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C’est le lifting du printemps pour l’enseigne distributrice auxerroise. A la clé, une transformation organisationnelle. Les raisons de ce changement de cap sont multiples. Certes, le contexte sanitaire imputable à la pandémie a accéléré ce désir de mieux coller aux besoins de la clientèle de la marque. Des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration qui ont fait les frais de cette pandémie en perdant bon nombre de collaborateurs. Un réajustement, en somme ?

 

AUXERRE: METRO bouge les lignes de son organigramme en cassant les codes de ce qui était jusque-là usité. Objectif : l’amélioration du service de préparation et de livraison des commandes auprès de la clientèle, une unité qui est opérationnelle depuis une vingtaine d’années au sein de la structure. L’adapter aux réels besoins des professionnels de la filière de l’hôtellerie/restauration est donc devenu l’impérieuse priorité, compte tenu du contexte conjecturel qui a durement frappé la corporation depuis le mois de mars 2020.

De fait, METRO contractualise désormais son engagement avec sa clientèle. Elle a décidé de pousser le bouchon un peu plus loin, devenant partenaire de cette relation indispensable dans cette chaîne de la distribution. Partenaire, mais pas seulement car aujourd’hui l’entreprise pilotée par Philippe BULANT emploie même le terme de « dépanneur ».  

 

Un nouveau leader pour gérer le pôle « produits » : Hélène DA COSTA…

 

Concrètement, cette contractualisation avec les hôteliers/restaurateurs modifie l’état d’esprit des collaborateurs de l’entreprise. Ces derniers ne se cantonnent plus de gérer du mieux possible leur entrepôt ou de proposer des produits alimentaires mis en valeur selon les étalages. Ils entrent de plain-pied dans l’art de la négociation directe avec le client, s’appuyant sur une palette de possibilités commerciales. Un exercice de vente qui offre ainsi aux salariés de la structure un nouvel horizon en matière de compétences.

A Auxerre, l’intention s’est d’ailleurs concrétisée avec le réaménagement du magasin. Celui-ci dispose d’un espace spécifique, confortable, chauffé, afin de favoriser l’accueil et la réception dans d’excellentes conditions (il y a en sus la cafetière et même un coin lecture !) des potentiels acheteurs.

D’où la nécessité de faire évoluer l’un des postes de l’organigramme, celui de responsable de secteur en une nouvelle désignation, baptisée « leader pôle produits », occupée depuis peu par Hélène DA COSTA.  

Côté emploi du temps, la jeune femme ne pourra pas s’adonner aux joies de l’oisiveté et au dilettantisme. Un tiers de ses fonctions sera consacré à la gestion de l’entrepôt auxerrois qui ne désemplit pas depuis l’amorce d’un retour à la normalité consumériste. Le reliquat consistant à encadrer les forces de vente du pôle « produits ».

Jusque-là mobilisée sur le domaine de l’encaissement en sa qualité de manager, la nouvelle promue parmi la hiérarchie auxerroise (un ersatz de directeur adjoint du site) connaît particulièrement bien les attentes d’une clientèle qui renoue avec l’ouverture à plein temps et sans jauge de leurs établissements.    

 

De bonnes performances au mois de février…

 

Quant à l’enseigne, qui raisonne en année fiscale courant du 01ᵉʳ octobre au 30 septembre, elle a su limiter la saison dernière les dégâts puisque située entre -15 et -17 % de ses objectifs.

Sachant que la restauration et service à table pèse 80 % du chiffre d’affaires de la société. Parallèlement, la restauration rapide et le pôle épicerie ont plus fonctionné durant cette période très mouvante.

En revanche, sur l’année fiscale en cours, METRO réalise de bonnes performances côté résultats, observant une progression de 10 % des ventes sur le seul mois de février.  

D’où la confiance qui nimbe l’équipe directionnelle de l’entrepôt d’Auxerre à l’heure actuelle, une équipe en phase de reconquête de ses traditionnelles parts de marché.

