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Projet bénéficiant du label « Année européenne du patrimoine », les « Rencontres européennes des Villes jumelles d’Auxerre » focaliseront l’intérêt de bon nombre d’acteurs institutionnels, politiques et économiques du 13 au 16 septembre. Autour de la thématique, « quand le passé rencontre l’avenir », un programme riche en animations se déclinera en présence de plusieurs délégations étrangères dont celles des Allemands de WORMS et des Polonais de PLOCK. Des ressortissants du Bénin (OUIDAH) participeront également à ces échanges placés sous le sceau de la fraternité entre les peuples et la déclinaison de projets innovants à vocation culturelle, touristique, éducative et économique. Présidente de la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux, Marité CATHERIN nous livre ses impressions à quelques jours de l’ouverture de ce premier rendez-vous.

AUXERRE : La ville d’Auxerre va accueillir ses cités jumelles, françaises et étrangères, dans le cadre de « Rencontres européennes ». Quels sont les fondements et les attentes de cette première manifestation dans l’Auxerrois ?

Cette première manifestation s’inscrit dans le cadre de la mission confiée par la ville d’Auxerre à notre association « La Maison des jumelages, des échanges internationaux d’Auxerre et la Maison de la francophonie Bourgogne Franche-Comté ». Elle tend à autant renforcer l’image de la ville à l’international, qu’à rendre visible cette dimension auprès des habitants de notre agglomération et à les inviter à venir participer à nos activités !

Quelles sont les délégations qui y prendront part ?

Nous accueillerons des délégations de Worms (Allemagne), Plock (Pologne), Saint-Amarin (France) et Ouidah (Bénin).

La thématique de ce rendez-vous international s’articule autour du patrimoine, du fait du calendrier où seront organisées les traditionnelles Journées en France. « Quand le passé rencontre l’avenir » en est le slogan. Expliquez-nous cette phrase à l’échelon de cet évènement…

Nous avons choisi ce slogan car il nous semble très connecté à notre époque, recouvrant à la fois le patrimoine matériel et immatériel, l’humain – ce sont des rencontres - et la dimension environnementale.

L’existence des jumelages date de l’après-guerre et la nécessité impérieuse de construire l’Europe dans la paix et la fraternité. Ce principe vertueux apparaît-il toujours comme un véritable enjeu aujourd’hui ?

Oui bien sûr, nous portons ces valeurs la paix et la fraternité. C’est une forme de l’engagement citoyen ! Mais, il existe des tensions actuellement en Europe qui nous invitent à cultiver des liens privilégiés entre Européens à travers ce type d’échanges.

La célébration du cinquantenaire des relations avec la ville de WORMS…

Le présent projet a été labellisé au plan national « 2018 Année européenne du patrimoine culturel ». Il vous a été décerné par la Commission européenne. En quoi votre dossier a séduit les membres de cette commission et par quels aspects ?

C’est l’aspect novateur de ce projet qui a séduit, je pense, la Commission européenne. Et la thématique, fil rouge de ces Rencontres, à savoir l’Economie du Patrimoine.

Comment résumeriez-vous à l’heure actuelle le dynamisme de ces jumelages qui permettent à Auxerre de rayonner en France et en Europe ?

Bien évidemment le dynamisme de ces jumelages varie selon les villes jumelles A la fois par l’implication des personnes qui les animent et également, il faut le reconnaître aussi, par le contexte politique des pays où se situent  nos villes jumelles.

Nous célébrerons ce week-end-là les cinquante ans de jumelage entre Auxerre et Worms, ville avec laquelle nous avons des échanges réguliers scolaires, associatifs, culturels, sportifs et avec laquelle nous envisageons des échanges économiques. Honnêtement, il faut dire que c’est moins facile en ce moment avec l’Angleterre dans le contexte du BREXIT !

Plusieurs acteurs institutionnels, économiques et associatifs ont apporté leur soutien à l’organisation de cet évènement. Quels ont été leur centre d’intérêt devant ce projet ?

La curiosité : être associés à une première ! Et la perspective d’amorcer des relations économiques pour les partenaires privés et publics…

Lorsque l’on pense jumelage, systématiquement on fait référence à la culture, la pratique de la langue, le sport, le folklore…Quid de l’économie qui fait toujours figure de parent pauvre de ce type d’initiative relationnelle ? Vous-mêmes, avez pris la décision en 2015 de vous doter d’une commission économique, organe intégré à votre structure associative. Quels sont ses objectifs ?

