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Entre Benoît COSTIL et l’AJ Auxerre, ce serait déjà de l’histoire ancienne dans leurs relations sportives ? En tout cas, bon nombre de confrères de la presse spécialisée annoncent ce samedi matin le départ du portier de l’équipe de Ligue 1 pour le nord de la France, avec comme point de chute le LOSC ! Si cela était avéré – le club n’a pas confirmé -, cela signifierait que le gardien de but de l’AJA n’en pouvait peut-être plus d’être l’ultime rempart de la défense la plus poreuse du championnat de l’élite hexagonale…

 

AUXERRE : « L’Equipe », « Foot Mercato » et même le journal local, « Le Petit Lillois » évoquent avec des titres très explicites ce samedi dans leurs colonnes l’arrivée probable du gardien de but de l’AJ Auxerre Benoît COSTIL dans la métropole de Lille.

Celui qui eut ses heures de gloire au Stade Rennais et aux Girondins de Bordeaux aurait décidé de quitter subitement le club bourguignon, actuel 19ème de la Ligue 1 et plus mauvaise défense du championnat avec 41 buts encaissés. Des informations que nos confrères de « France Bleu Auxerre » et « L’Yonne Républicaine » reprennent également à leur compte.

Libre de tout contrat à l’été 2022, l’ancien international (une quinzaine de sélections dans les différentes formations nationales depuis les moins de 17 ans jusqu’à l’équipe première) s’était engagé avec le club de l’Yonne qui retrouvait l’élite après une décennie de purgatoire en division inférieure. A 35 ans, c’était une excellente manière de relancer la carrière du joueur qui aura réalisé de belles prouesses  techniques à maintes occasions dans ses cages, en dernier défenseur confronté à la ténacité des attaquants adverses.

 

 

Selon les médias de la presse footballistique, Benoît COSTIL suppléerait l’actuel gardien titulaire (Lucas CHEVALIER) de Lille en qualité de numéro deux. Un engagement de dix-huit mois, somme toute, avec le club nordiste, bien placé dans le classement à la sixième place et prétendant à l’Europe.

Ce départ, s’il devait se vérifier, serait un coup dur pour le club bourguignon déjà en mauvaise passe. Cela pourrait altérer le moral des troupes de Christophe PELISSIER qui joueront un important match face à Niort ce dimanche tantôt en 16ème de finale de la Coupe de France, la cage étant gardée par Donovan LEON.

Sur les réseaux sociaux, en revanche, c’est la désolation parmi les supporters qui commentent abondamment cette information qui n’a rien d’une fake apparemment. Ils n’avaient pas besoin de cette triste nouvelle pour plomber un peu plus leur week-end…

 

Thierry BRET

 

 


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Il est comblé, Gaëtan MUGUET. A 44 ans, le chef de l’excellente adresse, « A La Maison », a vécu une année radieuse en 2022. Surtout au niveau des réservations de la part d’une clientèle désireuse d’en savoir plus sur les potentialités gastronomiques offertes par cet établissement à la typicité évidente. Ouverte le 08 avril dernier, l’enseigne ne désemplit pas depuis. Il est vrai que la cuisine mitonnée aux petits oignons par le chef et son épouse, Nadia, a de quoi séduire les épicuriens. Finement élaborée tout en étant traditionnelle…

 

AUXERRE : « Très dur, j’ai connu une année difficile… ». Sans ambages et un peu à brûle-pourpoint, le chef du restaurant « A la Maison » Gaëtan MUGUET résume le sourire aux lèvres et à sa manière, mais avec beaucoup de lucidité, la saison écoulée.

Un exercice professionnel ayant débuté, il est vrai, à partir du mois d’avril, date de l’ouverture de cet établissement qui depuis surfe sur la vague du succès.

Celui qui est passé par de belles tables de l’Auxerrois – « Le Saint-Pèlerin », « Le Saint-Fiacre », « Les Rosiers » -, pur produit de l’excellence pédagogique du CIFA de l’Yonne, a décidé de se projeter dans de nouvelles aventures culinaires qui lui permettent d’effectuer un retour aux sources, à savoir la cuisine traditionnelle. Mettant ainsi un terme à une expérience professionnelle qui lui avait permis de cuisiner italien, gérant les intérêts de la pizzéria des Cordeliers.