Seule ombre au tableau : le conflit belliqueux à l’est de l’Europe qui peut engendrer un impact considérable sur la hausse des prix des matières alimentaires. Un couac dont se serait bien passée l’enseigne qui renoue avec ses objectifs d’autrefois.

 

Thierry BRET

 


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Le pathos s’abstenir ! Des sourires, larges, francs, qui s’affichent sur l’ensemble des visages, auréolés d’une satisfaction profonde. Ils sont radieux parmi les rayons de cette nouvelle boutique alimentaire, qui présente des univers produits dignes de n’importe quel achalandage que l’on pourrait découvrir dans une moyenne surface commerciale. Les précaires côtoient les plus argentés. Sans distinction et avec une indéfectible complicité. Ici, dans cette épicerie très particulière, tous les clients possèdent cette grandeur d’âme solidaire…

 

AUXERRE : Elle fait plaisir à voir cette belle équipe qui seconde la présidente Catherine JAPIOT, à la tête de « l’Epicerie Solidaire ». S’il n’existait pas, le concept serait à inventer. Tant son ingéniosité est probante. Tant son efficience n’est plus à démontrer. Les chiffres, à peine croyables, qui traduisent l’extrême générosité de nos concitoyens, l’attestent. Ce système de cette commercialisation de produits alimentaires sous le sceau du civisme et de l’altruisme fonctionne à merveille.

 

 

Le concept devait se doter d’un écrin qui le mérite vraiment. Enfin, devrait-on dire. Un nouveau local dont il faut pousser la porte pour mieux s’imprégner de ce qu’il se passe de merveilleux en ces murs. La générosité à l’état brut. Sans fioritures ni falbalas. Au détour des rayons de produits de qualité et de chariots qui offrent la possibilité aux « cabossés de la vie », comme aime à le répéter le député Guillaume LARRIVE, admiratif devant le travail réalisé en cet antre, de quoi se sustenter. Quoi d’autre qu’une belle preuve d’amour envers autrui, en somme…

 

Thierry BRET

 


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Qu'on se le dise ! Si l'on aime le train - c'est le cas ! - on peut depuis l'Yonne, aller passer une courte journée chez nos amis helvètes. Départ en TER depuis Sens à 06h20 jusqu'à Dijon, correspondance avec le TGV Lyria pour arriver à destination, juste avant l'heure du déjeuner, soit à 11h45. Bienvenue à Lausanne en Suisse !

 

LAUSANNE : Le déjeuner surprise, parlons-en, était l'objectif du jour. Voici quelques semaines, que de valeureux amis icaunais, Jennifer et Fabien PAIRON ont repris sur les hauteurs (700 mètres d'altitude tout de même) de la localité, une ravissante auberge communale (typicité helvète) fermée antérieurement. J'ai connu Fabien voilà vingt ans, tandis que nous étions tous deux,  en candidats libres à l'examen du bac pro restauration. 

Son parcours continua de plus belle, après sa fonction de chef de cuisine du lycée de Sens, où avec cet adepte du fait maison,  nous fîmes une émission TV « Les Escapades de PETITRENAUD » avec l'ami Jean-Luc ! Après ? C’est une fonction de professeur de cuisine, celle de fondateur du traiteur « L'Atelier G », en 2011, un titre de MOF charcutier, puis professeur à la prestigieuse école hôtelière de Lausanne. Cet homme de challenge, au parcours scolaire chaotique  (deux ans en 6e, idem en 5e !) est la parfaite incarnation d'une réussite basée sur d'autres valeurs que celles du système scolaire d'aujourd'hui : le travail, le sérieux, l'implication, débutant par un CAP de cuisine (initié notamment au restaurant du « Clos des Jacobins » à Sens, avec le regretté chef Pascal BOMPAY et sa courageuse épouse Odile...). L'ami Fabien, fils de charcutier : c'est  l'homme des défis réussis.

 

 

Les toilettes suisses ? Elles ne sont jamais taguées !



