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L’équation comporte plusieurs inconnues. Que faire de l’immense stock, plus de 400 000 automobiles immobilisées depuis la mi-mars dont 96 % fonctionnent à l’énergie fossile, qui encombre les parkings des concessionnaires de l’Hexagone ?  Le gouvernement y réfléchit avec pugnacité car il a promis des aides pour relancer le secteur en proie à une crise sans précédent depuis un siècle. Une chose est sûre : le coup de pouce attendu ne se bornera pas uniquement aux véhicules électriques…

PARIS: Les acquéreurs de véhicules hydrides et électriques ne devraient pas être les seuls bénéficiaires du grand plan de soutien à l’automobile prévu par l’Etat.

Dévoilé d’ici deux semaines, celui-ci se rapportera vraisemblablement aux véhicules thermiques. L’objectif de ces mesures incitatives ne répond à aucune autre alternative que de faire revenir les consommateurs dans les concessions.

Surtout après une longue période de disette pour les professionnels du secteur qui ont vu le nombre de ventes se limiter à la portion congrue, faute de vitrines commerciales ouvertes avec la présence de l’épidémie de COVID-19.

Si rien ne filtre réellement des contours applicatifs de ce plan qui n’a peut-être pas encore trouvé sa formulation définitive, les supputations vont bon train dans les alcôves.

Notamment auprès de nos confrères de la presse spécialisée. Ces derniers optent pour des aides qui couvriraient certaines automobiles à moteur thermique. Une information qui a été évoquée par le ministre de l’Economie, lui-même, lors d’une interview sur les ondes d’Europe 1.

Baptisé « R3 », pour relance, rapide et responsable, le plan gouvernemental de Bruno LE MAIRE est élaboré en étroite osmose avec les institutions professionnelles, notamment le CNPA, le Conseil national des professions de l’automobile. Une entité qui regroupe 142 000 entreprises pour 500 000 emplois, ce qui en fait la cinquième branche économique de France.

Mais, pour le président national du CNPA, Francis BARTHOLOME, il y a urgence à agir vite. Dans un communiqué de presse, ce dernier rappelait que « la situation des entreprises des services de l’automobile s’était profondément dégradée depuis deux mois ; un plan de relance massif pour sauvegarder un tissu d’entreprises de proximité essentiel à la mobilité des Français s’imposait… ».

 

 

51 % des acquéreurs souhaitent différer leur achat en 2021…

 

L’enjeu est de taille : entre 40 000 et 50 000 postes sont actuellement menacés de disparition si les mesures adéquates ne sont pas prises avec rapidité. Le leader du CNPA pense que cette stratégie devra se coordonner à l’échelle de l’Europe.

Or, le nombre de véhicules s’est accumulé sur les parkings des concessionnaires. Le CNPA avance le chiffre de 400 000 unités qui n’ont pas trouvé preneur et qu’il sera nécessaire de déstocker urgemment afin de provoquer la rentrée de liquidités dans les caisses.

Problématique : ce stock imposant est constitué à 96 % de voitures thermiques. Comment alors les écouler de manière rapide alors qu’un récent sondage a révélé que 51 % de nos compatriotes se disaient prêts à retarder leur achat automobile qu’ils avaient programmé en 2020, voire de le différer à l’année prochaine…

D’où le besoin impérieux d’un mécanisme incitatif qui favoriserait le retour des prospects en concessions afin que le marché de l’automobile puisse rebondir après ces quelques mois d’atonie.

Cependant, l’idée de soutenir les voitures thermiques ne fait pas l’unanimité parmi les constructeurs. Certains, à l’instar de Peugeot, n’y sont pas favorables, préférant un soutien de l’Etat à la transition énergétique plutôt que d’encourager le retour sur un marché à contre-courant pour le moyen terme…


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L’opportunité est heureuse. Elle devrait se poursuivre plusieurs mois durant. La confection de masques dans le cadre des mesures préventives pour faire face à la crise sanitaire représente une aubaine pour les travailleuses de l’association auxerroise. Au nombre de sept, elles exercent leur talent chaque après-midi dans un atelier spécifique qui a vu le jour peu de temps après le début du confinement…

AUXERRE : En attendant que les activités coutumières de la structure spécialisée dans l’insertion ne reprennent leurs droits, AMIDON 89 a mis à profit le savoir-faire de ses salariées au service de l’intérêt général en fabriquant des masques.