Effectivement, depuis deux ans, nous avons mis en place une commission économique qui a pointé l’importance de ce thème dans nos relations internationales dans un souci d’ouverture et de valorisation des atouts de l’Auxerrois. Ces premières Rencontres découlent directement de ces réflexions. Nous continuerons à promouvoir les langues – nous organisons tous les soirs des cours d’anglais, d’espagnol et d’italien -, la culture, le sport et le folklore pourquoi pas ! C’est la demande qui détermine notre offre…

Revenons aux trois jours intenses que vous avez concoctés avec la commission ad hoc qui gère ce dossier. Quels seront les points essentiels de ce programme de visite ?

Nous profiterons bien sûr des Journées du Patrimoine pour faire découvrir la ville lors d’une visite guidée par l’association « Weekend ludique ». Au-delà de cela, nous leur ferons apprécier le dynamisme d’entreprises locales, comme « Festins de Bourgogne », référence en gastronomie et en export, d’établissements de formation professionnelle avec le lycée des métiers Vauban et la Maison des Compagnons du Devoir. Nous leur ferons aussi déguster de bons petits plats et des vins de notre terroir !

Puisque le thème de ces « Rencontres » sera orienté autour du patrimoine, quels sont les monuments architecturaux que vous allez mettre en exergue lors du séjour des délégations internationales ?

La Préfecture nous fait le plaisir d’accueillir les délégations lors d’une visite privée le samedi matin. L’Abbaye Saint-Germain sera aussi à l’honneur car elle accueillera le colloque au cours duquel sera présenté par exemple son musée, ainsi que le Clos de la Chainette…

Une table ronde pour développer les initiatives économiques…

Le 14 septembre, une table ronde proposée à l’Abbaye Saint-Germain s’intéressera plus spécifiquement à l’économie du patrimoine. Qu’entendez-vous par là ?

Ce jour-là, à 15 heures, à l’Abbaye Saint-Germain, un colloque ouvert au public traitera spécifiquement de l’économie du patrimoine. Nous voulons mettre un coup de projecteur pour ouvrir le concept de patrimoine, ne pas le limiter aux vieilles pierres. Pour nous, c’est la valorisation du patrimoine immatériel, humain, bâti, numérique, artistique ou naturel. Des personnes ont marqué notre territoire comme l’abbé Deschamps et le Patronage laïque Paul Bert, devenu le club phare d’Auxerre l’AJA. Le patrimoine se doit d’être vivant et évoluer. Pour exemple la Grange de Beauvais, à l’origine élément économique agricole de l’Abbaye de Pontigny qui est animé aujourd’hui par une association ouverte aujourd’hui à l’agriculture biologique, et à des activités numériques et culturelles.

Peut-on allier précisément le développement économique à la nature même de bâtiments ou d’édifices chargés d’histoire ?

Oui bien sûr. Le tourisme en est le meilleur exemple. Rendre attractive la ville et son patrimoine est porteur de développement économique dans de nombreux secteurs d’activité. Une entreprise peut aussi décider de valoriser un élément fonctionnel de son activité. Par exemple, l’entreprise 110 Bourgogne a choisi de faire décorer ses silos par un artiste « graffeur » et en rendre un élément décoratif, en représentant un pêcheur en bord de l’Yonne…

A ce propos, existe-t-il de nouveaux projets de jumelage en perspective ? On pense parfois à la Hongrie, à des villes africaines (Bénin). Quelles conditions sont nécessaires pour optimiser une telle démarche relationnelle entre les peuples ?

Pourquoi pas un jumelage avec l’Espagne ? Des adhérents nous le demandent. Préalablement à un jumelage officiel, on étudie les centres d’intérêt de chacune des deux villes. Nous pouvons aussi mettre en place des partenariats thématiques, hors jumelages, comme nous l’envisageons avec la ville francophone du Bénin, Ouidah, présente lors de ces Rencontres.

Un mot sur le jumelage avec la ville bretonne de Roscoff : il semblerait que cet accord fusionnel soit au plus mal depuis plusieurs mois avec ce partenaire français. Qu’est-ce qui explique cette situation ? Comment y remédier ?

