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L’automne est synonyme d’actualité chargée pour la chambre départementale des notaires de l’Yonne. Après l’organisation du quinzième Forum débat à l’intention des collectivités territoriales, les professionnels de la filière des chiffres et du droit ont ensuite proposé leurs rencontres spécifiques annuelles, ouvertes au commun des mortels ayant des besoins de consultation notariale.

AUXERRE : Rendez-vous concocté avec l’Association des maires de l’Yonne et son corollaire, l’Association des maires ruraux de l’Yonne, le quinzième Forum débat conçu à l’intention des collectivités territoriales de notre département aura fait salle comble, ou presque, le jeudi 13 septembre dernier dans la salle du « 89 », implantée au cœur du chef-lieu de notre territoire.

Animé par Me Jean-Philippe BOREL, docteur en droit et avocat au barreau d’Avignon, ce colloque devait interpeller l’ensemble des élus et secrétaires de mairie du département de l’Yonne, ainsi que les présidents et secrétaires des communautés de communes et d’agglomérations. Plusieurs thèmes parmi ceux du copieux programme de ces échanges les concernaient directement. A titre d’exemple, citons les biens vacants et sans maître, les immeubles en péril ou encore la gestion des cimetières.

Plusieurs élus dont la sénatrice de l’Yonne, Dominique VERRIEN, assistaient à ces travaux. Qui furent introduits en début de séance par Dominique CHAPPUIT, présidente de l’Association des maires ruraux de l’Yonne, Mahfoud AOMAR, président de l’Association des maires de l’Yonne et Me Laurent TOPIN, président de la Chambre départementale des notaires de l’Yonne.

Rencontres notariales : une baisse de la fréquentation…

Quelques jours plus tard, le jeudi 27 septembre, en calquant les dates de la campagne de sensibilisation déclinée au niveau national, la Chambre départementale des notaires de l’Yonne revenait à la charge, au plan de la communication, avec le rendez-vous annuel des Rencontres notariales.

Celles-ci se sont déroulées dans les locaux de l’organisme, 3 Rue du halage à Auxerre. Elles permirent durant une tranche horaire de deux heures d’accueillir 45 personnes physiques en consultation gracieuse. Le principe était le suivant : un notaire pouvait les recevoir, sans rendez-vous pris au préalable, afin d’aborder l’ensemble des sujets juridiques inhérents au droit de la famille.

Succession, donation, droit immobilier…furent ainsi les thématiques récurrentes abordées au cours de ces entretiens.

Toutefois, ces rencontres individuelles n’eurent pas le succès escompté des autres années. A l’automne 2017, près de quatre-vingts personnes avaient profité de cette opportunité pour exposer à un représentant du corps notarial une problématique personnelle. Cette fois-ci, ce fut moitié moins.

Une raison rationnelle à cela : la récente reprise des consultations régulières sur un rythme mensuel assuré par des notaires au tribunal de grande instance. Ces permanences, quant à elles, connaissent le succès. Toujours est-il, la chambre  départementale des notaires de l’Yonne table sur ces deux points de rencontre pour prodiguer ses précieux conseils à la population. Et compte bien maintenir à l’avenir les Rencontres annuelles du notariat.


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« Où que j’aille, j’aime visiter les édifices religieux bien que je ne possède pas de foi particulière… ». Dans la pénombre relative de la cathédrale Saint-Etienne de Sens, référence majeure de l’art gothique puisqu’elle fut édifiée en 1135 avant d’être consacrée en 1164, l’artiste français au plus de quarante années de carrière se livre à un entretien impromptu au terme de deux heures de répétition intense en compagnie de ses musiciens et techniciens. A quelques heures du premier récital qui inaugure une tournée de vingt-cinq dates au détour de sites religieux de France et de Belgique, ce mélodiste hors pair nous explique sa démarche artistique en évoquant sa passion immodérée pour le Moyen-Age et… l’invisible.

SENS : Primé aux Victoires de la Musique 1993, l’album « Caché derrière » faisait déjà la part belle aux « choses qui se cachent derrière les choses ». Une allusion à peine voilée au monde de l’invisible, de l’au-delà et des mystères d’un univers peut-être parsemé de mondes parallèles. Conçu avec son complice et ami de toujours, Alain SOUCHON, cet opus renferme des pépites (« Le rêve du pêcheur », « Le pouvoir des fleurs » ou « Paradoxal système »). Une garantie de diversités mélodiques qui fit de ce disque paru en 1992 un énorme succès au niveau de ses ventes.