Plus de huit cents de ces précieuses protections en tissu (elles sont lavables sur la base de quinze passages en machine à 60 ° et conçues selon les normes de l’AFNOR) sont déjà sorties de l’atelier de production.

Celui-ci occupe gracieusement l’une des salles de la Maison de quartier Saint-Siméon. Là, dans une ambiance besogneuse et assidue, la petite équipe découpe le tissu en différentes bandes d’étoffe. Avant de les assembler, leur ajustant l’indispensable élastique qui aidera à les porter de manière convenable et de les coudre.  

Une petite ruche qui s’affaire sans discontinuer sous la houlette de trois responsables, Marie, Mathilde et Nathalie, qui elles-mêmes mettent du cœur à l’ouvrage avec enthousiasme !

Satisfaites de prendre part à cette activité placée sous le sceau de la solidarité et du civisme, les sept couturières s’accordent bien de temps à autre une salvatrice pause. Mais, elles prennent un réel plaisir à confectionner ces objets qui seront ensuite distribués aux adhérentes de la structure associative. Voire à leurs partenaires : Passerelle, le Club Mob ou encore la Maison de l’Emploi.

Vendre ces masques ne représente pas la priorité pour AMIDON 89. C’est ce que confirme son président, Guy PARIS.

 

 

Un atelier qui rejoindra le siège d’AMIDON 89 place Corot…

 

Le premier adjoint à la Ville d’Auxerre réfléchit pourtant à la question. Mais, il ne souhaite pas pratiquer de la concurrence avec d’autres organismes dont l’objectif est de commercialiser ces articles si recherchés à l’heure actuelle.

Initialement imaginé à partir de trois couches de tissu (« ils étaient très vite irrespirables » confie un brin amusé l’élu auxerrois), les masques à l’estampille d’AMIDON 89 n’en contiennent au final que deux. Suffisant pour apporter les garanties protectrices nécessaires à son usage.

La matière première provient de deux prestataires localisés dans l’Yonne : la Grange aux Tissus de Joigny et le Tissu des Ursules, à Monéteau.

 

 

 

Le 29 mai, devant quitter définitivement la Maison de quartier Saint-Siméon, l’atelier intégrera les locaux habituels de l’association, place Corot. Là où ont repris le 11 mai les activités de repassage, cœur de cible des opérations menées par la structure.

L’avenir de cette spécificité ne devrait pas être remis en cause pour autant. Guy PARIS pense au contraire que « la confection de masques devrait occupée encore un long moment les jeunes femmes qui fréquentent la structure de quatre à six mois avant de se réinsérer dans la vie active ».

Ce qui est le cas de 70 % des personnes utilisatrices des bienfaits vertueux de cette association qui a placé l’altruisme parmi ses codes déontologiques…

 


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Il n’existait pas d’autres alternatives que de proposer une variante numérique aux traditionnelles portes ouvertes organisées dans les centres de formation de la filière du bâtiment. L’option a été retenue par Bâtiment CFA Bourgogne Franche-Comté. Proposée le 28 mai, la séquence permettra aux internautes de s’immerger dans l’antre des cinq sites pédagogiques de la région.

DIJON: Futurs apprentis de la filière du bâtiment, à vos ordinateurs ! Soyez au rendez-vous de la longue interview qui sera proposée ce jeudi 28 mai par Bâtiment CFA Bourgogne Franche-Comté.

C’est en effet aux alentours de douze heures que le directeur du développement de l’organisme pédagogique, Clément MENAGER, s’invitera sur vos écrans pour une plongée instructive parmi les métiers de la filière. Une animation qui palliera au manque de manifestations physiques qui étaient programmées au début de ce printemps.

Baptisées « JPO Numériques », ces portes ouvertes virtuelles offriront la possibilité à Clément MENAGER de dévoiler les facettes des nouvelles formations et d’évoquer la réforme de l’apprentissage dans ce secteur si crucial de l’économie.

 

 

Plusieurs nouveautés y figurent : l’âge limite élargi à trente ans, la possibilité d’intégrer une formation toute l’année, la reconversion professionnelle ou encore l’accueil des demandeurs d’emplois…

Munis de leurs interrogations, les internautes auront la faculté de pouvoir questionner sur les réseaux sociaux leur interlocuteur au cours de cette émission.