« Très dur, reprend le garçon, ces huit premiers mois à la tête de ce nouvel établissement ont été éprouvants, du fait de la quantité de travail à fournir… ».

La rançon de la réussite, n’est-ce pas ?

 

Trouver de vraies pépites pour rendre un projet optimal…

 

Un paradoxe, alors, c’est certain. Nadia et Gaëtan ont dû faire face à énormément de demandes, une clientèle avide de goûter sans modération à la succulence des mets – les recettes sont succulentes ! - et soucieux de profiter d’un cadre peu commun, décoré avec élégance et soin de part et d’autre des deux salles de restauration, comme si elle partageait de bons moments avec des amis à leur domicile.  

La complication de trouver les bons produits dans le contexte économique que l’on connaît mais surtout de pouvoir s’appuyer sur le personnel adéquat, en phase avec l’esprit de cette maison, ne fut pas aussi simple à gérer en cette année 2022 pour le couple de gérants.

« Le challenge a été dur à relever, souligne le chef un peu dépité, c’est très difficile d’être un entrepreneur de nos jours… ».

A l’instar de l’ensemble de la corporation, il est délicat de tomber sur des perles rares, à la motivation exacerbée, pour étoffer une équipe. Pourtant indissociable à la pérennité du restaurant.

 

 

« Je suis content que les gens reviennent dans mon établissement, précise-t-il alors que la vitrine auxerroise gagne en notoriété, mais je ne suis pas satisfait de mon travail aujourd’hui. Parce que je n’ai pas encore réussi à trouver mon équipe et cela me pénalise beaucoup dans ce que je voudrais réaliser dans ma perception de la cuisine. Je n’arrive pas à proposer à mes clients ce que j’aurai envie réellement de leur préparer… ».

Un brin perfectionniste, notre interlocuteur ? Oui, assurément ! Mais, c’est cela l’âme d’un grand chef qui ose remettre sur le métier son ouvrage pour atteindre le but suprême. Frustré de ne pouvoir apporter la qualité de service qu’il souhaiterait imposer dans la salle, Gaëtan MUGUET ronge son frein, intérieurement, en attendant des jours meilleurs.

Des jours qui pourraient prendre la forme de deux recrutements, derrière les fourneaux avec l’arrivée d’un chef expérimenté qui le seconderait et d’un maître d’hôtel ayant à sa main la bonne gestion de la salle et du service. Des « pépites » synonymes de plus-values, en somme.

 

Concilier les plaisirs professionnels à la vie familiale…

 

Un Gaëtan MUGUET opiniâtre, qui au-delà de la cuisine, raisonne en parfait entrepreneur qu’il est, pour solutionner ce nœud gordien qui une fois tranchée lui permettrait de vivre sa belle aventure en parfaite quiétude.

« Il faut que cette expérience nouvelle nous procure bonheur et joie, concède-t-il, et qu’avec Nadia, mon épouse, nous vivions pleinement ce projet sans que cela soit un calvaire où la vie familiale serait tronquée en permanence comme pour beaucoup de restaurateurs… ».

Quant au plaisir de recevoir, d’accueillir, d’échanger comme si l’on se rendait … « A la Maison », toujours intact dans sa tête,  il n’a pas de prix. Tant mieux. Car il serait dommageable pour la gastronomie auxerroise qui a déjà perdu dans un passé récent quelques belles vitrines de la restauration que le couple MUGUET ne tire pas avantage de cette indéfectible envie de bien faire…

 

Thierry BRET

 


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Quinze ans de réflexion en faveur de la transition énergétique déclinable au sein  de l’entreprise ! Les dirigeants du second transporteur indépendant d’Ile-de-France, parallèlement implanté dans l’Yonne, avec près de huit millions de voyageurs annuels, n’a pas limité ses efforts pour respecter les principes vertueux du développement durable, et la démarche de RSE, la Responsabilité Sociale des Entreprises. L’entité pousse le bouchon un peu plus loin en mettant des véhicules électriques à disposition de ses personnels…

 

PROVINS (Seine-et-Marne) : En gérant au quotidien un parc de trois cents véhicules, ProCars fait figure d’acteur économique incontournable de la mobilité dans le paysage régional. Une structure entrepreneuriale qui se développe également dans l’Yonne depuis de nombreuses années.