Voilà un souvenir avec son épouse Jennifer ! En juillet  2010, Fabien est à la tête de « L’Atelier G ». Il nous embarque alors avec lui, dans l'organisation liée au mariage du footballeur Bacary SAGNA et de Ludivine : soit 735 couverts à la salle des fêtes de Sens. Quelle aventure ! J'en fus le directeur de salle - pas simple à gérer les retards de nombre d'invités ! Et Jennifer, l'une des trois maîtres d'hôtel,  dont j'appréciais immédiatement sourire et grand professionnalisme. 
Mais revenons en Suisse ! Un taxi me déposa à proximité d'une jolie petite placette. Pardonnez-moi ! Mais, j'aperçois alors une enseigne au-dessus d'un local : toilettes-WC. J'en pousse  la porte. Bien sûr, c'est ouvert. L'endroit est propre, tout y fonctionne bien. C'est avec une tristesse certaine, que je songeais que chez nous en France, pareille chose serait hélas impossible (ou quasi). Les toilettes publiques  y seraient fermées, sales ou bouchées....Et bien sûr taguées. Pourquoi ?

 

 

L’une de ces auberges du bord de route d’antan…

 

Traversons la place dans les clous, pour accéder à l'alléchant menu ! Le plat du jour (19 CHF), comprend saucisse maison avec de bonnes frites. Entrons ! J'annonce mon nom d'emprunt à l'aimable serveur, puis aperçois tout sourire, notre maîtresse de maison, aussi à l'aise qu'un poisson dans l'eau (propos de circonstance ici-bas !). Elle me conseille la boisson locale prisée des habitués : un vin blanc issu de cépage Chasselas (comme parfois à Pouilly-sur-Loire), j'en prends un déci.....comme l'on dit ici, accompagné d'un délicieux cromesquis. Ce midi-là, l'auberge est complète, soit environ 35 couverts.
A la table voisine,  se tient un quatuor de copains gourmets ! « On a déjà pris l'apéro » annoncent-ils tels d'aimables plaisantins ! « Je m'en doutais » leur répond tout de go l'aimable patronne ! 
Le déjeuner va commencer dans cette auberge, faisant peu ou prou penser aux auberges de bord de route d'antan : le café matinal y est possible, le chocolat d'après-midi hivernale aussi. Bref, un vrai lieu de vie gourmande, simple et  bonne !

 

 

La pêche du jour accommodée façon grenobloise…

 


Cela débute avec un mets fil rouge de notre chef. Un mets mentionné moult fois dans ses deux ouvrages (« Douceurs charcutières » et « Le Grand livre de la Charcuterie » co-écrit avec des collègues). Il s'agit d'un délicieux pâté en croûte, qui fait envie sitôt posé sur table ! Celui-ci est à base de volaille. C'est très goûteux ! Notre sommelière de Jennifer a sélectionné un joli chardonnay local, de ce vignoble du pays de Vaud.
Ici chaque matin, Fabien PAIRON est appelé par un pêcheur du lac, histoire de lui annoncer la pêche du jour : de la féra ce midi-là, accommodée façon grenobloise (petits croûtons, dés de citron et câpres). L'acidité sied parfaitement à ce poisson à l'impeccable cuisson ! Un assaisonnement pouvant aussi convenir à un mets, comme de la cervelle de veau, et que l'on ne trouve plus guère, songeais-je alors en me régalant. Tout comme mon quatuor de voisins d'ailleurs !
Impossible d'y échapper au plat du jour : saucisse maison aux herbes- un peu façon Toulouse,  gros hachage - belle mâche garantie, de bonnes frites et une salade impeccablement assaisonnée. Simple et bon, le credo de la maison !

 

 

 

Que c’est bon ce petit gâteau de semoule rhum et raisin !


