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Lever les freins et les stéréotypes en montrant par l’exemple à des jeunes en mal d’orientation ou des personnes en reconversion que d’autres métiers s’ouvrent aux femmes et ne sont plus l’apanage de la gent masculine. L’objectif du Carrefour des Carrières au Féminin organisé par l’association FETE (Femmes Egalité Emploi) est resté le même depuis 25 ans. Pour en témoigner, une soixantaine d’intervenantes étaient réunies samedi à Appoigny, venues d’horizons divers, présenter leur métier et la passion de l’exercer qui les anime…

 

APPOIGNY : Coordinatrice à l’association FETE et organisatrice à ce titre, de la manifestation, Claire DUCHET a vu évoluer les choses positivement au fil des années : « pour preuve, le fait d’avoir de moins en moins de mal à trouver des intervenantes au Carrefour, je pense notamment aux métiers de l’informatique ou du numérique, un secteur qui se féminise beaucoup… ».

Mais, reconnaît-elle, le chemin est encore long pour voir la mixité professionnelle reconnue partout : « nous avons encore à travailler pour déconstruire les stéréotypes autour de certains métiers. Trop d’idées reçues, que ce soit sur la force physique nécessaire, la pénibilité du travail et l’objectif principal du Carrefour reste bien de démontrer qu’elles y ont toute leur place. Des freins le plus souvent liés à la méconnaissance même du métier… »

Conductrice d’autocar depuis une douzaine d’années, sourire aux lèvres et passion en bandoulière, Alexandra est venue « vendre » aux plus jeunes ce métier dont elle avait toujours rêvé : « je me suis battue pour l’avoir, c’est important, car ce n’est pas un métier que l’on exerce par dépit, Physiquement et mentalement, il faut être forte… ».

Pas de pénibilité particulière mais le métier exige une rigueur indispensable, tant sur le plan professionnel que personnel : « le moindre écart peut être fatal et il faut se donner les moyens d’être performante pour apporter le meilleur de soi-même ».

Si certaines personnes se montrent encore étonnées de voir une femme au volant d’un bus, c’est par l’humour qu’Alexandra répond aux « blagounettes » de certains machistes invétérés : « oui c’est vrai, il est encore des hommes qui montrent leur étonnement, mais pas inquiets pour autant, preuve que les mentalités changent »…

 

La Gendarmerie nationale toujours au top de la fréquentation…

 

Médaille d’or de la fréquentation samedi matin, pour le stand de la gendarmerie qui ne désemplit pas. Tout comme celui des différents corps d’armée présents. « L’engouement pour les métiers de l’uniforme se renforce chaque année un peu plus », explique Clémence DIDIER, habituée du forum et engagée dans l’armée de terre depuis dix ans. Un secteur où les femmes représentent désormais 12 % des effectifs et où l’on prône de plus en plus la mixité. Chaque année, 16 000 postes sont à pourvoir, des métiers ouverts à tous, sans discrimination aucune : « pas de chasse gardée pour le monde masculin ! De toute façon, les métiers proposés le sont en fonction des tests réalisés et seul le résultat compte… ».

Avec même parfois quelques atouts supplémentaires pour les femmes se lançant dans l’aventure, reconnaît-elle dans un sourire : « les filles sont souvent meilleures que les hommes en tests psychotechniques, quant aux tests sportifs, le besoin de se prouver qu’elles peuvent y arriver et le montrer aux autres les fait se dépasser, plus que les hommes… »

 

 

La méconnaissance des métiers agricoles au féminin repose sur la société…

 

Animatrice à l’ANEFA, première agence de promotion des métiers et de l’emploi en production agricole, France LAHUTTE espère bien voir sa dernière interlocutrice concrétiser sa quête d’informations par un stage découverte en immersion dans le monde agricole : « une dame actuellement en recherche d’emploi, désireuse de travailler à la campagne, un bon profil… ».

Difficile là aussi de recruter tant la pénurie de main d’œuvre est bien réelle, alors même que les salaires ont augmenté et la pénibilité des tâches de moins en moins prégnante. Le 21 février prochain, le camion « l’Aventure du vivant » fera escale à l’EPL des Terres de l’Yonne, à La Brosse, pour aller au plus près des jeunes et du grand public, faire découvrir la diversité des métiers et formations de l’agriculture, de l’environnement ou de l’agroéquipement. L’occasion là encore, de mettre à mal préjugés et poids des traditions.