Engagée dans la transition énergétique depuis plus de quinze ans, la société dirigée par Frédéric JOUY vient de prendre la décision de faciliter la mobilité de ses agents devant converger entre les différents dépôts que compte le groupe à Provins. Pour se faire, la direction a décidé de mettre à disposition de ses collaborateurs des véhicules électriques, de type Citroën AMI ou Renault Zoé, afin d’aider aux déplacements verts. Des moyens de transport simples et efficaces.

Utilisés journellement sur des parcours de moyenne distance, environ 250 km aller/retour, ces modèles électriques ont supposé en amont l’installation de bornes afin d’en assurer le rechargement et l’autonomie sur site. Des bornes de type « EVlink » qui sont fabriquées par le groupe SCHNEIDER Electric. A date, 90 % des véhicules de fonction de ProCars fonctionnent à l’électricité.

 

 

Une stratégie RSE tous azimuts dans la société…

 

Le développement durable demeure l’une des grandes priorités stratégiques de l’opérateur public de transport de voyageurs. Parmi les actions marquantes qui permettent à la structure d’atteindre ses objectifs, signalons sa politique d’achat d’autocars très performants écologiquement (aux normes antipollution les plus récentes, c’est à dire aux normes Euro 6 depuis 2014), une maintenance intégrée et rigoureuse des climatiseurs des autocars, permettant une réduction de – 20 % de consommation, la formation du personnel roulant à l’éco-conduite afin de réduire la consommation de carburant et les émissions de C02, et la distribution automatisée avec enregistrement automatique des données du carburant afin de faire un suivi précis des consommations.

Côté investissements, le groupe a su innover dans l’utilisation de nouvelles énergies alternatives, en gonflant sa flotte de véhicules électriques, voire fonctionnant au biogaz pour certains de ses autocars.

La gestion de l’eau a été optimisée grâce à un système de récupération sur tous les sites exploités par l’entreprise (70 % de recyclage). Quant aux bâtiments récents, ils ont été construits ou rénovés dans le respect de la démarche HQE, Haute Qualité Environnementale, notamment à Torcy-le-Grand, où la filiale, « ProCars Champagne » bénéficie d’un édifice en ossature bois.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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On l’appelle déjà le « jeudi noir ». Une journée, la première du mouvement revendicatif porté par huit syndicats (CGT, FO, FSU, CFDT, SNALC, CFE-CGC, UNSA, Solidaires) qui pourrait en appeler d’autres, si le gouvernement n’infléchissait pas sa stratégie en matière de réformes des retraites rapidement. La mobilisation pourrait dépasser le million de manifestants à l’échelle de l’Hexagone. Rien que sur Auxerre, les organisateurs espèrent 5 000 grévistes dans les rues de la capitale icaunaise…

 

AUXERRE: Tous unis contre la réforme des retraites voulue par l’exécutif élyséen. Le mot d’ordre sera-t-il entendu et suffisamment mobilisateur, ce jeudi 19 janvier, sur les deux points de rassemblement prévus dans l’Yonne ?

Qu’il s’agisse de Sens, le matin à partir de 10 heures, place de la mairie ou d’Auxerre, à la maison des Syndicats aux alentours de 14 heures, les huit organismes regroupés au sein d’une intersyndicale croient dur comme fer à la mobilisation générale la plus large possible.

D’autant que le motif de cette initiative protestataire concerne le fondement même de l’enjeu sociétal de demain au niveau de l’emploi : soit les retraites. Via l’âge de départ à 64 ans et le prolongement de la durée de cotisation à 43 années. Une intersyndicale soudée comme les cinq doigts de la main et qui ne veut pas s’en laisser compter, visiblement.