Au plus mal, il ne faut pas exagérer ! C’est en réflexion. Vous savez un jumelage, c’est une personne morale. Ca naît, vit, se développe, s’essouffle et peut disparaître. Tout dépend du contexte. Nous y étions récemment et les idées ne manquent pas pour relancer ce jumelage …

Parmi les réceptions organisées lors de ces « Rencontres européennes », celle concoctée par la Maison des Compagnons du Devoir retient l’attention. Est-ce un moyen de rendre un hommage à ce système qui encourage l’artisanat de haute facture ?

Oui à plus d’un titre. Ils sont adhérents de notre association. Ils sont jeunes et représentent l’avenir. Les Compagnons du Devoir sont de parfaits ambassadeurs d’un système de formation performant à des métiers artisanaux.

Ces « Rencontres 2018 » en appelleront-elles d’autres à l’avenir à Auxerre ? Quelles seront les résultantes de cet évènement pour notre ville ?

C’est en réflexion avec la commission pour un prochain événement en 2019.

Quand aux résultats de cet événement,  il est un peu tôt pour en parler. Rendez-vous en octobre !

A l’aune de cette nouvelle saison, comment voyez-vous la place des échanges internationaux et de la Francophonie au service du développement économique de notre territoire ?

Tout dépend de la façon dont les collectivités territoriales et les différents organismes entendent de se saisir de cette thématique. Sans leur soutien, nous association, nous ne pourrons pas aller plus loin !


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D’ordinaire, lorsqu’ils entreprennent le pèlerinage pour gagner Saint-Jacques de Compostelle, les marcheurs empruntent une voie classique, en partance de Vézelay ou du Puy-en-Velay. Spécialiste de coaching et de ludocoaching, une approche de la connaissance de soi par le prisme de jeux cérébraux, Phileas FIQUEMONT a choisi de vivre une expérience en solitaire sur un chemin inhabituel du pèlerinage, cet été, de Paris à Vézelay. Un cheminement initiatique long d’une dizaine de jours où il a pratiqué le jeûne et la méditation. Première partie d’un voyage sous la forme d’une interview (1/3)…  

AUXERRE : Vous avez pris les observateurs qui vous ont suivi à rebrousse-poil, en effectuant un autre trajet que celui habituellement emprunté reliant Paris à Vézelay. Pourquoi ?

Les chemins de Compostelle sont très nombreux, en France et en Europe. Si les départs de Vézelay et du Puy-en-Velay sont très courus, le vrai chemin comme on le dit dans le monde des pèlerins est celui qui part de chez soi. C’est-à-dire qu’on embrasse les siens sur le pas de la porte et on part rejoindre une voie balisée.

Et si l’on habite à Strasbourg, on aura déjà marché 15 jours avant de passer à Vézelay. Un chemin part de Bruxelles, d’autres serpentent en Pologne, en Allemagne… Nous devons davantage parler des chemins de Compostelle plutôt que du chemin.

Pour ma part, mon projet de « faire Saint-Jacques » date de plusieurs années et cette année 2018 m’était apparue comme année butoir pour une raison qui parlera à beaucoup : je fêterai mes 50 ans en 2019. Je voulais ce chemin avant mes 50 ans. Je le désirais tellement que c’en était devenu une obsession. Seulement partir pour Saint-Jacques depuis chez moi ça représente 1 700 km, soit 70 jours environ. Quand on est encore en activité, il n’est pas des plus facile de s’absenter autant.

Et puis, lors d’une conférence, j’ai rencontré un homme qui porte une association de pèlerins et qui s’est attaché à démocratiser la partie Paris-Vézelay. Je l’ai gardé en tête et à la première occasion, je me suis réservé deux semaines pour « faire mon petit Compostelle ».

C’était un moyen pour moi de me tester sur une plus petite distance tout en me joignant à l’esprit du pèlerinage.

Etes-vous parti de Notre-Dame de Paris ?

Je suis effectivement parti de la Cathédrale Notre-Dame, surtout du point zéro, sur son parvis, d’où sont calculées toutes les mesures de distances depuis Paris. Aussi, il me semblait important dans ce contexte de pèlerinage de respecter l’esprit religieux de millions de pèlerins qui ont précédé mes pas depuis plusieurs siècles. En leur mémoire, j’ai brulé un cierge avant de m’ébranler.

Une première anecdote a émaillé votre chemin initiatique vers cette quête de l’âme et de l’esprit : une paire de chaussures quelque peu récalcitrantes au départ de Paris… Expliquez-vous.