Même constat pour Céline CIACHERA de la MFR de Gron, qui depuis le début de la matinée enchaîne les rencontres avec des femmes en reconversion ou des jeunes en quête d’un avenir : « bien souvent, la méconnaissance des métiers paysagistes notamment, repose sur des barrières instaurées par la société. Elles tomberont un jour, mais cela mettra du temps même si le ratio entre les filles et les garçons tend à augmenter en fonction du niveau d’études. Chez nos BTS globalement, ils se partagent les effectifs, là où en classes de 3e, on ne compte que quatre filles en tout et pour tout, voire une seule en classe de 4e… ». Un déficit de notoriété pour certains métiers au féminin, que l’établissement souhaite mettre à mal en organisant à compter du 04 février prochain plusieurs journées « Portes Ouvertes ».

 

 

Les métiers de la pénitentiaire offrent de réelles possibilités de carrière…

 

Bien loin le temps où sur un chantier ou chez un client, Delphine GREMY s’entendait dire « il arrive quand votre mari… ? ». L’ancienne présidente de la Fédération du Bâtiment de l’Yonne en rit aujourd’hui, mais il y a 25 ans, les choses n’étaient pas si simples, le secteur de la construction et la rénovation, étant alors traditionnellement dévolu aux hommes. Les opportunités de carrière dans le bâtiment sont désormais bien réelles pour les femmes selon la chef d’entreprise sénonaise et le regard porté par les collègues masculins différent : « le regard a changé car la génération a changé. Aujourd’hui, les jeunes n’ont plus les mêmes barrières que nos aînés et ont pris conscience que les métiers sont unisexes. Moi, j’aurais écouté mon père, j’aurais fait école de commerce ! ». Avec là encore, la connotation positive d’une touche féminine, véritable atout de la profession : « pour caricaturer les choses, Monsieur a le carnet de chèque, mais c’est souvent Madame qui souhaite agrandir, rénover ou embellir sa maison, cherchant une interlocutrice qui la comprenne et allie la technique à l’esthétique et à la vie pratique. Un regard global que n’ont pas forcément les hommes… ».

Et pour conclure, comme au Monopoly, petit passage par la case prison ! Elles sont venues à trois pour présenter les différents métiers qu’offre l’administration pénitentiaire, mais vers lesquels, on ne se dirige pas d’instinct quand on est une femme, reconnaît Marie-Anne ANDRÉ, conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation, en charge de la promotion des métiers de la filière : « le fait que nous soyons en milieu fermé, fait que le grand public ne connaît pas forcément la diversité et la réalité des métiers proposés. Le métier de surveillant n’attire pas en tant que tel, vous ne trouverez aucun gamin à la sortie de l’école rêvant de l’exercer… ».

Un secteur qui s’est considérablement féminisé au fil des années, puisque l’on compte aujourd’hui dans ses rangs 30 % de femmes. A l’image d’Audrey, surveillante à la maison d’arrêt d’Auxerre, au parcours pour le moins atypique : « je suis rentrée dans le pénitentiaire en 2006, à la sortie de cinq ans d’armée, après un bac littéraire et un BTS tourisme et même si cela peut paraître bizarre de dire ça, j’ai appris à aimer mon métier et la diversité de ce que je fais...».

Un métier, explique sa collègue, qui ne consiste pas seulement à regarder dans un œilleton et ouvrir des portes : « cela repose avant tout sur des relations humaines, même si elles restent encadrées par des normes de sécurité strictes. La première arme d’un surveillant, c’est avant tout sa parole… ».

Environ 800 nouveaux surveillants sont formés chaque année, mais là encore de nombreux postes à pourvoir, faute de candidats. Et surtout, ne les appelez plus jamais « gardiennes » ! : « Ce sont les vaches qui sont gardées, nous, on surveille des êtres humains… ».

 

Dominique BERNERD

 

 


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Elle se prénomme Anna. Blonde comme les blés des plaines de l’Est, avec un petit sourire triste au coin des lèvres. Originaire de Biélorussie, la jeune femme exerce le métier de journaliste. Une antinomie absolue avec le pays dont elle est native où ne règne plus, depuis fort longtemps, la liberté de la presse et le droit à l’expression. Pourtant, Anna rencontre la relève générationnelle de notre société dans le cadre d’un programme pédagogique concocté par la Maison des Journalistes et le CLEMI. Etape auxerroise convaincante au lycée de Saint-Joseph…

 

AUXERRE : Pense-t-elle encore à Minsk souvent ? Y-a-t-elle des attaches familiales ? Obtient-elle des nouvelles de ses amis, restés là-bas, dans ce pays totalitaire à la solde aveugle de Moscou ?