Selon une récente enquête d’opinion, près de 70 % des Français se disent opposés à cette réforme telle qu’elle se présente à eux, désavouant ainsi la stratégie appliquée par la cheffe du gouvernement, Elisabeth BORNE qui a déjà mentionné l’usage du 49.3 pour faire passer la décision en force. Une manière de faire avaler la pilule avec l’emballage plastifié !

 

Le mot d’ordre impérieux est le rejet de la réforme des retraites en l’état…

 

D’où la colère de nos compatriotes qui auraient aimé être consultés en amont de ce projet de société capital par le biais de la voie référendaire…

Du côté des syndicats, c’est clair. C’est un appel à se rendre dans la rue et à manifester son mécontentement. Avec comme mot d’ordre, le rejet impérieux de cette réforme qui ne satisfait guère de monde dans l’Hexagone. Chez les actifs, les étudiants mais aussi les retraités qui ne percevraient les 1 200 euros brut mensuels que sous certaines conditions, préalablement définies…

Parmi les arguments avancés par les manifestants, notons les réflexions suivantes : « Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n'est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes. Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale… ».

Quant aux organisations syndicales, elles n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le gouvernement de proposer d’autres solutions de financement possibles, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arcbouté sur son projet mordicus, ne les a étudiées sérieusement (sic) !

 

Une prise de parole à 16 heures au rond-point de Paris…

 

A Sens comme à Auxerre, les responsables syndicaux s’attendent donc à voir défiler en nombre du monde dans les rues. Dans la ville chère à Paul Bert, la dernière grande manifestation de la sorte avait mobilisé près de trois mille personnes. Si objectif quantitatif il y avait dans cet exercice contestataire du 19 janvier, ce serait de passer la barre des cinq mille manifestants dans les rues auxerroises. Avec une concentration de ce cortège aux abords du Rond-Point de Paris où une prise de parole est prévue vers 16 heures.

Bref, la météo sociale prévoit un avis de très fortes perturbations et de turbulences tempétueuses pour cette journée de la saint Marius, peuchère !, qui pourrait demeurer dans les annales de la revendication dans l’Yonne.

 

Thierry BRET

 

 


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La frimousse est encore un brin juvénile. Le ton de la voix, pourtant calme et assuré lors de l’entretien, se veut timide. A peine audible, parfois, pour répondre aux interrogations. Elle en serait presque effacée, à la limite de la discrétion, notre témoin du jour ! Mais, une fois les habits professionnels revêtus et le casque bien vissé sur la tête, Laurine se mue en un tout autre personnage dès qu’il s’agit de gravir les barreaux de l’échelle en fer la menant vers les toits. Que dire lorsqu’elle grimpe, seule et solidement harnachée, à la conquête d’un pylône de plus de cent mètres de hauteur pour y exécuter avec dextérité ses gestes professionnels pour le compte d’ORANGE ?!

 

AUXERRE : Un petit sourire malicieux au coin des lèvres, Laurine, jeune trentenaire bien dans sa peau, savoure l’instant. La jeune femme est l’exemple parfait de la réussite de la politique de féminisation déclinée chez l’opérateur ORANGE depuis plusieurs années, occupant de fait une fonction éminemment stratégique que bon nombre de ses collègues masculins n’oseraient peut-être pas faire !

Son dada, excusez du peu et à proscrire pour les personnes craignant le vertige, est entre autres de grimper aux pylônes posés çà et là par l’opérateur afin d’en assurer la maintenance et l’entretien ! Un exercice à la virilité affirmée qui dénote avec le calme olympien de la jeune fille, titulaire d’un bac scientifique.