Rappelons que les cinq CFA Bâtiment sont localisés à Autun, Auxerre, Besançon, Dijon et Marzy.

 

En savoir plus :

Le site référent : https://www.batimentcfabourgognefranchecomte.com/

 


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Depuis quarante-huit heures, le nouvel organe numérique de la Chambre départementale d’agriculture est consultable sur la toile. Répertoriant plus de 80 producteurs, l’outil qui s’inspire d’un support similaire dans la région est la vitrine d’un savoir-faire qui puise ses sources dans l’authenticité et la qualité. Il a reçu le soutien de la préfecture, du Département qui l’a en partie financé et de l’agence de développement Yonne Tourisme…

AUXERRE : Dans ce contexte très spécial, tenir une conférence de presse en adoptant la pratique vertueuse des mesures sanitaires conférait une atmosphère irréelle et somme toute originale à cette animation officielle ; la première conçue en présentiel depuis l’après-11 mai.

L’une des salles de l’Hôtel du Département accueillait les protagonistes de cet exercice oratoire. Placés à distance raisonnable les uns des autres, les interlocuteurs du jour ont dit avoir savouré ces retrouvailles même munis de leurs masques chirurgicaux. Il en était de même de l’autre côté de ce carré de tables occupant le centre de la pièce pour les représentants de la presse. Huit semaines de confinement en feraient presque oublier les usages de principe liés aux techniques relationnelles de la profession : dévoiler un concept tout en interrogeant ses instigateurs sur sa pertinence.

Et le projet dévoilé lors de cette matinée de mercredi méritait amplement le détour ! Il y fut question du lancement d’un nouvel outil de communication numérique. Oui, mais pas n’importe lequel ! Celui qui valorise et promeut désormais les produits locaux, issus des circuits courts et des agriculteurs du cru.

« J’veux du local 89 » : tel est donc le nom de baptême de ce support qui a reçu l’adoubement de la préfecture de l’Yonne, du Conseil départemental et de l’agence de développement touristique, Yonne Tourisme. Tout un programme en vérité mais qui traduit des enjeux d’importance pour l’organisme qui en a la tutelle : la Chambre départementale d’agriculture.

De l’aveu du président de l’organe consulaire Arnaud DELESTRE, l’outil figurait déjà en pôle-position dans les tuyaux pour être réalisé cette saison. Bien avant que la crise sanitaire imputable au coronavirus ne vienne changer les paradigmes économiques et consuméristes de notre société.

Sa mise en ligne depuis 48 heures fait de ce site une véritable aubaine pour les producteurs locaux qui ont eu à souffrir durablement de la fermeture des marchés et de la suspension de la vente directe au cœur de leurs exploitations.

 

Une source d’inspiration en provenance de Saône-et-Loire…

 

Répertoriant à ce jour plus de quatre-vingts producteurs du terroir, le site est appelé à grossir. Et à muter positivement en proposant davantage d’items afin d’élargir son offre de services.

On doit son arborescence initiale à la Chambre départementale d’agriculture de Saône-et-Loire. Avant-gardiste, l’entité a pu porter sur les fonts baptismaux ce support il y a déjà une année grâce au soutien de l’exécutif départemental. Offrant la gratuité, la référence a fait depuis d’autres émules sur les territoires que compte la Bourgogne Franche-Comté. Elle devrait couvrir la totalité de notre contrée d’ici quelques mois. Seuls les départements du Jura et de la Nièvre ne sont pas encore dotés de cet excellent auxiliaire à la promotion de leurs producteurs locaux. Aujourd’hui, trente-trois départements de l’Hexagone l’ont adopté.

Des passerelles sont d’ores et déjà à l’étude pour relier ces différents territoires. Mieux : la Chambre de Commerce et d’Industrie et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat réfléchissent à son optimisation en ajoutant d’autres acteurs clés de l’économie de proximité : les bouchers, les boulangers, les traiteurs, les restaurateurs. Quant au monde viticole, il est prévu d’être intégré dans ce programme faisant office de vadémécum.

 

 

A l’énoncé de l’équation, on aura compris que le concept va assurer sa croissance à l’aide de partenariats qui verront le jour progressivement.  

Quarante-huit heures après son lancement, il est trop tôt pour obtenir un premier feedback de ses utilisateurs.

