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Il fait beau en ce mardi de février. Un vol de grues passe au loin dans le ciel bleuté. Bien qu'elles ne disposent pas encore d'Internet, on peut penser que leur retour annonce la fin de la froidure hivernale, qui hélas n'a pas vraiment eu lieu d'ailleurs. Bientôt midi, et l'assurance en poussant la porte d'une des meilleures tables icaunaises, de se régaler une fois de plus. Bienvenue au Rive Gauche à Joigny…

 

JOIGNY : C'est feu  Michel LORAIN (trois étoiles au Michelin en 1986), surnommé le chef bâtisseur par ses équipes  qui contribua à la construction de ce bel établissement, voici une trentaine d'années. Sa dynamique fille, Catherine, en fut longtemps à la tête, la laissant désormais peu à peu, à un véritable binôme de professionnels : Anne-Claire JOUBERT, côté salle, et son mari, Jérôme en cuisine.

La salle est confortable. Quant à la terrasse surplombant la rivière, elle semble cligner de son œil taquin, en  nous susurrant « à bientôt » ! Edwige est la souriante maître d'hôtel de la maison. 

Cette ancienne élève du lycée des métiers Vauban à 'Auxerre arriva gamine ici, et sut y gravir les échelons à la force du poignet. En 2020, sous la férule de chef « Jéjé », elle contribua largement à cette belle seconde place, lors de l'exigeant  concours national de la meilleure brigade de France, après avoir durant les entraînements découpé moult poulardes de Bresse.

A peine le temps de le commander au menu, qu'un impeccable « américano » surgit avec d'onctueuses gougères. Durant ce laps de temps, arrive un quatuor de copines souriantes. Pauline y est la reine du déjeuner, fêtée dignement, en trinquant avec un « coteau du Layon ». L'aînée de la tablée ouvre alors son enveloppe de feuille de paie : « quoi 168 heures alors que j'en ai fait 170… se plaint-elle, rapidement consolée par une rasade de vin moelleux !

Pendant ce temps, Edwige et sa mini-équipe installent les nouveaux arrivants. Tiens, un trio de mise en bouche atterrit sur cette table bien dressée !  Le chef aime les poissons bleus (maquereau ou sardine en saison), il y en a ! Un mot sur l'excellent pain fourni par la boulangerie locale « La Gerbe d'or ». C'est quand même autre chose que l'industriel  « coup de pâte » auquel trop de tables ont  désormais hélas succombé.

 

 

Le délice des sauces qui accompagnent les produits de la mer…

 

L'entrée est aussi fine que délicate : marinade de Saint-Jacques et céleri boule, avec une rémoulade de radis d'hiver et de baies roses (clin d'œil au soleil des tropiques !). Une belle alliance avec le bourgogne blanc générique de la côte de Beaune, choisi par notre maître d'hôtel.

Trois amies arrivent ensuite à la table voisine. Elles sont pressées, très pressées évidemment. Voyons ! Lorsque l'on est quelqu'un d'important : c'est ainsi ! A la commande, elles déconstruisent tous les plats, avec force rasade de ce soda made in USA que je ne citerai point ! L'une d'entre elles est en arrêt maladie, mais a plutôt bon appétit. Comme le disait feue ma grand-mère : « l'appétit,  c'est la santé ! ». Alors…

Demeurant dans l'océan, par table jovinienne interposée, c'est au tour d'un délicieux ragoût d'encornets et de crevettes grises, sauce chablis de s'attabler ! Un plat qui a de la mâche, mention spéciale pour la sauce, aussi onctueuse que goûteuse. On le sait, mais passé antan par de belles tables étoilées (« Le Père Bise » à Talloires, « Stéphane DERBORD » à Dijon...), le chef Jérôme JOUBERT est un véritable saucier, pour le plus grand plaisir de la clientèle. 

 

 

Un établissement « délaissé » par le Michelin : une hérésie !

 

Le plat suivant est un peu un historique de la jeune maison. Pas pour l'entrecôte-échalotes, impeccablement saignante, mais pour son accompagnement que l'on doit à Chris, l'un des fidèles seconds de cuisine. Il s'agit d'un aligot filant, spécialité du jeune papa.

Que les puristes aveyronnais me pardonnent : certes  sans tomme  fraîche de Laguiole. Ce jour-là, ce véritable délice fut servi au comté. Parfois Chris le prépare au soumaintrain, voir en annexe la recette de ce fils de restaurateurs bordelais !