Un mot sur les salières et poivrières « De Buyer ». On connaît plus les Peugeot en la matière, marque vosgienne réputée de poêles de cuisson, terminées notamment à la cire d'abeille mais aussi d'un fameux moule monobloc à pâté en croûte, mis au point avec l'ami Fabien ! CQFD.
Un « p'tit » morceau de Fribourg, suivi d'un petit pot de gâteau de semoule rhum raisin - comme c'est bon ! Il nous reste une heure pour faire un tour de cette très jolie vallée lacustre et vineuse, face à Thonon-les-Bains. A la belle saison, ces virages doivent y être le paradis des paisibles motards !
Il est 16h23. Le départ imminent du TGV Lyria est annoncé en trois langues. Au revoir, amis PAIRON et merci du bel  accueil ! Pour sûr, même à quelques centaines de kilomètres de l'Yonne, vous faites bigrement honneur à votre terre natale !

 

 

En  savoir plus :

 

L’Auberge communale

4, place du petit mont 1052 Le Mont S/Lausanne

Tel : +41 21 652 71 45

Du mardi au samedi : 9h - 22h.

Réseaux divers.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Les projets, ils fleurissent en multitude dans sa tête. Bar à tapas, bar à vins, optimisation de l’activité traiteur et réception mariages, découverte culinaire autour des produits du terroir, agrémentée d’un indéniable savoir-faire et d’une bonne dose d’empathie. Adepte de la joie de vivre, Cornélius de LAMINNE s’est entretenu cette semaine avec les responsables du CIFA de l’Yonne pour faire fructifier ses idées. Celles-ci reposent aussi sur le recrutement de nouvelles compétences…

 

MEZILLES : Idyllique, le cadre offre une vision très agréable de la Puisaye nimbée sous la lumière du printemps. La rivière, dès l’arrivée du visiteur curieux sur le petit parking, offre un point de vue enchanteur. Le silence et du repos. Un autre plan d’eau plus statique, proche de l’établissement, évoque plutôt la mare à la grenouille. Quand les batraciens pullulaient jadis dans les endroits les plus humides de nos campagnes. Bienvenue au Moulin de CORNEIL.

C’est un de ces restaurants typiques qui fleurent bon l’authenticité tant dans l’assiette que dans son décorum. Une ancienne scierie qui a été entièrement remodelée à la sauce des adeptes d’ESCOFFIER pour celles et ceux qui possèdent encore des références gastronomiques !

Ici, tout est correct. L’accueil, on ne peut plus sympathique du maître de ces lieux : Cornélius de LAMINNE. La table, savoureuse et faite maison (l’onglet de bœuf sublimé par la saveur subtile de l’ail des ours, un régal !). L’ambiance, où les copains se succèdent aux amis, férus fidèles de la maison. On se tutoie, on se fait la bise, on est tactile. On fait fi des salamalecs imposés par la distanciation sociale et autres gestes de reculade des relations humaines. Ici règne l’esprit de l’auberge de campagne d’autrefois comme on les aime et qui réchauffe le cœur. Cela représente l’aura de ce site.

 

Le lancement d’une nouvelle formule branchée dès le mois d’avril…

 

Cornélius est accueillant. Un mot, voire plus pour chaque convive. Une parole, toujours réfléchie pour évoquer la cohorte de projets qu’il enfile comme des perles à force de les égrener !

D’ici le 01er avril, et ce n’est pas une blague imputable à un quelconque poisson qui n’a rien d’une référence évangéliste, s’ouvrira à la Mare aux Fées (complexe édifié à quelques encablures de là) le nouvel endroit branchouille de la Puisaye pour amateurs d’oisiveté et de loisirs. Il y combinera le bar à tapas, bar à vins, bar à cigares (sans doute), bar à ambiance pour les after work, endroit où la vie reprend ses droits en suivant son cours sans se préoccuper des atermoiements du monde extérieur.

D’ailleurs, Cornélius de LAMINNE en a déjà fait écho auprès de deux responsables du CIFA de l’Yonne, Delphine ENGELVIN, l’une des encadrantes du centre de formation et Maxime LAUZET, pur produit de la communication numérique.