 

Une charte d’engagement pour ses adhérents…

 

Mais, comme devait le confirmer le président de la Chambre agricole Arnaud DELESTRE, « les professionnels attendaient avec une certaine impatience la mise en service de cet outil… ».

Ce sont eux qui s’inscrivent en direct via un formulaire ad hoc sur le site. Une charte d’engagement garantit le sérieux de cette récolte de renseignements qui in fine, et avant publication, sont vérifiés par la chambre consulaire elle-même.

De leur côté, les consommateurs qui accèderont à de nombreuses informations liées aux produits, à ceux qui les fabriquent, à leurs sites, auront la faculté de laisser des commentaires en guise d’appréciation.

Rappelons que l’Yonne possède un vivier de 260 professionnels qui sont à ce jour positionnés sur la vente directe. Des acteurs auxquels il est nécessaire d’ajouter les viticulteurs.

Pour arriver à la finalisation de ce support qualifié d’utile par tous les interlocuteurs du jour (le préfet Henri PREVOST, Patrick GENDRAUD, président du Département ou Anne JERUSALEM, présidente de l’agence Yonne Tourisme), la Chambre d’agriculture aura investi 7 000 euros. Dont 70 % bénéficient du soutien de l’exécutif départemental. Une paille devant l’importance de l’enjeu et le besoin impérieux d’accroître la prédominance des circuits courts et de proximité…

En savoir plus :

Référence du site : https://www.jveuxdulocal89.fr/

 

 


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Ce garçon sait donner vie à un projet à partir d’une feuille blanche. En 2015, convaincu de l’importance d’une bonne mise en relation, l’expert en stratégie d’entreprise et en management crée l’application de rencontres professionnelles PITCHR (www.pitchr.fr). L’aventure débute au sein d’Euratechnologies à Lille. Elle se poursuit désormais dans le cadre du « Village by Crédit Agricole », lieu idéal de fertilisation des start-up avec de grands groupes. Muni d’un MBA (Master of Business Administration), Asdine DJELFI a le souci de l’excellence. Il se confie à notre contributeur, Philippe CARPENTIER (16h44)…

TRIBUNE : Asdine, votre start-up vient de « pivoter ». Ce concept, courant dans le monde des start-up, reste méconnu de certains managers. Pourriez-vous l’expliquer ?

De manière générale, l'innovation renvoie à une façon imaginative de faire face au changement. Il s'agit de générer de nouvelles idées, d'effectuer de la R&D, d'améliorer les processus ou de renouveler les produits et les services. Pour une start-up qui évolue plus particulièrement dans le digital, il est essentiel de très vite se confronter à son marché pour l’apprivoiser et, nécessairement, s’y adapter. On dit souvent « Fail fast and move on». Si nous défaillons, faisons-le vite et continuons notre route. C’est ce que nous avons fait à trois reprises successives avant d’aboutir à des solutions qui se vendent. Pivoter, c’est donc repartir d’une feuille blanche et faire preuve de créativité, d’innovations, mais aussi de confiance et d’énergie. Une entreprise traditionnelle se confronte rarement à des évolutions aussi rapides. Elle n’a souvent pas la possibilité de remodeler son usine ou ses process aussi vite.

Faites-nous vivre cette aventure comme si nous étions au cœur de votre entreprise ?

Nous avons créé PITCHR parce que nous avions identifié un besoin non pourvu : celui de connecter les membres d’une communauté, et d'interconnecter les communautés entre elles, en présentiel comme en virtuel avec des fonctions interactives relativement abouties...Le développement de cette application et de sa plateforme de gestion sur Internet a pris une année. Lorsqu’est arrivé le moment de se confronter au marché, nous avons dû faire face à différents phénomènes. D’abord, les utilisateurs comme les communautés auxquelles nous nous adressons font preuve d’une certaine résistance au changement qui demande du temps pour être dépassée. Cela ne se fait pas instantanément. Nous avions un business model qui était grippé par une monétisation trop lente. Ensuite, parce qu’on n’a jamais une idée seul, il a fallu composer avec l’arrivée d’autres intervenants qui avaient eux aussi détecter ce besoin de mise en relation. Des acteurs américains comme TINDER ou encore le français SHAPR, voyant le potentiel du marché, se sont également positionnés. Mais, avec des moyens colossaux et un système de financement beaucoup plus offensif. On se savait susceptibles d’être bousculés…

Tout cela a donc contribué à modifier le paysage de votre entreprise ?

