau (nous y reviendrons dans un prochain article).
Si tout se passe dans le meilleur des mondes, il devrait se clore au printemps 2022. Le début des opérations date du mois de janvier. L’investissement global s’élève à 5,7 millions d’euros (études et réalisations comprises). Le cofinancement en revient à la Région à hauteur de 4,56 millions (80 %) et à l’Etat pour 1,14 million. Soit les 20 % restants.
Autant dire qu’au terme de ce lifting bon teint de l’infrastructure, les personnes à mobilité réduite qui choisissent le transport ferroviaire pour se déplacer n’éprouveront plus aucune difficulté à se mouvoir du parvis de la gare jusqu’aux quais 1 et 3.
Précisons que plus de mille deux cents voyageurs sont accueillies au quotidien à la gare Saint-Gervais.
En savoir plus :
Les personnalités présentes lors de cette inauguration :
Henri PREVOST, préfet de l’Yonne,
Michel NEUGNOT, premier vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté,
Marie-Agnès EVRARD, sénatrice de l’Yonne,
Crescent MARAULT, président de l’Agglomération de l’Auxerrois et maire d’Auxerre,
Marlène DOLVECK, directrice générale de SNCF Gares & Connexions,
Jérôme GRAND, directeur territorial SNCF Réseau Bourgogne Franche-Comté,
Isabelle JOAQUINA, représentant le Conseil départemental de l'Yonne,
Gilles DEMERSSEMAN, représentant le Conseiller régional de Bourgogne Franche-Comté.
Thierry BRET
Les premiers visiteurs devraient fouler cet espace culturel fin 2021. Peut-être au début de l’année suivante si les travaux accusaient du retard. Quoi qu’il en soit, le musée de l’AJA favorisera le rayonnement du club bien au-delà des frontières de l’Yonne en y exposant trophées et souvenirs. Le concept a reçu un écho favorable de la Région après l’appel à projets « Tourisme et Patrimoine » 2020.
AUXERRE : La candidature de l’AJ Auxerre n’était pas la seule à pouvoir obtenir les faveurs de la Région Bourgogne Franche-Comté. Ni ses précieux subsides qui en découlaient ! Surtout avec un appel à projets qui s’intégrait dans la catégorie réputée éclectique du « Tourisme et Patrimoine ».
Trois prétendants sont d’ailleurs sortis du lot au moment du verdict de cette attribution 2020. Celle-ci permet à ses lauréats de se partager une enveloppe globale de 743 000 euros.
L’AJ Auxerre est l’un d’entre eux. Aux côtés du Fort Saint-André (Jura) avec la valorisation et la restauration de ce site à Salins-les-Bains et du château d’Arcelot à Arceau en Côte d’Or. L’aménagement d’une nouvelle infrastructure dans le parc y offrira l’opportunité d’organiser des réceptions.
On le sait, le patrimoine naturel, culturel et historique de la région ne se présente plus. Huit sites bourguignons-francs-comtois figurent au registre du Patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO.
Plus d’une centaine de vins de Bourgogne ou du Jura sont classés en AOC (Appellation Origine Contrôlée). Quant à la restauration, autre richesse inéluctable de notre patrimoine culinaire, ils sont des dizaines d’établissements à avoir obtenu les étoiles du Michelin.
En 2019, la Région a voulu accroître la qualité de ces offres en encourageant les projets d’investissements d’envergure : conservation, restauration, valorisation, services novateurs, déclinaisons numériques. Ainsi est apparu l’appel à projets « Tourisme et Patrimoine ».
Sa seconde édition interpella le directeur général de l’AJ Auxerre Baptiste MALHERBE. Logique : la création du futur musée du club sportif, accueilli au cœur du mythique stade Abbé Deschamps, ne pouvait qu’intégrer la notion patrimoniale défendue par l’exécutif régional.
On connaît la suite : l’AJA avec son projet de musée a frappé les esprits ! Il faudra désormais patienter encore quelques mois avant de pouvoir en admirer les collections d’objets hétéroclites qui y seront dévoilées.
Thierry BRET
Le projet est mené conjointement par la Chambre départementale d’Agriculture et les services de la préfecture de l’Yonne. Il a pour objectif de finaliser le déploiement du photovoltaïque sur notre territoire. Via une charte officielle qui en baliserait les principes élémentaires. La production d’électricité issue des exploitations agricoles est l’une des pistes de diversification qui interpelle de plus en plus la filière…
AUXERRE : Trouver de nouvelles idées pour se garantir des revenus et de substantielles rentrées d’argent : voilà un défi qui préoccupe bon nombre d’acteurs de la filière agricole aujourd’hui.
Depuis quelques années, l’une des pistes de prédilection qui peut prendre forme dans les exploitations s’identifie par la pose de systèmes photovoltaïques au sol.
Une vingtaine d’opérateurs proposent désormais leurs services auprès des exploitants dans l’Yonne. Ils collaborent en étroite osmose avec la Chambre d’agriculture à la conceptualisation de ces dossiers. Découvrir le potentiel agronomique des parcelles susceptibles de porter ces projets suppose le besoin de devis qui sont réalisés par leurs soins.