Le dessert est l'œuvre de Céline, la chef pâtissière : un tiramisu bourguignon dans lequel l'acidité du cassis vient se confronter à la douceur sucrée du biscuit. C'est bon le cassis ! Et pas uniquement en kir ! Pour Noël, je fus très agréablement surpris par la bûche marron-cassis de la pâtisserie QUIRIE, sise à Malay-le-Grand.

Toutes les tablées de copines sont parties. A mon tour d'en faire de même, après un bon déjeuner, gentiment servi ! Et je l'écris à nouveau : « Le Rive Gauche » est une table injustement délaissée par le guide Michelin, qui l'a depuis 2021, supprimée honteusement de sa sélection. D’ailleurs, on aimerait mieux en comprendre les objectifs actuels,  entre les cités de D1 (Lyon, Courchevel, Cannes...) et l'immense restant du territoire de France !

 

 


En savoir plus :

 

Les + : table confortable et de qualité. Chambres à l'unisson et au goût du jour.
Les - : jadis, au « Rive Gauche », les tables  étaient nappées. C'était joli. Oui mais ça, c'était avant ! Comme nombre d'autres établissements, ce bon restaurant a désormais succombé au moderniste set de table. Ben, tant que l'on ne nous impose pas la serviette en papier, assortie de couverts en plastoc, dignes d'un plateau éco de compagnies aériennes !

Premier menu à 29 euros avec un verre de vin et café.

La recette de l’aligot au soumaintrain

Pour quatre personnes :

1kg de pommes de terre à chair ferme

300 g de soumaintrain au lait cru

500 g d’emmental râpé de bonne qualité

Beurre et crème fraîche

Faire cuire les pommes de terre à l’eau salée, les égoutter puis les écraser en purée et en y ajoutant crème et beurre,

Tailler le soumaintrain en très fines lamelles, puis à feu doux l’ajouter à la purée avec l’emmental râpé en mélangeant avec une spatule en bois.

Mélanger la masse jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse qui se détache des parois de la cocotte en faisant des fils.

 

 

Contact :

Le Rive Gauche

Hôtel/restaurant

Chemin du Port au bois

89300 JOIGNY

Tel : 03.86.91.46.66.

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. www.hotel-le-rive-gauche.fr

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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L’évènement devrait marquer les esprits. Une convention nationale à Auxerre, cela n’arrive pas tous les jours, à vrai dire ! Mais, quand elle est portée par l’une des structures les plus dynamiques qui évolue dans l’Hexagone, on peut déjà en subodorer le résultat. Réussi, c’est certain ! Pour y parvenir, la Jeune Chambre Economique doit compter sur le soutien de partenaires investis. Des collectivités et des entreprises, prêtes à relever le défi !

 

AUXERRE : Les dates, tout d’abord, sont à biffer d’ores et déjà sur les agendas. Du 23 au 25 juin 2022. Trois  jours de réflexions, de travail mais aussi de moments festifs et de réjouissances. Au-delà des conférences et des surprises que nous promettent déjà sur le papier les membres de la JCE Auxerre, cette convention nationale devrait donner des couleurs chatoyantes à l’agglomération auxerroise à l’amorce de ce futur été.

Pensez donc ! Plus de huit cents congressistes, en provenance des quatre points cardinaux de notre territoire, convergeront vers la capitale de l’Yonne pour s’y retrouver lors d’un évènementiel de haute facture. Pas budgétaire, certes, mais bel et bien synonyme de rayonnement et de coup de pouce espéré pour l’aura de ce département.

Pour en savoir un peu plus sur les opportunités et les belles rencontres à faire lors de ce rendez-vous, synonyme de business et d’échanges, la commission ad hoc, présidée par Laurianne BELLIER (la jeune et talentueuse dirigeante de la société ELANTHIA qui a su faire son chemin dans le paysage du conseil patrimonial) propose un évènement la semaine prochaine. Précisément, à la date du 17 février, au cellier de la préfecture de l’Yonne, lieu coutumier de bon nombre de manifestations réalisées à la sauce JCE !    

Objectif de cette soirée qualifiée de gala : la présentation en long, en large et en travers de ladite convention nationale. Via toutes ces possibilités, en termes de partenariat et de retombées économiques pour ses futurs soutiens. De la pure logique lorsqu’il s’agit d’une JCE à la baguette !

Un évènement taille patron, assortie d’un repas, à la dimension des entreprises et des collectivités qui ont encore foi à l’investissement de cette jeune relève, prête à en découdre en balayant les aspérités de l’existence, afin de créer et pérenniser des projets. Elle n’est pas belle la vie ?!