 

 

Objectif : recruter au plus vite des jeunes pousses qui veulent se lancer dans le métier de la restauration, secteur qui aura tout de même perdu près de 140 000 âmes au sortir de la COVID 19 au grand dam de l’UMIH !

Cinq postes sont à pourvoir de suite au Moulin de CORNEIL. Deux en cuisine et trois au service en salle. Logique : la haute saison pointe déjà le bout de ses oreilles avec son flux incessant de touristes étrangers et nationaux qui sillonnent dès les beaux jours venus la flamboyante contrée de Puisaye.

L’univers moyenâgeux de Guédelon n’est pas très loin. Toucy et Saint-Fargeau, non plus par ailleurs. Quant au parc naturel de Boutissaint, il se situe à quelques portées de brame de cerfs de là !

 

Des postes à pourvoir avant le début de la haute saison…

 

Mais, d’autres besoins humains occupent l’esprit entrepreneurial du chef d’entreprise originaire de la capitale. Il lui faut renforcer sa force de frappe très vite avec le lancement de ces nouvelles affaires qui vont l’accaparer ces prochaines semaines. In fine, c’est une vingtaine de personnes qui doivent composer son effectif de compétences au service de la clientèle.

Avis aux amateurs des arts de vivre et de la filière alimentaire : il y a des postes à pourvoir immédiatement à Mézilles !  

C’est aussi tout l’intérêt de cette rencontre en b to b avec les dirigeants du CIFA de l’Yonne qui n’auront nullement manqué cette opportunité pour présenter les atouts de leur établissement. Via, on s’en doute, le prisme de l’apprentissage et de son corollaire pratico-pratique, l’alternance…L’excellence de la formation professionnelle se plaît à répéter la sémillante Delphine ENGELVIN…

 

Thierry BRET

 


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L’ambiance se veut presque potache. Indéniablement, le plaisir de se retrouver transpire à chaque contact. Et du chef d’entreprise, il y en a à foison au centimètre carré ! Il est vrai que l’espace d’accueil de la Maison de la Mutualité à Paris dispose de solides atouts pour accueillir une telle manifestation. La rencontre de la fine fleur des industriels de France (celles et ceux qui sont inféodés à l’UIMM) et les cadors de la politique hexagonale, en prise directe pour disputer une joute électorale se nommant la présidentielle…

 

PARIS: Sur un plan intellectuel, l’initiative a du bon. Idem au niveau de la communication car l’exercice est suivi par plus d’un millier de personnes. Et pas n’importe lesquelles. Celles qui occupent des rôles stratégiques et d’influence aux manettes du développement économique et sociétal de l’Hexagone, à savoir les patrons. A l’estampille de la seule filière industrielle car il s’agira bien dans les propos qui suivront de débattre autour de l’un des thèmes de campagne fort de cette présidentielle : le renouveau de l’industrialisation.

Une antienne qui au fil de l’eau s’est imposée comme un leitmotiv inéluctable à accommoder à toutes les sauces. Après celles vécues pendant la crise sanitaire où la dépendance industrielle de la France envers les pays asiatiques s’est muée en une véritable plaie béante et douloureuse, traduisant notre incapacité à faire montre de réactivité et d’efficience pour s’équiper de masques et de produits de protection dans les meilleurs délais.

Avec celles que nous vivons désormais depuis un peu plus de trois semaines, du fait de ce conflit inattendu (mais prévisible par les Américains) en Europe, opposant les deux voisins et néanmoins pays frères aux mêmes origines que sont la Russie et l’Ukraine.

Forcément, face à ce millier de personnes à qui on ne l’a fait pas côté tactique industrielle, cela ne devait pas être si aisé de pouvoir dérouler son programme électoral, spécifique à une thématique ô combien fondamentale par les temps qui courent.