Qui l’eût cru ? Même pas elle, et pourtant son intégration au sein d’ORANGE en qualité de technicienne l’a littéralement transformée. Une « Wonder Woman » qui n’a pas peur du vide et qui se régale du haut de sa « tour d’ivoire » ! Elle est donc bien loin la période de l’alternance vécue chez l’opérateur entre 2014 et 2016, juste avant l’embauche…

 

Une perche tendue par ORANGE, celle de l’alternance après le Bac pro…

 

Une fois les gammes réalisées dans le service box, routeur et téléphonie, Laurine ajoute une nouvelle corde à son arc, côté diversité : le FH (Faisceau Hertzien). En terme clair, elle assure l’entretien des pylônes, au-dessus de la terre ferme ! Une vraie « pylôniste », en somme, dans le jargon usité par les techniciens de l’entreprise à la couleur orangée !

Parallèlement, la jeune femme pratique aussi la VQSE, soit après la traduction de cet acronyme, la vérification qualité sécurité et environnement. Du contrôle de la qualité, à l’état pur !

Vraie perle rare au sein de son service – Laurine est la seule fille volontaire pour escalader les pylônes -, qui comprend une trentaine de collaborateurs, elle ne regrette pas ses choix de carrière. A l’heure où la politique de féminisation de ses métiers va se poursuivre chez ORANGE. Le poids lourds des télécoms s’est fixé un objectif de 35 % de féminisation, notamment dans les fonctions de l’encadrement, d’ici 2024. Le service dans lequel exerce Laurine SIMMONET est bien en deçà de ce taux, 10 % de femmes seulement recensées parmi l’effectif.

Sans idées préconçues au sortir de sa scolarité, Laurine une fois son Bac Pro systèmes électroniques et numériques, option « Télécommunications et Réseaux » en poche, choisit l’alternance par le prisme de l’IUT Auxerre qui l’accueille via le DUT Réseaux et Télécommunications, en intégrant ORANGE. Un pied posé dans la porte professionnelle, légèrement entrouverte, d’une future carrière.

Le baccalauréat obtenu, ORANGE convertit cette immersion en alternance par un poste en CDI. On connaît la suite !

« Certes, reconnaît-elle, ce fut un peu difficile au début. J’arrivais dans un monde du travail où il n’y a en majeure partie que des hommes. Communiquer avec les autres personnes était un peu compliqué au début. Mais, maintenant, assure-t-elle fièrement, cela va nettement mieux ! ».

 

 

« Je ne crains pas le vertige et j’aime relever les challenges ! »…

 

Un peu garçon manqué dans l’âme, Laurine n’a pas hésité à saisir la perche tendue par ORANGE à la fin de son Bac pro. « L’univers technique me paraissait très intéressant et le fait d’être une femme était un challenge pour démontrer que ce métier de technicien d’intervention client entreprise n’est pas seulement réservé aux hommes… ».

Pour l’heure, et dix ans après ses débuts chez ORANGE, Laurine SIMONNET qui n’est pas plus que cela motivée par le sport en règle générale, n’a pas encore une vision précise de son plan de carrière. Hormis peut-être de grimper sur des pylônes encore plus haut ?!

« J’aime bien monter à ces hauteurs, je n’éprouve pas de sensation de vertige… ».

Parfois, avec certains clients, elle fait montre de pédagogie pour expliquer qu’elle est avant tout une technicienne même si elle est une femme. Problématique récurrente observée avec la mixité dans certaines professions aux préjugés masculins.

Pourtant, ORANGE multiplie les initiatives pour éradiquer les différences entre les femmes et les hommes dans l’emploi. C’est l’un de ses objectifs que nous détaillera dans un autre article Véronique MORLIGHEM, déléguée régionale du groupe en Bourgogne.

N’est-ce pas Chrystel HEYDEMANN qui à 47 ans succéda à la direction générale du groupe, s’installant ainsi dans le fauteuil de l’ancien PDG, Stéphane RICHARD en avril 2022 ? C’est la seconde femme à diriger une entreprise du CAC 40. L’autre étant la responsable d’ENGIE.

Mais, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir en France sur la voie de la féminisation dans les postes à haute responsabilité, alors que la loi COPE prévoyait il y a une décennie de cela un quota de 40 % de femmes dans les conseils d’administration des entreprises hexagonales…Peu mieux faire, en vérité !

 

Thierry BRET

 


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