C’est vrai. J’ai eu la très mauvaise idée de partir avec des chaussures ultra faites à mes pieds et ultra confortables mais aussi trop usées pour assurer la distance.

Ma deuxième mauvaise idée a été de m’acheter des chaussures neuves avant de quitter Paris. Tous les marcheurs vont hurler en lisant ces mots mais oui, j’ai démarré avec des chaussures neuves (et les vielles dans le sac en secours). Huit kilomètres plus loin, je remettais mes vieux godillots. Et puis, en jonglant avec les deux paires, je m’y suis fait.

Dans tout projet, existe une genèse. Quelle est la vôtre pour justifier ce long périple en solitaire concocté durant une dizaine de jours ?

C’est justement pour me préparer à un vrai long périple que je me suis lancé dans ce « petit Compostelle ». Le vrai long périple dure entre 70 et 90 jours. Il traverse la France du nord au sud et l’Espagne d’est en ouest. Il passe par des plaines, des montagnes, des grandes villes et des hameaux.

Ces dix jours n’étaient qu’une prise de contact avec mon moi profond. Un auto-test de capacité, un entraînement.

La vraie genèse est en processus puisque mon projet reste entier. Je pense m’offrir des plages de temps pour marcher sur le chemin dans les années à venir sans toutefois faire le parcours en entier, les Dieux Chronos et Economicos se disputant mon emploi du temps !

Et puis, un jour viendra où une fenêtre temporelle s’ouvrira et m’offrira tout le loisir de parcourir les chemins à ma guise.

Quels ont été les préparatifs auxquels vous vous êtes soumis pour arriver dans les meilleures conditions physiques sur ce rendez-vous, mais aussi logistiques ?

Je marche quasi quotidiennement. Tous les matins, une heure de marche représentant 6 kilomètres et dès que j’ai un peu plus de temps, je double ou triple le parcours. Ce n’est pas tant de l’entraînement physique mais plutôt un entraînement du goût de la marche.

Je maîtrise la marche à peu près comme tout le monde depuis mon premier anniversaire et je n’en ai découvert les vertus que depuis que je marche. Je m’explique : aller jusqu’à la boulangerie à pieds n’est pas marcher, c’est se déplacer à pieds. Tout comme le déplacement dans les couloirs du métro n’est pas marcher.

J’ai réappris à marcher sur la base de ma capacité à mettre un pied devant l’autre et de recommencer en additionnant les pas sur des dizaines de kilomètres. Concernant la logistique, j’ai ressorti mon sac à dos de voyage qui s’est révélé inapproprié parce que trop grand. Plus on a de place et plus on est tenté de charger. Or, le poids est l’ennemi du marcheur. Conclusion : j’ai vendu mon sac, je ne serai pas tenté de le réutiliser la prochaine fois.

Un budget est-il nécessaire avant de tenter cette aventure pittoresque ?

Un budget est indispensable et dépend entre autres du niveau de confort que l’on souhaite pour ses nuits. Depuis les nuits en bivouac qui ne coûtent que le matériel le rendant possible jusqu’à des hôtels ou des chambres d’hôtes, on peut s’offrir le chemin qui nous ressemble.

Quoi qu’il en soit, le chemin lui-même se chargera de nous ramener vers nos valeurs profondes. La simplicité et la modestie semblent les meilleures alliées du marcheur au long court. L’autre budget qui ne m’a pas concerné et que l’on va développera dans la seconde partie de l’interview est l’alimentation. A chacun ses exigences.

Qu’est-ce qui pousse l’entrepreneur que vous êtes dans votre état civil à procéder à un break dans votre existence afin de répondre à cet appel du cœur ?

Je suis entrepreneur récidiviste depuis plus de 25 ans et je n’ai pas encore trouvé le Graal. J’innove sans discontinuer depuis toutes ces années sans toutefois rencontrer mon public parce que toujours en avance ou décalé vis-à-vis du marché. Aujourd’hui j’ai une telle expérience d’entrepreneur que je suis en mesure d’accompagner des porteurs de projet grâce à mon regard extérieur.