Mais, l’auteur-interprète et compositeur ultra perfectionniste ne dévoile-t-il pas à travers les textes de SOUCHON une part de lui-même et cette irrésistible envie d’en découvrir plus sur le monde où il se meut, ne serait-ce qu’à l’écoute de la chanson éponyme qui donnera son titre à l’album ? Il y parle de la forêt de Brocéliande, de cette Bretagne celtique si mystérieuse, des pierres érigées depuis la nuit des temps à Stonehenge (Angleterre), de cette lande brumeuse qui renferme tant de secrets.

Laurent VOULZY voue depuis l’âge de 18 ans une passion sans borne aux vieilles pierres. Pas de celles de sombres bâtisses en ruine, érigées au fin fond d’une zone champêtre. Non, celles qui ont été consacrées et sanctifiées. Ou qui ont eu leurs heures de gloire, chargées d’histoire. Les églises, les cathédrales, les primatiales, les abbayes, les manoirs, les châteaux…constituent le panel représentatif de son patrimoine intellectuel et culturel intimes, voire spirituel, où le chanteur aime à se ressourcer.

Dès lors, rien de surprenant qu’il ait choisi de donner une série de vingt-cinq concerts à l’intérieur d’églises et de cathédrales. Dont celle de Sens et à Auxerre, courant novembre. Il jouera de larges extraits de « Lys & Love », publié en 2011, faisant références à des textes aux origines moyenâgeuses.

Un rêve de toujours enfin assouvi : chanter dans les églises

« A Saint-Eustache près du quartier de Westminster à Londres comme à la Basilique de Saint-Denis, mes deux tours de chant furent des expériences fortes et magiques, confie-t-il, avec le coin de l’œil pétillant, j’ai toujours espéré interpréter un jour des chansons dans ces lieux auréolés d’une présence. C’est ma part de mysticisme qui s’exprime de la sorte… ».

S’interrogeant sur le sens profond de l’existence, Laurent VOULZY est un féru d’histoire. Dévorant dès qu’il en a le temps des livres traitant de ce sujet.

« A Chartres, je me suis immergé dans la cathédrale, parcourant le moindre recoin de l’édifice, ajoute-t-il, je me suis intéressé à son fameux labyrinthe. J’ai appris que la cathédrale de Sens en possédait un jadis… ».

Par petites touches, le chanteur nous éclaircit sur son cheminement intérieur. Fait de curiosité, de soif de découvrir, bien qu’il n’y ait pas une affirmation de la foi plus affirmé que cela. D’ailleurs, sa quête l’entraîne aussi vers la connaissance des autres religions et les approches philosophiques telles que le bouddhisme.

Cette passion chevillée au corps de l’histoire lui a permis de rencontrer Franck FERRAND. Avec l’écrivain-journaliste, vulgarisateur de cette discipline auprès d’un large public, l’artiste travaille à la conception d’une pièce musicale qui aura pour thématique l’un des personnages clefs et représentatifs (voire très mystérieux) de notre patrimoine séculaire : Jeanne d’Arc.

« Ce sera le prolongement de « Lys & Love » qui prenait en compte les fabliaux du Moyen-Age. Sur ce disque, j’ai eu la chance de m’entourer le temps d’un morceau (« Ma seule amour ») du légendaire chanteur des WHO, Roger DALTREY. Ce fut une rencontre exceptionnelle et inoubliable, comme celle que j’ai eu avec Paul Mc CARTNEY. Depuis, avec Roger, nous sommes devenus amis… ».

« La mort ne m’obsède pas mais je cherche des réponses… »

Musicien éclectique (l’album « Bélem » fait référence aux airs traditionnels du Brésil), Laurent VOULZY est beaucoup plus qu’un touche-à-tout de génie. Possédant un vaste palmarès de tubes, il représente à 69 ans l’un des grands poids lourds de cette génération de chanteurs issus des années 70 à surfer encore sur le succès. Sa tournée de 2015 avec son compère Alain SOUCHON (et le premier album envisagé sous la forme d’un duo à l’instar d’un tandem à la LENNON/Mc CARTNEY) furent d’immenses réussites.