Depuis le 24 février, Anna S. (la jeune femme, par crainte, ne souhaite pas communiquer son patronyme) suit l’évolution des évènements ukrainiens avec le plus grand intérêt. Logique, lorsque l’on sait qu’autrefois, juste avant son exil de Russie en 2014, elle exerçait la profession de directrice de photographie pour le compte de l’agence de presse, « RIA Novosti » à Moscou. Une enseigne qui allait bientôt se transformer en « Russia Today ». Le canal préféré des propagandistes les plus exacerbés agissant pour le Kremlin.

Il y a bientôt un an, lors de l’éclatement de la guerre – la fameuse « opération militaire spéciale » -, Anna couvrait les évènements depuis Moscou pour le compte de la chaîne britannique, « Sky News ». Quelques jours plus tard, sa présence sur le sol russe se mua en qualité de persona non grata et l’obligea à quitter précipitamment la capitale moscovite, au vu de son passé et de sa position journalistique. N’avait-elle pas couvert des sujets « indésirables » à charge contre les autorités russes ?

 

Une intervention déployée dans le cadre du concept « Renvoyé Spécial »…

 

Traversant la frontière avec la Lettonie à pied, Anna, après moult péripéties, parvint après quelques semaines de repos dans ce pays balte et dès la réception de son visa, à arriver en France.      

Un périple dont elle a apporté les brûlants souvenirs émotionnels aux élèves d’une classe de seconde du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle à Auxerre. Dans le cadre de leur projet éducatif, consacré à l’international, et profitant des rencontres organisées chaque année par la Maison des Journalistes et le CLEMI, l’établissement privé a pu accueillir la photographe reporter lors d’un atelier de deux heures des plus passionnantes.

L’objectif de ce dispositif, appelé « Renvoyé spécial » - un clin d’œil à la fameuse émission investigatrice de France Télévisions - est de sensibiliser les lycéens à la liberté d’expression et au pluralisme dans les médias par la rencontre avec des journalistes réfugiés politique en France. Cette rencontre a été organisée par leur professeure-documentaliste, Isabelle POISSON.

En début d’année scolaire, les élèves ont également pu voir et travaillé avec Mme CARO, leur professeure d’histoire-géographie, sur l’exposition « Tous Migrants » au CDI. Celle-ci retrace le parcours complexe des migrants à travers des dessins de presse du monde entier, des raisons du départ au processus d’intégration dans un nouveau pays, en passant par les obstacles rencontrés durant leur voyage.

 

 

Un soutien collectif qui fait chaud au cœur…

 

Ce travail s’est donc poursuivi avec l’intervention d’Anna S. qui a évoqué son expérience de journaliste en tant que productrice, et de son travail sur le terrain. Elle devait insister sur le rôle des médias, la manipulation des informations et la liberté d’expression.

Au terme de cette présentation de belle facture, les élèves ont vivement applaudi  l’intervention faite en français, langue que la jeune femme apprend depuis le mois de juin, remerciant l’oratrice pour son « discours très intéressant et enrichissant », et « lui souhaitant du courage, et de retrouver une vie normale ». De quoi lui redonner un peu de baume au cœur dans sa vie de réfugiée politique…

 

Thierry BRET

 


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Entre Benoît COSTIL et l’AJ Auxerre, ce serait déjà de l’histoire ancienne dans leurs relations sportives ? En tout cas, bon nombre de confrères de la presse spécialisée annoncent ce samedi matin le départ du portier de l’équipe de Ligue 1 pour le nord de la France, avec comme point de chute le LOSC ! Si cela était avéré – le club n’a pas confirmé -, cela signifierait que le gardien de but de l’AJA n’en pouvait peut-être plus d’être l’ultime rempart de la défense la plus poreuse du championnat de l’élite hexagonale…

 

AUXERRE : « L’Equipe », « Foot Mercato » et même le journal local, « Le Petit Lillois » évoquent avec des titres très explicites ce samedi dans leurs colonnes l’arrivée probable du gardien de but de l’AJ Auxerre Benoît COSTIL dans la métropole de Lille.

Celui qui eut ses heures de gloire au Stade Rennais et aux Girondins de Bordeaux aurait décidé de quitter subitement le club bourguignon, actuel 19ème de la Ligue 1 et plus mauvaise défense du championnat avec 41 buts encaissés. Des informations que nos confrères de « France Bleu Auxerre » et « L’Yonne Républicaine » reprennent également à leur compte.

Libre de tout contrat à l’été 2022, l’ancien international (une quinzaine de sélections dans les différentes formations nationales depuis les moins de 17 ans jusqu’à l’équipe première) s’était engagé avec le club de l’Yonne qui retrouvait l’élite après une décennie de purgatoire en division inférieure. A 35 ans, c’était une excellente manière de relancer la carrière du joueur qui aura réalisé de belles prouesses  techniques à maintes occasions dans ses cages, en dernier défenseur confronté à la ténacité des attaquants adverses.