Concernant mes propres projets, j’ai besoin de prendre de la distance pour mieux revenir dans la course. La marche booste ma créativité et apaise mes ardeurs. Partir pour plusieurs jours me permet de revisiter, de peaufiner ou même d’abandonner mes idées au fil des pas…


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La journée de mobilisation pour une prise de conscience de la production des déchets au niveau mondial se déroulera le samedi 15 septembre. Organisée dans de nombreuses villes françaises, dont celle d’Auxerre pour la Bourgogne Franche-Comté, l’initiative a été expliquée par les responsables de la Jeune Chambre Economique locale, en présence de leurs partenaires…

AUXERRE : Sensibiliser le grand public à la conservation de notre environnement. Tel est le principe intellectuel de cette future opération, « World Clean Up Day », proposée à l’échelle du globe le samedi 15 septembre prochain. Cent cinquante pays relaieront cette démarche positive.

L’Yonne ne sera pas étrangère à cette initiative collective où il s’agira pour ses participants de promouvoir des actions durables en faveur de la réduction des déchets à travers le monde. Et ce, d’une manière très pragmatique.

Pour se faire, le président de la Jeune Chambre Economique d’Auxerre, Edouard LEPESME, a initié une réunion d’informations dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne afin de dévoiler le déroulement des actions menées à cette occasion.

Celle-ci s’appuiera sur le ramassage de déchets sauvages sur les deux rives de la rivière qui traverse la capitale de notre département. Le collectif Collect’89 et l’association World Clean up Day France apporteront leur précieux concours au bon déroulement de cette action se déroulant de 8 h à 12 h.

Le projet de cette action pourrait inscrire la ville d’Auxerre dans une dynamique globale à l’avenir…


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L’opportunité du Schéma régional d’aménagement du territoire donnera-t-elle une nouvelle chance à cet antique dossier, devenu un véritable serpent de mer depuis près de quarante ans, de voir enfin le jour ? Lors de sa visite dans le Tonnerrois le 29 août, au contact des entrepreneurs qui lui ont fait part de leur problématique en matière de mobilité, la chef de file du pouvoir exécutif de Bourgogne Franche-Comté s’est dite prête à faire bouger les lignes. Initiant déjà des contacts auprès des responsables de la société autoroutière APRR qui en aurait l’exploitation…

TONNERRE : Exhumant ce vieux dossier des profondeurs abyssales de l’oubli dans lequel il est déposé depuis tant d’années, la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY a surpris ses interlocuteurs, une vingtaine de chefs d’entreprise réunis par la Chambre de Commerce et d’Industrie et le Centre de développement du Tonnerrois (CDT), lors de cet échange nourri très instructif.

Alors que l’un des intervenants, la dirigeante de la société DULION insistait sur les difficultés que cette dernière éprouvait à circuler d’est en ouest sur le territoire par la voie routière, l’élue régionale n’a pas ergoté quant à la réponse à apporter.

« Je suis prête à étudier la question et à relancer ce dossier… affirmera-t-elle avec conviction. Il est vrai que cette forte demande de reconsidérer le projet de l’A 26 (Troyes/Auxerre/Bourges) lui revient sans cesse aux oreilles à chaque rencontre avec les milieux entrepreneuriaux.

Le chaînon manquant pour désenclaver le territoire…

Déjà, en mai dernier, ce fut le cas dans les locaux de la CCI à Auxerre. En pareille circonstance, le président du groupe France Galvanisation Yves DELOT (président de la Communauté de communes du FLORENTINOIS et édile de Saint-Florentin) interpella la présidente de la Région sur la même thématique. Accentuant ses propos sur le degré de dangerosité de la RN 177 qui relie Troyes à Auxerre.

« Ce chaînon manquant d’une cinquantaine de kilomètres entre ces deux villes est indispensable au désenclavement économique de notre territoire, avait-il alors précisé.

Conciliatrice et à l’écoute des forces vives de l’économie, comme elle aime le préciser dans ses arguments pour expliquer le rôle que peut jouer la structure régionale à travers ses aides, Marie-Guite DUFAY n’a pas attendu la rencontre programmée fin août à Tonnerre pour fourbir ses armes sur ce dossier.

« Je me suis rapprochée des dirigeants de la société autoroutière APRR afin de me mettre autour de la table avec eux et évoquer la question… ».

Retoqué dans un espace temporel compris entre 2050 et 2075, le dossier initial n’avait pas trouvé grâce aux yeux du gouvernement de l’époque, celui de Jean-Marc AYRAULT, alors Premier ministre et de son ministre chargé des transports et de l’environnement, Manuel VALLS. 

Un dossier sur la voie de la rédemption ou du purgatoire ?