 

Thierry BRET

 


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Le festival de la soie, Silk in Lyon, a fait son grand retour durant quatre jours à l’automne dernier après que l’édition 2020 ait été annulée à la suite de la crise sanitaire. Ce renouveau a permis de redorer l’histoire et les techniques de la soie. Une matière qui est le symbole de toute une ville…

 

LYON: « SILK in Lyon » est un évènementiel organisé depuis 2018 par INTERSOIE France, une association interprofessionnelle dédiée à la soie. Afin de réaliser un tel évènement, l’entité est en lien avec UNITEX Auvergne-Rhône-Alpes qui représente les activités textiles de la région. Pour avoir davantage de soutien, la ville de Lyon, sa Métropole et l’association Première Vision sont en partenariat pour y contribuer.

Point de fabrication de référence de la soie depuis la Renaissance, la capitale des Gaules est un pôle européen reconnu pour les matières textiles. Au cœur de la vallée du Rhône y ont été plantés des mûriers, un arbre indispensable à la sériciculture, qui consiste à élever le ver à soie.

De plus, encore aujourd’hui, toutes les étapes de fabrication en passant du moulinage (pratique qui consiste à rassembler plusieurs fils de soie pour obtenir une grosseur) à la confection sont présentes au sein de la ville.

 

 

Plus de sept mille visiteurs pour 120 exposants…

 

La troisième édition, initialement prévue en novembre 2020, a été contrainte de fermer ses portes au vu de la situation sanitaire qui empirait. Cette annonce a été quelque peu difficile pour les organisateurs et les intervenants. Celui-ci s’est alors tenu au Palais de la Bourse à Lyon du 18 au 21 novembre 2021.

Le festival s’est consacré à transmettre le savoir-faire local de la soie. 7 000 visiteurs ont pu découvrir le processus de création, de peinture, d’assemblage autour de trente exposants et cent-vingt professionnels.

« La joie est le premier mot qui m’est venu à l’esprit pour définir cette nouvelle édition » déclare Xavier LEPINGLE, le président d’INTERSOIE France.

 

 

Dans l’objectif de toujours innover, cette année, le festival proposait pour la première fois une partie dédiée à l’ameublement et à la couture. En plus de d’offrir la découverte et la compréhension de la fabrication, des exposants sont venus présenter leurs réalisations en passant par la confection d’un vêtement, d’un livre ou encore d’accessoires. 

Au travers de la crise sanitaire, de nombreux consommateurs et marques ont pris conscience de l’enjeu environnemental. L’ambition de « SILK in Lyon » était de ce fait d’exposer aux visiteurs une solution pour consommer de façon plus locale afin d’être plus responsable.

 

 

Une filière artisanale porteuse d’emplois…

 

D’après le rapport d’activité de l’Union des Industries Textiles, ce secteur d’activité comptabilise 2 165 entreprises pour un total de 61 910 emplois qui génère 13,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires au niveau national en 2020.

« SILK In Lyon » est un festival accessible pour les petits comme les grands. L’occasion ici est d’offrir une vision d’emplois rarement pensés.

Bruno BERNARD, président de la Métropole de Lyon explique que « la filière textile représente plus de 2 000 emplois dans la Métropole de Lyon ».

A l’occasion de ce festival, le public a accédé à la plateforme French TEX, une marque collective de la filière qui est consacrée à l’emploi et la formation.

Chaque année, 3 000 postes sont à pourvoir au sein de la filière textile française. D’ores et déjà, les visiteurs peuvent biffer la date de la future manifestation. Elle se déroulera du 17 au 20 novembre 2022 dans l’ancienne Lugdunum…

 

Jordane DESCHAMPS

 


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La filière des services à la personne recrute en ce début d’année 2022. Dès aujourd’hui, la Région Bourgogne Franche-Comté développe des évènementiels à travers la contrée pour mieux faire connaître les formations et les jobs qui permettent d’y accéder. Une semaine de découverte des nouvelles plateformes qui pourraient bien changer des vies et améliorer celles des seniors…

 

DIJON (Côte d’Or) : L’opération se déroule jusqu’au 11 février. Elle émane de la Région Bourgogne Franche-Comté. Logique, l’organisme accompagne les demandeurs d’emploi ayant besoin de suivre un cursus de formation. Afin de répondre à la forte tension observée sur les recrutements, l’institution a souhaité mettre en place des actions spécifiques à la filière des services à la personne. Un pan de l’économie extrêmement important au vu du vieillissement de la population.