 

Industrialisation rime avec formation, fiscalité et emplois…

 

Pourtant, l’équation est tellement simple. Qui dit industrialisation, en effet, suppose dans la foulée de la formation, avec à la clé les nécessaires emplois qualifiés dont ont besoin de manière viscérale les capitaines d’industrie hexagonale, notre indépendance productiviste face aux pays émergents de la mondialisation qui faussent la donne en cassant les coûts de production, une fiscalité adaptée aux réels attentes des entrepreneurs, et in fine une souveraineté énergétique en vue de ne pas subir la poussée de fièvre inflationniste (et surtout très spéculative) assurée par une poignée de profiteurs sans morale aucune ni respect d’autrui.

Voilà sur quoi l’enjeu de cette rencontre passionnante reposait entre les professionnels de la politique, possédant des velléités d’endosser la vêture présidentielle au soir du 24 avril, et des chefs d’entreprise soucieux de repartir avec du concret dans leur escarcelle.     

Certes, on pourra regretter l’absence de plusieurs candidats à ce grand oral, digne d’un concours d’éloquence, minuté, et formaté par les organisateurs de l’UIMM, l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie. Un sérieux poids lourd dans le giron de l’entrepreneuriat français. Excusez du peu mais le président de l’entité syndicale n’est autre que le président de DASSAULT Industries, Eric TRAPPIER !     

Gravitent à ses côtés quelques noms célèbres flirtant avec les indices boursiers du CAC 40 !

 

 

Une brochette réduite à quatre candidats seulement…

 

Mais, revenons à nos postulants. Sommet européen oblige sous les ors de Versailles, le président-candidat Emmanuel MACRON, initialement prévu pour prendre part à cet échange avec les milieux économiques (il adore en règle générale ce type d’exercice oratoire) ne sera pas là. On sent une pointe de déception manifeste parmi l’assistance lorsque la « madame loyale » de la cérémonie, journaliste sur les antennes de Canal +, déroule le contenu de ce copieux menu, à avaler en quantité abondante sur la journée, et fait part de cette nouvelle de dernière minute. Pas même une petite vidéo, histoire de nous mettre l’eau à la bouche sur les intentions élyséennes ?

Pas de Jean-Luc MELENCHON, non plus ! Dommage : il aurait été passionnant de suivre les échanges par questions interposées entre le tribun volubile qui n’a pas sa langue dans la poche et les représentants de ce monde économique, à l’origine de tous les maux de la société selon sa perception des choses. Yves JADOT ne dévoilera pas non plus ses positions contradictoires sur sa vision de l’économie industrielle et écologiste.

A contrario, Marine LE PEN (RN), Anne HIDALGO (PS) et Valérie PECRESSE (LR) donneront le change à ce public impatient, se succédant l’une après l’autre au pupitre de cette scène immense. A l’instar du candidat souverainiste de Reconquête, Eric ZEMMOUR, électron libre de la pensée politique du moment.

Galanterie oblige du fait d’une parité excédentaire en faveur de la gent féminine (!), c’est ce dernier qui ouvrira donc le bal. Sous les yeux scrutateurs de milliers de têtes pensantes qui n’en manqueront pas une miette !

 

 

 

Se passer de la main d’œuvre étrangère : le credo du candidat ZEMMOUR !

 

Bille en tête, l’ancien éditorialiste mais toujours polémiste démarre au quart de tour sur la main d’œuvre issue de l’immigration ! Un des participants, composant le petit groupe UIMM de l’Yonne, glisse fort à propos de manière ironique : « Ca y est, c’est parti : on en a pour quarante minutes de cette litanie ! ».

Pointant de l’index les impôts de production et les effets de seuil qui ne permettent pas aux PME de croître, Eric ZEMMOUR égrène différentes propositions utiles lui permettant de démontrer que la chose économique ne lui est pas aussi étrangère que l’on veut bien lui prêter. Si la priorité nationale s’apparente à une évidence dans les commandes publiques,  le candidat souverainiste fustige les frais de successions et surtout les inégalités dès qu’il évoque la concurrence internationale. Quant à l’immigration et ses multiples travers (le credo du personnage), elles auront été longtemps explicitées durant cette intervention.