 

 

Selon les médias de la presse footballistique, Benoît COSTIL suppléerait l’actuel gardien titulaire (Lucas CHEVALIER) de Lille en qualité de numéro deux. Un engagement de dix-huit mois, somme toute, avec le club nordiste, bien placé dans le classement à la sixième place et prétendant à l’Europe.

Ce départ, s’il devait se vérifier, serait un coup dur pour le club bourguignon déjà en mauvaise passe. Cela pourrait altérer le moral des troupes de Christophe PELISSIER qui joueront un important match face à Niort ce dimanche tantôt en 16ème de finale de la Coupe de France, la cage étant gardée par Donovan LEON.

Sur les réseaux sociaux, en revanche, c’est la désolation parmi les supporters qui commentent abondamment cette information qui n’a rien d’une fake apparemment. Ils n’avaient pas besoin de cette triste nouvelle pour plomber un peu plus leur week-end…

 

Thierry BRET

 

 


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Il est comblé, Gaëtan MUGUET. A 44 ans, le chef de l’excellente adresse, « A La Maison », a vécu une année radieuse en 2022. Surtout au niveau des réservations de la part d’une clientèle désireuse d’en savoir plus sur les potentialités gastronomiques offertes par cet établissement à la typicité évidente. Ouverte le 08 avril dernier, l’enseigne ne désemplit pas depuis. Il est vrai que la cuisine mitonnée aux petits oignons par le chef et son épouse, Nadia, a de quoi séduire les épicuriens. Finement élaborée tout en étant traditionnelle…

 

AUXERRE : « Très dur, j’ai connu une année difficile… ». Sans ambages et un peu à brûle-pourpoint, le chef du restaurant « A la Maison » Gaëtan MUGUET résume le sourire aux lèvres et à sa manière, mais avec beaucoup de lucidité, la saison écoulée.

Un exercice professionnel ayant débuté, il est vrai, à partir du mois d’avril, date de l’ouverture de cet établissement qui depuis surfe sur la vague du succès.

Celui qui est passé par de belles tables de l’Auxerrois – « Le Saint-Pèlerin », « Le Saint-Fiacre », « Les Rosiers » -, pur produit de l’excellence pédagogique du CIFA de l’Yonne, a décidé de se projeter dans de nouvelles aventures culinaires qui lui permettent d’effectuer un retour aux sources, à savoir la cuisine traditionnelle. Mettant ainsi un terme à une expérience professionnelle qui lui avait permis de cuisiner italien, gérant les intérêts de la pizzéria des Cordeliers.

« Très dur, reprend le garçon, ces huit premiers mois à la tête de ce nouvel établissement ont été éprouvants, du fait de la quantité de travail à fournir… ».

La rançon de la réussite, n’est-ce pas ?

 

Trouver de vraies pépites pour rendre un projet optimal…

 

Un paradoxe, alors, c’est certain. Nadia et Gaëtan ont dû faire face à énormément de demandes, une clientèle avide de goûter sans modération à la succulence des mets – les recettes sont succulentes ! - et soucieux de profiter d’un cadre peu commun, décoré avec élégance et soin de part et d’autre des deux salles de restauration, comme si elle partageait de bons moments avec des amis à leur domicile.  

La complication de trouver les bons produits dans le contexte économique que l’on connaît mais surtout de pouvoir s’appuyer sur le personnel adéquat, en phase avec l’esprit de cette maison, ne fut pas aussi simple à gérer en cette année 2022 pour le couple de gérants.

« Le challenge a été dur à relever, souligne le chef un peu dépité, c’est très difficile d’être un entrepreneur de nos jours… ».

A l’instar de l’ensemble de la corporation, il est délicat de tomber sur des perles rares, à la motivation exacerbée, pour étoffer une équipe. Pourtant indissociable à la pérennité du restaurant.

 

 

« Je suis content que les gens reviennent dans mon établissement, précise-t-il alors que la vitrine auxerroise gagne en notoriété, mais je ne suis pas satisfait de mon travail aujourd’hui. Parce que je n’ai pas encore réussi à trouver mon équipe et cela me pénalise beaucoup dans ce que je voudrais réaliser dans ma perception de la cuisine. Je n’arrive pas à proposer à mes clients ce que j’aurai envie réellement de leur préparer… ».