Mais, c’est dans ces instants-là, aux alentours de 22 heures au cœur d’une nef de ce vaisseau architectural d’un autre temps que Laurent VOULZY se pose les ultimes questions. La mort ? « Je ne suis pas du tout obsédé par cela même si je cherche des réponses depuis que je suis trentenaire. Je me situe sur un plan intermédiaire. Dans la vie, il y a ceux qui croient. Et les athées qui ne croient en rien. Et puis, il existe une troisième voie. Celles des gens qui doutent. Avec deux subdivisions : ceux qui doutent mais ne croient en rien. Et les personnes qui émettent un doute en se disant au fond d’eux-mêmes qu’il pourrait bien y avoir quelque chose quand même ! C’est dans cette dernière catégorie que je me positionne aujourd’hui… ».

D’ailleurs, cette éternelle quête vers l’invisible ne serait-elle pas sa substantielle moelle intellectuelle et spirituelle qui le nourrit depuis si longtemps ?


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Depuis qu’elle a succédé à Frédéric THIRIEZ en novembre 2016 à la présidence de la Ligue de football professionnel (LFP), Nathalie BOY DE LA TOUR n’avait encore jamais eu l’opportunité de se rendre dans l’Yonne de manière officielle. C’est chose faite depuis ce vendredi 21 septembre où la dirigeante de la discipline sportive la plus populaire dans l’Hexagone a apporté sa caution suprême à l’initiative partenariale qui unit désormais l’AJ Auxerre, ACADOMIA et DOMANYS autour d’un concept éco-citoyen et civique dans l’air du temps…

AUXERRE : Première représentante de la gent féminine à siéger au conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP), Nathalie BOY DE LA TOUR en est aujourd’hui la présidente. Une ascension pas aussi insolite qu’elle n’en a l’air pour cette diplômée d’ESCP Europe (anciennement Sup de Co Paris), titulaire d’un Mastère et ayant fait ses gammes auprès des milieux professionnels du commerce et de la communication.

Elue pour un mandat de quatre ans, au sein de cette vénérable institution qui gère le cadre opérationnel, disciplinaire et juridique des clubs de football professionnels français, cette « tête blonde » bien remplie s’est immergée dans ce milieu longtemps hermétique aux femmes en devenant l’un des deux créateurs du premier salon grand public consacré à cette discipline.

« Cela se déroulait en 2004, confie-t-elle, c’était le « GALAXY FOOT » dont j’ai assuré la direction jusqu’en 2007 avant de rejoindre la Fondation du football… ».

Une fondation pour promouvoir la vision citoyenne du football…

Proposer un concept de formation incitative en direction de la jeunesse locale telle que l’a conçu l’AJ Auxerre et ses deux partenaires, ACADOMIA et DOMANYS, ne peut que la réjouir dans les faits.

Elle-même s’y est attelée il y a quelques années en arrière. Aux côtés de Philippe SEGUIN, puis de Patrick BRAOUEZEC, Nathalie BOY DE LA TOUR impose son style et sa méthode d’entrepreneuse au service de la Fondation du football. En y insufflant de la volonté citoyenne et de l’engagement, en y développant des vertus éducatives et de l’innovation sociale. En rebaptisant d’ailleurs l’appellation de cet instrument promotionnel qui deviendra « FondaCtion ». C’était en juillet 2014.

« Ce sont des démarches très encourageantes, poursuit-elle, et qui apportent une autre vision véhiculée par le sport. Par exemple, au sein de « FondaCtion », les opérations se déclinent autour de l’initiation à la santé, l’égalité des chances, l’environnement et le développement durable ou encore le fair-play et le respect d’autrui. Des valeurs semblables à celles que le club d’Auxerre vient de mettre en place avec la signature de cette convention de partenariat… ».

Là, où le challenge devient novateur et spécifique, c’est qu’il est la résultante profonde d’un club. En l’occurrence celui de l’AJA et de son président Francis GRAILLE qui n’a jamais caché ses intentions de prioriser un certain nombre d’actions à caractère humaniste et sociétal parmi ses projets.

90 % de jeunes ne deviendront jamais des joueurs professionnels…

Ce sont plus de 4 500 jeunes, vivant parmi près de 20 000 familles locataires des biens immobiliers de DOMANYS, qui en deviennent les vrais bénéficiaires. Grâce à un accès à une plateforme pédagogique conçue et optimisée par le leader national du soutien scolaire à domicile et spécialiste de la formation, ACADOMIA (voire l’article spécifique).