La conclusion des ingénieurs qui avaient étudié la faisabilité de ce tronçon entre Troyes et Auxerre en 1990 fut que les principales contraintes pour l’exécution du tracé seraient d’ordre environnemental.

Reste que l’arbitrage qui nécessitera de rouvrir intégralement le dossier se fera par le biais de l’intérêt général au niveau de la Bourgogne Franche-Comté. Si les avis sont positifs, il suffira de déterminer les modalités financières inhérentes à l’édification de cet ouvrage. Dans le cas contraire, le dossier de l’A 26 retournera au purgatoire…pour ne pas dire en enfer de manière éternelle.


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Juste avant que ne tombe la décision irrévocable d’annuler sine die le futur évènement sportif de l’Yonne (le 27 août), le travail réalisé en matière de communication et d’information autour de ce premier rendez-vous était très bien ficelé en amont. Au plan national, c’est l’agence de relations presse parisienne, spécialisée dans le domaine du sport, de la forme et du bien-être, BernasCOM, qui avait eu le privilège de décrocher le budget pour en assurer la promotion auprès de nos confrères. Aujourd’hui, les gestionnaires du dossier tombent des nues…

 PARIS : Chargée des relations avec les médias, Sovannah HIM ne cache pas son désappointement. « Je suis stupéfaite devant cette décision si soudaine et abrupte… confie-t-elle. Membre de l’équipe de cette agence de communication de la capitale, elle assurait la gestion du dossier « CRAZY RACE FESTIVAL » depuis près de quatre mois. Sans qu’il n’y ait la moindre difficulté dans le mode opératoire et le comportement avec la société organisatrice, « RUN IN THE WORLD ».

Mais, depuis ce lundi 27 août et la date de l’annulation de l’évènementiel icaunais, les choses ont pris une tournure bien différente.

« Nous n’avons plus aucun contact avec le donneur d’ordre de cette opération… ». Rien de surprenant à cela. Puisqu’un son de cloche identique carillonne auprès des partenaires économiques et des futurs participants grugés à la même enseigne.

Pourtant, les engagements de l’agence parisienne auront été tenus. Spécialiste des relations avec les médias nationaux et régionaux, et notamment la presse spécialisée dans le sport, la forme et le bien-être en France, BernasCOM devait sensibiliser plus de 350 journalistes à grand renfort de communiqués de presse, dévoilant dans le moindre détail les arcanes pratiques de cette première animation en terre de Bourgogne.

Une cinquantaine de nos confrères, intéressés par l’angle insolite de cette épreuve ludique, avait pris soin de relayer abondamment l’information. Peu, en revanche, manifestèrent l’envie de se rendre sur place les 07, 08 et 09 septembre à Champs-sur-Yonne, lieu de l’évènement.

Une grossière erreur de communication de l’organisateur…

Jugeant la méthode choisie par l’organisateur (une simple information délivrée par un e-mail) inadaptée à la situation, les professionnels de l’agence de RP parisienne s’interrogent depuis sur la méthode et les moyens à mettre en œuvre pour atténuer l’effet catastrophique engendré par cette absence de sérieux de leur client.

« Ce n’est pas la première fois qu’une manifestation évènementielle est annulée, poursuit Sovannah, mais là où c’est inédit pour nous, c’est la méthode impromptue adoptée par l’organisateur ! ».

Double problématique : BernasCOM devra raviver ces jours-ci ses nombreux contacts médiatiques pour apporter un explicatif (qu’elle n’a pas de manière officielle) justifiant l’arrêt définitif du projet. Le plus délicat sera de procéder à la gestion des influenceurs qui, à la suite de plusieurs jeux concours spécifiques, avaient remporté des prix à faire valoir sur place le jour de l’évènement dans l’Yonne. D’où des annulations de titre de transport (beaucoup venaient de Paris) et de nuitées dans les complexes de l’hôtellerie icaunaise en perspective…

Un préjudice global de 50 000 euros pour les partenaires…

Parmi ses tâches à exercer, l’agence parisienne n’assurait pas le suivi des inscriptions. Pourtant, une estimation a été avancée concernant le nombre de participants ayant été identifiés au 24 août 2018 : environ 500 personnes.

Bien trop peu pour les objectifs sans doute démesurés de l’organisateur, la société « RUN IN THE WORLD », qui tablait sur une présence physique de plus de 4 000 participants pour atteindre son seuil de rentabilité financière.


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