Un brin perfectionniste, notre interlocuteur ? Oui, assurément ! Mais, c’est cela l’âme d’un grand chef qui ose remettre sur le métier son ouvrage pour atteindre le but suprême. Frustré de ne pouvoir apporter la qualité de service qu’il souhaiterait imposer dans la salle, Gaëtan MUGUET ronge son frein, intérieurement, en attendant des jours meilleurs.

Des jours qui pourraient prendre la forme de deux recrutements, derrière les fourneaux avec l’arrivée d’un chef expérimenté qui le seconderait et d’un maître d’hôtel ayant à sa main la bonne gestion de la salle et du service. Des « pépites » synonymes de plus-values, en somme.

 

Concilier les plaisirs professionnels à la vie familiale…

 

Un Gaëtan MUGUET opiniâtre, qui au-delà de la cuisine, raisonne en parfait entrepreneur qu’il est, pour solutionner ce nœud gordien qui une fois tranchée lui permettrait de vivre sa belle aventure en parfaite quiétude.

« Il faut que cette expérience nouvelle nous procure bonheur et joie, concède-t-il, et qu’avec Nadia, mon épouse, nous vivions pleinement ce projet sans que cela soit un calvaire où la vie familiale serait tronquée en permanence comme pour beaucoup de restaurateurs… ».

Quant au plaisir de recevoir, d’accueillir, d’échanger comme si l’on se rendait … « A la Maison », toujours intact dans sa tête,  il n’a pas de prix. Tant mieux. Car il serait dommageable pour la gastronomie auxerroise qui a déjà perdu dans un passé récent quelques belles vitrines de la restauration que le couple MUGUET ne tire pas avantage de cette indéfectible envie de bien faire…

 

Thierry BRET

 


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Quinze ans de réflexion en faveur de la transition énergétique déclinable au sein  de l’entreprise ! Les dirigeants du second transporteur indépendant d’Ile-de-France, parallèlement implanté dans l’Yonne, avec près de huit millions de voyageurs annuels, n’a pas limité ses efforts pour respecter les principes vertueux du développement durable, et la démarche de RSE, la Responsabilité Sociale des Entreprises. L’entité pousse le bouchon un peu plus loin en mettant des véhicules électriques à disposition de ses personnels…

 

PROVINS (Seine-et-Marne) : En gérant au quotidien un parc de trois cents véhicules, ProCars fait figure d’acteur économique incontournable de la mobilité dans le paysage régional. Une structure entrepreneuriale qui se développe également dans l’Yonne depuis de nombreuses années.

Engagée dans la transition énergétique depuis plus de quinze ans, la société dirigée par Frédéric JOUY vient de prendre la décision de faciliter la mobilité de ses agents devant converger entre les différents dépôts que compte le groupe à Provins. Pour se faire, la direction a décidé de mettre à disposition de ses collaborateurs des véhicules électriques, de type Citroën AMI ou Renault Zoé, afin d’aider aux déplacements verts. Des moyens de transport simples et efficaces.

Utilisés journellement sur des parcours de moyenne distance, environ 250 km aller/retour, ces modèles électriques ont supposé en amont l’installation de bornes afin d’en assurer le rechargement et l’autonomie sur site. Des bornes de type « EVlink » qui sont fabriquées par le groupe SCHNEIDER Electric. A date, 90 % des véhicules de fonction de ProCars fonctionnent à l’électricité.

 

 

Une stratégie RSE tous azimuts dans la société…

 

Le développement durable demeure l’une des grandes priorités stratégiques de l’opérateur public de transport de voyageurs. Parmi les actions marquantes qui permettent à la structure d’atteindre ses objectifs, signalons sa politique d’achat d’autocars très performants écologiquement (aux normes antipollution les plus récentes, c’est à dire aux normes Euro 6 depuis 2014), une maintenance intégrée et rigoureuse des climatiseurs des autocars, permettant une réduction de – 20 % de consommation, la formation du personnel roulant à l’éco-conduite afin de réduire la consommation de carburant et les émissions de C02, et la distribution automatisée avec enregistrement automatique des données du carburant afin de faire un suivi précis des consommations.

Côté investissements, le groupe a su innover dans l’utilisation de nouvelles énergies alternatives, en gonflant sa flotte de véhicules électriques, voire fonctionnant au biogaz pour certains de ses autocars.

La gestion de l’eau a été optimisée grâce à un système de récupération sur tous les sites exploités par l’entreprise (70 % de recyclage). Quant aux bâtiments récents, ils ont été construits ou rénovés dans le respect de la démarche HQE, Haute Qualité Environnementale, notamment à Torcy-le-Grand, où la filiale, « ProCars Champagne » bénéficie d’un édifice en ossature bois.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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