« J’apprécie l’initiative prise par les dirigeants de l’AJA, insiste Nathalie BOY DE LA TOUR, ce club demeure l’un des fers de lance de l’histoire du football professionnel en France. Ses origines évoquent déjà cette forte appétence à la transmission d’un savoir-faire et d’un savoir-être. Le concept qui a été officialisé ce soir s’inscrit dans une pure lignée d’évènements et de faits qui vont dans ce sens.

Les jeunes sportifs qui se dirigent vers le haut niveau éprouvent toujours ce cruel dilemme entre leurs études à poursuivre et une éventuelle future carrière de joueur professionnel. Or, 90 % des jeunes gens qui fréquentent les centres de formation à l’heure actuelle ne deviendront jamais des professionnels du football. Il est grand temps de s’intéresser à eux et de leur préparer aussi un avenir digne de leurs ambitions… ».

Une préoccupation que la Ligue de football professionnel prend aussi à son compte.

« Les instances officielles de ce sport doivent agir en responsable et faciliter l’insertion de ces 90 % de jeunes dans la vie active en leur octroyant les meilleures bases possibles. Tant au plan intellectuel par le biais de l’enseignement qu’au niveau de la citoyenneté, du civisme et du respect… ».

Motivés depuis l’âge de 15 ans, parfois un peu plus tôt, les jeunes pensionnaires des centres de formation, à l’instar de celui de l’AJ Auxerre, bénéficient dès lors d’une attention particulière des dirigeants de la Ligue professionnelle. Préparer leur avenir professionnel sans briser leurs rêves sportifs serait la plus belle des réussites pour la présidente de la vénérable institution.

Pour y parvenir, Nathalie BOY DE LA TOUR peut dorénavant compter sur un allié de poids supplémentaire sur cette voie de l’engagement sociétal et citoyen : le président de l’AJA Francis GRAILLE qui occupe désormais l’un des 23 sièges du conseil d’administration de la LFP.


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Corrélé fortement au développement économique et sociétal d’un territoire, le déploiement du numérique constitue l’un des enjeux majeurs auxquels les pouvoirs publics doivent s’attaquer de pied ferme. Or, la plupart des gouvernances étatiques s’étant succédées au fil de ces dernières années ont pris soin d’ignorer la fracture numérique, pourtant soulignée par Jacques CHIRAC. Aujourd’hui, le constat est observable avec désappointement : il nous place avec un bonnet d’âne parmi les derniers rangs des nations européennes encore inaccessibles ou presque aux vertus de la 4G. Alors que dans certaines sphères technologiques, on évoque déjà la 5G, voire la 6G ! Vice-président en charge du développement économique et numérique de la Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne, Régis LHOMME est la cheville ouvrière du plateau conférence qui sera donné le 11 octobre prochain autour des évolutions alternatives usitées partout en France pour résoudre ces problématiques de couverture…

TONNERRE : Pourquoi la Communauté de communes dont vous êtes le vice-président en charge du développement économique et du numérique a-t-elle souhaité organiser cette table ronde à destination des forces vives de l’économie et des institutionnels de l’Yonne ?

Parce que nous avons des solutions simples pour donner accès à l’Internet sur des territoires délaissées par la République et qui n’ont pas de solutions à court terme. Il n’est pas besoin d’épiloguer sur le handicap que cela représente tant pour les particuliers avec la dépréciation de l’immobilier, que pour les entreprises qui nous disent que c’est le plus grand frein à leur déploiement après le bassin d’emplois…

Depuis trois ans, le Tonnerrois a déployé cette technologie préconisée par l’opérateur numérique WE ACCESS sur le territoire. Quel en est le bilan aujourd’hui ?

Globalement positif, sur les 52 communes de la CCLTB, 28 étaient en totale déshérence et sans aucun service. Nous avons donné l’accès à 16 d’entre elles. Les communes suivantes seront servies dans les mois qui viennent. A côté de cela, nous avons équipé une vingtaine d’entreprises qui étaient en souffrance, proposant soit un service standard, soit un service professionnel avec une connexion synchrone, du débit montant et descendant identique. Je souhaite aussi mentionner que nous offrons le même service aux écoles gérées par la Communauté de communes qui avaient souvent un accès Internet aléatoire, voire inexistant.

Pourquoi avoir choisi cette structure plutôt que d’être passé par l’un des quatre opérateurs historiques, spécialistes en ce domaine ?