 

 

Anne HIDALGO :  une odyssée de l'économie en quatre actes…

 

Que dire de la prestation à contre-courant de la maire de Paris, la socialiste Anne HIDALGO ? Une candidate qui a suscité bon nombre de sourires moqueurs de la part du public, affirmant au passage qu’elle avait pu relier la Défense à la Maison de la Mutualité en moins de vingt minutes, montre en main. Un exploit en matière de locomotion qui a su faire germer le doute quant à la véracité de ces propos aux heures sombres de nombreux bouchons et autres embouteillages dont les Parisiens sont coutumiers !

Puis, revenant au sujet du jour, la candidate du PS a décliné la présentation de son « odyssée » qu’elle souhaite appliquer à l’économie française. Une odyssée segmentée en quatre actes : la santé, les énergies renouvelables, la mobilité et le numérique. Elle s’appesantira passablement sur la formation et la promotion de l’individu à travers l’égalité salariale entre femmes et hommes. A compétences identiques, il va de soi. Avec l’obligation pour les entreprises de s’y soumettre, et d’obtenir des bons points à l’appui pour les meilleures d’entre elles et surtout des sanctions économiques pour celles qui refuseraient de le faire !

Des pistes de réflexion qui n’ont guère convaincu l’assistance peu encline à devoir subir d’autres griefs économiques au vu de la conjoncture…

 

 

Marine LE PEN : " La France doit rester maître de ses moyens industriels"…

 

Souriante, très à l’aise, ne lisant pas ses notes, l’égérie du Rassemblement National Marine LE PEN s’est entretenue ensuite avec ce « jury » spécifique du grand oral de l’industrie. « Les pays en possession de leurs moyens industriels restent maîtres de leurs orientations ! ». Le ton est donné pour l’oratrice qui avait échoué en 2017 à accéder à la présidence. La faute à un débat télévisé pour le moins curieux si ce n’est catastrophique.

Lors de cette prise de parole, la cheffe de file du mouvement bleu marine parle de nucléaire comme de l’automobile, surfant sur le coût des énergies et le besoin de s’engouffrer vers l’hydrogène. Favorable à la nationalisation des autoroutes, l’oratrice rappelle que réindustrialiser la France représente un enjeu d’aménagement du territoire essentiel à notre pérennité. La boucle est bouclée et aux dires de plusieurs rangées de spectateurs interrogés, le dossier est maîtrisé.

 

 

Oui à l’innovation et la simplification administrative pour Valérie PECRESSE…

 

Reste pour clore ce concours d’éloquence un peu spécial le passage de Valérie PECRESSE, leader des Républicains. La présidente de l’Ile-de-France semble être à l’aise à la tribune, après sa déconvenue orale du Zénith. L’industrie, elle connaît en parfaite technicienne et en visiteuse d’entreprises qui pullulent sur son territoire de prédilection. Et paradoxalement, c’est vers la revitalisation des territoires ruraux qu’elle intensifiera ses propositions !

Dénonçant au passage l’application du « zéro artificialisation nette ». Entre innovation et recherche, entre souplesse et simplification administrative, la représentante de la droite et du centre droit veut remettre le pays en ordre de bataille, n’oubliant pas l’emploi et la formation qui vont de pair. Un message fort à destination de son électorat potentiel, les chefs d’entreprise.

Au-delà des quatre interventions, une chose est sûre en qualité de dénominateur commun aux propositions faites ce jour-là à Paris : réindustrialiser la France s’inscrit parmi les priorités régaliennes de ces candidats.

Mais, après les paroles qui ont été prononcées, il est clair que la sphère entrepreneuriale dans son ensemble (et bien au-delà de l’UIMM) attend maintenant une véritable concrétisation de ces idées sous la forme d’actes clairement réalisés. Autant dire que le temps des promesses futiles est révolu !

 

Thierry BRET

 


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