En étroite osmose avec Pôle Emploi, et l’ensemble des Conseils départementaux, la Région porte un projet partenarial autour de huit plateformes de professionnalisation, une par département, qui s’adressent à la fois aux demandeurs d’emploi et aux salariés.

Ainsi, chaque apprenant à accès à des solutions de formation sur-mesure, bénéficiant d’un large choix de modules complémentaires venant accroître l’expérience déjà acquise. En outre, ces modules mixent les différents publics (demandeurs d’emploi et salariés) favorisant le partage et l’enrichissement des compétences. Enfin, preuve de la souplesse du dispositif, on peut intégrer ces formations à toute période de l’année.

In fine, ces huit outils proposent près de 600 places de formation par an pour un coût global de quatre millions d’euros. Intéressés par l’initiative, les demandeurs d’emploi peuvent profiter des aides régionales existantes à cet effet pour suivre ce parcours.

 

En savoir plus :

Pour consulter les offres de formation de la région, rendez-vous sur J’aimaplace.org ou composez le 09.71.04.73.78.

 

Thierry BRET

 

 


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Le constat est alarmiste. La précarisation de couches entières de la population se traduit de manière très visible dans le mal-logement. Et rien ne semble y changer. A un peu plus de soixante jours de la présidentielle, la Fondation Abbé Pierre fait part de son extrême inquiétude. Son 27ème rapport venant d’être publié ne fait qu’accréditer les faits. Vincent VALLE, président de l’Office Auxerrois de l’Habitat a souhaité réagir sur la politique du logement social…

 

AUXERRE : Pauvreté des plus jeunes générations, ménages impactés de plein fouet par une inflation expansionniste des prix sur les produits les plus élémentaires et sur l’énergie, service d’accompagnement social totalement engorgé, quartiers populaires à la dérive car souvent trop oubliés… : le constat dressé par la Fondation Abbé Pierre en matière de logement fait froid dans le dos, à la lecture du volumineux mais très complet rapport sur cet item en France.

Publié il y a peu, le 27ème rapport de l’emblématique fondation tombe comme un pavé dans la mare, éclaboussant tout au passage, à quelques semaines des échéances électorales présidentielles. La crise sanitaire qui perdure depuis bientôt deux ans n’a rien arrangé, en sus.

En outre, le document dresse un bilan critique du quinquennat écoulé sur le mal-logement. Force est de constater que l’on est loin, très loin, des promesses de campagne qui proposaient un « choc de l’offre » de logements et un accès important au logement d’abord. Alors que l’Hexagone recense plus de 300 000 personnes privées de domicile fixe !

 

 

La diminution des ressources de l’OAH : une réelle problématique…

 

Un document que n’aura pas manqué de compulser le président de l’Office Auxerrois de l’Habitat, Vincent VALLE. Celui-ci a souhaité réagir à l’issue de sa lecture.

«Les alertes lancées par la Fondation Abbé-Pierre et la Fédération des OPH, relatives à la politique du logement social du quinquennat – que l’OAH approuve - trouvent aussi leur écho dans l’Auxerrois, commente-t-il, la baisse des loyers imposée aux bailleurs sociaux via le dispositif de Réduction de loyer de solidarité (RLS) depuis 2018, pour compenser la baisse des APL, a eu pour conséquence une perte de recettes de 8 % pour l’OAH. Cette diminution de nos ressources nous a contraints à revoir à la baisse nos investissements consacrés à l’entretien de notre bâti ancien, dont l’âge moyen est de quarante ans… ».

Pourtant, Auxerre est engagée dans un vaste programme de renouvellement urbain, pour un montant total de 90 millions d’euros financés par l'OAH pour les sept prochaines années.

« L’OAH devra aussi parallèlement réhabiliter plus de mille logements, entre 2025 et 2034, suite à la Loi Climat et Résilience qui interdira à la location des logements aux diagnostics de performance énergétique classés en E, F et G, ajoute le président de l’organisme. Au regard de l’explosion des coûts de l’énergie ces derniers mois, supportée aussi par nos locataires – dont les APL ne couvrent que le loyer et non les charges - la rénovation de nos bâtiments est d’autant plus urgente ! ».

On l’imagine aisément. Toutefois, cette urgence à investir dans le bâti ancien va devoir composer avec la hausse des coûts des matériaux (environ 10 %).

« La loi de Finance 2022 prévoit malgré tout de maintenir le principe de la RLS qui fragilise les finances des bailleurs, conclut Vincent VALLE.

 

Thierry BRET

 


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