Tout simplement parce que les territoires ruraux ne sont pas dans le radar des opérateurs historiques. Ils n’avaient aucune offre à nous proposer.

« La France est l’un des plus mauvais élèves en Europe… »

Comment analysez-vous la situation de la couverture du numérique très haut débit aujourd’hui dans notre département ? Voire en France ?

Le jugement ne peut être que sévère. La France est un des mauvais élèves de l’Europe. Elle a d’ailleurs été épinglée dans un rapport de la Commission européenne (Digital Economy Society Index 2017) avec une couverture 4G qui la plaçait au 27ème rang sur 28 pays en Europe pour l’économie numérique globale. Un autre exemple, le rapport ARIASE nous place au 18ème rang avec – par exemple – fin 2016 seulement 11 % des foyers ayant accès à la fibre. Le retard est lié aux choix des gouvernements successifs qui n’ont pas fait les efforts nécessaires, laissant les opérateurs privés devenir les maîtres du jeu.

Concernant l’Yonne, le retard est aussi évident. Après avoir réalisé que la fibre ne pourrait être installée partout, les budgets ne permettent que de la montée en débit, utilisant le cuivre, avec des résultats très divers compte tenu de l’état du réseau cuivre. Les solutions alternatives comme la voie hertzienne, facile à mettre en œuvre et à coûts contenus ne semblent pas être considérées par les pouvoirs publics. Ils sont donc mis en œuvre par des collectivités comme des communautés de communes ou des régions à l’instar de la Bourgogne Franche-Comté.

Pourquoi un tel retard alors que dès 1995 le président de la République de l’époque, Jacques CHIRAC, évoquait la lutte contre la fracture sociale et numérique ?

Nos politiques ont beaucoup parlé et peu agit. Alors que d’autres pays prenaient le problème avec plus de pragmatisme, on en paye maintenant le prix.

Dans ce dossier, vous faites figure de cavalier solitaire dans le déploiement de cet accès au numérique par la voie hertzienne. En votre qualité de collectivité, comment peut-on expliquer l’absence de subsides financiers de la part des autres grands acteurs institutionnels concernés par ce sujet (Etat, Région, Département…) ?

En fait, je ne crois pas que nous fassions réellement cavalier solitaire. Il y a en France près de 200 opérateurs alternatifs en plus des quatre structures historiques. Si nous avons choisi WE ACCESS, c’est parce que ces professionnels avaient déjà équipé avec succès d’autres communautés de communes, comme le Larzac. Concernant l’absence de subsides, nous avons eu chaque fois la même réponse. C’est-à-dire : « Nous comprenons votre problème, mais ce type d’action n’est pas intégré dans le Schéma Régional de Développement Numérique.. ». Sans tenir compte que ce schéma ne prévoyait rien pour notre territoire.

Depuis plusieurs mois, collectivités et entrepreneurs s’abonnent à votre proposition, qui s’avère moins onéreuse et plus fonctionnelle que les autres. Comment réagissent ces abonnés qui jusque-là éprouvaient de sérieuses difficultés ? Est-ce que les particuliers sont également concernés ?

Globalement le retour est très positif, même si nous devons encore améliorer le service. Cela vaut pour les entreprises comme pour les particuliers.

 « Nous sommes dans une situation d’urgence économique… »

 L’objectif avec cette démarche est-il de faire du prosélytisme à tout crin autour de ce procédé qui est au final méconnu ?

Non. Nous pensons que ce ne peut être qu’une solution transitoire pour quelques années en attendant l’évolution des technologies. Mais, nous croyons aussi que les usagers, entreprises ou particuliers, ne peuvent pas attendre. Nous sommes dans une réelle situation d’urgence économique et sociale.

Un important budget est consacré à ce déploiement. Est-ce suffisant en l’état ? Combien faudrait-il pour équiper l’ensemble de notre territoire ?

Nous faisons le maximum de ce que notre collectivité peut abonder. C’est suffisant pour le Tonnerrois. Mais, nous regrettons du peu d’intérêt des pouvoirs publics pour cette solution. Ils ont un plan et n’en sortent pas, même si – pour le Tonnerrois – ce plan ne prévoit rien de concret ; soit quelques montés en débit auxquelles nous ne croyons pas…

Pire, nous espérions de la flexibilité car nous souhaitons monter trois nouveaux pylônes. Nous étions prêts, techniquement, pour les mettre en service avant la fin de l’année. Mais, un nouveau processus administratif risque de ralentir fortement cette opération, qui se fera, mais on ne sait pas à quelle échéance dans le temps…

Qu’espérez-vous en termes de réaction et de commentaires avec cette première soirée explicative du 11 octobre ?