Oui, nous disposions de « briques technologiques » avancées qui étaient toujours valables mais dont il fallait repenser l’utilisation pour qu’elles restent pertinentes dans une nouvelle configuration. C’était le moment de pivoter. Concrètement, la solution a consisté à créer des offres en « marque blanche » qui permettent de faciliter et de dynamiser les interactions humaines dans sa sphère professionnelle. Une solution « corporate » et une solution pour les événements sont nées de cet aboutissement : elles nous permettent d'être désormais connectées aux besoins réels de nos clients.

Qu’est-ce qui explique le succès de votre application ?

L’application « Teamin’APP » créée des liens et de l’interactivité entre les membres d’une communauté, même lorsqu'ils sont physiquement distants. Une grande entreprise l’utilise par exemple pour renforcer la dynamique collective de ses vingt agences en France, fédérer ses équipes, communiquer efficacement ou encore générer des opportunités pour chacun de ses collaborateurs. Le pôle d’innovation « Cap Industrie » a fait le choix d’équiper ses 3 500 adhérents avec notre solution. L’application « Event’app » facilite quant à elle la connexion entre participants et exposants à un même événement, avant, pendant ou après l'événement. Elle fait ses preuves, comme on vient de le voir sur deux forums du recrutement ou encore lors de la convention d’un grand groupe bancaire. Aujourd’hui, nous sommes en compétition sur de beaux projets qui pourraient nous amener à nous positionner sur des projets événementiels internationaux. Ces applications sont le résultat concret de cette démarche de pivot.

 

 

Qu'est-ce qui est, selon vous, fondamental pour réussir cet exercice difficile ?

Il y a quatre difficultés à dépasser pour opérer un bon « pivotage ». La première est psychologique. Il faut accepter de monter sur le ring, nu. Cela peut sembler vertigineux, la première fois, de modifier ses plans pour tenter de nouvelles choses. Mais au fil des expériences, on finit par combattre mieux protégé et avec plus d’aisance. La deuxième est stratégique. Il faut être capable de se réinventer sans perdre son âme. PITCHR a été entièrement désossé mais notre ADN n’a jamais été écorné : il ne sera pas remis en cause, quand bien même l’activité actuelle devrait encore être redessinée. L’envie de créer des mises en relations généreuses, à forte valeur ajoutée, demeure l’essence de nos projets. La troisième difficulté est marketing. Il faut profiter de l’énergie de ceux qui t’encouragent, mais aussi et surtout être capable de prendre en compte les remarques des « détracteurs bienveillants ». Ceux qui te font avancer sont souvent ceux qui n’y croient pas ou qui émettent des réserves qui finalement te poussent à faire évoluer ton projet. Cela rend l’écoute client vraiment efficace. La quatrième, enfin, est opérationnelle. Le plus difficile est d’accepter de ne garder que 20 % de ce que tu as construit, car seuls ces 20 % correspondent vraiment à la demande des clients. Et puis les premières commandes arrivent et entraînent avec elles d’autres commandes...

Comment transposer ces enseignements pour une activité plus traditionnelle ?

En premier lieu : il faut prendre le chiffre d’affaire comme une jauge. Si le produit ne se vend pas ou plus, c'est que son offre ne répond pas ou plus à une demande. Ensuite, il faut accepter, dès que l’activité faiblit et avant d’aborder la phase de déclin, de se défaire d’une partie de ses ressources, de ses habitudes, du process. Même, et surtout si avec le temps, ils étaient gravés dans le marbre. Enfin, il faut toujours rester connecté à sa mission et à ses valeurs. Pour nous, l’idée clé est qu’il n’est pas si facile de rencontrer la bonne personne, au bon moment. Il faut bien identifier l’essence de sa démarche et toujours la garder en ligne de mire.

L’Application

Définissez aussi précisément que possible l’ADN de votre projet, et inscrivez-le pour ne pas le perdre de vue. Identifiez ce qui, dans votre offre, est intemporel.

Demandez-vous : si je devais ne garder que 20 % de mes ressources et de mon activité, qu’est-ce qui est essentiel ? Que dois-je conserver absolument ?

Confrontez-vous aux critiques.

Ecoutez-les attentivement. Peuvent-elles faire évoluer votre offre pour aller vers un mieux ?

Philippe CARPENTIER

www.deciderjuste.com


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