Pour encadrer toutes ces initiatives, l’idée d’une charte départementale officielle, harmonisant la production d’électricité d’origine photovoltaïque dans ces exploitations, a été évoquée. L’idée a fait son petit bonhomme de chemin. Tant à la chambre consulaire de l’Yonne, présidée par Arnaud DELESTRE, qu’au sein de la préfecture et de ses services ad hoc.
Un projet de document a été ébauché avant qu’il ne soit transmis auprès de la Direction départementale des Territoires (DDT), préfigurant une première rencontre bipartite le 09 février dernier à Auxerre.
Si le dossier suit son évolution normale, le projet de charte pourrait être finalisé avant le terme du mois de mars.
Mais, avant de le mettre en application au niveau du territoire, la Chambre d’Agriculture précise qu’il conviendra aussi de recueillir les avis des différents partenaires associés à son déploiement, à savoir les représentants des deux associations de maires de l’Yonne, les présidents des communautés de communes, les associations environnementales et sociétales.
Parmi lesquelles, on trouve en guise de référence la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), UFC/Que Choisir, ADENY ou encore FNE. S’ajouteront à ces contacts les quatre syndicats agricoles représentatifs tels que la FDSEA, les Jeunes Agriculteurs, la Confédération Paysanne et la Coordination Rurale.
Enfin, seront invités à examiner cette charte pour avis la SAFER de Bourgogne Franche-Comté, le Syndicat départemental des Energies de l’Yonne (SDEY) et le Syndicat national des Energies renouvelables.
Dès que la concrétisation de ce texte novateur deviendra effective, l’Yonne pourra alors se targuer d’avoir la primeur au plan national d’un tel engagement de partenaires sur ce sujet de plus en plus porteur…
Thierry BRET
Reliant la métropole dijonnaise à Tonnerre et à Migennes, la voie verte du Canal de Bourgogne, longue de 215 kilomètres, représente l’un des tracés propices aux excursions les plus patrimoniales de notre contrée. Y joindre l’utile (la pratique d’une activité physique à son rythme !) à l’agréable (la découverte de spécialités culinaires) est l’une de ses vertus ! D’autant que trois fromages aux appellations emblématiques y sont répertoriés…
DIJON (Côte d’Or) : L’Epoisses, le Soumaintrain, le Chaource ! Ces trois créations fromagères, symboles du bien-manger et du bien-vivre en Bourgogne, sont mises à l’honneur avec l’obtention de ce nouveau label qui fleure bon les produits du terroir. Un accessit honorifique qui revient de droit à l’usage au Canal de Bourgogne.
En recevant ce distinguo, le 05 mars dernier, l’itinéraire qui le longe, la fameuse voie verte, voit ainsi ses richesses agricoles et gastronomiques se valoriser dans une optique de reconnaissance légitime auprès des nombreux touristes qui la fréquentent.
Attribuée par l’Assemblée des Départements de France, l’obtention de ce label a été soutenue par Côte d’Or Tourisme, conjointement avec l’agence de développement Yonne Tourisme, en étroite collaboration avec les services ad hoc des deux conseils départementaux.
Des itinéraires destinés à une clientèle épicurienne et sportive…
Apparu en 2019, ce sésame est national. Il est fédérateur autant qu’il est novateur afin de valoriser les compétences, le patrimoine et les savoir-faire des territoires. Mettre un focus particulier sur la production fromagère est un choix stratégique judicieux pour le patrimoine gourmand de la France, forte de ses quatre cents variétés de fromages.
Ces itinéraires « Vélo & Fromages » s’adressent à une clientèle amatrice de fromages locaux mais aussi de produits laitiers (beurre, crème, produits frais) et des métiers qui se rapportent au lait.
Ce label encourage les actions départementales faites en ce sens autour de l’aménagement de circuits cyclables sécurisés, promouvant le patrimoine culinaire et les savoir-faire traditionnels.
Thierry BRET
La députée de la troisième circonscription de l’Yonne l’affirme : elle a été entendue par le responsable de cabinet du ministre de l’Intérieur. Après les débordements observés ces jours-ci dans le quartier des Chaillots à Sens, Gérald DARMANIN pourrait effectuer le déplacement dans la ville septentrionale de l’Yonne dans les semaines à venir…
SENS : Verra-t-on d’ici quelques jours le ministre de l’Intérieur Gérald DARMANIN, accompagné d’une escouade de personnalités régionales, arpenter les rues de Sens ? Rien n’est impossible !
En tout cas, la députée MoDem Michèle CROUZET s’y prépare activement puisqu’elle est à l’origine de cette sollicitation ministérielle de la plus haute importance.
Lors d’un entretien qu’elle a eu ce jour avec le directeur de cabinet du représentant de l’Etat, l’élue de l’Yonne a fait part de ses préoccupations bien légitimes concernant la recrudescence des violences urbaines dans la sous-préfecture.
Elle a demandé à son interlocuteur d’acter la réalisation d’un nouvel audit quant aux besoins humains et matériels du commissariat de Sens. Un dossier que la parlementaire suit depuis plusieurs mois déjà avec beaucoup d’intérêt.
Demeurant vigilante quant à la situation de la délinquance dans l’agglomération du nord de l’Yonne, Michèle CROUZET en appelle à tous les élus du territoire pour la soutenir dans sa démarche.
Thierry BRET