Je pense que nous avons le savoir-faire mais pas le faire-savoir. Si cette soirée pouvait faire prendre conscience de l’urgence de la situation, et qu’il existe des solutions concrètes. Nous souhaitons que les pouvoirs publics s’y intéressent. A ce titre-là, nous aurions atteint notre objectif.

Le numérique très haut débit représente-t-il un sérieux enjeu politique sur notre département ?

Cela me semble évident, car c’est fortement corrélé au développement économique. Si nous voulons attirer des entreprises, favoriser l’emploi et désenclaver la ruralité, cela ne peut se faire qu’en donnant à tous l’égalité devant la fracture numérique. Combien d’emplois pourraient-ils être crées dans l’Yonne par l’apport du télétravail ? Combien de nouvelles entreprises s’installeraient si elles avaient accès aux mêmes services qu’en zone périurbaines ? C’est pour moi un enjeu politique majeur et qui ne doit pas être restreint à l’axe géographique « Auxerre/Sens ».

Quelles seront les prochaines étapes que vous envisagez de provoquer pour continuer ce travail informatif auprès des usagers professionnels et personnels ?

C’est un travail de fourmi. Mais, nous continuerons. Il reste au moins douze communes à équiper. A chaque fois, nous faisons une réunion d’information auprès des habitants et des entreprises concernées. La communication de la Communauté de Communes reflète aussi cette activité.

En définitive, nous souhaiterions réellement une prise de conscience des pouvoirs publics qui devraient apporter davantage de soutien, pas seulement financier lorsque qu’une collectivité est dans l’obligation de se substituer à l’Etat pour un enjeu d’une telle importance.


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Ultime volet de la longue interview que nous a accordées le coach en entreprise Phileas FIQUEMONT à l’issue de son périple, reliant ses pas de Paris à Vézelay. Un pèlerinage différent, pratiqué comme un ascète par le biais du jeûne, mais ô combien révélateur de son soi intérieur. Une performance physique et mentale dont ce toujours jeune homme de cinquante ans est prêt à partager avec les décideurs économiques et les représentants institutionnels en quête de repères pour améliorer la qualité de leur existence au quotidien…

AUXERRE : Quelles ont été les rencontres fabuleuses vécues en cours de vos pérégrinations ?

J’ai fait très peu de rencontres lors de la marche à proprement parler. Surtout, j’ai été reçu le soir chez des gens extraordinaires. Une dame, par exemple, de 78 ans dont le mari était à ce moment-là lui-même sur le chemin à 100 km de Saint-Jacques de Compostelle, parti un mois plus tôt. Cette dame n’ayant pas compris que je jeûnais à 100 % avait réchauffé pour moi un civet de lapin selon la même recette que celle de ma propre grand-mère. Le doux parfum de la cuisine me transportant quinze ans en arrière. Puisque j’ai dormi dans une dizaine d’endroits différents et que j’ai chaque fois été admirablement reçu, je pourrais vous raconter autant de belles histoires.

Peut-on réellement se couper du monde et s’isoler dans sa bulle en se privant de tout contenu informatif avec l’extérieur ?

Ça c’est une bonne question. Personnellement, je ne me suis pas totalement déconnecté mais je pense que mon expérience en aurait été d’autant plus profonde.

A l’écart de toute contingence sociétale, je me serais plongé plus profondément encore dans mon introspection. Je garde cette version en projet pour un voyage ultérieur.

Ferez-vous un jour la totalité du trajet, menant vos pas jusqu’au bord de l’Océan Atlantique en Espagne ?

Il est parfaitement clair que je pousserai mes pas jusqu’au Finistère espagnol. Mais, chaque chose en son temps. Alors qu’il y a quelques mois je me sentais en devoir d’accomplir les 1 700 km qui me séparent de Compostelle avant mes 50 ans, je sais aujourd’hui qu’il me reste un demi-siècle pour les effectuer autant de fois que j’en ressentirai l’appel.

« Vivre cette aventure m’a rendu confiance et montré mes capacités à m’améliorer… »

Quels enseignements retiendrez-vous de cette première expérience ?

Tout est possible à qui a confiance en son potentiel. Le doute est l’ennemi du challenge. Si le succès n’est pas automatiquement au bout de chaque aventure, l’échec est forcément là où l’on n’a pas pris le départ.

Est-ce que cette aventure insolite a modifié votre parcours de vie ?

Cette aventure insolite m’a donné confiance en mes capacités et m’a ouvert la voie pour d’autres aventures du même acabit. Les deux facettes que j’ai associées font de plus en plus partie de ma vie et j’en suis devenu un ardent ambassadeur.

Comment transmettre cette expérience vers les autres, à présent ? Allez-vous coucher cette expérience dans un ouvrage ? Entamer un cycle de conférences ?

Je compte effectivement écrire un guide qui sera, non pas un appel à faire comme moi aveuglément, mais qui démontrera que si ça a été possible pour moi qui ne suis pas un surhomme, ça doit être possible pour tout le monde avec de la préparation.

Je compte aussi aller à la rencontre de ceux qui tenteraient bien l’aventure, quelle qu’elle soit d’ailleurs, mais qui ont des peurs qui les maintiennent cloués sur place.

Revenons au monde de l’entreprise, en proie au stress et aux incertitudes : le jeûne et une quête initiatique quelle qu’elle soit peuvent être des solutions facilitatrices pour surmonter les épreuves de la vie ?

Tout entrepreneur est confronté à des épreuves au quotidien. Depuis les phases de montages de projets, en passant par le démarrage, les hauts et les bas de l’activité, les relations humaines au sein de l’entreprise…

Faire un break, couper avec le connu permet d’aller chercher des réponses dans l’univers des possibles. Ce break est tout aussi indiqué pour qui que ce soit, et à quelque niveau qu’il se trouve dans l’entreprise.

Je vous propose même d’imaginer une équipe d’ingénierie ou de marketing bloqués sur une problématique. Bloqués aussi sur leurs ordinateurs, leurs tables à dessin, leurs salles de réunion. Si cette équipe fait appel à moi, je les accompagnerai sur le chemin et les guiderai vers d’autres manières de contacter leur créativité. Quelques jours de séminaire au rythme du pas leur permettront de devancer les difficultés et de trouver des réponses là où il n’y avait pas encore de question.

« Le chemin de Compostelle s’apparente au chemin de l’existence… »

Quel sera votre prochain défi que vous allez vous lancer à vous-même ?

Mon prochain défi est de reprendre les mêmes ingrédients que pour mon Paris Vézelay et de doubler la dose. 21 jours de marche au départ de Vézelay pour 21 jours de jeûne. Je m’en sens capable, je n’ai ni doute ni certitude et je ferai de mon mieux.

Finalement, avez-vous éprouvé une satisfaction à retrouver les vôtres ou auriez-vous poursuivre votre cheminement intellectuel seul avec vous-même ?

Ça a été une grande joie de retrouver ma famille, même si je n’en ai pas vraiment été coupé. Nous ne sommes pas au XIIème siècle. J’avoue que ça a déjà été assez difficile de reprendre des habitudes casanières.

J’ai continué à marcher tous les jours pour prolonger les effets. Je n’ose imaginer le choc pour ceux qui après avoir marché trois mois rejoignent l’aéroport et se retrouvent trois heures après à Orly, dans le métro et les rues dont ils avaient oublié les contours.

Quelle serait votre conclusion ?

Le chemin de Compostelle est un chemin comme la Vie en est un. Il ne faut jamais oublier que nous sommes aux commandes de notre véhicule personnel. Il ne tient qu’à nous de prendre la bonne direction.

Et s’il s’avère que la direction n’était pas optimale, alors nous avons le pouvoir de bifurquer, de transcender et au final de ne jamais se retrouver sur une voie de garage.

Si l’on regarde Saint-Jacques de Compostelle comme le seul intérêt d’une telle aventure, il vaut mieux s’épargner les chemins escarpés et y aller en avion. Le but à atteindre n’est qu’un point de mire. Le plus important est le chemin lui-même. Chaque jour, chaque rencontre, difficulté, doute, joie, peine est Le Chemin. Chemin que l’on peut tout simplement comparer à la vie. Qui aurait pour unique objectif une fin de vie ?!

Dans une vie, chaque détail compte. Chaque jour nouveau devient Le Moment Présent. Hier n’est plus et nous ne pouvons plus agir dessus, demain n’existe pas encore et ne pourra être qu’en fonction de ce que nous aurons accompli aujourd’hui…


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